Autant dans son attitude que dans ses pensées, la belle est plus proche d'une mage noire que d'autre chose. Tout d'abord, elle n'hésite pas à tuer ses opposants. Quiconque se dressant sur son chemin mérite un châtiment des plus exemplaires. La mort. Ou au pire, quelques mois passés dans un lit d'hôpital. Charmant n'est-ce pas ? De ce fait, elle aime se sentir supérieure aux autres. Ne supportant pas l'idée que quelqu'un puisse la dépasser, elle aime cependant l'adversité. Ceci dans l'optique d'écraser son ennemi. De ses propres mains, le briser, que ce soit mentalement ou physiquement. Sadique, elle aime bien torturer ses ennemis les plus impudents. Son petit jeu préféré est d'attacher sa cible à tronc d'arbre afin de... et bien de le lacérer lentement avec la pointe d'une de ses épées. Durant ces petits plaisirs personnels, elle aime entendre les cris de souffrance de ses ennemis. Ce sont des moments de purs délices. D'ailleurs, il lui est déjà arrivée de boire de temps en temps quelques gouttes du sang de ses victimes, conformément à son ancienne religion.

Voleuse hors pair, elle a développé certains talents de receleur. Vraiment peu de serrures ne lui résistent plus de quelques minutes. Elle est également capable de faire les poches de moult pauvres citoyens sans talents magiques. Mais contre ceux qui en possèdent, elle ne le fait généralement pas. Son esprit de compétition étant de mise. Elle ne vole pas ses concurrents, sauf exceptions. Maintenant, parlons plus en détail de sa religion. Il s'agit d'une secte maléfique, vouant un culte à l'un des innombrables démons de Zeref. Cette dernière est dans une optique assez spécifique : plus l'on se mutile le corps, plus on est proche de Dieu. La preuve ultime de son allégeance étant le fait de se couper bras et jambes. En fait, il existe deux branches bien distinctes dans cette secte. La première est celle de mutiler son propre corps. La seconde, celle que Misora à choisit est plus... humaine disons. Il s'agit de démembrer non pas son corps, mais celui de ses adversaires. Afin d'en récolter assez de sang pour le boire dans une coupe d'or. Au bout de cent breuvages de sang différent, il est dit que la personne l'ayant faite disposerait d'une explosion de puissance incroyable, la plaçant à une puissance comparable à celle de Zeref. Bien sûr, ce ne sont que des balivernes, mais Misora y croit fortement. Elle en est exactement à cinquante-trois coupoles.

Que pense-elle des guildes légales ? Ce sont des idiots. Des idiots doublés d'incapable. Pourquoi pense-elle ça d'eux ? Comme elle en avait croisée, tout simplement. Deux, lors de ses missions en tant qu'ancienne mercenaire. Deux benêts idiots, faiblards et ignorants. Les pauvres, ils ne s'étaient même pas rendus comptent de qui elle était qu'ils étaient déjà dans le Royaume d'Hadès. C'est d'ailleurs ses rencontres qui l'avait convaincue de ne pas rejoindre une "bonne "guilde. Ses rapports avec sa guilde ? Difficile de les définir je dois dire. N'ayant intégrée la guilde que depuis très peu de temps, elle n'a même pas encore passer le "test". De ce fait, personne ne lui accorde de la confiance pour l'instant. Et elle, elle s'en fiche de ce que les autres peuvent bien penser d'elle. Une motivation ou un rêve en particulier ? Oui. Elle aimerait affronter et tuer dans un combat singulier une certaine personne. La seule magicienne légale pour laquelle elle dispose d'un tant soit peu d'estime : Erza Scarlet. C'est sa cible principale. Mais elle n'est pas sotte, elle n'est pas encore au niveau pour la combattre. Par contre, quand elle le sera....

Le Pays de Minstrel semble être un beau pays attrayant. Il n'en est rien. Selon les propres mots de la demoiselle, elle qualifie elle-même les habitants de "fanatiques religieux qui devraient se remettre en question". En effet, on ne peut pas réellement dire que les magiciens ont la belle vie là-bas. Seul les religions ont le droit d'utiliser cet art qu'ils qualifient de divins. Et encore, il faut être un homme pour accéder à un tel poste. Voilà bien des conventions que Misora rejette du plus profond de son être. De quel droit ? De quel droit ces vieux débris, aux nombres de trente-quatre mettent en place ce genre de lois ? Qui plus est, son père était lui-même un de ses trente-quatre idiots. Autrement dit, elle vivait enfermer entre quatre murs et ne possédait que très peu de libertés. Son père était intransigeant avec elle. Elle avait un planning réglé comme une horloge. Impossible d'y déroger. Sa mère ? Elle est morte, pendue. En effet, l'adultère était considéré comme un crime impardonnable dans ce pays.

Pendant plusieurs années il n'y avait aucun changement dans son programme de la journée. C'était... éreintant. Éreintant et triste. Tout les jours, elle se levait à la même heure, prenait le même déjeuner, allait à la même école. Là, elle rencontrait les mêmes personnes, suivait les mêmes cours. En rentrant, elle avait ses cours de religion, de prêchi-prêcha. Mon dieu ! Que c'était énervant. Tu ne dois pas faire ça, le Bienfaiteur risque de ne pas apprécier. Ni ça, le Bienfaiteur n'aimerait pas. Le pire, c'est quand elle essayait d'aborder la thématique de la magie. Durant ces moments, son père devenait furieux. Il lui criait dessus. Lui disait qu'elle n'était pas en droit de poser ce genre de question. Que seul les hommes, les élus pouvaient s'instruire dans le noble art de la magie. Pathétique. Cet homme était pathétique. Il n'y avait pas d'autre mot pour le décrire. Enfermer dans une religion dépassée, fanatique aux croyances conservatismes. Elle ne l'aimait pas. Clairement, elle le détestait. Oui, c'était son père. Et alors ? Pas une fois il ne s'était comporté comme tel avec elle.

C'est au sortir de l'enfance et le début de l'adolescence qu'elle n'en pouvait plus. Elle avait besoin d'autre chose. Et bien évidemment, qui dit pays fortement religieux dit secte. Elle savait que son père ne la pardonnerait jamais. Mais elle s'en fichait. Elle ne pensait de lui que comme étant un vieux sénile, venant d'un autre âge. Il lui fallut un moment avant de trouver la secte qui lui conviendrait le mieux. Cette secte était très spécifique, car elle adorait un mage du pays de Fiore. Zeref était son nom. Le culte visait plus principalement l'une de ses créatures démoniaque : Lullaby. Un monstre sans âme, qui pouvait tuer simplement en jouant de la berceuse. Mourir par la musique, quelle belle mort n'est-il-pas ? Mais elle devait cependant faire un choix. Elle avait, dans l'optique deux branches différentes. Celle qui consistait à ce mutiler soi-même, et celle qui consistait à mutiler les autres. Pour elle, le choix était vite fait. Autant faire souffrir les autres que soi-même. D'ailleurs, elle apprenait enfin la magie auprès d'autres membres plus vieux de la confrérie. C'est avec avidité qu'elle se mit en tête de devenir une utilisatrice du Kansô. La magie de Rééquipement.

Pendant un long moment, elle n'arrêtait pas d'aller dans les réunions secrètes. Participant au culte de Lullaby. Elle avait d'ailleurs déjà bue le sang de quelques ennemis. Principalement des infidèles qui avaient renié l'Ordre. Pendant un moment, les deux parties de la Confrérie vivaient en paix entre-eux. Mais cela ne pouvait durer. L'être humain ne peut ainsi tenir définitivement sous deux bannières différentes. Il lui fallait faire un choix. Un violent affrontement prit naissance alors entre les deux partis. Chacun voulant que l'autre disparaisse. Misora prit évidemment part au massacre. Ce n'était plus une gamine, elle avait déjà dix-huit ans. Elle tua. Encore et encore. Finissant par ne pas distinction entre amis et ennemis. L'affrontement mit plusieurs heures avant de se terminer. Le résultat. Elle avait sauvée sa peau. Mais son parti et ses compagnons avaient perdu face aux autres. Désormais en cavale, elle ne pouvait se permettre de retourner chez elle. Et puis, pourquoi le ferait-elle ? Elle ne considérais même plus son père comme tel.

Elle partit. Pas de la ville. Du pays lui-même. Elle prit tout d'abord un bateau pour les terres principales de son pays. De là, elle prit le train afin d'arriver aux abords du pays. C'était très délicat de ne pas se faire remarquer. Après tout, le bain de sang auquel elle avait participé avait été des plus remarqués. Enfin, elle avait quand même réussit. Après quelques jours de repos dans la ville d'Améthyste, elle se demandait bien où elle devrait aller ensuite. Elle fit son choix. Fiore. Après tout, c'était un pays neutre où la magie était courante. Ce serait parfait pour se cacher. Et puis, Zeref lui-même ne venait pas de là après tout ? Elle finit par par Stella, Bosco et Seven avant d'arriver a destination. Il lui avait fallu plusieurs mois avant d'y arriver. Et elle avait déjà dix-neuf ans. Ne sachant pas trop quoi faire, elle finit par se reconvertir dans le mercenariat et assassinat. Les premiers temps dans le métier avaient été durs. Très. Mais, plus cela allait, plus elle avait gagnée en réputation et en client. Elle finit d'ailleurs par acquérir le titre de "Shinigami" dans le milieu. Un joli nom, selon elle. Mais bon. Il y avait trop de concurrence. D'ailleurs, elle avait combattu plusieurs fois ses pairs assassins. Autant dire que ces moments-là étaient tout sauf joyeux. Elle finit par se lasser de ce genre d'accrochage. Mais que faire alors ? Il n'y avait plus qu'une solution, compte tenu de ses talents. Intégrer une guilde noire. Elle avait déjà tuée. Plusieurs fois. Alors, intégrer un repaire de malfrat, ça ne lui faisait absolument pas peur. Par chance, Silver Fang, la guilde noire qui montait en puissance et en importance avait entendu parler d'elle. C'est par un indicateur qu'elle fit le choix de rejoindre cette guilde. Cela fait très peu de temps. A vrai dire, elle n'a même pas encore passée l'épreuve initiatique sous forme de mission. Mais elle compte bien y arriver.

La magie de Rééquipement. Inutile de la présenter je pense. Similaire à la magie Seïrei, elle permet d'invoquer armes et armures qui sont stockés dans une dimension parallèle, propre à la magicienne. Certains ne peuvent invoquer que des armes. Elle, elle peut faire les deux. Cependant, elle ne s'encombre pas la plupart du temps de grosse armures cinglantes, privilégiant la vitesse d'exécution. Il faut noter que la sorte de robe chinoise qu'elle porte habituellement est une de ses armures.

Reprise en main requise
Je dois passer pour une vieille chieuse a force de faire corriger des détails owo

Invocation du Second Passage
Blond numéro 1, en piste ♫