Sujet: Solitude nocturne ? [Yoite Kyumizu] Ven 7 Mar - 13:17
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Je rentrais à Angel's Sky. Il allait bientôt faire nuit, aussi, je me décidai à m'arrêter pour la nuit à Shirotsume, lâchant ma jument, Aquarelle, dans une prairie non loin de la ville. De toute façon, au moment où je devrais venir la chercher, elle serait toujours là. Comme d'habitude. L'habitude devenait en revanche monotone. L'ennuie, les missions, l'ennuie, les missions. Depuis le tournoi d'Angel's Sky, il n'y avait aucun événement de véritablement notable. Tout était calme. Chez les Anges, comme sur la terre ferme. Entrant dans la grande ville aux allures glaciales, accompagnée d'un silence terriblement froid, je m'engouffrai dans les premières ruelles, à la recherche d'une auberge, d'un endroit pour dormir. Le lendemain matin, je continuerais ma route. Sortant de ma poche la pochette qui contenait mon dernier salaire, je comptai mes revenus. Bien assez pour dormir une nuit.
Les magasins fermaient leurs portes, sauf quelques uns, qui restaient ouverts dans le silence de la nuit qui s'installait petit à petit. Les derniers passants traversaient les rues, rentraient dans leur demeure, ou passaient la porte des bars et autres lieux de la nuit. Longeant les rues, sur le trottoir, je vis du coin de l’œil le magasin devant lequel je passais : une armurerie, toujours ouverte. Ayant du temps à gaspiller, et étant intéressée par une arme que je vis à travers la vitrine, j'entrai dans la boutique. Un ting retentit lorsque je passai le pas de la porte. Je levai la tête : une clochette annonçait chaque entrée. Je scrutai le magasin. Il était vide. Étrangement vide, et silencieux. Tout était silencieux dans cette ville, et froid. Comme si la chaleur qui lui manquait laissait le froid geler son âme. Je m'avançai vers l'arme qui m'intéressait. Faite de fer, elle était pourtant assez légère, et je me voyais bien la manier, faire d'elle une de mes meilleures amies.
« Non, c'est un très mauvais choix, Alice ! » retentit la voix de mon plus mauvais côté, dans ma tête. « Non, je trouve cela très bien. » retentit la deuxième, cette fois meilleure partie de moi. « De toute façon, ce n'est pas votre choix, c'est le mien ! » soupirai-je intérieurement. « Sauf que nous sommes toi ... » susurra Alice Gangster.
Je levai les yeux au ciel, ne me laissant pas influencer le moins du monde. J'avais beau me boucher les oreilles, je les entendais toujours. J'avais donc appris à faire comme si elles n'étaient pas là, quand j'en avais besoin.
« Je vais le prendre » fis-je finalement, coupant court à leur nouvelle chamaillerie.
Alice Gangster tenta de m'en dissuader, sans grande réussite. Je sonnai à ce qui semblait être une table de vente, mais personne ne vint. Je me penchai pour tenter de voir si quelqu'un arrivait, quand une ombre passa devant la boutique, et s'arrêta devant la vitrine. Elle semblait regarder quelque chose. Quelque chose, ou, quelqu'un ? Je me retournai vivement, l'ombre disparut. Un homme apparut alors devant moi, immense, et pourtant aux traits terriblement sympathiques. J'eus un hoquet de stupeur, et fis un sourire pour m'en excuser. J'avais encore un peu de mal à parler aux inconnus. Je payai l'homme et sortis de sa boutique, me dirigeant à travers les innombrables ruelles pour trouver une auberge.
La nuit tombait de plus en plus, le noir recouvrait les rues, les immeubles, la ville dans son intégralité. Les lampadaires me permettaient heureusement de me déplacer sans encombres. Une ombre passa de nouveau près de moi, me frôlant, et je sentis comme un froid caresser mon bras. J'en frissonnai. Regardant dans la direction où elle avait disparu, et, ne voyant rien, je continuai ma recherche. Sans grand résultat. L'ombre me frôla encore une fois. Deux fois. Trois fois. La quatrième, je me retournai avant qu'elle ne s'approche, elle se stoppa moins d'une seconde et s'engouffra dans une ruelle non loin. Elle était rapide. Je dus courir pour la rattraper. Longeant le mur, ne voyant rien – les lampadaires étaient absents par ici –, je courus jusqu'au coin de la rue, tournais … Pour me retrouver dans un cul de sac. Au moment où j'y pénétrai, une porte de fer s'ouvrit, l'ombre y disparut, me laissant devant un jeune homme aux traits fins et aux cheveux d'un violet ombragé. Par surprise, je sursautai et me stoppai net devant lui. Quelques secondes passèrent, tandis que mes yeux restaient plantés dans les siens. Il ne semblait pas vouloir les décrocher des miens, alors, levant les yeux au ciel, je me penchai sur le côté et cherchait du regard l'ombre qui était entrée par cette porte. Je sentais toujours le regard du jeune homme. Reportant mon attention sur lui, je fronçai les sourcils, puis m'avançai pour tenter de pénétrer le bâtiment. Me laisser entrer ou non ? Par son regard, j'avais la nette impression que j'allais rester dehors …
Sujet: Re: Solitude nocturne ? [Yoite Kyumizu] Dim 9 Mar - 23:41
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Un imprévu ...
Feat. Suzu Alice C. Féamor
Shirotsume... Cette ville est toujours aussi froide, mais joyeuse. Je n'aime pas ça. Pourquoi toutes les villes de Fiore sont-elles joyeuses ? Les gens sont tous contents de vivre. C'est exaspérant...
Bon...ça a de bons côtés aussi... Comme le fait que ces idiots habitant les villes sont généralement trop occupés pour prêter attention à ce qui se trame derrière le décor pittoresque de leur ville. C'est pourquoi je les ai réunis ici, les voleurs et assassins qui bossent pour moi.
Nous sommes presque au complet, quand l'un des tueurs menace déjà un voleur. Il sort deux poignards de sa poche, mais au moment où il attaque, je l'empale de mon sabre.
"Putain ! Vous croyez que je vous amène ici pour que vous vous battiez ? Vous êtes sous mes ordres, vous faîtes ce que je dit, où vous finirez comme lui" leur crie-je dessus en pointant le cadavre que je viens de créer.
Le silence retombe. Mon discours fait effet. Ils ne veulent pas déclencher de conflits à la Mort Noire.
"Ok, mais pourquoi on est là ? Tu nous a rien dit !" lance un autre
"Vous le saurez en tant voulu. Il faut que tous soient là."
Je les regarde, d'un air qui semble dire Taisez vous !
"Mais ..."
"Vos gueules !!"
Je regarde celui qui a osé parlé. Sur les douze présents... ou plutôt, les douze restants, il est le plus jeune. C'est un voleur émérite, et ça m'embêterait de l'éliminer, mais un seul faux pas, et sa tête part.
Deux heures plus tard, les deux manquant à l'appel ne sont toujours pas là. Merde ! Le timing et eux, ça fait deux. Ont-ils été retardé ? Si c'est le cas, je vais devoir revoir le plan...
Je regarde mon groupe de malfrats. Un jeune voleur, aux yeux azurs, et à la tête brune; deux jumeaux, experts dans la traque et l'assassinat, bien qu'ils ne peuvent supporter la vue du sang; un vieux, chauve, une main en moins, portant à la place une pince, qu'il peut modifier à sa guise (c'est une arme de choix). Il y a aussi un groupe de trois voleurs surdoués, ayant réussi à dérober des ouvrages de magie noire sous les yeux du conseil. Les cinq derniers sont des mages tueurs. Ils forment un groupe, et chacun possède une magie élémentaire. Le feu, le vent, l'électricité, le bois, et la pierre. Ce sont ceux-là qui ont orchestré le massacre de Bosco, il y a longtemps.
Soudain, on toque à la porte en bois. Le système magique relié à celle ci se déclenche et une voix mécanique dit:
"Secret..."
"...est le maître mot."
Puis, le loquet de la porte se débloque. J'ouvre celle-ci, et une ombre féminine pénètre dans le repère. Elle est encapuchonné et recouverte d'une cape noire. Elle est aussi grande que moi. C'est une tueuse à gages, que j'ai contrainte à me servir. Elle est désormais une bonne esclave...
Je m'apprête à refermer la porte de bois, lorsque mon regard croise celui d'une jeune femme, d'environ mon age (entre 16 et 19 ans). Elle a de beaux yeux bleus. Quoi ?!? Ma tueuse a été suivie ? C'est pas vrai ! La jeune femme aux yeux bleus essaie de voir à l'intérieur de notre cachette.
Est-ce la voleuse qui doit venir compléter notre groupe ? J'avoue ne pas connaître le visage de tous mes esclaves... A moins que ce ne soit une espionne, une mage légale ou encore une membre du conseil... Et si c'était tout simplement une curieuse de trop.
Elle s'avance pour entrer dans notre place. Ce n'est donc pas une membre du conseil. Si c'était le cas, elle ne tenterait pas, aveuglément de s'engouffrer dans un repère de criminel. Elle appellerait plutôt des renforts.
Alors, il doit s'agir soit d'une curieuse, auquel cas, je la tuerais, soit d'une mage légale, qui subirait le même sort que la curieuse, soit ma voleuse. Alors, je me prépare à attaquer, discrètement, tout en demandant à cette jeune fille
Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
"La vie ne sert ..."
Je le regardais, comme si j'étais face à un de ces débiles à qui il manque une case dans la cervelle.
« Et ben … il a pas l'air fini lui ! Alice, tu veux pas qu'on s'en aille avant qu'il nous arrive un malheur ? ... » « Il ne nous arrivera rien, regarde-le, il n'a pas l'air de trop comprendre ni même de savoir comment réagir. » « C'est à cause de ton silence, cela. Personne ne sait réellement comment se comporter face à toi, et face à ce silence qui t'entoure » fit Alice Princesse. Je l'entendais dans ma tête siroter tranquillement un petit thé.
J'avais eu envie de rire, mais elle me l'avait coupée, cette envie. Je continuais à regarder, à fixer, le jeune homme face à moi. Peu à peu, je me mis à rougir, comprenant le manque de politesse dont je faisais preuve. Vite, très vite, mes joues s'embrasèrent. Je fis un petit sourire timide à l'homme face à moi et, voulant faire demi-tour, je manquai de tomber. Concentration, volonté. Je me remets bien vite sur mes deux jambes, tandis que le feu qui mord mes joues devient de plus en plus intense. L'homme continue de me fixer, c'est assez … dérangeant, et qui plus est, je viens tout juste de démontrer publiquement mes talents de maladresse … Et lui était aux premières loges.
Je passais ma main dans mes cheveux, regardais aux alentours, jusqu'à sentir l’aura de celui qui se tenait face à moi. Il était un mage, je le sentais. Et il semblait d'un chouillas plus fort que moi. Je fronçai les sourcils. Pourquoi continuait-il, bon sang, à rester de glace – du moins c'est ce qu'il me semblait – ? J'avais beau chercher, je ne voyais pas. Peut-être qu'il ne parlait pas, lui aussi ? Ah, si, mauvaise piste, il m'avait déjà adressé la parole … Ou peut-être était-il méfiant ? C'était possible.
Je haussai les épaules. Si c'était pour me retrouver à ne rien faire, autant aller passer ces minutes de plus ailleurs, qui ne seraient ainsi pas gaspiller. Il y avait des statues de part et d'autres de la ville, et la compagnie de celle-ci n'était pas des meilleures. Même les réelles étaient plus vivantes … Je haussai de nouveau les épaules, et, sans un sourire, sans un changement de figure – si ce n'était mes rougissements qui s'étaient estompés, libérant mes joues de leurs feux ardents –, je fis volte-face et commençai à m'éloigner, bien décidée à quitter cette ruelle, cet endroit figé, pour arpenter d'autres lieux de la ville.
HRP:
Désolée, c'est court, mais je ne voyais pas trop quoi dire, à toi de voir si tu me rattrapes en ville ou directement dans la ruelle, tu peux faire se retourner Alice et la faire sursauter si tu te mets en scène juste derrière elle :3
Sujet: Re: Solitude nocturne ? [Yoite Kyumizu] Dim 16 Mar - 4:19
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Proposition ...
Feat. Suzu Alice C. Feamor
A peine lui ai-je posé ma question qu'elle se retourne...et manque de tomber. Je souris. Cette fille est décidément bien maladroite. Elle commence à s'en aller. Merde. Alors, ce n'est pas ma voleuse. Il me faut donc l'éliminer. Ce pendant, pourquoi donc est-elle là... elle n'a pas l'air d'avoir envie de nous dénoncer, ou de nous combattre. Est-elle arrivé devant la porte par hasard ?
Elle s'éloigne. Je ne peux pas la laisser partir, mais je ne peux pas la tuer avant de savoir de quelle façon elle est arrivé ici. Je dégaine mon sabre. Le bruit métallique lui a surement caressé les oreilles, mais il est trop tard... Je la plaque avec force contre le mur de la ruelle, et place la lame de maginium sous sa gorge.
"Tu n'as pas répondu à ma question..."
Je la regarde. Ses lèvres ne semblent pas vouloir bouger, mais ses grands yeux azurs semblent vouloir crier. Je me rapproche alors de son oreille, de façon à se qu'elle sente mon souffle dans son cou, et lui murmure
"Ne pense même pas à crier, ni à appeler à l'aide."
Puis, je lui mets ma main gauche autour de la bouche, et la fais entrer de force dans le repaire. A peine suis-je rentré, que tous mes "invités" me regardent bizarrement.
"Vos gueules ! La ramenez pas, si vous tenez à la vie !"
Tous se regardent. Puis ils se taisent entre eux. Je pose la captive dans une deuxième pièce, affiliée à mon repaire, puis, à l'aide de quelques uns de mes hommes, l'attache.
"Parle ! Qui est tu ? D'où viens tu ? Et, surtout, pourquoi, et comment est tu arrivée ici ?"
Je me doute qu'elle ne répondra pas, mais je continue de lui poser cette question. Je la regarde. Elle a l'air d'avoir 18 ans, maximum. Ces long cheveux sont châtains, ses yeux bleus. Elle porte des boucles d'oreilles rondes, et bleues... Et elle me regarde intensément. Elle me fixe, et je dois dire que c'est assez gênant... Après tout, je n'ai rien fait de bien méchant...je l'ai juste attaqué par surprise, pour l'attacher sur une chaise...
C'est alors que l'un des voleurs entre dans la pièce.
"J'ai une nouvelle...La dernière que nous attendions est morte. Il nous manque donc une voleuse."
Mais quel idiot ! Maintenant l'otage sait que nous sommes des criminels ! Cependant, nous avons besoin de cette voleuse...il nous en faut cinq, pour que le plan réussisse.
Je regarde la captive. Plutôt petite, assez discrète...Ça peut le faire. Je lui propose alors
"Que dirais-tu de nous venir en aide ?"
Je marque une pause. Cela me perturbe de devoir faire appel à quelqu'un que j'ai failli tuer... Car lorsqu'une personne pense être en danger auprès de quelqu'un, on ne peut pas savoir quelle sera sa réaction. Bon, c'est vrai... elle est attachée, et, de toutes façons, dès que je n'aurais plus besoin d'elle, j'ai dans l'intention de lui insérer ma lame dans son coeur...
"Vois tu, nous avons quelque chose ... à ... dérober. Nous avons besoin d'un dernier voleur ... Cela te dit-il de faire partie de notre groupe, en échange de ta liberté ?"
Dsl si c'est trop court >< Je me rattraperais après, promis ><
Sujet: Re: Solitude nocturne ? [Yoite Kyumizu] Mar 18 Mar - 21:16
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
"Tu n'as pas répondu à ma question..."
Mes yeux se fixent dans les siens, j'essayais de contrôler mes pupilles qui voulaient se mettre à trembler comme des feuilles arrachées par un vent d'automne. Le jeune homme se pencha alors doucement sur moi, comme s'il faisait attention à chacun de ses mouvements, comme s'il pesait chaque geste, chaque mot.
"Ne pense même pas à crier, ni à appeler à l'aide."
Son souffle chaud caressa ma nuque et mes cheveux, ces derniers me chatouillant le cou comme s'ils étaient bercés par une douce brise. Je continuais de le fixer, décidée à ne pas céder à la peur. Les deux autres moi m'encourageaient, dans ma tête. On savait toutes ce que cela avait donné la dernière fois. Un homme était mort par ma faute, un de plus. Tout cela parce que la peur avait laissé une faille où un flot de pouvoir incontrôlable était passé et m'avait secouru. Ma vie pour celle de l'homme qui avait voulu me violer. C'est vrai, je serais morte à cette heure-ci si mon pouvoir n'avait pas pris le dessus. Mais lui serait toujours en vie. Et les assassins de mon frère aussi. Le jeune homme plaqua alors sa main contre ma bouche, certainement histoire d'être sûr que je me tairais, que je ne pousserais aucun cri alertant la population alentour de ce qui se passait ici. Il m'entraîna de force vers l'endroit où il m'avait juste avant empêché de passer. Je ne tentais pas de me débattre, ça ne servirait de toute manière à rien, à part à m'épuiser. Je le laissai m'entraîner dans l'habitacle avec la froideur d'un bloc de glace, figée dans ma répétition intérieure, restant de marbre. Self-contrôle, volonté, calme. Il cria quelque chose à un groupe de personnes. Self-contrôle, volonté, calme. J'étais calme. Et assurée. Il m'attacha à une chaise, de manière presque robotique, comme s'il en avait l'habitude.
"Parle ! Qui est tu ? D'où viens tu ? Et, surtout, pourquoi, et comment est tu arrivée ici ?"
Je posai de nouveau mes yeux dans les siens. Ces yeux mielleux, aussi chauds que ce souffle dans mon cou. Il s'énervait, ses yeux brillaient. Puis il sembla plus serein et .. déstabilisé. Mon regard le gênait-il ? J'en profitais pour détailler les traits de son visage. : il était fait tout en finesse, chaque part bien proportionnée par rapport aux autres ; ses longs cheveux tombaient, légèrement ébouriffés, sur son front et tout autour de son visage, se perdant dans sa nuque et dégoulinant sur ses vêtements. Il affichait une expression dure, ponctuée – on aurait dit – d'une légère incompréhension. Rien ne mouvait sur ma figure, je restais comme figée dans le temps et dans l'espace. Quelqu'un entra, informant l'homme face à moi que la dernière voleuse qu'ils attendaient était décédée. Il était donc un criminel. C'est dommage, il était pourtant beau garçon … L'homme reporta son attention sur ma petite personne, me balayant du regard pour ensuite m'interpeller :
"Que dirais-tu de nous venir en aide ?"
Incrédule, je me recule légèrement. Moi ? Faire quelque chose d'illégale ? Il pouvait toujours rêver. Je retins un sourire, espérant qu'il ne le voit pas. Un silence s'immisce, et j'en profitai pour peser le pour et le contre des possibilités qui s'offraient à moi. Solution une ? Ou solution deux ?
"Vois tu, nous avons quelque chose ... à ... dérober. Nous avons besoin d'un dernier voleur ... Cela te dit-il de faire partie de notre groupe, en échange de ta liberté ?"
Je repose mes yeux dans les siens, bien décidée à choisir la deuxième solution. Que je n'arrive pas à formuler.
Oh et puis merde, y'a pas besoin de le formuler ça ! me fis-je intérieurement.
Mes yeux restèrent fixés dans les siens. Peut-être s'impatientait-il. Je lui souris, un sourire simple, sans sentimentalité. La porte que l'homme avait précédemment oublié de fermer claqua alors. Un grand clac, comme un appel d'air l'aspirant ; mais rien d'autre n'était ouvert. Je continuais de sourire. Comme une enfant naïve. Je visualisais dans mon esprit l'espace m'entourant. La corde, entourant mes mains derrière mon dos, se dénoua, sans bruit, par la seule force de mon esprit ; de même pour celles enserrant mes chevilles. Avant que quelqu'un ne pense à venir voir ce qui avait causé la fermeture soudaine de la porte, je tournai le verrou de l'intérieur, cassant le mécanisme en en faisant sauter une vis ou je ne sais quelle autre chose. La pièce est condamnée, nous sommes seuls à l'intérieur, face à face.
Il semblait perdu, ou plutôt, il cherchait à comprendre. J'allais l'aider un peu plus, et éclaircir ce qu'il ne comprenait pas. En un coup, je me levai et poussai mon kidnappeur à quelques mètres de moi. Les cordes qui me retenaient prisonnières s'élevèrent alors dans les airs et vinrent enserrer son cou et lier ses bras derrière son dos. Le temps qu'il s'en libère, j'en profitai pour pousser physiquement et non mentalement une grosse armoire contre la porte, histoire d'être sûre que personne n'entendrait, et qu'elle couvre à la manière d'un isolateur le bruit d'une pièce à l'autre. Revenant au jeune homme, je pris possession de ses vêtements et, mes actions suivant le mouvement de mon bras qui s'élevait en l'air, je le levai et le plaquai contre le mur derrière lui.
« La vie ne sert pas à être gaspillée. » répondis-je à sa toute première question. « Et maintenant, je ne vais pas te demander ce que tu comptes dérober, tant que ce n'est que ça … mais qui es-tu ? » dis-je d'une voix plus douce que je l'avais prévu sur la fin. Je relevai le menton, fière, assurée, et me repris. « Qui es-tu, et que me veux-tu ? »
Mes yeux étaient plantés dans les siens, océans azurs aux quelques vagues passagères virevoltant de part et d'autres. Mes cheveux, dégringolant autour de mon visage, me donnaient un air quelque peu ténébreux et franc. J'étais bien décidé à entendre sa réponse.
HRP:
J'espère donc que cela te convient :3 Pour tout changement, n'hésite pas à me dire :3
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Je suis La Mort ...
Feat. Suzu Alice C. Feamor
A peine lui ai-je demandé de l'aide, ce que je regrette intérieurement, qu'elle se met à sourire. Est-ce ma proposition, ou la prétendue possibilité de retrouver sa liberté qui la fait sourire ? Alors que je cherche la réponse à cette déformation du visage, la porte derrière moi claque, ce qui est bizarre car la pièce, et tout le repaire, sont isolé, et toutes les portes sont fermées. Il ne devrait pas y avoir d'appel d'air. Il ne devrait pas y avoir de claquement de porte. Est-ce un de mes hommes ? Non...je l'aurais senti... Et le verrou de la porte se brise ! C'est alors que je réalise que c'est peut-être elle. J'avais effacé la possibilité qu'elle soit mage, mais...et si je m'étais trompé ? Je me retourne alors, et croise son sourire en même temps que les cordes qui ont servies à l'attacher m'enlacent le cou, et les poignets. Je suis ensuite propulsé contre le mur.
"La vie ne sert pas à être gaspillée." me susurre-t-elle
Dommage...ce n'est pas la réponse attendue... "La vie ne sert qu'à mourir"... C'est tout de même pas difficile... Peut - être est-elle idiote...
"Et maintenant, je ne vais pas te demander ce que tu comptes dérober, tant que ce n'est que ça … mais qui es-tu ?"
Elle marque une pause, comme attendant que je réponde. Croit-elle réellement que je vais lui donner satisfaction ? Que je vais lui révéler mon nom ?
"Qui es-tu, et que me veux-tu ?"
A croire que c'est une idiote... Je lui ai pourtant déjà dit ce que je lui voulais... Je racle ma gorge, tout en sortant délicatement mes lames noires de mes avants bras.
"Je croyais avoir été clair. Je te veux dans mon groupe de voleuse, pour que tu me dérobe un...objet très précieux."
Marquant une pause, je regarde vite fait autour de moi. Elle a bloqué les issues. Veut-elle m'affronter ? Elle risque d'être surprise, je ne suis pas si facile à battre...
"Quand à qui je suis..."
Je force, et écarte mes deux bras d'un mouvement brusque, ce qui a pour effet de couper la corde, mes lames tranchant celle ci. Je me libère, essaie d'attaquer, puis me rend compte que mes vêtements m'entrave. Tans pis. Je découpe ma chemise, et donne un coup de tête en direction de la fille. Puis, je tranche la corde à mon cou, et retombe sur mes pieds. Je dégaine ensuite mon sabre de maginium.
"... Tu le découvriras assez tôt."
J'attaque. Un coup en arc de cercle, de mon bras tenant le sabre, en direction de sa poitrine. J’enchaîne avec une attaque croisée de mes deux lames noires, en forme de X, dirigée vers sa tête. Puis un coup de pied un direction de son ventre, et un coup de lame vers son bras gauche, pendant que de mon bras droit, je tente de lui donner un coup vif dans le cou, pour la déstabiliser. Je termine mon assaut avec un coup de genou rapide dans le bas ventre ...
Je ne tente pas de la tuer...pas encore. Je suis sûr qu'elle n'est pas aussi amochée que je le crois. Néanmoins, une punition s'impose... Je fais grandir ma lame droite, au détriment de la gauche, qui rapetisse. Puis je la place sous son cou, et la descend doucement, jusqu'au milieu de sa poitrine.
"Je suis la Mort Noire..."
La vie te joue un drôle de tour. Un temps, tu te ballades; un temps tu te retrouves sous ma lame... C'est ton requiem...la musique de ta soumission, et de ta mort...
Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Il s'était libéré des entraves de corde qui l'enlaçaient. Évidemment. Ce n'était pas de simples choses telles que celles-ci qui allaient le retenir.
"Quand à qui je suis... Tu le découvriras assez tôt."
Il avait découpé sa chemise, et s'était libéré de mon emprise. J'avais été surprise de ce mouvement. On ne m'avait encore jamais fait cela. J'avais relâché ma magie. Relâché mon attention, mes défenses. Un air haineux imprégnait son visage, alors qu'il se ruait sur moi, silencieux. Je sautai en arrière, tentant d'échapper à son attaque. A peine ai-je réussi à m'écarter, qu'il continue dans sa lancée, tentant de me trancher avec deux lames au niveau de la figure. Je recule, il m'assène un bon coup de pied dans le ventre, me faisant tomber dans le bazar qui se trouvait derrière moi, et m'entaille le bras droit de son sabre. La plaie saigne, mais ce n'est quasiment rien.
« Attention Alice ! Sur ta gauche ! »
Je me jetai en avant, tentant de faire une galipette pour me relever, mais je m'écrasai sur le sol devant mon adversaire, qui me donna un coup vif dans le bassin. Au moins, j'avais évité de me faire broyer les os de la nuque … Un tintement de lame retentit, et je me retrouvai avec le bout d'une de ses deux armes contre la poitrine.
"Je suis la Mort Noire..."
Je levai la tête. Je ne souriais plus. Mais la détermination luisait dans mon regard, tandis qu'un élan de violence montait en moi. On ne m'avait jamais ridiculisée ainsi, j'arrivais toujours à prendre le dessus sur mon adversaire, à éviter les attaques par ma magie qui me permettait de me battre à distance. Mais ici, dans cette pièce si petite, j'étais loin d'avoir l'avantage … Je ne pouvais pas fuir. J'allais devoir combattre au corps à corps. Je ne l'avais plus fait depuis longtemps. Très longtemps. Trop longtemps.
Mes sourcils s'arquèrent, je pris appuie sur mes mains. Mes yeux scrutèrent rapidement la pièce. Je les levai vers les fenêtres. Un échappatoire. Je ne pouvais pas gagner en restant ici. J'allais devoir corriger cette erreur, apprendre à me battre au corps à corps, à devenir plus forte physiquement, si je voulais avoir mes chances dans ce genre de situation. Mais pour le moment, je devais juste rendre la pareille à cet adversaire prétentieux.
Chacune de mes deux dagues, cachées sur le côté de mes bottines, s'élevèrent avec vitesse, et vinrent érafler chacune des joues de mon adversaire, après avoir écarté avec violence la lame qui se trouvait près de mon cœur. Les fenêtres derrière l'homme explosèrent, les bouts de verre s'affolèrent en sa direction, me permettant de m'envoler par l'issue que je venais de me frayer. A l'extérieur, ne prenant nullement la peine de vérifier si les bouts de verre l'avaient ou non atteints, je continuai mes attaques. Je fermai les yeux. Mes dagues vinrent se placer de chaque côté de ma figure, prête à repousser mon adversaire s'il fondait sur moi. Mais non, pour le moment, il était encore dans la pièce. Les morceaux de verre l'assaillaient par mes demandes, formant un tourbillon de cristal autour du jeune homme. Ils le piquaient telles des guêpes avides de vengeance, se décomposaient en plus petits morceaux lorsqu'ils rencontraient sa lame, et continuaient encore et encore de l'assaillir. Jusqu'à ce qu'elles arrêtent. Je devais fermer la porte d'où ses compagnons pouvaient surgir, et lui venir en aide. Je cassai le verrou. Croyant sentir une présence parmi les ombres de la ville, je pris le contrôle de mes vêtements et m’envolai sur les toits, où je pouvais tout voir, et où j'avais l'avantage.
« Fais bien attention, sœurette, cette enflure risque de pas tarder à réapparaître. Écoute bien ce que je vais te dire, attentivement, d'accord ? »
Je hochai la tête. Leurs plans étaient les miens, nous étions la même personne, des jumelles unies par un seul esprit. Son plan serait le mien. Notre union ma plus grande force, cette nuit.
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Voit le combat de La Mort Noire ...
Feat. Suzu Alice C. Feamor
♠
Je la tiens, et commence à appuyer ma lame noire géante contre son cœur, quand, d'un coup, deux dagues sortent de ses chaussures à une vitesse tellement grande, que je ne les vois pas venir, et repoussent ma lame, puis foncent vers moi. Je ne peux esquiver, l'attaque étant trop rapide, alors je recule ma tête au maximum, et les poignards ne font que m'érafler les joues. Elle se relève, mais est tout de même bien blessée...
Et, d'un seul coup, la fenêtre se brise, et elle s'envole, malgré que j'essaie de la retenir. Ainsi, elle peut elle même voler...
Une fois dehors, alors que je m'apprête à la poursuivre, tous les débris de verres foncent sur moi, telle une pluie de piques. Alors, profitant de cette cachette à ses yeux, présupposant qu'elle ne voit rien d'autre que le verre, je croise les bras en croix, et les décroisent, le tout en un mouvement parfait, et vif. Une barrière, un dôme, une demi sphère, faite de plumes aussi noires que la nuit, et aussi résistantes que le métal, se crée autour de moi. Volontairement, je laisse un trou au sommet de cette sphère...
Puis, joignant mes deux mains ensembles pour accélère l'afflux de magie en moi, je parviens à créer mon armure invisible en quelques secondes, puis m'envole par le trou de la protection, et dégage de ce bâtiment, en une fraction de seconde...
J'ai alors le temps de la voir se poser sur le toit. Je la suis discrètement, profitant de mon invisibilité, puis, une fois arrivé derrière elle, j'accumule mes plumes sur mon corps, afin d'attaquer plusieurs fois en moins d'un temps...
Tout en faisant ceci, je vérifie chacune de ses réactions, afin d'être sûr qu'elle ne sait toujours pas où je suis. Enfin, lorsque j'ai réunis 150 plumes, aussi petites qu'un doigt, et aussi tranchantes et résistantes qu'une lame affûtée, entre mes membres, je m'élève plus haut dans les airs, puis les relâche sur elle sous la forme d'une pluie gigantesque de plumes tranchantes...
Le ciel devient noir, et je suis au dessus de lui, redevenu visible, à cause de mon attaque, et récupérant de cette attaque, qu'il m'a fallu utiliser dix fois de suite, afin d'amasser 150 projectiles. Ceux ci sont d'ailleurs en train de filer à toute vitesse vers la jeune femme, ainsi que vers une zone de la ville, en forme de cercle, dont le centre est l'emplacement de mon adversaire, et dont le rayon est d'environ 15 à 20 mètres. Elle n'y échappera pas, même si je doute qu'elle se fasse tuer.
Ainsi, pour palier à toute éventualité, vu que, comme je l'ai remarqué, cette femme utilise une sorte de télékinésie, j'ai fait sortir mes lames arrières, et ai mis en garde mon sabre blanc, prêt à effectuer ma mortelle danse des cinq lames.
Et c'est juste après mon attaque, sans me soucier de sa réussite ou de son échec, que je fonds sur elle, sans lui laisser le temps de contre attaquer. Mes puissantes ailes noires fendant le ciel, noircissant mon plongeon, accélérant ma chute, effrayant mes adversaires, justifiant mon statut d'Ange Noir, imposant ma sombre aura, déployées et semblant vouloir écraser le ciel avec mon ennemie...
Et j'arrive sur elle, et le premier coup de lame fait mouche, tandis que d'autres suivent. J'attaque, je frappe, je pars, je contre attaque. La vitesse de mes attaques s'intensifie, et la taille de mes lames noires varient, ne laissant aucun répit à mon adversaire. Quand elle s'éloigne, je me rapproche de quelques coup d'ailes...
Puis mes ailes se rabattent violemment sur sa tête, stoppant la danse. Je conserve néanmoins mes lames sorties, et mon sabre en main. La masse de mes ailes a due la sonner, si elle a été touchée par cette dernière attaque. Lorsque le combat est dans cette phase de pause, je prends la parole
"N'espère pas t'en sortir vivante, n'espère pas me battre... Rejoins moi, ou meurs"
Ces mots, menaçant, dangereux, lui donnent une dernière chance de faire le bon choix...
La Mort Noire est telle un Ange Déchu... Elle te retrouve toujours, et te vainc indéfiniment... Accepte la, comme ton alliée, ou comme ton ennemie, mais sache que cette adversaire ne peut que gagner...
Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
« Tu es prête Alice ? » « Oui, je suis prête. » « Aie confiance en toi. Tu ne le tueras pas. »
Je hochai la tête mentalement. Mes yeux étaient fermés. Mon esprit à la fois absent et présent, séparé en deux : d'un côté il était à Wonderland, et de l'autre il était vigilent et attendait, préparait, la prochaine attaque. Quand soudain, la sérénité qui m'habitait s'assombrit comme le ciel au dessus de ma tête.
« Vas-y ! » crièrent mes deux compagnes.
Autour de moi, les vitres des bâtisses présentent explosèrent en des milliers de morceaux de verres gros comme petits. Ceux du repère où avait commencé notre combat se rajoutèrent au lot. Et mon esprit, - notre esprit -, leur commanda de venir le plus vite possible rejoindre leurs semblables. Ils s'amassèrent les uns sur les autres, les uns contre les autres, autour de ma personne ; créant ainsi une barrière, une muraille, qui m'évitait de subir cette centaine de projectiles aussi affûtés que des rasoirs qui pleuvaient d'un ciel qu'ils éteignaient de la lumière joviale de la lune. Je tenais mes morceaux de verre soudés les uns aux autres de sorte que, même s'ils se brisaient, ils tiennent le coup. Mais ce n'était pas infaillible, aussi, deux mèches noires réussirent à pénétrer mon rempart : l'une se planta dans le sol, mais l'autre s'enfonça dans mon bras. Tentait-il réellement de me tuer ? Voulait-il vraiment ma mort ?
Le tintement des ricochés sur les morceaux de verres cessa. Tout redevint calme, avec comme seul bruit celui du vent traversé à toute vitesse. Il approchait. Dans un geste déterminé, j'écartai mon mur de protection qui s'affaissa derrière moi, et sortis mentalement mes deux poignards que j'avais entre temps rangés dans leur pochette. J'arrachai le projectile noirâtre planté profondément dans mon bras, grimaçant pour retenir quelque gémissement de douleur, et pris mes armes en main. J'allais combattre physiquement et mentalement. Je n'allais pas fuir. Je n'allais pas perdre. Je fermai les yeux l'espace de quelques fractions de secondes. Mon passé surgit par flash-back dans mon esprit. Colère, joie. Ces deux sentiments faisaient monter en moi une envie incomparable de réussite. Il n'aurait pas l'Enfant sans paroles. Il n'aurait pas celle que tous connaissaient sous le faux nom de Suzu. Il n'aurait pas l'Ange qui avait si bien tenu contre les Aigles et montré à tous qu'elle n'était pas faible.
Je rouvris les yeux. Il était là. J'eus tout juste le temps de parer sa première offensive en me baissant, me permettant ainsi de me servir de mes jambes comme ressort, m'élevant quelque peu au dessus du sol pour éviter une de ses nouvelles attaques. Je tentai de l'attaquer. Une fois. Deux fois. Trois fois. Sans grande réussite. J'avais envie de jouer la carte de la fatigue, de me contenter de le laisser attaquer, et moi de parer ; mais j'avais ce sentiment qui me criait au fond de moi qu'il était endurant. Attaque, contre-attaque. Ses mouvements se faisaient plus rapides, ses gestes plus aisés. Mes essais se faisaient plus précis, et plus hargneux. Je retrouvais ce que je savais faire, avant, et que, par manque de pratique, j'avais oublié. Mais je n'étais plus assez endurante. Il allait falloir jouer une nouvelle carte.
« Tu peux le faire Alice. Aie confiance en toi-même. Aie confiance en nous. » « Si tu ne te contrôles plus, nous te contrôlerons » dirent-elles dans le même temps. « Car nous ne sommes qu'une seule et même personne ? » résonna ma voix haletante dans ma tête. « Yes ma biche, c'est ça ! » affirma Alice Gangster.
Je hochai la tête. Détermination, volonté, calme, courage. Mais je n'eus le temps de rien faire. Les ailes, dans le dos de mon adversaire, - ces ailes dont je n'avais pas réellement fait attention -, se rabattirent sur moi, percutant ma tête de chaque côté. L'intensité du coup me fit lâcher mes poignards. La douleur n'apparut cependant pas. Dans un élan d'ironie, je pensais au mal de tête avec lequel je me réveillerais le lendemain matin. Ses aile se dégageant de mon crâne, je tombai sur le sol froid, au pied de mon adversaire. C'est alors que, sonnée et à ses pieds, des souvenirs de meurtre, mes propres souvenirs, éclatèrent dans mon esprit. J'avais peur de le tuer. Je ne pouvais pas suivre le plan. Je ne pouvais pas faire ça.
"N'espère pas t'en sortir vivante, n'espère pas me battre … Rejoins moi, ou meurs."
Ses paroles sonnent comme le son mélodieux d'un serpent, à la fois menaçante, lyrique, magnifique, dangereuse et odieuse. Mon corps était étendu, mes cheveux étalés en ruisseau autour de mon visage, mes bras ouverts autour de moi, mes yeux fermés. Un silence chantait dans la nuit, lorsque je pris parole. Confessions.
« J'ai tué. J'ai ôté la vie. Je n'avais que six ans. » Des larmes perlèrent déjà au coin de mes yeux. « Je ne l'ai pas voulu, je ne l'ai jamais voulu. Et pourtant, au fond, c'était un choix. Le choix de vivre, ou de mourir parmi des immondices. Le choix d'être, plus tard, violée puis assassinée des plus terribles façons, ou vivre. J'ai choisi de vivre. Ma mère n'est pas morte pour rien, en me donnant la vie. C'était la sienne, contre la mienne. Même si mes actes ont pu être mauvais, je dois honorer sa vie, et me battre pour moi-même, et pour les autres. La mort ne délivre pas. Elle est juste le plus lourd des fardeaux qui existe en ce monde. La mort n'est pas une solution, c'est une faiblesse, un échappatoire pour les plus faibles qui sont incapables de se battre et d'avancer chaque jour. » Je marquai une pause, avalant ma salive, braquant mon regard redevenu déterminé sur mon adversaire. : « J'ai choisi la vie, parce que je ne suis pas faible. Rappelle-toi de moi, comme celle qui a choisi la vie, Alice Claria Féamor. »
Je détournai mon regard du sien ; j'étais nostalgique, mélancolique. Mes yeux se fixèrent sur l'astre de la nuit. Mes yeux luisaient des larmes qui y perlaient.
« Tue-moi. » « Alice ! Ce n'est pas le plan ! Reprends-toi ! » « Je n'ai pas peur de la mort. » dis-je à mes sœurs intérieurement. « Je n'ai pas peur de la mort. » répétai-je à voix haute, détachée. « Tandis que tu as peur de la vie. » me mis-je à sourire comme une idiote.
Mon regard dévia de nouveau sur lui.
« Quel est le nom de celui qui va me priver de mon plus beau combat ? » lui demandai-je, pensant à ce combat qui n'était autre que la vie.
J'avais l'impression de voir dans son regard une once de pensées malhonnêtes, comme s'il croyait que je lui jouais une scène de théâtre, où je me mettais en scène ; mais non, j'étais sincère. J'étais plus que sincère. Je lui avais dit qui j'étais, ce que j'avais fait. Un mage légal ne pouvait pas comprendre mes actes, alors qu'un meurtrier écouterait comme si la conversation et les faits qui y étaient relatés étaient des plus normaux. Je braquai mes yeux azurs dans ses pupilles chaudes et mielleuses. Qu'allait-il faire maintenant ? M'attaquer, me tuer ? Je n'en doutais pas. J'attendais le coup fatal. Je voulais affronter la mort, et non pas la subir. C'est ainsi que mes yeux restèrent inexorablement perdus dans les siens. Je ne détournais pas le regard. Je ne fuyais pas.
Code:
Bien entendu, tu ne me tues pas, hein ? ^^' Juste une petite période [i]dépressive[/i] de la part de notre petite Alice adorée !
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Sacrifices futiles ...
Feat. Suzu Alice C. Féamor
♠
Au moment où j'arrive sur elle, lames sorties, prêt à l'embrocher, si elle est vivante, je vois sa protection de verre s'effacer... Bien joué, mais ce n'est pas terminé. Alors le combat éclate, et, lorsque mes ailes frappent, elle tombe à terre, et c'est à ce moment que je remarque que ma pluie de plume l'a blessée au bras. Je souris, tandis qu'elle prend la parole.
"J'ai tué. J'ai ôté la vie. Je n'avais que six ans."
D'abord étonné par cette réponse, qui n'a rien à voir avec ma proposition, je l'écoute finalement d'une oreille attentive. Elle a donc déjà tuer... Intéressant...
"Je ne l'ai pas voulu, je ne l'ai jamais voulu. Et pourtant, au fond, c'était un choix. Le choix de vivre, ou de mourir parmi des immondices. Le choix d'être, plus tard, violée puis assassinée des plus terribles façons, ou vivre. J'ai choisi de vivre. Ma mère n'est pas morte pour rien, en me donnant la vie. C'était la sienne, contre la mienne. "
Un monologue sans importance, que je n'écoute que d'une oreille. Veut-elle m'apitoyer ? Crois-t-elle qu'elle échappera à la mort en énonçant son passé ?
"Même si mes actes ont pu être mauvais, je dois honorer sa vie, et me battre pour moi-même, et pour les autres."
Alors qu'attends tu ? Rejoins moi, et tu pourras espérer vivre plus longtemps...
"La mort ne délivre pas."
Mes pulsions s'intensifient alors. Me provoque-t-elle ? Est-elle réellement à ce point idiote ? Je lève ma lame droite, prêt à la décapiter, à l'achever, lorsque j'entends la suite...
"Elle est juste le plus lourd des fardeaux qui existe en ce monde. La mort n'est pas une solution, c'est une faiblesse, un échappatoire pour les plus faibles qui sont incapables de se battre et d'avancer chaque jour."
Après la provocation, l'insulte. C'en est trop, et j'abaisse ma lame, avant de m'arrêter juste devant sa tête, afin de l'écouter prononcer ces derniers mots...
"J'ai choisi la vie, parce que je ne suis pas faible. Rappelle-toi de moi, comme celle qui a choisi la vie, Alice Claria Féamor."
Elle me donne son nom et me demande de la tuer.Elle se détourne, et fixe la nuit, attendant que ma lame agisse, tout en murmurant qu'elle n'a pas peur de la mort. Alors, je lève ma lame, que j'ai stoppé, et m'apprête à trancher, lorsqu'elle me pose une question, une dernière demande...
"Quel est le nom de celui qui va me priver de mon plus beau combat ? "
"Penses tu réellement que, parce que tu es au bord de la mort, je vais te révéler ceci ?"
Je marque une pause.
"Tu n'auras pas mon nom... tu sais déjà que je suis La Mort Noire. Je tue, car je pense que la Mort est libération, et que la Vie est Entrave. Tu dis que la mort ne libère pas ? Tu penses que seuls les faibles la choisissent ? Je pense, moi, le contraire. La vie fait que tous les Hommes, toutes l'humanité, mérite de périr. Alors, Alice Claria Féamor, je te retiendrais comme une n-ième de mes victimes, et non comme celle qui choisit de vivre..."
Cependant, je fais disparaître ma lame. Hors de question qu'elle obtienne ce qu'elle veut : une mort douce et rapide.
Alors, dans un mouvement puissant, rapide, et précis, je lui donne un coup de pied brutal dans le ventre, et la propulse hors du toit, afin qu'elle s'écrase contre un mur, ou contre le sol. Une mort par blessure, ou, si elle a de la chance, une mort causée par la fracture de ses cervicales...
Je regarde par dessus le toit, pour m'assurer qu'elle n'a pas usé de magie pour s'envoler, puis, satisfait, je me retourne, pour penser à mon groupe de malfrats. Je dois me débarrasser des preuves, le Conseil pouvant arriver, et trouver le corps, que je pense mort, de cette Alice. Je m'envole donc, pour chercher, et voler, deux bidons d'essence, et un briquet. La purge par le feu. Je m'en réjouis d'avance, et mon visage affiche un sourire... machiavélique.
Ayant versé le contenu des bidons sur, et autour du bâtiment, j'allume le briquet, et le balance sur l'essence, créant de gigantesques flammes. Puis je m'éloigne, avant de me diriger vers la gare. Je trouverais bien un moyen de parvenir à le voler... même sans mes hommes...
...
Lorsque je suis à environ trente mètres de l'immeuble enflammé, une explosion retentit : le repaire abritait des réserves de poudre, qui ont explosées. Je rigole, et pars...
La mort est libératrice, et tu viens sans doute de l'apprendre. Si jamais, cependant, tu as réussie à survivre, sache que je te retrouverais... Personne n'échappe à la Mort Noire...
Bien évidemment, tu n'es pas morte. Peut-être blessée, ou pas. (remarque que je met un peu de temps avant de vérifier, tu peux donc avoir utilisé ta magie sans que je le vois. C'est donc à toi de terminer ce Rp ^^. L'immeuble a explosé, mais si tu décides qu'il y a des survivants interrogés parmi mes hommes, sache qu'ils ne connaissent rien de moi, hormi un truc: je suis La Mort Noire. (ils ne savent pas que je suis à Purple Bugloss, et ne savent pas mon nom ^^)