Que dire de ma vie ? Elle n'est ni trépidante ni intéressante... mais si vous insistez, j'accepte de vous dévoilez mon passé.
Au village
Je suis née il y a maintenant 17 ans dans un village isolé du monde, se trouvant près de la frontière de Fiore. Je n'ai jamais connu mon père qui habitait de l'autre côté du pays et qui n'avait tout simplement jamais cherché à me connaitre non plus d'ailleurs. Cependant, j'ai toujours baigné dans un environnement rempli d'amour et ma mère me chérissait plus que tout au monde, en effet, j'étais son seul enfant puisque après mon accouchement, elle eut de nombreux problèmes de santé et un mal l'avait rongé et l'avait rendu stérile puisque dans ce village la magie était bannie. Elle m'avait toujours élevé avec délicatesse et jamais je n'avais manqué de rien avec elle.
Je me souviendrais toujours de ce jours là... j'avais 15 ans quand je partis sur le haut de la montagne qui surplombait le village pour pouvoir profiter de la vue et de l'air pur. En arrivant en haut j'avais bien remarqué que quelque chose n'allait pas. J'étais monté des centaines de fois en haut et ce jour-là ce trouver un magnifique arc défraîchi par le temps. Il m'a tout de suite irrésistiblement attiré et je l'ai doucement attrapé comme-ci cet objet que je tenais dans la main pouvait se briser à tout moment. Je ne connaissais absolument pas son prioritaire mais je savais qu'à partir de ce moment précis l'arc m'appartenait. L'arc se mit alors à luire et à changer d'aspect. Sa couleur devient d'un blanc si pur qu'il me faisait mal au yeux, ses imperfections disparurent et des motifs noir comme l'ébène le strillèrent de toutes parts. Cet objet était un objet enchanter et m'avait accepté comme maître. Enfin c'est comme ça que je le perçus du moins. Aucune flèche ne l'accompagnait mais je ne put m’empêcher de bander l'arc, comme si j'avais toujours su le faire, et de tiré dans le vide. Une traîné de lumière aveuglante illuminant la nuit qui venait de tomber apparut alors derrière le tir invisible que je venais de faire. Je recommençai une dizaine de fois et la traîner de lumière apparut toujours.
Je descendis en vitesse la montagne et rejoignis ma mère qui se trouvait dans le centre du village. Quand elle me vit avec l'arc en mains, heureuse comme jamais elle courut vers moi et fit une chose totalement insensée. Elle me gifla. La douleur de cette gifle me fit reculer de plusieurs mètres et lorsque je relevai la tête, le regard de ma mère me fit trembler d'effrois. Elle me regardait comme un monstre, une erreur de la nature et me dit :
-Tu as été maudite et tu le seras toujours espèce de monstre ! Les pouvoirs que tu possèdes sont contre nature et en plus tu... tu es venue me voir en étant heureuse ?!
Les gens du village qui c'étaient tout rapprochés commencèrent à me huer et à me lancer ce qui leurs tomber sous la main. Mon effroi m’empêchait de bouger mais mon cerveau m'ordonna de courir vite et aussi loin que je le pouvais ce que je fis. Je quittai le village en pleure, trébuchant, me faisant tirer dessus et insulter par des personnes que j'avais toujours aimées et chéris mais qui aujourd'hui me haïssaient.
Sur le chemin
J'avais marché des jours et des jours en me nourrissant de baie et en buvant l'eau de rivière gelée quand j'arrivai à la première ville, mon esprit ayant décidé "d'oublier" les villageois de mon village et ma mère. C'était une grande ville comparée à mon village et l'air embaumait la magie. Des gens volaient, riais, faisait apparaître des choses que je ne connaissais pas, créé des objets à partir de rien mais surtout en faisant tout cela ils avaient l'air aussi joyeux que je l'avais été lorsque j'avais tiré avec mon arc, que j'avais toujours d'ailleurs.
Lorsque je passais près des personnes ils me regardaient avec pitié et dégoût et je ne pouvais que les comprendre. En effet, mes habits et moi-même étaient sales, mon corps était parsemé d’hématome et je ne sentais pas bon. Personne ne voulait m'adresser la parole et je n'avais pas d'argent pour me payer quoique se soit. Un homme d'une soixantaine d'années s'approcha de moi et m'adressa alors la parole :
-Ma pauvre enfant, que t'est-t-il arrivé pour que tu sois dans cet état-là ? Viens chez moi, je te soignerais et tu pourras aussi te laver.
Je n'osais même pas parler et je ne fis que hocher de la tête en le suivant m'emmener dans une grande demeure. Quand j'entrai dans sa maison, des domestiques virent à notre rencontre et le grand-père leur demanda de s'occuper de moi. Les mages de soins me guérirent rapidement, faisant disparaître toutes les traces des coups que j'avais subis et une jeune femme m'emmena dans une grande salle de bain et ferma la porte en sortant, posant des vêtements propres près de moi. Je pris une douche en posant mon arc près de moi et m'habillai des vêtements que l'on m'avait attribués. Je fus ensuite invité à manger et je dévorai tout ce qui se trouvait sur la table tant mon appétit était vivace. Une fois repus, on m'administra une chambre et je dormis à poing fermé sans réfléchir à rien et sans me poser de questions. C'est le lendemain que je commençai à m'interroger.
Une domestique m'apporta un petit déjeuner que j'avalai en quelques minutes puis réparties en m'informant que le grand-père m'attendait. Je sortis du lit et remis les vêtements de la veille en le rejoignant. En me voyant arriver, son visage ridé s'éclaira.
-Bonjour, j’espère que vous allez mieux ! Je sais que cela doit vous paraître bizarre que je sois aussi prévenant mais voyez-vous, quand je vois quelqu'un en difficulté je ne peux m’empêcher de l'aider.
Son explication ne me rassurant pas plus que cela, je serai mon arc dans ma main et le grand-père le remarqua alors :
-Quel belle arc vous avez là ! Puis-je le voir Mademoiselle... ?
-Yuki, Mademoiselle Yuki Sawari et oui, si vous le voulez...
Il prit alors mon arc dans ses mains et celui-ci redevint comme lorsque je l'avais trouvé : vieux et défraîchis.
-Fantastique ! C'est une arme enchanter possédant une propre âme, c'est extrêmement rare d'en trouver maintenant et j'ai l'impression qu'elle vous a choisis comme propriétaire. Vous devez posséder une superbe magie pour qu'elle vous accepte.
Je repris l'arc des mains du grand-père en lui répondant :
-Je ne sais pas... cela fait quinze ans que je vis sans magie et il y a quelques jours, j'ai trouvé cet arc... quand je tire avec celui-ci une traîné de lumière apparaît, comment ça ce fais ? Et comment en connaissais vous autant sur cet arc ?
Son regard s'illumina et il me regarda en souriant :
-J’étais dans ma jeunesse un grand vendeur d'armes magique. Les meilleurs venaient acheter mes armes. En 40 ans de carrière, j'ai eu le temps d'apprendre et crois moi, ce n'étais pas des choses anodines. Cet arc ne met absolument pas connu mais je sais reconnaître des armes possédant une âme tout de même ! Et concernant la forme que l'arc a pris avec vous et ce traîné de lumière c'est tout simplement cela votre magie ! Votre magie active cette arc ! L'arc ne sera qu'un appui pour vous mais vous n'en aurez pas forcément besoin l'or des combats.
-Donc, je possède une magie de lumière c'est cela ?
-Exactement !
Je possédais une magie... un pouvoir. Quand j'avais été chasser de mon village je n'avais pas compris mais maintenant tout s'éclairer ! Ils avaient banni la magie et ma mère avait dû remarquer en voyant l'arc que j'en possédais et m'avais donc rejeté... Je n'avais rien contre la magie donc cela ne me dégoûtait pas d'en posséder mais plutôt, cela me fascinait... À la suite de cela, le grand-père m'apprit comment me servir de mon nouveau pouvoir, je découvris de nouvelle technique et je finis par aimer m’entraîner, à tel point que je ne faisais que ça.
Lors de mon 17ème anniversaire, le grand-père m'annonça que je devais partir, explorer le monde mais surtout, me trouver une guilde pour exploiter mon pouvoir et l'améliorer encore plus. Il me donna 100 000 joyaux pour pouvoir refaire ma vie et aller à Magnolia où se trouvait une superbe guilde qui selon lui, avait encore de nombreuses années devant elle. Je quittai donc, la mort dans l'âme, le grand-père et partis de cette ville en pensant à mon avenir.
Quand j'arrivai enfin à Magnolia, je demandai à une personne où se trouvait la guilde et il me montra un bâtiment très imposant avec une arche à l'entrée où était écrit "FAIRY TAIL". C'est ainsi que débuta mon aventure dans cette guilde drôle et loufoque.