Crocus, la capitale du royaume de Fiore. La ville fleurie. Pfff, pitoyable, les personnes ont une joie de vivre qui m'irrite. Se plaisent ils donc, entravés comme ils le sont?

  Cela me dégoûte, mais je dois le faire. On m'a dit de retrouver quelqu'un? Qui ? Je ne vous le dirais pas, d'autant que je ne sais pas exactement ? Pourquoi ? J'en sais rien. Quelqu'un d'important. Quelqu'un que je ne dois pas libérer, quelqu'un comme moi ?
Sûrement pas ! Juste quelqu'un. Si cela se passe bien, s'y j'arrive à me faire accepter de mon employeur, j'aurai plus de pouvoir. Assez pour retrouver M, et pour libérer touts ces nuisibles, m'irritant tant ils aiment l'esclavage de la vie. Je les tuerai ! Je les tuerai, plus tard !

  Bref, toujours est il que je n'aime pas les gens de cette ville, parce qu'il se plaisent en moutons serviles. Et je n'aime pas cette ville pour tous ces recoins, ces tournants, ces ressemblances entre les maisons...un vrai labyrinthe. Puis, au milieu, le symbole de la servitude : le palais du roi de Fiore, Mercurius, montrant l'inégalité de ce monde au plus au point. 

  J'arrive. Je cherche. Je ne trouve pas cette ruelle !!! Oui, j'ai dit cette ruelle. Celui qui m'attend, s'il est comme moi, ne peut pas se montrer au grand jour. Un mafieux.

  Je décide de m'arrêter à une auberge, demandant mon chemin. Bien sûr, je ne demande pas où est la ruelle, mais où se trouve le bâtiment censé être en face de la ruelle. Le barman me dit de continuer un peu plus loin, puis de tourner à gauche au carrefour, puis encore à gauche, sur quelques mètres. Un petit tour à droite, pendant 5 minutes, et j'y serai. Et on me dit que c'est simple !!! L'envie me démange de "libérer" ce barman, mais je me retiens. Je pourrai revenir un autre jour pour l'exécuter.

  Alors je file. Je tourne à gauche...quelle gauche ? Il y en a deux a gauche ! Bon, j'essaie la première. Si ça ne marche pas, je tuerai le barman plus tôt. Je retourne à gauche, puis à droite. Au bout d'un bon quart d'heure, j'y suis : l'hôtel Honeybone. Honeybone, quel nom ! 

  Effectivement, en face il y a un petit chemin. Je le suis. Il débouche sur une ruelle sombre, à l'abri de tout regards. Parfait. Je suis en avance je crois, car il n'est pas là. Pourtant, il ne devrait pas tarder, il doit être 16h passées. Un bruit. Plusieurs personnes ? Il doit se protéger. Je vois trois hommes arriver. Bizarre, aucun deux ne ressemble à la description faite dans la lettre.
D'un seul coup, trois autres atterrissent derrière moi. Un piège !

  Je dégaine mon sabre. La lame blanche a été affûtée hier. Parfait. Il n'y aura pas de pitié. Je sens que mon rôle de libérateur va atteindre son apogée.
L'un de mes assaillants me regarde, et lance 
" Je te le déconseille. Nous sommes des mages, et, au cas où, regarde en haut ", fit il avec un sourire narquois.
Je lève les yeux. Sur les deus toits cachant la ruelle se trouvent 3...non, 4 hommes, armés de fusils.
" Ce sont des fusils magiques ", dit celui qui m'avait averti.

  Qu'espérait il ? Que je me rende ? Quel idiot. Il attendait. Je ne pouvais bouger, il fallait que je réfléchisse.
Je décidais de poser mon arme à terre. 
La joie se lisait sur les assaillant. Ces sourires semblaient me narguer.
" Des fusils magiques ? Alors vous avez besoins de tout ça ? Vous n'êtes pas doués. " lançais-je au leader, " et vous vous y mettez a 10 pour moi... Je suis flatté, mais cela veut dire que votre niveau actuel ne vous permet pas de me battre seul... ", souriais-je.

  Il lança l'ordre d'attaquer. Le premier fit apparaître une boule de feu, qu'il expédia sur moi. Tandis qu'un deuxième venait sur moi, une hache à la main. Les incapables. Dans une ruelle comme celle ci, cette stratégie ne sert à rien. 

 J'évite la boule de feu en me lançant à terre. Elle explose. Ça brûle. Je ne l'avais pas prévu, mais eux non plus : celui avec l'arme est aveuglé par la lumière du feu, ceux étant restés en retrait ne voient plus ce qui se passe, et les tireurs ne pourront pour l'instant rien faire. C'est ma chance. Je récupère ma lame, me relève et embroche l'aveuglé. 
Je fonce sur le mage de feu.
" Tornado Smash "
Je me retrouve expulser à terre ! 

  C'est pas vrai ! Un de ces types peut faire ça ! Dans une ruelle, c'est le sort parfait.
" Black Trap "
Hein ?! Il ma expulser sur un piège ? 
Je suis enlacé de filament noirs, ne pouvant plus bouger. Ma lame est retombée au sol. Les tireur ont leur fusils pointés sur moi. 

  Pas mal du tout. 
Je me prépare. Mienienoi Yoroi ! Sous mes habits, des plumes noires / violettes commencent à apparaître sur mon corps. Je leur lance 
" Vous n'êtes pas si nuls... Malheureusement, vous n'avez encore rien vu en fait, vous ne voyez plus rien. " 
Je disparais. Étant recouvert de mon Mienienoi Yoroi, l'armure invisible, je disparais littéralement. 
Quels idiots ! Je ne suis qu'invisible, mais ils ne l'ont pas remarquer. Je suis toujours prisonnier, mais eux pensent que je ne suis plus là.
Kuroi Tsubasa. De longues ailes noires sortent de mon dos, détruisant le piège. J'attaque...

  Il l'ont vu. Ils ont vu le piège se détruire, et ont compris que j'étais invisible.
Burakku Bureedo ! Des plumes forment deux lames tranchantes sur mes avants bras, elles aussi invisibles. Je m'envole. Eux me cherchent. J'atterris derrière l'un des tireurs, le plus éloigné, et l'égorge doucement. Je redeviens visible, mais ils me cherchent en bas.
J'en profite pour éliminer doucement les trois autres tireurs. Quels idiots. Je ramasse alors un des fusils magiques, vise, et tire. Je touche la tête du leader. Les autres se retournent en haut, et me voient. 
" Tornado Fly " le premier s'envole.
" Flame Arrows " le second m'envoie ses flammes.

  Mais dans les airs, éviter les flammes est un jeu d'enfant. Je vole vers l'utilisateur de vent, et, allongeant mes lames de plumes, lui tranche le gorge. 
La peur commence à se lire sur leur visage. Ils ne sont plus que trois. Le dernier révèle alors sa magie
" Sound Wave " 
Une onde sonore ? Mes plumes me bouchent aussitôt les oreilles, atténuant le son. Je fonds ensuite, telle un rapace, et enfonce l'une de mes lames dans la tête de premier, tandis que je donne un violent coup de pied au deuxième. 
" Flame Balls "
De petites boules de feu ? Je m'élève, les évitant, puis attaque l'utilisateur du son. Je lui fait une profonde entaille au bras droit, me retourne, et place d'un seul coup mes deux lames en " ciseaux " autour du cou du type au feu. Tous deux s'arrêtent de combattre. 

  " Qui êtes vous, que me voulez vous ? "
Aucune réponse. Je coupe la tête du pyromane, ramasse mon sabre, revient vers le dernier en vie, et lui pose la même question
" Je... J'en sais rien. Je vous en prie, c'est la vérité. "
Il est clairement affolé.
" je te croie "
Je fais disparaître mes lames, attrape sa tête, et l'égorge à l'aide de mon sabre. 
Que j'aime tuer !

  Après avoir cacher tous les dix corps dans une poubelle, au fond de la ruelle, je repars. Mes vêtements sont cramés, et déchirés à cause de mes ailes et de mes plumes, et de mes lames. 
C'est pas vrai ! 

  Après avoir quitté la ruelle, je me dirige a Honeybone, où je demande à utiliser leurs toilettes. J'attends derrière la porte. Un homme entre, ne me voie pas. Génial, il est en smoking, et il a ma taille. Je l'attrape, et l'égorge en même temps. Je lui enlevé son smoking, me déshabille, le prends lui, mais habits et son smoking, l'enroule dans mes ailes, deviens invisible, vérifie si le sang saigne, puis quitte la salle de bain. Je met mes anciens habits et le cadavre dans la même poubelle qui contient les cadavres de mes agresseurs, puis m'habille du smoking.
Oui, tuer à plusieurs avantages.

  Ensuite, je vais dans un magasin, acheter...enfin je veux dire dépouiller un lacryma de feu et de l'alcool à brûler. Heureusement, il y en a un en face de Honeybone. J'entre. Je suis seul avec le vendeur. Je décide de ne pas le tuer tout de suite. Je lui vole un lacryma de feu et trois bouteilles d'alcool pendant qu'il regarde ailleurs. Pfff, les vieux...Ils sont si...pitoyable. C'est une bonne chose de tuer, vous voyez ? Bref, toujours est il qu'il ne me reste plus qu'à verser l'alcool dans et sur la poubelle contenant tous les corps, puis à embraser le tout. 
Voilà comment faire disparaître 11 corps en faisant croire à un incendie isolé.

  Je repars donc tranquillement, sachant que j'ai détruit les preuves de mes actes. Un jour viendra, où je pourrai agir sans le cacher, mais en attendant, agir comme je l'ai fait est la meilleure solution.

  Je n'ai pas pu voir ce mafieux, mais j'ai pu tuer, faire souffrir. Et ils avaient peur, je les déteste. Ils avaient peur de la liberté. Ils ne cesseront donc jamais de m'énerver dans cette ville ?
Je déteste ça.

Je déteste cette ville...