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Thriller |
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| Sujet: Thriller Sam 2 Aoû - 14:16 | |
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Alouarn Grimgorson
| Code couleur :Alouarn : #ff9900Linus : #ff3300Astrid : #000099Novembre 791, Harujion. Le campement était en ébullition : hommes, femmes et enfants prenaient un plaisir à confectionner les dernières préparatifs qui permettraient aux festivités de débuter. Nous avions eu de la chance : le mois d’octobre avait été plutôt ensoleillé et, en conséquent, ce début de mois de novembre était plutôt doux. Je dois admettre que les vents froids qui allaient venir du nord quelques jours plus tard effacera bien des sourires sur les visages : le positivisme allait alors laisser place à la morosité. Mais, ne nous égarons pas, ne nous sommes pas encore à ces jours de grand froid. Le festival allait ouvrir ses portes plus tôt que prévu : nous avions déjà vu quelques festivaliers se promenaient aux abords des zones de fêtes, pour tenter de glaner quelques informations quand à l’ouverture très prochaine des stands. Si tout se passait comme prévu, l’ouverture aura lieu ce soir en présence des autorités de la ville. Quand à moi, je regardais tout ce petit beau monde s’afférait, assis sur les marches menant à l’entrée de ma roulotte. Comme d’habitude, j’avais été attitré au grand spectacle sous le chapiteau et celui ne débutait que le 13 novembre. D’ici là, certains de mes camarades feraient de petites représentations pour amuser la galerie. De ce fait, mes compagnons et moi-même n’aurions accès au chapiteau que le 10 : ces trois jours étaient alors largement suffisant pour installer les décors et les automates. La fratrie Arthius avait pris en main les entrainements des « nouveaux » qui allaient être avec nous, cette année, pour la grande représentation. Alors que j’avais proposé mon aide à mes amis pour les répétitions, Astrid m’avait répondu avec un sourire malicieux : « Tu as déjà bien assez à faire avec tes automates ! » Et d’ajouter avec un clin d’œil : « Et puis, repose-toi ! Tu vas beaucoup donner pour la grande représentation ! Il serait dommage que l’un de nos principaux conteurs soit en tout petits morceaux alors que le spectacle n’a même pas encore commencé ! » Et puis elle était partie sans rien ajouter de plus. La plupart des automates étant prêts, je m’étais donc accordé une petite pause. Je m’étais remis à fumer beaucoup plus tôt que l’année dernière : était-ce le fait que mon esprit était libre de vaquer comme bon lui semblait ? Pour une fois que nous étions en avance sur le planning… Je ne sais pas si c’était une bonne chose pour mes poumons. Et puis, Linus allait partir quelques jours : je n’aimais pas être seul, même si je savais qu’il serait de retour bien avant que le spectacle ne commence. J’entendis la porte s’ouvrir derrière moi. Je me raidis un peu : Linus savait pertinemment bien que je fumais, c’était l’une des alternatives que j’avais trouvé pour éviter de faire des crises de schizophrénie lorsque des périodes de stress moyen se présentaient à moi ou que mon esprit n’avait aucune occupation. Etrangement, la cigarette me permettait d’avoir un point d’ancrage dans la réalité parce que mes mains étaient occupées, et que mon esprit ne pensait à rien d’autre qu’à fumer. Néanmoins, j’avais toujours peur de faire une bêtise en portant le briquet à ma clope : je savais que je ne pouvais pas m’en passer, mais je savais aussi que Linus n’aimait pas ça ! Ne vous méprenez surtout pas : les paquets coutaient très chers mais, j’avais beau avoir deux maladies mentales à mon actif, je connaissais pas mal de monde, et il y avait toujours des connaissances pouvant m’approvisionner en cigarettes et en briquets ! Au final, je ne payais absolument rien ! Ce qui m’arrangeait, au grand désarroi de mon médecin. Linus vint s’asseoir à côté de moi et se permit de me prendre doucement la main : je fus surpris ! D’habitude, il ne faisait jamais ce genre de choses en public : cela pouvait être mal interprété ! Et les rumeurs vont toujours bon train dans une communauté comme la notre. J’eus un mouvement de recul mais il me retint : « Eh, calme-toi, mon grand ! Le campement est vide à cette heure de la journée ! » Le vent se mit doucement à chanter. Malheureusement pour moi, les bourrasques soufflèrent dans le mauvais sens puisque Linus reçut la fumée nauséabonde de ma clope en plein dans la figure. Je me confondis en excuse et l’éteignis presque immédiatement ! Linus dissipa rapidement les dernières émanations avec sa main avant de me proposer : « Dis-moi, mon grand, est-ce que ça te dirait de venir avec moi ? » Je le regardais, incrédule. Il ajouta : « Je sais que tu n’aimes pas rester tout seul à la maison, et comme ils n’auront besoin de toi que le 10, je me suis dis que tu pourrais m’accompagner à Shirotsume ! » Je voulus protester, mais il fut plus rapide que moi : « Nous serons de retour le 8, le 9 au plus tard ! Tu auras largement le temps de faire tes dernières vérifications avant le grand jour ! » Il continua avec un grand sourire : « Et puis, tu pourras voir du pays, comme ça ! »L’idée me tentait bien mais beaucoup de questions se bousculaient dans mon esprit : qui allait s’occuper de notre caravane pendant notre absence ? Et si les autres comédiens avaient besoin des automates plus tôt ? Linus s’aperçut tout de suite qu’une bataille se livrait dans mon esprit. Il se leva en m’invitant à faire de même. Il mit fin au conflit en m’affirmant : « Ne t’inquiète pas des petits détails ! Je m’en suis déjà occupé ! Et personne ne touchera à tes automates pendant notre absence ! Notre caravane se mettra automatiquement en sécurité dés que nous aurons quitté le campement ! » Il me poussa à l’intérieur : « Allez, file préparer tes affaires… » Il déclara ensuite avec un grand sourire : « … Sauf si tu veux rester ici ! »Je ne me fis pas prier deux fois. Je courus presque pour arriver jusqu’à ma chambre : je pris mon vieux sac à dos et entrepris de mettre un peu de tout. Non, je vous avoue, si Linus n’était pas intervenu, j’aurais vidé la totalité de mes tiroirs de vêtements dans ma sacoche. Lorsque mon ami pénétra dans ma chambre, je ne vis pas son sourire amusé sur son visage devant mon entrain naïf et enfantin. Comme je ne répondais pas à ses appels, car toute ma concentration était fixée sur le voyage que nous allions faire, il du monter au front pour qu’il ait toute mon attention. Il arrivait bien trop souvent que tout soit dans la démesure chez moi : il n’y avait pas vraiment de juste milieu, juste le fait d’être heureux de faire quelque chose de nouveau ! Il m’attrapa par la taille et me plaqua contre le mur pour me faire descendre de mon petit nuage : tout ceci fut fait avec tact et douceur. Lorsqu’il fut sur qu’il avait toute mon attention, il me lâcha et vint doucement caresser mon visage : « Dis-moi, mon grand, est-ce que tu as vraiment l’utilité d’emporter tous tes vêtements ? Tu sais, on ne part que 4 ou 5 jours… » Je me laissais doucement porter par ce contact tendre et amoureux. Je fis « non » de la tête. Il continua : « Alors tu ne prends que le strict nécessaire, d’accord ? » J’ouvris tout grand mes yeux : je n’étais pas sûr qu’on avait la même définition du « strict nécessaire ». Linus le comprit en même temps qu’il finissait de poser sa question. Il attrapa alors une feuille et un stylo se trouvant sur mon bureau et y inscrit une liste avant de me tendre le morceau de papier : « Tu mets ça, et uniquement ça, comme vêtements dans ton sac. »Il se dirigea ensuite vers la porte, puis, avant de disparaître : « Je vais finir de préparer quelques affaires, je reviens dans quelques instants vérifier les tiennes ! » Quand il revint, la plupart de mes affaires étaient étalées comme des merdes sur le sol, et moi, tout fier, je tendis mon sac à Linus : « Voilà, grand frère, j’ai tout mis ce qu’il y avait sur la liste ! Enfin… presque ! » Il attrapa mon sac tout en me demandant : « Et tout ça, c’est quoi ? »Je me tournais vers mon œuvre d’art : « Ça, c’est ce que je ne veux pas emmener ! »Il répondit : « Et tu avais besoin de tous les sortir pour te décider ? »Il crut qu’il allait éclater de rire quand je lui répondis : « Bah oui, il fallait bien que je leur explique pourquoi je ne pouvais pas les emmener ! » Je me baissais pour attraper un caleçon à rayures : « Lui, par exemple, je peux pas l’emmener parce qu’il fait un peu zèbre tu vois ! Et puis bon, avoir un caleçon zèbre ça fait pas super sexy ! » Je lui mis sous le visage en passant mon doigt dans le trou que le caleçon avait : « Et puis, regarde ! Il y a une aération, là ! » Alors que je me baissais pour ramasser un second vêtement, Linus m’en dissuada : « Alou’, je sus sûr que tu as très bien expliquer à tes affaires pourquoi tu ne peux pas les emmener. Mais je suis aussi convaincu qu’ils préfèreraient passer ces quelques jours dans leurs tiroirs. » Tout en vérifiant mon sac, il continua : « Tu me les ranges et on va pouvoir y aller, après, d’ac’ ? » Puis en portant de nouveau son regard sur moi : « Et tu les ranges à leur place ! » Tout content, je m’exécutais. Il du plusieurs fois me répéter de classer mes affaires dans les bons tiroirs. Une fois les dernières modalités remplies, nous partîmes alors que la journée était déjà bien avancée. Nous fûmes le trajet jusqu’à Clover à cheval, puis, de là, nous prîmes le train jusqu’à Shirotsume. C’était une ville toute petite, paumée au milieu de nul part. Novembre 791, Shirotsume. Alors que j’attendais devant une des petites boutiques de la ville que Linus ait fini ses emplettes, je pris alors connaissance des différentes affiches qui se trouvaient sur un panneau. Je ne me rendis pas tout de suite compte que c’était, à l’origine, un panneau de missions : ce n’est qu’en décrochant un morceau de papier que je compris. Le morceau de papier parlait de zombies. A quoi ça pouvait ressembler un zombie ? Inconsciemment, je commençais à m’éloigner de plus en plus du magasin. Je m’assis en plein milieu de la place qui se trouvait non loin de là pour relire l’ordre de mission. Linus me rejoint quelques minutes plus tard, les bras chargés de colis. Il me lança : « Que fais-tu, mon grand ? »En relevant la tête vers mon grand frère, il put voir des étoiles brillées dans mes yeux, et je lui demandais : « Dis, je peux partir en exploration ? »Il me prit le papier des mains : « Quelle genre d’exploration ? »Je lui répondis : « Oh, un truc banal ! Un truc où il y a des zombies ! »Il resta bouche bée quelques instants avant d’enchérir : « Tu sais comment combattre des zombies ? »J’haussais les épaules avant d’avancer : « Non, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre ! »Assez septique, il posa alors une condition : « Je te laisse y aller que si tu trouves quelqu’un pour t’accompagner ! »Je sautais sur mes pieds, tout content : « Tu ne veux pas venir avec moi ? »Il soupira tout en affirmant : « Je suis médecin, pas mage ou combattant ! »Je me mis à bouder, moi aussi j’avais envie de faire des trucs cools ! |
| | | Sujet: Re: Thriller Lun 11 Aoû - 20:52 | |
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| Le coq qui braille, avant la grande folle qui me sert de Tante…
-DEBOUT BOULET ! C’EST L’HEURE DE L’EXERCICE !
Je n’ai rien entendu, je ne suis pas réveillé ! Je mets la couette au-dessus de ma tête, me retournant comme une chenille, un léger grincement afin de signaler mon mécontentement.
-PICHENETTE DOREE ! LEVEL 4 !
Oups… Mauvaise idée… Journée de merde, je le sens ! Réflexe de survie ? Je ne sais pas, m’enfin le résultat est là, je claquais des doigts rapidement, une lumière rougeâtre apparut sur ma main, entourant mon gant. Pour une fois c’est ma fainéantise qui me sauve !
Je touchai rapidement le matelas, recliqua encore une fois afin de rentre intangible le sol et me voilà atterrir comme un imbécile sur la table du salon juste en dessous de ma chambre.
BOOOMMMM !
Voilà, elle a explosé mon lit avec sa pichenette l’autre folle…
-REVIENS ICI VAUT-RIEN !
Mince, elle est déjà là ! Avec sa bouteille de pinard à la main, comme d’habitude… Elle n’est pas humaine ! Elle est trop vieille pour bouger ainsi !
-Pichenette…/
Oulà oups ! J’ai beau être en boxer avec juste un gant et mon pendantif, je n’ai peur de rien, je cours dehors pratiquement à poil, dans tout le jardin, espérant trouver un refuge…
-Je t’avais dit que c’était l’heure de l’entrainement ! Kyahkyaaaaahhhh ! -S’pèce di fole ! -Pichenette dorée Level 2 !
Oups, j’esquive de peu, voyant l’arbre devant moi tomber à terre… Oh non, je suis sûr qu’elle va me faire faire des squats avec…
J’avais belle et bien raison… Après la course poursuite, lorsqu’elle décida d’arrêter de me courser, elle me fit faire des squats avec le tronc d’arbre… Je ne sais pas si vous vous rendez compte du poids mais pour le coup, je le sentais dans mes guiboles ! Puis me voilà qu’elle me demande de faire des Développé couchés et autre… On peut dire que si elle continue de me martiriser de la sorte, je vais finir bodybuilder…
Enfin fini, je m’écroule au sol, mode étoile, carpette, il n’y a plus rien à faire, je suis réellement MORT !
-C’est fini l’échauffement, passons à la pratique ! Kyahkyah !
Elle me sort un bâton… oui pourquoi pas tant que ce n’est pas pour me le mettre dans le c**… Je n’ai rien dit.
Elle se mit à frapper le sol, donnant le tempo.
-Aller danse minable et essaye d’éviter mes attaques en même temps !
… Que… Elle est sérieuse ? J’en peu plus de sa danse làààà ! Certes on peut rapprocher ça à de l’art martial mais je trouve qu’elle abuse franchement là !
Fin de la danse, oui je vais vous épargner ces longues heures à me faire faire des pirouettes, des mouvements de jambes et bras en rythme tout autant que les nombreuses attaques que j’eu en pleine face… Tout ceci quasiment à poil bien entendu…
Reste le test de tir, seul truc intéressant de la journée et bien entendu… Après le repas ! Bien sûr…
-Aujourd’hui tu vas tester des cibles mouvantes ! Lentes mais mouvante.
Elle me sortit alors une feuille, une chasse aux zombies ? … ZOMBIES ?! Genre comme dans les Lacrima vision lààà où on peut voir des hommes à moitié mort bouger en rythme avec un homme noir ? Qui… A Blanchi ? Oui je vois je vois, ça peut être cool !
Me voilà parti avec Psy mon aigle géant à crête multicolore vers Shirotsume. Enfin une mission qui me semble intéressante ! Alors que je survole la ville, je n’arrive pas trop à repérer l’endroit où ces êtres à moitié morts se cachent… Je décide alors de descendre demander mon chemin.
Psy atterrit doucement, envoyant un nuage de poussière lors de ses derniers battements d’ailes. Je descendis et remarquais deux hommes, dont l’un d’eux était un bel homme, finement musclé aux cheveux écarlates…
-Excusez-moi pour le dérangement, savez-vous où je pourrais trouver les fameux zombies dont parle cette affiche de mission ?
Je tendis alors la feuille vers l’homme aux cheveux rouges.
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| | | Sujet: Re: Thriller Jeu 14 Aoû - 17:49 | |
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Alouarn Grimgorson
| Code couleur : Alouarn : #ff9900 Linus : #ff3300
Coup de chance ou destin du héros ?
Peu importe, l’arrivée de cet étranger sur son aigle rock’n’roll venait de me sauver la mise. Alors qu’il s’approchait en brandissant le même avis de mission que le mien, un sourire illumina mon visage. Sans vraiment lui répondre, je lui arrachais l’affiche des mains et courus après Linus qui m’avait laissé boudé sur la place, préférant se diriger vers le prochain magasin. Je revins avec lui, ne prenant pas garde à sa tête devenue livide. Je m’approchais de l’individu et le présenta à Linus : « Grand frère, laisse-moi te présenter mon partenaire de mission ! » Il le dévisagea de haut en bas puis de bas en haut, pas vraiment rassuré de me laisser partir avec un tel individu ! Je crus bon de préciser : « T’inquiète pas, on va s’en sortir ! On est deux grands garçons ! Et puis, pourquoi tu t’inquiètes ? » Je pointais du doigt l’énorme aigle qui se trouvait non loin de nous, pour soutenir mes propos : « On a un Mister Rock’n’roll avec nous ! » Je demandais : « Alors ? Je peux y aller maintenant ? »
Linus sourit avant de répondre : « Oui, mon grand ! Tu peux y aller ! » Et, avant que je prennes la poudre d’escampette pour me rendre sur les lieux de la mission, il me fit promettre de revenir en un seul morceau.
Sur ce, je lui répondis, complètement à côté de la plaque et surexcité à l’idée de rencontre mes premiers zombies : « T’inquiète ! Je te raconterais tout ! Et puis, ça fera toujours une histoire de plus à raconter aux générations futures ! » Je déposais un baiser sur sa joue avant de me tourner vers mon nouvel acolyte : « Coéquipier, bien le bonjour ! » Je lui tendis la main en guise de bonjour. A vrai dire, je ne lui avais pas vraiment demandé son avis sur le fait de notre association pour cette tâche, mais je ne tenais pas à m’arrêter sur ce genre de petits détails pour le moment. Sous l’œil attentif de Linus qui tentait de savoir si j’étais entre des mains assez fiables à son goût, je proposais alors : « Je te propose qu’on règle les derniers détails en route ! » Et je le tirais par la manche vers le magasin le plus proche : il nous fallait absolument une carte de la région et une boussole.
Linus savait pertinemment bien que, malgré ma schizophrénie, j’étais assez débrouillard pour me sortir des pires situations. Il devait tout de même admettre que ma perception du monde et mon imagination étaient souvent suffisantes à elles-seules pour me tirer d’affaires. Mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur lorsque je partais sans lui, comme s’il avait peur de ne jamais me revoir, alors que ça ne me viendrait jamais à l’idée de le laisser tout seul dans la caravane. Il avait une place bien trop importante dans ma vie pour que je lui fasse subir un tel supplice.
Après avoir retourner presque tout le magasin pour trouver une carte et une boussole convenables selon mes propres critères, je ressortis, tout heureux de nos achats. Je sortis un stylo de l’une de mes innombrables poches alors que j’avais invité mon camarade à s’installer à la terrasse d’un café voisin. Tout en examinant la carte, je me présentais : « Alouarn Grimgorson, comédien de profession, mage illusionniste par le son ! » Je continuais en levant à peine mes yeux de la carte : « Et toi ? » Je me mis à ronchonner avant de demander : « Tu sais lire une carte ? » Je posais cette dernière sur la table avant de continuer : « Parce qu’à moi, elle refuse tout bonnement de parler ! »
Tout en attendant nos boissons, je sortis la boussole de ma poche et commença à la tourner dans tous les sens. Je dois admettre que je l’avais un peu choisi au pif parce que je ne savais pas du tout à quoi ça ressemblait jusqu’à ce que j’en aie une dans les mains. Pourquoi dans les histoires, ça semblait si facile lorsque les héros utilisaient tous ces gadgets ? A croire que je n’étais pas fait pour être le sujet d’un conte. Je la collais même contre mon oreille pour voir si elle n’allait pas me dire quelque chose. Dommage que le vendeur ne vendait pas de notice pour savoir comment ça marchait : il m’avait même regarder avec de grands yeux lorsque je le lui avais demandé.
C’est alors que je bondis, je venais de repérer la ville sur la carte. Je lançais avec un cri de joie : « Là ! Nous sommes là ! Comme je suis quand même trop fort ! » Je récupérais la carte et entourais le village où nous étions avec un feutre rouge : « En fait, la carte, c’est un jeu de cache-cache ! Non, encore mieux, c’est un jeu de « Où est Charly ? » mais avec les villes. C’est quand même un peu con ! Une carte, c’est censé nous orienter ! Alors pourquoi est-ce qu’elle se prend des petits tripes toute seule en jouant à « Où sont les villes ? ». Tu ne trouves pas ça bizarre ? » Alors qu’un garçon s’approchait de nous avec notre commande, je me levais en lançant joyeusement : « Désolé, on n’a plus le temps ! » Et je me dirigeais vers la sortie ouest de la ville où il me semblait avoir vu un panneau posé récemment où avait été inscrit « village de zombies ». Je fis signe à mon compagnon de me suivre : « Dépêchons-nous avant que notre plan se prenne encore pour un divertissement ! »
Je me mis presque à courir. Je croisais les bras lorsque je me rendis compte que j’avais rêvé… Pourtant, j’étais sûr que, lorsque nous étions arrivés un peu plus tôt dans la journée, un écriteau été planté un peu plus loin, à l’entrée de ce petit chemin de terre. Je reniflais et fis par de ces remarques à mon camarade… Je ne lui avais d’ailleurs toujours pas demandé ce qu’il pensait de notre duo dans cette mission, mais peu importe, ce n’était pas le moment ! Tout en venant examiner le sol du sentier, je demandais : « Dis, tu as déjà rencontré des zombies ? » Je trouvais rapidement ce que je cherchais : « Je le savais ! Viens voir ! » Je lui montrais les profonds trous encore frais qui avaient été faits dans la terre molle : « Pourquoi est-ce que quelqu’un s’amuserait à enlever les indications ? » Etrange, tout ceci est plus qu’étrange... |
| | | Sujet: Re: Thriller Sam 16 Aoû - 18:25 | |
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| Non je ne sais pas du tout comment je me suis retrouvé dans ce pétrin… On me tire par l’épaule tel un Chiwawa… Un mage ? CA ? Ce truc bidule chouette qui ne sait pas faire deux pas tout seul ? JE suis bien barré tien… Et en plus il a décidé de partir à la chasse aux zombies ? Mais C’EST QUOI CE DELIRE SERIEUX ?!
Heureusement que ses cheveux rouges m’intéressent et qu’il est plutôt mignon sinon je l’aurais déjà abandonné en moins de temps qu’il ne faut pour le dire… M’enfin soit…
Passons du « grand frère » qui donne l’autorisation à la boutique de brique à braque à 2 sous avant de nous retrouver planter devant une carte et une boussole… Qu’il ne sait bien entendu pas utiliser… Sérieusement je ne pensais pas faire du babysitting aujourd’hui ! Un simplet hein ? Tu m’étonnes que son frère me l’ait refourgué en vitesse…
Nous y voilà, devant un trou… Un trou stupide qui ne ressemble à rien appart pour y planter des fleurs… Et si… Non je n’irais quand même pas élargir le trou avec un grand manche pour enterrer le gamin dedans tout de même… Quoi que… HUhuhuhuhu
NON. Ça ne se fait pas, il pourrait m’être utile après tout si c’est « réellement » un mage…
Tien d’ailleurs je me demande, il a dit être un mage illusionniste par le son… Déjà les illusions sont une interprétation de la réalité par notre cerveau, un mirage qui semble réel… Seulement est-ce que le cerveau d’un zombie est assez actif pour que ça fonctionne ? Plus encore, est-ce qu’ils ont des oreilles pour entendre ? Car ils sont pourris et si leurs tympans sont percés, pas sûr qu’ils puissent suivre le son ! Toutes ces questions me taraudaient tellement que je voulais bien utiliser le jeune Alou…Machin ? Alou ce sera plus simple.
-Bien, et si on allait par-là ? C’est surement le bon chemin, ça pue le moisi… Au faite, je m’appelle Fryleï.
Le chemin parcouru, on arrivait en hauteur devant une… Ville ? Un village ? Un truc avec des maisons détruites, brûlés, en charpie, envahie de ronces et autres verdures ? Sinistre… Une sorte de brume violette, mélange de brouillard, de gaz et odeur de moisissure, de viande pourrie au soleil… Tien le soleil ne semble pas pouvoir traverser les nuages ici… Rajoutant encore ce côté inquiétant… Une vraie ville de zombie !
Un beau village ensoleillé, entretenu avec des petits papillons partout issu du popotin de zombie mangeant des arcs-en-ciel ce serait trop demandé ? Bah oui bien sûr, autant avoir des zombies tout moches cannibales dans un village désinfecté… Ou plutôt infecté pour le coup…
Alors que l’on parcourait une ruelle, un grincement derrière nous déclara la présence de l’un de ces êtres issus des bas-fonds de l’enfer… Un corps recouvert de mouches, dévoré par les verres, se bougeant lentement vers nous, lâchant un léger cri lasse, grave et désaccordé..
Sans plus attendre, je sorti mon pistolet de la poche, une arme certes non traditionnelle étant donné que l’on ne peut y loger de balles, mais avec une légère fissure à la place du canon. Fait d’argent et brillant de mille feux, je me mis à charger mon énergie à l’intérieur, laissant apparaitre des liens bleutés sur la surface.
¤ Energy gun ; Level 1, minimal ; Chargement en cou..//Terminé ¤
Chargé au minima, juste de quoi assommer une cible, je m’apprêtais à tirer… Sauf que j’eu une bien meilleure idée. J’attrapais le bras d’Alou avant de l’envoyer devant.
- Montre-nous ce que tu sais faire mage ! Bienvenu à la chasse aux zombie !
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| | | Sujet: Re: Thriller Mar 19 Aoû - 0:21 | |
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Alouarn Grimgorson
| Code couleur : Alouarn : #ff9900 Monsieur Natsu : #ff6699
Une conspiration. C’était une conspiration.
Mais l’autre était bien trop occupé à faire bonne figure dans le monde des grandes personnes pour voir ce qui était l’évidence même !
Par là ? Et pourquoi pas par ici ? C’était bien plus stimulant d’aller par ailleurs que par ce petit chemin de terre tout véreux. Pour sûr que ce sentier était pourri de l’intérieur. Toutes les voies ayant des airs louches étaient forcément rongées par les asticots et autres avortons aux allures d’animaux alcooliques. Un peu dégouté, je répondis tout de même avec un grand sourire : « Ouais, on va faire comme Indiana Jones ! Mais en mieux… »
Comment ? Vous n’avez pas compris ? Je ne vais pas aller en cours à votre place : tant pis, il fallait rattraper. Quoi ? Vous ne voulez pas déchiffrer le fonctionnement de mes petites cellules grises ? Pardon ? Ce n’est pas intéressant ? Vos yeux de merlan frit sont d’une beauté extraordinaire ce soir.
Je suivais silencieusement mon camarade, qui, soit dit en passant, avait un nom à consonance féérique. Il avait peut-être un jour prince, roi, chevalier ou même un grand et valeureux guerrier au service de sa majesté du Petit Peuple. Mais, quelque soit les questions que je lui poserais, ses réponses seront toujours évasives : se taire, toujours se taire. Personne ne parlait du Petit Peuple sans en subir les conséquences…
Pour faire passer le temps, je m’amusais à marcher dans les traces laissaient par le rouquin. Je sautais, d’une empreinte à l’autre, tel un enfant savourant les plaisirs simples de la vie. L’air devint de plus en plus humide au fur et à mesure que nous approchions de ce qui devait être, à un âge, disons, reculé, une bourgade tout à fait charmante.
Je sortis un petit calepin : les lettres se donnèrent la main pour faire des mots, les mots pour faire des phrases incomplètes. Les studios se débrouilleront avec ça. Quoi ? Vous ne saviez pas ? Les journaux people sont très instructifs… parfois ! Tout le monde sait, aujourd’hui, qu’Indiana Jones, avant que l’on filme ses extraordinaires aventures, de pauvres gars comme nous sont envoyés sur les lieux pour « repérages » selon le contrat proposé par la firme. Bon, je ne suis jamais allé vérifier si c’était vrai… Mais je trouvais le concept assez séduisant pour me mettre, le temps d’une mission, dans la peau de l’un de ces mercenaires du film, pour voir ce que ça faisait…
De trois (Monsieur Rock’n’roll compris), nous passâmes alors à quatre. Je souris à mon hallucination : pourquoi était-elle arrivée maintenant ? Je ne savais pas trop… Elle sentait, généralement, les coups de pute à des kilomètres. Mon camarade ne semblait pourtant pas bien méchant : les apparences sont, à mon humble avis, trop souvent trompeuses. De vraies petites garces !
« T’es sérieux, gars ? On va allait se vautrer dans cette mélasse ? »
Nous avançâmes en silence dans les rues de cette ville fantôme. Monsieur Natsu sifflotait un air aussi lugubre que l’ambiance de ce bourg. Ca sentait bon la moisissure et la viande pourrie : si même les odeurs si mettent, il ne sera pas dur de se mettre dans la peau d’Indiana Jones… Enfin, ce qu’il en reste, parce qu’aujourd’hui, ce n’est plus qu’un vieux crouton qui pense être encore à la hauteur des espérances de son public, mais dont l’illustre ancêtre qui lui sert de corps n’est plus qu’un tas tout rikiki. Attention, je ne dis pas qu’il ne pourrait plus faire luire son blason, mais qu’il devrait penser en accord avec son corps. Mais, passons, ce n’est pas le sujet du jour.
« Genre, on se croirait dans une des villes abandonnées des grandes conquêtes de l’ouest ou de la ruée vers l’or ! Un paysage des plus banals… J’espère qu’ils ont mis le paquet sur… »
Monsieur Natsu n’eut pas le temps de finir qu’un grincement nous fit sursauter : une porte, aussi simple soit-elle, saluait la venue des intrus que nous étions, avant de s’affaisser mollement sur le sol rongé par la maladie. Je lui tirais la langue : ça ne va pas de faire peur comme ça aux gens ! Alors que j’allais entamer une discussion avec cette misérable pour lui expliquer ma façon de penser, Fryleï eut l’idée, aussi géniale que saugrenue, de me mettre face à notre premier adversaire. Je n’avais pas prévu une rencontre aussi précipitée, mais, pourquoi pas, les spectateurs aimaient l’action ! Oui, l’action… Des étoiles se mirent à briller dans mes yeux.
Tout en fouillant dans mes poches pour trouver deux accessoires primordiaux, je répondis naïvement à Fryleï : « Non, mais je ne m’appelle pas mage ! » Et, après avoir chaussé ma tête d’un chapeau de cow-boy et attaché à ma ceinture, le fouet d’Indiana Jones, je continuais avec un grand sourire : « Et que le meilleur gagne ! » Et tout bas : « En espérant que nous trouvions tous les deux ce que nous sommes venus cherchés en ces lieux ! » Et à l’adresse de mon hallucination : « Comme ça fait grave phrase dramatique de films ! »
Et… Action !
Alouarn le comédien n’était plus ! Il n’y avait plus que moi, moi et l’extraordinaire aventure d’une jeune fripouille qui voulait devenir le conquistador de cette bourgade zombifiée ! Non, ne me regardez pas ainsi ! Tout ceci n’est que la conséquence d’un esprit trop rempli par les étonnantes histoires qui ont bercé une enfance de voyages, de passions et de théâtre ! Non, ne me fixez pas comme si j’étais une des plus monstrueuses abominations que vos yeux aient pu rencontrer ! Un con a dit un jour qu’il fallait de tout pour faire un monde ! Dommage qu’il n’ait pas précisé ce que devait représenter ce « tout » ! Les générations qui se sont alors succédées ont du interprété, comme ils le pouvaient, certes, cette philosophie !
Oh… et merde ! Ce son était fort désagréable pour réfléchir…
Monsieur Natsu cracha par terre, tel les conquérants des grandes plaines désertiques, avant de lancer d’un air qui se voulait blasé : « Dans un élan de bonté qui vient de je ne sais d’où, je suggère que tu remettes à plus tard tes pensées, aussi philosophiques soient-elles, et que tu te concentres, un tant soit peu, sur le problème qui nous préoccupe actuellement ! »
Notre adversaire s’était dangereusement rapproché. De ce que je savais, il semblerait que ce dernier possédait un incroyable pouvoir. Maintenant, je comprenais mieux pourquoi personne ne rêvait d’être embrassé par un zombie : au niveau physique, il y avait un énorme travail à fournir. Même moi qui n’y connaissais rien à la mode, mon accoutrement était des plus sexy… Si nous prenions comme référence ce… Enfin, cette chose !
Monsieur Natsu me donna une tape sur la tête, avant d’ajouter : « Ça, c’était pour ne pas avoir écouté l’excellent conseil que je viens de te donner ! Le cerveau de notre duo, c’est toi, alors, trouve-nous une de ces idées saugrenues mais bougrement ingénieuses dont tu as le secret ! »
Je pris un caillou de la taille de mon poing : ce dernier atterri nonchalamment sur la tête de notre ennemi. Monsieur Natsu se prit le visage entre les mains : « Tu n’aurais pas oublié ce qui te sert de raison à la maison ? Parce que là, tu me fais honte… Tellement honte ! » Je sortis mon calepin et j’y inscrits plusieurs indications. Dubitatif, mon hallucination s’approcha : « Genre, tu ne pourrais pas faire ça plus tard ! »
Je levais la tête vers le zombie, qui s’était arrêté, me regardant d’un air vide, la tête penchait sur le côté, un caillou lui écrasant ce qui lui restait de cerveau… Enfin, s’il en avait eu un jour : « Non, je ne peux pas ! Tu vois, même lui me laisse le temps de faire ma sauce ! Tu t’inquiètes vraiment pour rien ! » Je finis d’inscrire : « Les cailloux peuvent être un bon moyen pour tuer des zombies, mais utiliser des catapultes seraient plus faciles pour les écrabouiller. »
Je reportais mon attention sur le combat avant de lancer, avec le sourire aux lèvres : « On a qu’à faire comme Indiana Jones ! »
Monsieur Natsu me regarda d’un air incrédule, avant de demander : « Je crois que tes lumières auraient besoin d’éclairer les miennes ! »
Je soupirais, décidément, il fallait absolument tout lui expliquer : « Il existe des tonnes de possibilités pour faire comme Indiana Jones, et plus de la moitié concerne comment abattre cet adversaire en deux temps trois mouvements ! Mais, comme tout héros de film, je me dois de faire plus compliqué que la simplicité de la situation ! Et puis, que serait un brave sans des attaques ayant trop le style de la mort qui tue ! Et puis, le public ne paie pas pour voir des combats existants… » Puis, à l’adresse de Fryleï : « Celui-ci, c’est le mien, je me le garde pour la fin ! » Et, me tournant vers le zombie : « Quand à toi, soit bien sage pendant ma cavale à travers la ville ! Ça me ferait chier de t’abattre plus tôt que prévu ! » Pas sûr que ce grognement veuille dire « oui » dans son langage, mais ce n’est pas grave !
Je me dirigeais vers l’une des maisons en ruine, après avoir lancé sur un ton de défi à Fryleï : « Celui qui tue le plus de zombies avec un maximum d’attaques stylés différentes, gagne l’intégralité de la récompense ! » Et, en le foudroyant du regard : « Et pas touche à mon nouveau pote ! » Puis, je pénétrais dans la première que je rencontrais, tout en discutant avec Monsieur Natsu : « Gruyère ! C’est fun comme prénom, tu ne trouves pas ? » Alors que je farfouillais dans les débris, Monsieur Natsu toussota pour me signaler une présence indésirable : « Tu ne vois pas que je suis occupé ! Dis-leur de repasser plus tard ! Le magasin est fermé pour le moment ! »
Mon hallucination hurla et j’eus juste le temps de me décaler sur le côté afin d’éviter le poing d’un adversaire. Décidément, ils avaient l’air pressé d’en finir avec leur vie… Enfin, je ne sais pas si on pouvait considérer que les zombies avaient une âme. Une question me taraudait : est-ce qu’un corps considéré comme mort, pouvait être atteint par le pouvoir de mes adversaires ? Je ne tenterais pas le coup d’attraper l’essence de mon adversaire, de peur de me retrouver à vie avec un physique à gruyère !
Je me retournais pour faire face aux nouveaux arrivants : Gruyère, mon coupain zombie, avait ramené deux de ses potes. Je soupirais : « Eh, je t’avais dit que je te gardais pour le dessert si tu étais sage ! Ne m’oblige pas à me fâcher ! » Et je souris : cette pièce contenait tous les ingrédients nécessaires pour une de ces scènes d’actions, celles que les spectateurs préféraient… |
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