L’âme – hé ho le sol et dur et là qui va là c’est Sybilia du moins c’est ce que je crois parce que c’est bien ses cheveux qui tombent sur mon visage ça chatouille on dirait de l’herbe je n’aime pas ça elle me bloque le visage de ses mains froides mais je veux bouger je veux qu’on me laisse tranquille je me sens bien là par terre et je ne veux pas qu’on m’y bloque tiens je tente de me débattre mais elle tient bon dit donc bizarrement je l’aime moins Sybilia elle est trop méchante à me bloquer sans raison Mais lâche-moi et mon corps devient chaud voire brulant tandis que je m’énerve d’être si facilement mis à terre et que j’essaye de la mordre ici ou là n’importe où du moment que je la touche que je puisse la faire reculer que je puisse lui faire mal elle sait ce que c’est elle la douleur on dirait pas mais elle tenait bon putain et moi comme un fou j’étais retenu au sol et la folie me prenait davantage comme un cercle vicieux infernal et infini c’était horrible mais je tenais bon à me débattre à tenter de m’échapper de cette méprise et finalement elle relâcha sa poigne comme si j’étais libre j’aurai pu fuir directement mais un nouvel homme apparut au-dessus de moi j’étais en plein délire sur le coup je crois que je racontais des mots incompréhensibles mais tant pis s’ils n’étaient pas assez intelligents pour comprendre ce que je voulais dire c’était de leur faute moi j’étais innocent moi j’étais bien capable de les comprendre tiens il me demandait si j’aimais avoir mal quelque part j’ai rigolé bien sûr que j’aimais ça à force que ça me pèse soudain j’ai eu envie de le battre parce qu’il se moquait de moi en fait à me demander tout ça je suis certain qu’il était conscient de mon mal-être et qu’il en jouait qui était-il et pourquoi était-il à côté de Sybilia moi qui croyait que c’était une amie voilà qu’elle m’offre à des renégats qui me palpent le corps ici et là c’est horrible je tente toujours de me démener mais je me rend compte avec effroi que mes membres ne bougent plus que j’ai beau donner toute la volonté du monde je suis incapable de faire bouger mes bras et mes jambes rien ne fonctionne là-dedans le problème vient de la tête alors non plutôt d’eux tous autour de moi ils m’ont drogué c’est sûr et Sybilia est dans le coup après tout je le mérite pour tout ce que j’ai fait ou plutôt ce que je n’ai pas fait oui peut-être que c’est tant mieux après tout que je sois si incompris c’est ma pénitence.
Le corps – traine au sol, déjà rigide, paralysé par les effets psychotropes qui anéantissent peu à peu la raison, tente de se relever mais est maintenu par les efforts de Sybilia, perd peu à peu de son énergie, ses muscles se détendent, s’apaise, n’a plus aucune conception de l’espace qui l’entoure, ne sent plus les mains de Sybilia sur son visage, les yeux restent figés dans le vide, tente de bouger en vain, se fait ausculter rapidement par quelques mains étrangères mais encore une fois l’apathie, quitte le sol, est trainé dans la foule, respire l’air du concentré d’odeurs corporelles, se fait dégager, n’a plus aucune perception de l’espace, à nouveau allongé mais sur une matière plus confortable, petit-à-petit ressent à nouveau les sensations des mains qui le touchent, perd de sa rigidité, s’apaise et s’endort.
Sujet: Re: Tout n'est que comédie ! (PV Kôta et Sybilia) Mer 1 Avr - 21:05
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Tout n'est que comédie!
Alouarn et Kôta
Kôta ne bouge pas. Il n'a pas l'air conscient, il a l'air tout simplement... ailleurs. Mes yeux se remplissent d'eau. C'est ma faute s'il est dans un état pareil. C'est moi qui l'ai attiré dans cette foire parce que je voulais passer du bon temps avec un ami et m'amuser comme une fillette. Avec ces manèges, ces spectacles et ces jeux où il est possible de gagner une peluche, je pensais faire un bon coup. Me voilà au-dessus de mon ami à presque pleurer qu'il se soit drogué malgré lui à la vapeur nocive de la machine. Je suis tellement désolée Kôta... S'il y a un moyen que je puisse me faire pardonner de t'avoir entraîné là-dedans, je suis prête à le faire. Ne m'en veux pas d'accord?
Une main sur son visage pour évaluer sa température corporelle et l'autre poussant ses cheveux vers le haut par pure nervosité. À travers ce visage blême, je revois cette trentaine de visages blêmes qui sont morts sous mon commandement. Et si... et s'il arrivait la même chose à mon ami? Et s'il s'agissait de vapeurs mortelles? J'ai beau tenter de le maintenir réveillé, mais rien de positif ne semble en résulter. Puis une présence prend ma place au chevet de Kôta. Je suis figée dans la peur et l'inquiétude. Leur conversation, je ne l'entend pas, leur visage je ne l'ai pas regardé. Mes yeux sont rivés sur mon ami, ma pensée est toute avec lui.
On se poste devant moi alors que son corps est soulevé par un inconnu. Mes yeux vitreux croisent les siens. Mon expression déconfite contraste avec son sourire chaleureux. D'ici deux-trois heures il devrait s'en être remis. Ce n'est pas pour autant que je retrouve mon sourire. J'accélère le pas pour me retrouver près de Kôta. Il ne bouge toujours pas... Je ravale ma salive et mes émotions de travers. Ma main vient trouver la sienne. Je la serre faiblement, mais au moins je lui signale que je suis toujours là. Nous nous éloignons de la grande roue et de la foule pour nous diriger dans une roulotte. On dépose mon ami et je tire une chaise pour m'asseoir à ses côtés. La voix d'Alouarn me sort de cette hypnose lunatique.
« Euh... thé... s'il te plaît... »
J'ai encore les émotions dans la gorge. J'ai presque l'impression que je vais les vomir... Et pour le reste de sa question, je ne suis pas certaine d'avoir bien compris ce qu'il m'a demandée. Je secoue la tête et je me concentre sur ses paroles pour être capable d'y répondre. Mon ami... être ensemble? Je fronce les sourcils et me masse les tempes pour faire de l'ordre dans mes idées. Il vient de me demander... quoi? Kôta... et moi? Ensemble? Je souris et je ris un peu, mais je ris jaune.
« Kôta et moi c'est... une grande histoire d'amitié. »
Puis je revois le visage de mon premier amour, je ressens ses coups me frapper dans l'estomac, sa rage, mon coeur qui se brise en mille morceaux. Je ressens sa main à ma gorge, toutes mes émotions se rassemblant en un seul point. Sourire éphémère pour faire place à une profonde tristesse que je cache en fermant les yeux de toutes mes forces et en fermant mes poings. Une grande respiration... puis une autre avant de les réouvrir pour sécher la larme au coin de mon oeil d'un geste de la main.
« Disons que... l'amour et moi ça fait deux. »
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Sujet: Re: Tout n'est que comédie ! (PV Kôta et Sybilia) Mar 7 Avr - 17:17
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Code couleur : Alouarn : #ff9900 Linus : #ff3300
J’ai vu en rêve une prairie infinie J’ai vu en rêve un soleil endormi Et dans mon rêve nos ailes d’or se déploient Et un seul esprit nous unis toi et moi
Je reniflais bruyamment. Je pris le temps de fouiller dans le placard. Je m’arrêtais puis repris mon manège comme si de rien n’était. Je n’avais pas vu le malaise de ma nouvelle amie, contrairement à Linus, mon grand frère de cœur qui entra à ce moment-là. Il lui tendit en silence un mouchoir : il lui offrit son plus beau sourire, comme pour l’encourager.
« Laissez donc vos soucis derrière vous ! Ce soir, vous êtes nos invités ! Votre ami sera sur pied pour les festivités. Ne vous en faites pas pour lui. Il est coriace. Et, je pense que le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire c’est de croire en lui jusqu’au bout. »
Il lui tendit sa main pour la saluer :
« Je suis enchanté de vous rencontrer, même si c’est dans de telles circonstances. Linus Baxter, pour vous servir. Le grand que vous avez vu tout à l’heure, c’est Asgeïrd. Vous rencontrez certainement ces deux cadets, Béralde et Astrid, avant la fin de la soirée. Ils vont venir se préparer pour le grand spectacle de la nuit. »
Alors que le médecin discutait avec la jeune femme, j’avais entrepris de fouiller dans le haut du placard. J’étais monté sur une chaise, et je dandinais dangereusement des fesses. Lorsque mon grand frère se rendit compte de la situation embarrassante dans laquelle je me trouvais, il se précipita vers moi et posa ses mains sur mes genoux pour m’éviter de tomber :
« Qu’est ce que tu fais mon grand ? »
« Je cherche le thé pour la dame ! »
« Il n’est plus rangé là depuis un petit moment ! »
« Pfiou, si même le thé se met à jouer à cache-cache, on ne va plus s’en sortir ! »
Je sautais de la chaise, manquant de m’étaler bien correctement sur le plancher !
« Attention, ne te fais pas mal, mon grand ! N’oublie pas que tu joues ce soir ! »
« Non, Alouarn ne jouera pas ce soir ! »
Je m’assis comme un enfant en colère, blessé dans son orgueil. Je croisais les bras sur ma poitrine et fis une grimace. Linus vint s’asseoir à mes côtés ! Il invita Sybilia à faire de même.
« Et si tu nous racontais ! »
« J’ai déjà tout raconté à la dame ! »
« Mais moi, je ne suis pas au courant ! Veux-tu bien m’expliquer ? »
Je fis oui de la tête.
Ecoute ton cœur petit enfant du désert Ecoute cette voix, c’est celle de ta terre Ecoute tes rêves, pense à moi quand tu t’éveilles Moi qui suis ton frère sous le soleil
« Je n’ai pas envie de jouer les Chroniques de Xaolin. »
« Pourquoi ? »
« Parce qu’Eric n’est pas là ! »
« Eric ne reviendra pas, mon grand. »
« Il n’est jamais vraiment parti. Il est toujours dans mon cœur, et dans le tien, et dans celui de tous ceux qui l’ont connu. Tu ne crois pas ? »
« Bien sûr que si. Mais tu ne pourras pas le faire revenir physiquement. Ne pourrais-tu pas le jouer en sa mémoire ? »
Je n’avais pas vu le problème sous cet angle-là.[/color]
« Tu sais, ce spectacle n’a pas été créé pour tomber dans l’oubli. »
« Mais moi je ne l’oublierais pas ! »
« Un spectacle est fait pour être joué face à un public. Ne crois-tu pas que ça serait un beau cadeau pour Eric si tu le jouais pour lui ? »
« Avoue qu’on a quand même besoin d’argent et que c’est pour ça qu’ils ont voulu mettre les Chroniques de Xaolin. C’est l’une de nos représentations les mieux réussies, et nous savons tous que l’hiver qui s’annonce va être des plus rudes. »
« Sans doute. Et le spectacle ne sera pas vraiment réussi si tu n’y participes pas. »
« Est-ce que tu crois qu’Eric serait fier de moi ? »
« Je n’en doute pas. En jouant, tu fais prospérer son héritage ! »
Nous sommes comme deux frères de sang Nous sommes deux cœurs à l’unisson A jamais nous serons pareils A deux frères sous le soleil
« Tu ne me laisseras pas tout seul, dis ? »
« Non, je serais toujours avec toi ! C’est promis ! »
Je me précipitais dans ces bras. Je vins enfouir mon visage dans son tee-shirt, cherchant un peu de chaleur réconfortante. J’allais jouer ce spectacle en souvenir de mon ami. Il me caressa le visage avant de me lancer :
« Allez, il est temps de nettoyer tout ça ! Tu montes à la salle de bain, je vais préparer le thé pour tout à l’heure ! »
« Est-ce que je me déshabille ? »
« Oui, mon grand. On va les jeter à la poubelle ! »
« Je peux les garder pour découper dedans ? S’il te plait gentiment ! »
« Uniquement si tu les laves avant ! »
Tout content, je vins le serrer contre moi. Mon accolade fut si forte que Linus en eut la respiration coupée. Alors qu’il faisait chauffer l’eau pour le thé, je me mis en caleçon. Je m’arrêtais dans mon élan, aussi naïf qu’enfantin. Je vins demander à mon frère, un peu gêné :
« Comment je fais pour demander poliment à la dame de ne pas regarder lorsque je me mets tout nu ? »
Tout en restant concentré sur son activité, il me répondit :
« Pourquoi est ce que tu l’appelles « la dame » ? Tu peux l’appeler par son prénom, comme tout le monde ! »
« Ah non, ça ne va pas être possible ! »
Un peu surpris, il renversa une partie du contenu de la théière sur le sol. Il maugréa un juron avant de poser l’objet et de prendre un torchon pour essuyer sa bêtise. Il questionna :
« Et pourquoi ça ne va pas être possible ? »
« Parce que la dame qui est là, je ne la connais pas. »
« Enfin, Alou’, bien sûr que si que tu la connais. Rappelle-toi ! Tu m’as tout raconté sur le chemin du retour. »
« Justement, tu vois bien que la dame n’est pas la même que Sybilia. Elle lui ressemble beaucoup, mais je suis sûr que ce n’est pas pareil qu’avant. »
J’ajoutais d’un air suspicieux :
« Je crois bien qu’on lui a jeté un sortilège puissant ! »
Linus esquissa un sourire avant de répondre :
« Et qu’est ce qui te fait croire ça ? »
« Elle est plus normale que tout à l’heure. Je dirais même qu’elle raconte n’importe quoi ! Elle a dit que l’amour et elle, ça faisait deux ! Tout ceci n’a aucun sens. Bien sûr que l’amour et Sybilia sont deux personnes différentes, sinon, Sybilia se serait appelé amour. Et, tout à fait entre nous, je préfère son prénom à celui de l’amour. Il commence comme le sifflement du merle, il continue comme le fracassement des vagues contre le bitume, et se termine par une note de musique, certainement celle que fait le vent dans les cheveux des arbres. »
Je me grattais le nez, puis repris :
« Et puis, son regard s’est enflammé lorsque son ami s’est endormi. Oui, il s’est enflammé d’une tristesse infinie ! Son regard n’était plus habité par le scintillant pétillement de joie qui animait chacun de ses gestes. »
« N’est ce pas toi qui voulait amener un peu de bonheur en ce monde ? »
« Bien sûr, mais… »
« Alors fais en sorte de la faire sourire le temps que je finisse de préparer le thé ! »
Je vins m’asseoir face à elle et, le plus naïvement du monde, je demandais :
« Vous avez déjà essayé de faire la roue du moulin avec un sexe ? »
Linus se retourna vivement et vint me mettre une tape derrière la tête :
« Alouarn, on ne pose pas ce genre de questions à une charmante demoiselle ! »
Je me frottais la tête, et lui répondis :
« Bah, pourquoi ? »
« Le sexe n’est pas un sujet de conversation. »
« Pourtant, j’en parle bien avec toi ! Pourquoi le sexe devrait être un sujet tabou ? »
Sujet: Re: Tout n'est que comédie ! (PV Kôta et Sybilia) Sam 9 Mai - 11:38
Le martellement dans son crane était toujours vif quand Kôta reprit conscience, et il n’ouvrit pas directement les yeux, préférant les garder clos comme pour repousser les assauts de ce qui l’attendrait autour de lui : il n’avait aucune idée de l’endroit où il était, à part dans un lit douillet, et craignait le pire. Libérant délicatement ses paupières de la pression qu’il leur insufflait, il vit avec un léger soulagement qu’il était seul dans son lit. Il se redressa, prenant conscience des douleurs traversant toujours son corps, tout en observant la pièce qu’il ne connaissait pas. Il était transi par une angoisse qu’il goutait à cause de sa crainte de ce lieu inconnu, mais il était également épris d’une épaisse quiétude, comme s’il venait de traverser une épreuve délicate et qu’il est était ressorti – presque – indemne, sans pour autant savoir de quoi il était question. Ses vêtements étaient salis, comme s’il s’était roulé à même le sol dans la poussière, mais en voyant qu’il revêtait de tels vêtements à la fois décontractés mais aussi un minimum sortables, il se souvint d’une scène : lui s’observant dans un immense miroir (toujours dans une chambre inconnue) puis quittant, l’esprit léger, la pièce pour retrouver dans un long couloir presque austère Sybilia, sortant d’une chambre elle aussi. Petit-à-petit, ses souvenirs lui reviennent alors qu’il reconstruit le cheminement de sa mémoire vacillante à partir de cette seule vision : ils sortirent de l’auberge (oui, c’était ça, une auberge !) pour arpenter les rues désertes de la ville en quête de foule, jusqu’à ce qu’ils tombèrent sur un immense jeune homme qui leur proposa, entre toutes ses paroles alambiquées, de les guider. Et après ? Le noir était le plus total, ce qui n’était pas sans déconcerter le mage. Sa mémoire était au moins indemne, les détails lui revenaient progressivement, mais une nouvelle crainte naissait alors au fond de lui : Sybilia.
Il tenta de sortir du lit, balança ses jambes en dehors d’une légère couverture qui les recouvraient pour qu’elles pendent dans le vide et se hissa sur ses bras pour se projeter sur ses pieds. Mais son corps était encore faible et ses jambes ne purent soutenir son propre poids, si bien qu’il s’affala, se cognant le nez sur le dur sol et répandant quelques gouttelettes de sang autour de lui. Il trouva heureusement un mouchoir dans une de ses poches pour stopper le saignement – ses mouvements étaient lents, comparé au débit rapide où son nez expulsait l’hémoglobine, son corps toujours ankylosé par le sommeil profond qu’une force extérieure lui avait imposé. Une fois le problème du sang réglé, il se décida d’utiliser sa magie pour se redresser : deux ailes enflammées poussèrent dans son dos, déchirant son t-shirt, dans un craquement d’os à en donner la chair de poule. Son corps n’était que peu fidèle, mais sa magie, elle, était intacte : d’un battement d’ailes il put se redresser et léviter quelques centimètres au-dessus du sol. Ce fut à cet instant qu’il entendit pour la première fois des voix toutes proches. Guidé par ses instincts les plus élémentaires (celui de rompre sa solitude et de trouver des réponses à ses questions indicibles), il vola lentement jusqu’à celles-ci, et dans la pièce d’à côté, rencontra un petit attroupement de personnes, avec en leur centre son amie. Le sourire du garçon naquit sur son visage sans qu’il ne s’en rendit compte, et il voulut sauter dans ses bras, mais se souvint de ses ailes enflammées qui pouvaient causer des dégâts et se retint alors. « Bonjour tout le monde ! » Il ne savait ce qu’il venait de se passer, et commença alors par de simples salutations.
Sujet: Re: Tout n'est que comédie ! (PV Kôta et Sybilia) Mar 16 Juin - 14:01
Sybilia Philips
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Tout n'est que comédie!
Alouarn et Kôta
Un mouchoir m'est tendu, un sourire m'est adressé. Je n'arrive plus à articuler des mots sans sentir ma gorge se bloquer par cette tristesse qui m'accable. Je regarde la scène qui se passe sous mes yeux sans dire un mot. De ce que je perçois, j'ai l'impression qu'Alouarn est un grand enfant. Il n'agit pas comme une personne normale... comme Linus par exemple. Des mimiques, des mots empruntés des enfants ou simplement qui n'ont jamais évolué. Pour un jeune homme comme lui, je me rends compte qu'il aurait pu être dangereux pour lui de se retrouver à arpenter les rues dangereuses de la ville par lui-même. Malgré cette observation, je me dis qu'il doit avoir au moins un point de maturité en lui qui puisse être possible s'il arrive à jouer dans une pièce de théâtre.
J'ai serré la main de Linus et je me suis présentée en retour dans un marmonnement presque inaudible. Alouarn s'apprête à se changer mais par respect, je détourne la tête. Malgré cela, il demande à Linus comment me demander de pas regarder... puis vient sa « théorie » sur la Sybilia sauvage. J'arque un sourcil devant une idée aussi farfelue que celle-là. Ne sait-il pas que les humains peuvent ressentir? Je me gratte la tête pendant qu'il vient s'asseoir en face de moi en sous-vêtements. Il a l'air presque sérieux et quand il pose sa question, j'ai un de ces malaises qui me fait sourire en coin. C'est drôle mais en même temps ça ne l'est pas, mais les nerfs ont lâché, alors je ris sans m'en rendre compte vraiment. Puis l'arrivée de l'ange nous coupe dans notre conversation. Mes yeux s'illuminent en le voyant, je me lève par réflexe. J'ai envie de me jeter dessus comme une fusée, mais il y a ces flammes qui m'empêchent de me laisser aller.
« Kôta! Tu... tu vas mieux? »
Même si je peux pas me jeter dessus, je m'approche de lui, les mains rassemblées juste devant moi, tout sourire. Mais plus je m'approche, plus j'ai chaud. Pourquoi il utilise ses ailes dans une tente? Je baisse les yeux et constate qu'il les utilise pour se déplacer. Il a sûrement du mal à marcher le pauvre. Je me gratte le derrière de la tête et lui demande:
« Tu veux t'asseoir? »
Je lui désigne une chaise d'un geste de la main. Je me tourne ensuite vers Linus, faisant dos à Kôta et mime avec les lèvres en le pointant:
« C'est normal qu'il soit déjà sur pieds?! »
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Sujet: Re: Tout n'est que comédie ! (PV Kôta et Sybilia) Lun 13 Juil - 17:13
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Résumé • Hiver 791. Après avoir appris qu’il aurait à jouer la pièce qu’il avait écrite avec son meilleur ami, Eric, aujourd’hui décédé, Alouarn se sauve et se perd dans les méandres de la ville. Il finit par rencontrer Sybilia Phillips et son partenaire, Hirata Kôta. Alouarn les conduit à travers un dédale de rues : ils finissent par arriver près de la grande roue. Le nouveau compagnon du jeune homme finit par respirer de la fumée toxique qui le rend complètement joyeux. Obligés de l’emmener de force dans la roulotte d’Alouarn où Linus lui administre un somnifère, il finit par se réveiller et rejoint la joyeuse petite bande dans la cuisine.
Tout n’est que comédie !
Je me levais pour aller me laver les mains. Lorsque la voix de Kôta retentit dans les airs, mon dos faisait face à la porte : je ne vis donc pas tout de suite les magnifiques ailes de feu qui trônaient fièrement sur sa colonne vertébrale. Je me retournais, attrapant au passage un torchon pour m’essuyer les mains, alors que Sybilia demandait à son ami s’il se portait bien. C’est ainsi que tu les vis, ces fantastiques plumes enflammés qui se détachaient, se découpait avec une nette franchise dans les airs. Je me précipitais vers lui, bousculant au passage Linus qui arrivait avec le thé. Ce dernier ne semblait pas très rassuré face à ces ailes, mais ne dit néanmoins rien pour le moment : le mage semblait contrôlait sa magie mais, vu son état de faiblesse, il fallait tout de même faire attention. Le médecin ne me tint pas rigueur de mon soudain intérêt pour cette nouvelle chose qui s’offrait à moi. Je me mis à effectuer de grands cercles autour de Kôta, laissant une distance tout de même respectable entre les flammes et moi. Pour moi, cela défiait la physique même : comment pouvait-on dompter le feu ? Je demandais d’une toute petite voix :
❝ ▬ Est-ce que je peux toucher, s’il te plait gentiment ? J’ai été très sage, tu sais. Hein, Linus, que j’ai été très sage ? ❞
Je m’approchais dangereusement de ses ailes. Des perles de sueur commencèrent à germer sur mon visage. Je pris une grande inspiration : je ne m’étais jamais demandé quelle odeur pouvait avoir le feu ? Est ce que les flammes avaient une odeur différente en fonction du lieu et du matériau qui étaient utilisés ? Il faudrait que je creuse la question. Alors que j’allais interroger à nouveau le jeune homme sur la nature de ses ailes, Linus prit les devants, et lança :
❝ ▬ Excusez-moi de mettre fin aussi rapidement à vos retrouvailles, mais nous sommes dans une caravane faite essentiellement de bois et, même si je n’ai aucun doute sur la maitrise de votre pouvoir, je me dois de vous rappeler à l’ordre. Installez-vous donc sur une chaise, nous allons vous servir une bonne tasse de thé. A moins que vous préféreriez autre chose… ❞
❝ ▬ Pfiou, mais je n’ais pas fini de tout examiner ! Comment je vais faire pour aider la science à avancer si je ne peux même pas étudier mon sujet tranquillement ? ❞
❝ ▬ Alou’, je sais que tu aimes étudier tout ce qui sort de l’ordinaire. Je pense que tu pourrais reporter ton étude à plus tard, je doute que Kôta ait utilisé ses ailes de plein grès : ne vois-tu pas qu’il est, pour le moment, incapable de marcher ? Le laisser continuer à utiliser ses pouvoirs dans de pareilles conditions serait de la pure folie. ❞
Je partis bouder dans mon coin alors que la porte d’entrée s’ouvrait, laissant un souffle froid entrer dans la roulotte : le vent vint jouer quelques instants avec les flammes du feu, laissant parfois l’âtre de la cheminée avec seulement quelques braises encore chaude. La brise repartit aussi vite qu’elle était venue : la porte se referma et les Arthius entrèrent dans la cuisine. Il commençait à y avoir beaucoup trop de monde, à mon goût. Le trio salua nos deux invités, et les discussions se tournèrent vers le spectacle qui allait avoir lieu ce soir. Nous n’avions plus que quelques heures avant le début des festivités nocturnes : tout le monde s’assit autour de la petite table de la cuisine tandis que Béralde et moi partions chercher des chaises pour que nous puissions tous nous installer. Asgeïrd prit la parole :
❝ ▬ Tout est en place sous le chapiteau. Il faudrait qu’Alou’ fasse un dernier petit tour de vérification sur les automates pour être sur qu’aucun mécanisme ne s’enraille pendant le spectacle. Une répétition en costumes aura lieu d’ici deux petites heures. Cela nous laisse le temps de réviser nos textes et de nous préparer. ❞
❝ ▬ Est-ce qu’après le spectacle on pourra aller faire un tour sur la grande roue ? Ou avant, peu importe ! Mais j’ai envie de voir à quoi ressemble la ville lorsque des festivités sonnent à sa porte ! ❞
❝ ▬ On demandera au festivalier qui est à la grande roue de bien vouloir rester ouvert tard ce soir pour que nous puissions voir les dernières festivités en ville. Et puis, avec un peu de chance, il acceptera que nous regardions le feu d’artifice de là-haut. Qu’est ce que tu en penses ? ❞
Des étoiles vinrent illuminer mon regard. Un sourire vint fendre mon visage, alors que je partais vers ma chambre pour mettre une tenue plus appropriée ! Linus me rattrapa et me lança :
❝ ▬ Tu ne partiras pas d’ici tant que tu ne te seras pas débarbouiller un petit peu. Il ne manquerait plus que tes plaies s’infectent et que tu perdes bêtement un membre, ou pire, mourir dans de telles conditions. Tu es encore jeune, mon grand, il faut que tu prennes soin de toi dés maintenant. ❞
Je fis la moue avant de venir déposer un petit baiser sur ses lèvres. Je lui souris et partis en chantonnant vers la salle de bain qui se trouvait à l’étage. Je redescendis un quart d’heure plus tard, complètement nu. J’entrais dans ma chambre puis demandais, en hurlant pour que Linus, qui se trouvait dans la cuisine, puisse m’entendre :
❝ ▬ Est-ce que j’ai le droit de mettre le caleçon que je veux ? ❞
Le médecin arriva quelques instants plus tard et nous choisîmes mes vêtements ensemble. Il vérifia que je m’étais bien lavé de partout avant de me laisser m’habiller chaudement. Je mis dans ma poche un paquet de cigarettes et un briquet, avant de me diriger vers la porte d’entrée et de lançais sur un ton joyeux :
❝ ▬ Qui veut venir avec moi faire le tour du chapiteau pour vérifier les automates ? ❞