Cette journée était étrange. Le ciel semblait attristé à cause d'un combat terrible qui aurait eu lieu durant la journée. Les nuages paraissait rouges écarlate, comme gorgés du sang des personne tombées au combat. L'air était lourd. Ce n'était vraiment pas une journée pour se promener. Alors pourquoi être sortis. Le destin faisait bien les choses. Cette journée était marquée par le signe d'une rencontre. Mais avec qui ? Le mystère restait entier. Au fil des années, plus rien ne pouvait m'étonner. Je n'avais appris que très récemment que mon père pouvait, d'une certaine façon, être toujours en vie. Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Je remarquais soudain, en me promenant dans un jardin, une jeune femme d'une vingtaine d'année toute débraillée, blessée et épuisée. Elle s'écroula d'un coup. Elle semblait comme touché par une neurotoxine -une toxine qui agit sur les nerfs-

Je la regardais là, sans bouger. Mon père a un jour remarquer que j'étais un peu empathique, mais cette fois, je ne savais pas quoi faire… Je ressentais sa tristesse mais je ne savais pas à quoi elle était due. Cependant une chose était sûr : je ne pouvais pas la laisser comme ça, à dépérir doucement. Je m'approcha doucement d'elle et m'arrêta devant la fille, attendant une réaction de sa part. Elle releva la tête mais ne semblait pas pouvoir me distinguer correctement. Je l'aidai alors à se relever et la fit marcher jusqu'à une table où je la fis s'asseoir. Je partis chercher du lait, un yaourt et des bandages puis revint en posant mon butin sur la table. J'ordonnai à la fille :
- Mangez et buvez ça (Je désignait les aliments), les protéines contenue dedans vous aideront à tenir face au neurotoxine. Est-ce que vous pouvez parler ?

Je me mis à bander ses plaies les plus graves tout en me présentant :
- Mon nom est Emil Nocturne, je suis un mage de Fairy Tail. Après m'avoir expliqué qui vous êtes, je vous conduirai à l'hôpital le plus proche.

Les blessures n'étaient pas très graves mais du poison semblait être présent. Qui avait bien put autant empoisonné quelqu'un. Ce n'était sûrement pas un animal, mais alors, s'agirait-il d'un mage. Si c'était ça, ce mage serait un véritable monstre. Il me fallait gagné la confiance de la fille pour qu'elle m'explique ce qui lui était arrivé. J'espérais que ce que l'avais fais me permettrait qu'elle me prenne comme un ami. D'après ce que j'en avais vu, Fairy Tail n'avait pas une si bonne réputation que ça.

La pauvre femme avalait avec peine les aliments que je lui avais apportés. Son état était surement plus grave que je ne l’avais envisagé. Elle réussi quand même à avaler quelque gorgée de lait. Elle parvient aussi à dire quelque mot :
- Je... Sybilia... Philips... Conseil de... Magie.

Ses yeux étaient rouges mais aucune larme ne voulait partir. Cela lui aurait fait le plus grand bien, mais son corps n’était pas décidé à la soulager d’un poids qu’elle avait du mal à supporter. Donc apparemment il s’agissait d’un membre du nouveau conseil. Je ne savais pas grand chose d’eux, mais qui qu’elle soit, je ne pouvait pas la laisser comme ça, toute seul. Elle me rappelait trop moi lorsque, désirant obtenir plus de puissance, j’ai tué mon père. Même si tout le monde me répétait qu’il ne s’agissait que d’un accident. Je me sentais coupable. Je voulais mourir. Sybilia fit tomber du lait sur la table, preuve qu’elle était bouleversée. Soudain, elle dit quelque chose qui me surpris terriblement :
- Je... je suis désolée... terriblement... désolée... je... je ne mérite plus rien... ni même de vivre...

Elle était comme moi. Mais qu’avait-elle fait ? J’étais bien décidé à trouver le fin mot de l’histoire. Elle se mit à pleurer. Une bonne chose selon moi. Une personne triste à ce point mais incapable de pleurer n’est pas un être humain. Nous avons tous besoin de pleurer un jour ou l’autre. Moi de mon côté, je ne savais pas trop comment réagir. Je ne savais pas comment la calmer. Je décidais de ne pas la brusquer :
- Bon, essayez de vous calmer, et dis moi ce que vous avez fait. Je ne peux pas vous aider sans connaître la raison de votre tristesse.

Je pris un air compatissant. Cette femme était bien trop bouleversée pour m’expliquer clairement mais je savais qu’au moins ça la détendrait un peu. S’il la raison de ses blessure était un mage, un homme, une être humain, il ne méritait plus de fouler cette terre. Je lui promis de l’aider quoiqu’elle ait fait dans son passé. J’allai même jusqu’à lui parler de mon enfance avec Voltaïque et comment je l’avais tué. Je lui assurai que j’étais la bonne personne pour parler de ses problèmes. Je pouvais l’aider. Plus le temps passait et plus cela devenait une certitude. Même si une personne me haïssait, si un jour elle aurait besoin d’aide, je protégerai cette personne quoiqu’il arrive. Quoique cette fille me dirait je ne bougerais pas avant d’avoir compris ce qui lui était arrivé et qui lui avait fait cela. Peut-être que vous trouverez que je me répète un peu, mais tous cela n’était que pur vérité.

Elle me raconta dans les détails ce qui lui était arrivé. Comment en voulant protéger un carrosse contenant pas mal d’argent, elle et ses soldats se sont fait attaquer par l’homme qu’aimait malheureusement la pauvre Sybilia. L’amour frappe trop souvent là où les humains ne sont pas préparés. Mon père me disait souvent que les moines étaient les représentants de l’amour. Il me semblait qu’une légende faisait référence, mais je n’arrive plus à m’en souvenir. Quoi qu'il en soit, j’étais persuadé que la membre du conseil n’était pas à blâmer. En effet, elle avait été attaquée par un puissant et dangereux qui avait tué une cinquantaine de soldats et qui avait laissé Sybilia en vie pour la faire souffrir en la laissant en vie. Je voulais lui dire quelque chose mais malheureusement, je n’y connaissais rien en cette chose qu’est l’amour.
Je pris un morceau de papier, écris rapidement quelque chose puis, en me tournant vers elle, demandai :
- Pouvez-vous me signer ce papelard, s’il vous plaît ?

Je tournai mon morceau de papier pour montrer ce qu’il était écrit : « Pouvez-vous donner à ce jeune garçon les adresses de tous les soldats qui m’accompagnaient pour amener l’argent aux fonctionnaires. Il vous expliquera tous. » Je tapotai le bas de la feuille en montrant le stylo :
- Je m’occuperai de tout, vous allez vous occuper de vous reposer.

Je me levai, vérifiant dans ma tête que je n’avais rien oublié. Je lui conseillais de ne plus faire de mission pendant quelque temps pour récupérer et pour réfléchir à cet homme. Elle allait surement continuer à l’aimer, mais à l'elle devait vaincre ses émotions. Même si elle l’aimait, cet homme devait être puni pour ce qu’il avait faits. Tuer autant d’innocents pour de l’argent... Il devait impérativement être puni. Cependant je ne connaissais pas son identité. Voilà ce que j’avais oublié :
- Pouvez-vous me dire l’identité de ce criminel. Et n’essayez pas de m’arrêter, cet homme doit payer pour ses crimes, et je doute que vous puissiez le stopper vous-même. Vous l’avez bien vu. Alors laissez-moi m’occuper de tout cela.

J’attendais sa réaction. Comment allait-elle réagir à ce que je venais de dire. Je ne pouvais deviner mais même si elle refusait de me donner ce que je voulais, je me débrouillerai tout seul. Les moines n’existent que pour protéger les personnes faibles. C’est ce que je vais faire, en arrêtant cet homme.