Yafutorynne, une ville énervante... On y vante la connaissance, la culture, la beauté. Quelle beauté peut nous offrir la vie ? Quelle beauté peut nous offrir cette vie ? Ils m'énervent au plus haut point dans cette ville. La seule raison pour laquelle je suis ici, est que ces crétins ont en leur possession un manuscrit, dont il est dit qu'il pourrait être lié au livre de Zeref. Si c'est le cas, une puissante magie peut y être enfermée.

J'arrive près de la bibliothèque centrale, et la visite. Après tout, elle est ouverte jusqu'à 20h. Il est 18h45. Je marche dans les allées de livres...pff, qu'est-ce que cela m'ennuie. Cependant, après plusieurs tours, je m'aperçois que le livre noir que je recherche n'est pas exposé. En fait, quoi de plus normal. Exposé un tel livre au public serait une catastrophe pour eux. Peur, désirs, angoisse (Ohatsuuu, tu veux une poire? lol), ambitions, cauchemars, rêves... Un seul livre, s'il est bien lié à Zeref, pourrait aisément causé un cataclysme.

Alors je cherche des indices. En vain. Alors j'attends qu'un fonctionnaire de la bibliothèque arrive. Je l'attrape, lui couvre la bouche, et place la lame de mon sabre sous son cou. Il tremble.

"Où est le livre noir ?"

"De quoi... De quoi parlez vous ? Je ...à l'aid..."

J'appuie la lame contre son cou, un filet de sang sort de ce dernier.

"Alors ?"

"Dans la salle forte. Il est dans la salle forte. Je ne peux pas l'ouvrir, je ne suis qu'un employé."

"Et où se trouve cette salle ?"

Il me montre un mur. Je l'y amène, en vérifiant que personne ne nous regarde. Il appuie sur un livre. Je retiens le nom "Portes Cachées". Wow... Comme c'est original de dissimuler un interrupteur permettant d'ouvrir une porte cachée dans un ouvrage intitulé du même nom.

"Qu'est ce que j'ai à savoir d'autre ?"

"Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas, je le jure."

Je le tue, et pose son cadavre sur un canapé, dans l'allée des livres de cuisine. Je place ces mains de façon à faire croire qu'il dort. Puis je repars... au toilettes. Il est 19h59. La bibliothèque va fermer. Après avoir fait le vieux coup de celui, dans les toilettes, qui reste après la fermeture, je sors. Menimienai Yoroi ! Mon armure de plume invisible se matérialise. Je suis furtif. Je me dirige vers la salle forte. Burakku Bureedo ! Je sors mes lames noires de mes avants-bras, elles aussi, invisibles. En effet, je ne peux pas me risquer de sortir mon sabre de son fourreau, à cause du fait que mon katana perdrait l'invisibilité.

Un garde devant. Je fais tomber un livre, volontairement. Le garde va voir; j'ouvre la porte cachée. Un code est demandé. Merde. Je cours vers le garde, qui ne me voie pas, mais entends mes pas. Je lui attrape la tête, et menace de la lui couper s'il ne me révèle pas le code. Je dois être tombé sur un lâche, car il cède rapidement, et entre le code. Je l'égorge et redeviens visible. Je traîne le corps du garde mort plus loin, puis j'entre dans la salle forte...du moins, je le croyais... Un long couloir, et une porte en or plus loin. Cela dit, attention. Je crée une plume banale, ni tranchante, ni rigide, ni invisible (une simple plume noire quoi), et la lance devant moi. Elle se découpe en plusieurs morceaux. Alors, doucement, je bouge. Je fais extrêmement attention... et si le simple fait de détruire les fils coupants, tranchant les passager, permettait de déclencher une alarme. Au bout de 20 à 30 minutes, j'ai réussi à passer la porte. Maintenant, je suis devant un porte, sans clé...

Je n'ai pas réfléchis longtemps...si je n'ai pas de clé, je crochète. Heureusement que j'ai mes deux lames noires. Je les aplatis plus, puis les fais entrer dans la serrure. Délicatement, je tourne, et, une dizaine de minutes après, la porte s'ouvre. Une pièce ronde et métallique. Au centre, un livre, de couleur noire, sous verre. Un grade me tourne le dos, près du livre. Des lasers rouges quadrillent la pièce...

Heureusement, j'ai une idée. Je prends mon sabre, et dévie les lasers de la lame. Attention !! Le garde se retourne. Et se fait embrocher par ma lame. Juste à temps. Je rattrape le corps du garde avant qu'il ne touche un laser, et le lance plus loin. Ensuite, je découpe délicatement le verre. Rien ne s'active ? Parfait. Je prends le livre. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour savoir que c'est le bon, vu l'énergie négative qu'il émet. Je repars ensuite, évitant tous les pièges, encore une fois, comme à l'allée...

Une fois dehors, je pars... Mission accomplie.