Me voilà sur l'île de Galuna. L'île des démons. L'île de la lune. Cette île est monstrueuse, alors qu'elle pourrait être magnifique. On y respire la vie, on devrait y respirer la mort. On voit de la joie, on devrait voir de la peur. C'est une île qui aurait pu être magnifique...

Je marche dans la jungle. Plusieurs bestioles sans intérêt. C'est ennuyeux. Puis j'entends un bruit suspect, puis un autre et... merde ! Des aventuriers ? Des mages ? des Chasseurs de trésor ? Je vois sortir vers une clairière deux mages, s'enfuyant. Je sors de la forêt, et marche doucement vers les mages. Ils ne m'ont pas vu. Soudain, je m'arrête. Qu'est-ce que c'est que ça ? Une main de flammes noires géante sort de la forêt, et attrape les deux mages. Ils sont carbonisés.

Puis la main se dirige vers moi. Esquive. Mais c'est chaud ! Un homme sort. Il est habillé en rouge. Le bras de flammes revient sur lui. Ce mage est spécial. Il me regarde, puis voit mon sabre, que j'ai dégainé. Il voit mon sabre blanc.

"Tu... Tu es la Mort Noire ? La Mort Noire à la Lame Blanche ?" me dit-il

"C'est le surnom que l'on me donne, oui."

"Je serais vraiment honoré de me battre, et de mesurer ma force contre toi."

Je me mets en garde, et le mets en garde (oh le jeu de mots)

"Sache que tu gagnes, ou tu meurs. Je ne te laisserais pas la vie sauve si tu perds."

Il fait sortir son feu noir de son corps, et celui ci prend la forme d'un géant.

"Ma magie s'apparente à la création. La création de feu."

Je fonce. Il abat sa main enflammée sur moi C'est du feu, pas un solide. Je décide de me prendre l'attaque. Mais contrairement à ce que je pensais, la main de flamme m'attrape. Puis me jette à terre. Ça fait mal. Bon, à moi de jouer. Je m'envole, puis je balance mon sabre, en plein dans le cœur (je suppose) du géant de feu. La lame transperce le feu et viens se planter derrière le mage. Alors, un coup de poing violent du géant de feu s'abat sur moi. Je l'évite, et fonds sur le mage. Ame no Hane. Mes plumes s'envolent, et se préparent à redescendre. Burakku Bureedo. Mes lames sortent de mes avants bras. Je transperce le corps en feu, qui explosent.

Le mage a l'air épuisé. Mais il a ramassé ma lame. C'est donc lame contre lame que l'on se bat. Il se défend. Il est même très fort. Puis il active sa magie. Quatre bras de feu sortent de son dos, armés de quatre épées de feu. Elles ne traversent pas mes lames, mais ça brûle, et le feu est un de mes points faibles. Ma pluie de plume retombe. Il augmente la température de ses créations, et mes plumes disparaissent. Non ! Je vais brûler.

La chaleur est horrible. Je dois me dépêcher de gagner. Alors, d'un seul coup, mes lames s'allongent vers l'arrière de mes avant bras, et dépassent mes coudes. J'ai maintenant deux grandes lames, tellement grandes qu'elles "dépassent" du côté de mes coudes. C'est comme si j'avais quatre lames. Alors ma danse, mon combat, s'accélère. Je vais plus vite. Et elles sont plus larges. Je peux le vaincre. C'est comme avoir quatre lames, ou deux épées lourdes et larges. Je donne un violent coup de ma lame droite. Il esquive, et la lame, plus grande (en plus) frappe le sol. Mes lames sont trop légères pour leur taille. Ça augmente beaucoup ma rapidité à les utiliser, mais je ne suis pas habitué. De plus, ça brûle. Oui, mes lames ont l'air de faire un peu plus partie de moi. J'ai l'impression que se sont mes bras qui se battent.

Il avait évité mon coup de la lame droite, et avait anticipé mon revers gauche, quand je décidai d'utiliser ma lame côté coude. Ma lame "avant" droite s'effaça, et je me retournais plus aisément. Mes deux lames du coude s'entrechoquèrent dans le corps de l'ennemi. Je me retournais, ramassa mon sabre désormais par terre, et lui trancha la gorge.

Ce fût une journée fort rentable. D'abord, j'ai tué. Ensuite, j'ai appris a agrandir assez mes lames noires pour les élargir, et sortir côté coudes. Elles sont, de plus, très légères.

Je rentrai alors à la guilde.