Informations de base • Je me nomme
Echovald Leïla et j'ai
18 ans. Je suis une mage de
Mermaid Heel et je le vis bien. J'ai choisi
Ariel pour illustrer ma face. Je viens de
Fiore et je suis excessive,
bipolaire, calme et hystérique , passionnée et indifférente, réaliste et rêveuse à la fois. J'ai toujours été paumée jusqu'à ce que
Soledad vienne me chercher.
Caractère • PsychologieLa jeune femme est un brin capricieuse et aime se faire entendre même si au premier regard elle apparaît comme douce et sensuelle, ou bien inoffensive et candide. Cela dépend de son humeur, de ce qui se passe dans sa tête et de ce qu'elle ressent d'elle même lorsqu'elle s'exprime ou agit. En effet, la sirène s'est toujours faite à l'idée qu'elle ne devait pas ressembler à ses parents et ainsi, dès qu'elle perçoit en elle une once de leur personnalité, elle se dépêchera d'aller dans les excès pour la balayer dans l'oubli. Ressembler à ses géniteurs est donc le pire cauchemar pour elle puisque son père à toujours sombré dans l'ivresse tandis que sa mère n'a jamais pu se faire entendre et a perdu toute autorité auprès de son entourage. Leïla ne veut pas finir comme eux, elle a toujours détesté cette vie de famille et elle cherchera à fuir les souvenirs qu'elle aura pu avoir de ses géniteurs.
Concernant son passé, elle préfère ne pas en parler même si elle a déjà surmonté cela. Elle l'a accepté surtout en dépit du pire, pour elle c'était mieux de se prostituer que de retourner chez ses parents. Toujours dans un excès de fierté et pour affirmer ses choix, elle voulait assumer cette période de sa vie pour ne pas ressembler à sa mère et agir en victime. Elle ne le criera pas sur les toits, non, ça elle ne le fera pas. Mais chaque pensée dédiée à ces moments du passé n'éveillera aucune tristesse en elle. Sa mère pleurerait chaque soir si ça lui était arrivé et elle ne voulait pas ressembler à sa mère, finalement ça la faisait sourire parce qu'elle savait qu'elle était différente d'elle.
D'une certaine manière, Leïla elle ne subit pas la vie. Elle ne se laissera pas emporter par l'ivresse ou par l'autorité de qui que ce soit. Elle veut exister et être libre parce que ça la fait sentir vivante. Quand elle accomplit quelque chose d'important, quand elle a le sentiment que sa vie avance, elle se sent différente de n'importe qui mais surtout de ses parents. Et si quelqu'un à le malheur de ne pas respecter ses choix ou sa philosophie, alors elle l'enverra tout simplement bouler. Leïla, elle n'est pas attirée par les avis extérieurs, c'est des obstacles, des remises en cause et au final c'est des faiblesses qu'on rencontre et qui font mal. Mais pourtant elle adore jouer avec le feu, il y a des gens elle pourrait leur cracher dessus mais pourtant ils ont quelque chose d'autre qui fait qu'elle les aime bien, ils ajoutent du piment à la vie, ils l'amusent dans ses moments les plus calmes et rien que pour cela ils ont le mérite de subir son affection. Car oui, quand Leïla elle aime, elle aime faire chier aussi.
Toute une psychologie inversée qui fait que rares sont les gens qui arrivent à la comprendre, mais pourtant il y a Soledad. Elle qui a compris la façon de penser de Leïla, elle qui lui a montré comment s'adapter à ce monde pour ne plus finir paumée comme elle l'était. Il y a des chiens à nourrir, des hommes en chaleur qui ne manquent que d'une seule chose : un bon dressage. Elle déteste les hommes machos, en particulier ceux de Quatro Cerberus, ils la dégoutent au plus haut point puisqu'en leur présence elle se sent salie et dénigrée. Depuis elle ne veut plus être utilisée, depuis elle se sent mieux, depuis elle a découvert que la vie c'est aider ceux qui en ont besoin comme l'a fait Soledad pour elle.
Au final, Leïla est devenue une femme douce et calme avec ses camarades de guilde, car elle sait que ce sont des femmes respectueuses et dignes de confiance. Elle n'a pas peur de se mettre à nu avec elles et c'est surtout la présence de Soledad qui effectue une sorte de calmant sur elle. Alors qu'en présence d'inconnus, le petit démon qui sommeille en elle se réveille et là c'est tout son opposé qui prend place. Un doppelgänger aux mêmes allures de sirène mais qui cette fois est intransigeant et hystérique, si bien que dans sa voix on peut percevoir un brin de démence. Une démence raisonnée toutefois puisqu'elle suit quelques principes : elle aimera toujours aider son entourage mais n'aime pas rater ce qu'elle entreprend, mauvaise perdante, râleuse elle fera tout pour que tout le quartier soit au courant de son humeur. Et quand elle est de mauvaise humeur, il faut lui tenir compagnie, et cela même si elle vous fait comprendre le contraire. Parce que seule c'est moins drôle d'être de mauvaise humeur, faire passer ses nerfs sur quelqu'un ca fait toujours plaisir.
Dans la vie de tous les jours, Leïla c'est une femme qui a délaissé ses journaux de petite fille pour vivre d'elle-même. Elle n'aime pas s'ennuyer alors elle traîne toujours à la guilde pour parler avec ses copines des nombreuses fois où elle a remballé les avances d'abrutis mais cela ne va pas sans dire qu'elle adore écouter les histoires des autres filles. Leurs aventures avec leur prince charmant pour s'extasier de la romance et de la galanterie de ce dernier. Et ce qu'elle aime par dessus tout, c'est l'art. Tout ce qui est joli, brillant, émouvant ca lui saute aux yeux et elle ne peut s'empêcher de le contempler pendant des heures. Elle espère un jour trouver son propre prince, un homme différent de tout ce qu'elle avait vu lorsqu'elle était jeune, souriant, doux, délicat et qui aurait les mêmes goûts qu'elle, qui ne soit pas trop calme et qui ait un peu de caractère. Un homme idéal mais qu'elle ne s'ennuiera pas de chercher puisque comme vous le savez, Leïla peut lire à travers les gens dès le premier coup d'oeil.
Background Leïla, quand elle était jeune, c'était une fille qui savait lire à travers les gens. Mais pourtant elle ne s'intéressait pas pour autant à eux parce que ce qui l'intéressait vraiment c'était de quitter la maison au plus vite. Elle se sentait vraiment pas bien avec ses parents parce que la vie de famille était plus que chaotique
. Elle voulait faire comprendre à sa bonniche de mère que sa vie était ridicule, elle en avait marre de voir son père rentrer bourré tous les soirs et brailler pour n'importe quoi et quoiqu'elle fasse, elle ne pouvait rien faire changer. A ses dix sept ans elle a décidé que c'en était de trop et elle est partie. Sous la colère elle a éveillé la magie qui sommeillait en elle et a pu se soustraire de l'étreinte de son père en pénétrant dans un miroir. Elle a pu échapper à l'absurde vie qu'elle menait jusqu'à ce jour et s'était promis que plus jamais elle ne voulait revivre ça et que jamais elle ne ressemblerai à ses parents.
Cependant son échappatoire ne fut pas des plus glorieuses puisqu'elle dut apprendre à faire sa vie seule et ce avec pas un seul jewel en poche. Elle devait renoncer à sa fierté pour faire la manche mais c'était impossible. Sa mère l'aurait fait, mais Leïla voulait gagner de l'argent d'elle même. Elle voulait se convaincre qu'elle n'était pas aussi faible et elle a commencé à travailler dans des bars pour danser autour d'une barre et égayer les esprits des hommes. Cela n'allait pas sans nudité et plus elle grandissait, plus elle avait les traits d'une femme. On lui proposa alors de quoi "gagner plus en faisant moins", du moins c'étaient les mots qu'on employa pour la faire accepter.
Pendant presque un an elle connut cette vie de débauche et elle se rendit compte d'une chose : les hommes qu'elle rencontrait étaient tous des barbares perfides et cherchant non pas seulement le sexe mais aussi le pouvoir. Il y avait des histoires de drogue, de relations avec son patron qu'on pourrait qualifier d'heures supplémentaires, et bien qu'elle n'offrait qu'un seul service elle se retrouvait souvent dans le transport de stupéfiants. C'est dans ce milieu qu'elle put développer sa magie, pour filer en douce, pour rattraper ceux qui se payaient sa tête, c'était facile de les semer ou de les suivre. Et puis le deal ça payait bien, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de ses journées... en dépit de ses nuits. Mais l'un d'entre eux était bien différent. Différent oui et non car dans l'esprit de Leïla celui-ci ne lui devait que de l'argent puisqu'il s'appropriait ses soins sans lui donner son dû en échange. Hyun, mage de Quatro Cerberus, il revenait à chaque fois en payant en retard - il ne voulait pas la payer mais c'était le seul moyen pour qu'il la revoie - jusqu'au jour où la rousse en avait marre, elle l'a rejeté car sa façon de voir les choses l'insupportait : il pensait qu'elle valait mieux alors que pour elle tout allait très bien.
Et un jour le Conseil apprit pour elle, elle qui était encore mineure, elle qui était impliquée dans tout ce qu'il y avait de pire, et pourtant elle voyait cela comme une simple façon de vivre. C'était mieux qu'à la maison qu'elle aurait pu leur dire mais elle n'eut pas la chance de leur rétorquer cela. A la place une femme de pouvoir est venue les voir malgré qu'elle aurait préféré aller en prison que d'être libérée et de retourner chez ses parents. Elle n'a pas pu donner son avis d'ailleurs mais le lendemain, après de longues et interminables discussions, elle avait découvert une nouvelle vie : celle d'une sirène.
Soledad c'était comme une mère, ou plutôt une grande sœur pour Leïla. Parce que oui elle était bien l'opposé de sa génitrice et c'est pourquoi elle éprouvait une certaine admiration envers elle. Elle avait beaucoup de charisme, elle savait se faire entendre et c'était là tout le modèle de la femme de pouvoir que s'était forgé la mage. Elle avait prévu de devenir comme elle plus tard, quand elle aurait économisé assez mais faire partie de Mermaid Heel c'était comme prendre un raccourci, mais en mieux parce qu'en plus de ça, Soledad pouvait lui expliquer comment la vie fonctionnait en dehors de la petite île où vivait Leïla ou encore en dehors des trottoirs de Magnoria, elle pouvait lui enseigner ce qu'étaient les vertus d'une femme, ce qu'elle n'avait toujours pas connu jusqu'à ce jour. Finalement parmi les sirènes il y en avait une qu'elle appréciait et répugnait à la fois, c'était Hana. Parce qu'Hana c'était un fragment de son passé, parce qu'Hana était douce et innocente et qu'elle arrivait toujours pas a surmonter ce qu'elle a enduré, parce qu'Hana elle était différente.
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Test RPGLes vents soufflaient comme à leur habitude sur l'île où habitait la famille Echovald, le temps était plutôt chaud et faisait honneur à la réputation du climat tropical de Fiore. Seulement la chaleur ici n'était pas suffisante pour réchauffer les cœurs, il fallait bien plus pour que dans cette petite maison située au Nord de l'île, la jeune fille à la chevelure écarlate puisse se sentir heureuse. La météo, c'était bien la dernière des choses qui la préoccupait ces temps-ci puisqu'elle était constamment privée de sortie par son père. Oui, elle était victime de mauvais jugement mais cela arrangeait surtout l'homme d'entendre que sa fille n'avait pas encore été évoquée dans les ragots du village. Quand il sortait dans les bars et qu'il entendait parler de sa fille, ça l'agaçait. Ça l'agaçait de voir que sa fille était un bien meilleur sujet de conversation que sa propre personne et il ne voulait pas faire face à la vérité, surtout lorsqu'il sortait pour aller boire comme un trou et oublier ses propres soucis. Mais là n'était pas la seule raison de cette décision, l'alcool faisant en effet partie des principaux motifs, il y avait encore quelque chose d'autre. Quelque chose de conflictuel entre le père et la fille, une histoire d'orgueil et de savoir qui était à la place du chef car celle-ci avait bel et bien été abandonnée par la mère depuis longtemps.
La jeune fille était installée sur son lit et regardait le ciel à travers sa fenêtre telle une princesse enfermée dans un donjon. Elle ne pouvait que s'adonner à l'écriture pour se distraire et pour s'évader le temps d'une après-midi par delà les océans qui la retenaient comme prisonnière. Elle entreprenait de devenir une femme noble, une dinde qui n'avait que besoin de sourire pour plaire et acquérir ce qu'elle voulait dans ce monde lubrique qu'est la cour et qui, par le biais de ses relations, aurait une influence sur les politiques actuelles. C'était ça son rêve, devenir quelqu'un d'influent tout en restant à l'abri des regards, attirant l'attention des hommes à l'aide d'un simple rire extravagant qui les faisait se plier à ses désirs. Une femme d'influence, c'est ce qu'elle voulait devenir. Et soudain quelqu'un toqua à sa porte, c'était sa mère.
"
Leïla ? Cela te dérange si j'entre dans ta chambre ?-Non, tu peux entrer !"
La femme entra dans la pièce avec son sourire habituel, un sourire amer et empli de tristesse qui dissimulait son regard derrière un masque, ce qui lui retirait le peu d'animosité qu'elle avait en elle. Les bras chargés d'une pile de linge, elle se libéra de sa charge en la déposant sur le bureau de sa fille puis elle remarqua que les murs de sa chambre étaient vierge de toute décoration.
"
Tes murs sont bien tristes. -C'est papa.-Oh."
La réponse était suffisante aux yeux de la mère et cela agaçait Leïla. Personne n'aurait pu comprendre le lien avec la question et pourtant elle le fit. Elle savait qu'il lui avait encore ordonné quelque chose d'absurde et elle ne faisait rien pour le contredire. Parce que si son mari avait décidé quelque chose, jamais elle n'oserait le défier. Elle avait peur, peur du conflit qu'il pourrait y avoir sans se rendre compte qu'il était déjà présent dans sa famille. Elle quitta alors la pièce et Leïla se leva de son lit pour ouvrir le placard à côté de son bureau puis elle en sortit une boîte qui était cachée au plus profond, entre deux vestes. Elle l'ouvrit et souriait en voyant des photos d'elle et de ses amis et se rappela alors les paroles de son père lui disant qu'elle devait tout jeter parce que ses amis n'étaient que des moins que rien et qu'elle ne devait pas perdre de temps avec ces babioles. Elle avait du les jeter mais elle a préféré les garder secrètement pour ne pas se sentir seule, en espérant que son père ne tombe pas dessus. Leïla menait une triste vie et son père était comme un tyran pour elle mais elle ne se laissait pas faire pour autant. Ils avaient tous deux un fort caractère et chaque nuit se finissait comme un concours des plus grands esprits de la maison.
L'heure du repas du soir arriva et Leïla descendit les escaliers tandis que sa mère attendait seule à table. Tristement, elle souffla sur sa cuillère à soupe et la jeune fille s'assit à table en remarquant l'absence de son père. Les lèvres pincés, les sourcils froncés, elle s'adressa à sa mère sur un ton maussade.
"
Il est en retard j'imagine ? Comme d'habitude... C'est votre anniversaire de mariage aujourd'hui n'est-ce pas ?"
Et malgré que le couteau ait été remué dans la plaie, la mère se contenta de baisser les yeux et de continuer de boire sa soupe. Aucune réponse et son mutisme agaça sa fille.
"
Tu ne vas quand même pas me dire que ça ne te touche pas ? Je veux bien comprendre que tous les soirs de l'an il soit en retard, mais aux fêtes, il pourrait quand même faire un effort ! Pourquoi tu ne dis rien ? C'est chaque année la même chose ! Il en a rien à foutre de votre mariage alors pourquoi tu t'obstines à croire qu'il t'aime ? Tu ne peux quand même pas fermer les yeux sur tout ça ?!-Il va venir, ne t'inquiète pas."
C'est avec le plus grand calme qu'elle lui répondit, cependant les tremblements de ses doigts ne mentaient pas. Elle était touchée par les paroles de sa fille parce qu'elle savait qu'il rentrerait bien plus tard, quand la nuit aura presque laissé place au jour, et pourtant elle s'obstinait à croire que sa vie allait au mieux. De son côté, Leïla ne comprenait pas sa mère. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait aimer un homme si égoïste et qui n'avait très certainement plus de sentiments pour elle. Le repas se fit alors dans le silence le plus total et finalement les deux femmes montèrent toutes les deux dans leur chambre respective en se souhaitant une bonne nuit. Ce n'était même plus de l'incompréhension que Leïla ressentait pour sa mère, c'était de la pitié. Et ce sentiment la rongeait tellement cette nuit là qu'elle n'en trouva pas le sommeil. Elle gigotait dans tous les sens, perturbée par sa frustration et finalement elle se mit à écrire dans son livre pour faire le vide dans son esprit. Soudain, quelqu'un toqua à la porte si fort qu'on crut qu'elle allait se briser sous les coups.
Leïla fit alors semblant de dormir et sa mère descendit les escaliers. Tout le monde savait de qui il s'agissait et comme elle était trop lente il tapa une bonne dizaine de fois jusqu'à ce qu'elle lui ouvre finalement la porte. Il brailla un bon coup pour se plaindre de l'attente alors qu'il était déjà trois heures du matin puis s'installa à table, exigeant qu'on lui cuisine un repas chaud. La femme prit le reste de soupe et le mit à réchauffer sans poser de question à son mari. Elle savait très bien où il avait traîné, cela se savait rien qu'en sentant les odeurs de rhum qu'il dégageait et pourtant elle ne dit rien. Et alors que le silence régnait, il eut une subite envie de voir sa fille. C'était trop calme pour lui alors il lui fallait une petite dispute pour se sentir bien. Il monta les escaliers et les marches tremblaient sous l'action de ses pas grossiers puis il ouvrit la porte de la chambre à sa fille en criant.
"
Leïla ! Viens dire bonjour à ton père !"
Il ôta la couverture pour réveiller sa fille tandis qu'elle fit semblant de se lever mais la colère était bien réelle. Elle était bien, seule, elle se sentait à l'abri mais il venait la déranger juste pour son bon plaisir. Le visage de la fille vira au rouge et elle sentait déjà les effluves d'alcool de son père. Elle s'apprêta à lui crier dessus à son tour mais il saisit son livre et l'ouvrit à une page quelconque. Il se concentra en fermant un œil puis tenta de lire avec difficulté un passage.
"
- Sire Raymond était si beau dans son habit de noble si bien qu'aucune des femmes de la cour ne méritait sa compagnie - Oh ça me fait chier, c'est vraiment nul, tu devrais écrire quelque chose d'intéressant pour changer Leïla."
Vexée, elle arracha le livre des mains de son père, le jeta au sol puis poussa une gueulante phénoménale.
"
Tu m'énerves ! Pourquoi est-ce que cette homme est-il mon père ?! Pourquoi ?! Je pourrais faire un livre sur toi pour changer au moins tu seras content, tu seras le héros principal ! Mais crois moi que si je le publie il va fonctionner ! Oh ça oui ! Avec tout ce que tu me fais subir j'aurai de quoi satisfaire tous ceux qui aiment les histoires tristes ! -Oh ! Baisse d'un ton ! Tu vas réveiller les voisins. dit-il sur un ton ironique."
Il se mit à rire puis fit une petite tape sur l'épaule de sa fille alors que des larmes commençaient à couler. Il souriait et trouvait cela amusant de la taquiner. La mère appela alors son mari pour qu'il vienne prendre son repas et il abandonna alors sa fille pour la laisser dormir.
"
Je reviendrai plus tard, on pourra continuer de s'amuser" ajoute-t-il en plaisantant.
Leïla s'assit sur son lit et tomba en sanglots à cause de toute la colère canalisée. Elle n'en pouvait plus de cette situation de famille, elle en avait marre de voir sa mère obéir au doigt et à l'œil de son père tandis qu'il agissait comme un bouffon, elle en avait marre de tous ces conflits et tous ces harcèlements, d'être prisonnière de sa condition. Elle s'endormit alors en espérant que le lendemain allait être une meilleure journée.
Magie • L'appel du Miroir© Halloween