Sujet: Re: Walking On Sunshine [Frayler Azer Valon] Jeu 25 Déc - 11:11
Sting Eucliffe
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Titre : Chaton grognon Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (24620/35000) Mérite: (968/1800)
Sujet: Re: Walking On Sunshine [Frayler Azer Valon] Dim 11 Jan - 0:29
Frayler Azer Valon
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Titre : Epic Failure Crédit : okinnel. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (1470/35000) Mérite: (0/160)
The Oak's Bite Walking on sunshine
Quand il te montre une pièce tu penches la tête. Dans l’entrebâillement de la porte. Tu ne rentres pas, tu restes pas dehors, tu fais un peu du fifty-fifty. Tu te fais clairement chier en fait. T’es là juste pour la forme, juste pour un rapport, juste comme ça. Parce que sinon tu ferais rien ici. Tu souffles quand vous tournez sur un nouveau couloir encore plus long que le précédent. Tu as presque envie de retourner à Era. Chez Martha ; dans la belle cuisine de Martha. Pour manger des lasagnes, ou des raviolis. Avec du fromage les raviolis. Tu te fais clairement chier et tu le caches pas, t’es presque sûr qu’il le comprend qu’il le ressent. Surtout quand tu souffles de désespoir en fermant une fois de plus une porte.
« Pas ce côté-là, il s'agit là des dortoirs des membres, rien de bien passionnant à voir... - Ce serait à Blue Pegasus j’aurais volontiers visité les dortoirs. »
Le silence pèse sur ta mauvaise blague. Mais en fait, pour toi, ce n’est vraiment pas une blague. Tu serais à Blue Pegasus t’aurais visité quelques chambres, pour voir si tu croiserais une ou deux beautés. Parce que les femmes de Blue Pegasus elles sont canons, surtout sur les magazines de modèles. Les modèles maillots de bain. A Sabertooth t’as jamais vu de modèles. C’est qu’elles doivent être dégueulasses. Point.
Le bar, enfin. Tu prendrais bien un verre. Tout ça, ça t’as donné soif, vraiment. Ce que tu prendrais bien c’est un whisky, ou un truc de cette couleur vert dont le liquide est sucré et composé d’alcool en partie. C’est sympa au niveau du goût apparemment. Toi t’aimes bien ça au moins. Mais tu n’es pas chanceux. Il te tend un verre. Vu la couleur, c’est ni vert, ni du whisky. Dommage. Quand tu prends le verre vos doigts s’emmêlent. Et tu trinques. Et tu bois. D’un coup sec. C’est bon. Tu salives en fait. Et sous ce bruit de mec désaltéré, tu frappes ton verre contre le bois du bar. C’est bon, pas un de plus, t’es pas en service mais quand même – ce n’est pas du whisky. Et bien c’est bon, tu n’as rien à dire, tu lui souris à ce Sting ; et tu t’apprêtes à te lever. Tu lui sers la main en souriant yeux dans les yeux. Tu l’aimes bien. Tu sais que tu le fais clairement chier bonhomme, mais tu l’aimes bien parce qu’il prend sur lui. Du coup Sting tu le trouves un peu drôle, c’est cool. Mais dans un sens ton arcade sourcilière elle se lève quand tu vois ses cheveux en lui serrant la main. Même moi je suis d’avis qu’il devrait en faire quelque chose, c’est plus possible. C’est comme Gustave. Gustave, le mec qui tient le bar un peu en bas d’Era. Ce gars il est brun, un peu potelet le bonhomme, rien de bien méchant – juste un peu idiot sur les bords – et ses cheveux c’est pire que miss immonde, avec des testicules.
Tu fais un pas de travers en te tournant sur toi-même et attrape la poignée de fer de la porte. Tu pousses. Pour sortir d’un bâtiment il faut pousser. Toujours. Sauf les boulangeries. En fait il faut pousser parce que ça veut dire que t’es pressé de partir – surtout les lieux publics. Et pour rentrer c’est le contraire il faut tirer. Parce que tu préfères prendre ton temps : surtout à l’hosto et dans ces trucs où t’apprends des théorèmes de merde qui serviront à rien dans ta vie. Mais au moment de sortir tu fais un pas en arrière et tu regardes la poignée. Tu pointes de ton index le crochet. Y’a de la rouille bonhomme. Vas falloir changer ça.
Et tu fais une petite révérence en faisant tourner ta main, une mèche te tombe sur la tête et tu la remets en place.
« Et passez le bonjour à Elena, au cas où elle détruise encore deux ou trois murs. »
Il ne sait pas comme tu l’as su, mais tu le sais. Tu l’aimes bien Sting ; tu peux le faire chier il dira sûrement rien.