Sujet: Des prédateurs chez les O'Connor Jeu 4 Juil - 20:01
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Rate, et tu crèves.
Le jeune homme esquisse une grimace non dissimulée. Il secoue ses poignets, la dentelle blanche de sa veste rouge de ménestrel suit ses mouvements avec loyauté mais lui donnent un buste efféminé qui ne lui plait guère. La chemise inconfortable au col italien lui accorde une grâce de noble, le pantalon trop serré lui apparait comme tout sauf agréable et cette coiffure dont il n’a pas l’habitude le perturbe. Devant le miroir, un domestique ajoute la touche finale sous son sourire carnassier : un masque vénitien aux allures d’enchanteur, on ne reconnaissait rien du mage noir, seul ses yeux perçants de détermination. Il exigerait une augmentation sur la paie de base, tarif rehaussé pour tenue insoupçonnée, bien qu’extrêmement peu pratique elle avait le mérite de bien camoufler son identité. Il fallait bien être péteux comme un aristocrate pour s’enjailler sur ce genre de costume, le mage ne se prive pas de remettre en question le sens esthétique de ses clients. Il passerait outre, après tout, le boulot était vraiment bien payé, et il était tombé sur une surprise des plus… intéressantes. Il se retourne et contemple d’une mine narquoise et moqueuse son coéquipier en tenue tout aussi loufoque.
« Prêt pour le carnage, mon félin ? »
~~~~~
Une alliance avec un mage légal ? Ils n’y parviendront pas, je suis trop recherché « Bien entendu, si votre allié vous semble capable de nous trahir à la dernière minute, vous l’éliminerez aussi. Nous ne vous payerons que plus. - J’aime cette façon de penser. En parlant de payer… »
Sir O’connor savait s’y prendre avec les mages noirs, Cobra comprend bien rapidement qu’il pourra en obtenir encore plus s’il enquêtait sur ses pensées et décidait de le faire chanter. Un personnage bien influent qui a de nombreux contact dans la pègre, en grande rivalité avec une certaine famille Osvald, sûrement tout aussi tachée à la façade impeccable. Sortir les squelettes du placard des deux manoirs serait d’un plaisir divin pour le dragon slayer du poison. Il regarde, froid, le garde du corps ouvrir une mallette plein de jewel. Accordée, il y a bien là de quoi investir dans le projet du roi des serpents qui accumule les fonds depuis peu. D’un hochement de tête acquis, il accepte le contrat. Enfin quelque chose de plus corsé que la routine qui mettrait en avant ses talents d’assassin. Seul hic, il devait coopérer, et le travail d’équipe se résume pour Cobra à chacun dans son coin, fais ta partie proprement et je m’assurerai que la mienne le soit tout autant. Rate, et tu crèves. L’assemblée se lève, le mage noir suit le mouvement, l’employeur veut lui présenter son futur partenaire. Le prince des serpents sourit, fortement amusé par l’inquiétude qui règne dans les pensées de la pièce, ils le craignent, d’où cette imposante garde rapprochée au cas où Cobra aurait décidé de se rebeller. Inutile, une vipère sait être bien plus sournoise que cela. Ils débouchent finalement sur une autre pièce ou c’est cette fois dame O’Connor – légèrement éméchée pour qui serait attentif aux détails – qui se tient face à un mage prêt à être embauché.
« Voici Cobra, votre associé pour cette soirée. Cobra, nous vous présentons… - Damaz. Bonsoir. »
Un court silence gêné s’interposa, tous ici présent se rappelèrent que leurs pensées étaient mises à nues face à ce mage expérimenté. Ils le savent, mais leur rappeler les dérange d’autant plus. Pourtant il leur fait bien comprendre que le poney bleu et lui se connaissent déjà, il lui accorde même un sourire, cruel certes mais bien présent au minet décérébré. L’efficacité et le professionnalisme avant tout, le mage noir retient tous ses sarcasmes, il les sortira plus tard, en face à face c’était toujours plus agréable pour se délecter des pensées tourmentées de ses interlocuteurs. Les employeurs s’assurent de la compatibilité des deux mages, et comme aucun ne refuse la tâche qui lui est confiée, ils s’y attèlent. Après tout, la soirée viendra vite.
« Bien, suivez les domestiques, elles vous prépareront pour le bal. »
Voilà comment le mage noir s’est retrouvé en tenue d’arlequin, situation que vous connaissez déjà.
Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Ven 5 Juil - 10:50
Damaz Elandez
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Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Ven 5 Juil - 13:45
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Toujours aussi amusant, ce petit remous dans les esprits lorsqu’il entre en scène, il aime sa notoriété, sa supériorité, mais il sait parfois s’en détacher car ils ne valent rien, tous. Elle seule est importante. C’est pour elle aussi qu’il a appris à ne déprendre de personne, Brain était l’erreur, elle ne se reproduirait pas. Pour un mage légal, Damaz semble bien peu choqué par le boulot à effectuer. Clairement, ce gamin ne répond pas au profil du parfait petit mage de guilde à la botte du Conseil, Cobra se met donc en tête de relever les raisons de ce comportement de poupée déglinguée. Est-ce une façade, a-t-il une histoire particulière ? Une simple phrase avait réussi à le perturber, le sifflement du serpent s’insinue déjà lentement mais sûrement dans son esprit. Regards échangés à travers les masques richement décorés, deux comédiens prêts à entrer en scène quand il leur sera demandé.
« Couleuvre et chat, carnage n’est pas le mot qui semble seoir à cette alliance insoupçonnée. - Tu t’entraines à parler à l’aristocrate ? Il tousse, maniéré derrière sa manche à dentelle, puis il s’avance quelque peu. Jouer sur les pensées, faire tournoyer la proie avant de la dévorer. Le terme mascarade conviendrait-il mieux à vos désirs refoulés, à moins que vous ne soyez trop subjugué par ce brun hidalgo pour réfléchir ? - C’est dingue comment ta présence est tout de suite moins menaçante sans elle. - Cause toujours. »
Il regrette immédiatement de s’être abaissé à plaisanter avec lui, même pour s’en moquer. Cette attirance qu’il sent émaner de lui possède quelque chose de malsain, quelque chose d’inhumain. Qu’espère-t-il avec de telles remarques, énerver le plus manipulateur d’entre eux ? Loupé, c’est office de coups d’épées dans l’eau, le mage noir une fois une mission acceptée ne peut être déconcentré de son objectif, ni des moyens pour y parvenir. Qui plus est, la manière d’aborder la chose était mauvaise, l’angle de tir ne convient pas puisque le roi n’est pas d’humeur. Ce dernier perd effectivement son sourire carnassier pour le remplacer par son calme froid habituel, mine d’avertissement qui s’approche du minet avant de le contourner pour fixer un tableau accroché au mur. Un homme dépeint entre une vouivre et une nymphe, une contrefaçon, dommage, il aurait pu accidentellement disparaitre. Sourire narquois, il a tendance à croire que tout lui est permis, qu’il est le roi et que rien ne peut l’atteindre mais il serait fâcheux de se mettre l’employeur à dos si tôt, mais il a bien l’intention d’emporter un petit bonus. En attendant, il lutte pour ne pas devenir fou, promiscuité dangereuse, si vous saviez à quel point ce pouvait être désagréable d’être en continuité exposé aux pensées de tous, en particulier de ce jeune homme désinhibé.
« Je peux t’entendre, Damaz Elandez. Elle aussi. Nous ne sommes pas amis, nous travaillons simplement ensemble. Tu sers de façade, mais si tu mets en péril la réussite de la mission je t’élimine. Je peux très bien m’en charger seul, la récompense est ma seule priorité. »
Cubélios. L’oublier serait une erreur fatale. Sir O’Connor a souhaité la dissimuler dans un vivarium géant, son maitre a bien évidemment refusé d’office. Enfermer son amie revenait à prendre un otage de choix, même si l’employeur n’en avait pas conscience. Non, elle servirait à une surprise bien plus amusante, elle rode discrètement, cachée dans les jardins du riche aristocrate elle attend son heure. Lui aussi attend, il attend que le signal de départ soit lancé car resté cloitré près de ce demeuré l’agace franchement, si le roi aime être admiré, il commence à le trouver franchement dérangé. Il devrait en jouer, il le fera dès qu’il sera prêt, il ne demande qu’une pause pour s’assurer qu’il ne travaille pas avec un jeune idiot inexpérimenté. Peut-être est-il effectivement moins effrayant, il ne s’en rend pas vraiment compte car il considère que ce n’est que temporaire, il ne peut être efficace dans la crainte et la terreur.
« Le contrat est simple. Tu fais ton boulot, je fais mon boulot. Si je dois intervenir, prononce mon nom, je viendrais… Si j’en ai envie. En attendant, je n’ai pas oublié que tu es ma propriété alors tu prendras sa place puisqu’elle ne peut pas se montrer. » Il se retourne, impératif. « Tu es un mage de Take-over non ? Alors change-toi en serpent. »
Provocation. Il avait besoin de sa tenue de toute façon, pourtant l’ordre était direct et bien réel. Les armes qu’il a camouflées dans sa tenue le titillent, il pourrait aussi se débarrasser de lui à la fin de la mission. Pourquoi cette obsession ? Quelque chose chez lui le dérange et il n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Le mage noir refoule complètement cette satisfaction qu’il a à constater que le félin a survécu, il n’en attendait pas moins de lui, il est digne de son intérêt mais il ne faut pas exagérer, cet homme reste un simple poney. Et pourtant, contre toute négation, il a hâte de le voir en action.
Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Lun 8 Juil - 12:44
Damaz Elandez
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Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Ven 12 Juil - 14:14
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Croire que la lumière est un élément vertueux est la plus grossières des erreurs.
Il s’en doutait. Il s’en doutait que cet homme ne savait se changer en serpent, sa fascination pour Cubélios n’aurait pas été si grande s’il l’avait mieux connue. Il était si simple de mettre les homme face à leur impuissance d’une manière ou d’une autre, une nouvelle fois pour ce jeune mage. Physiquement puis moralement Cobra se complait à lui montrer ses faiblesses, ses limites. Tout en lui montre qu’il agit ainsi par cruauté, est-ce là réellement son intention ? Le combat qui s’enclenche dans la tête du félin arrache un sourire à l’assassin brun, victorieux. Qu’il l’admette ou non, il veut voir ce chaton grandir et devenir un tigre, un tigre loyal et fidèle à l’image de son amie silencieuse. Et pour cela, il doit le pousser à bout, toujours plus à bout afin qu’il dépasse les limites tout en gardant le contrôle de la situation qui pourrait, avec ce genre de bestialité, rapidement dégénérer. Son sourire mesquin s’efface, sa neutralité déroutante reprend ses droits sur le visage reptilien du chasseur de dragons lorsque, forcé de jouer le jeu, il soutient le regard topaze qui se plonge dans ses yeux comme pour y décrypter des symboles perdus et cachés. Lui donner ? Il était donc redevable ? Non, ce n’était pas le bon adjectif pour décrire la chose, il est impossible de retranscrire ce sentiment paradoxal.
« Tu n’auras pas à me sauver, car que ferais-tu d’un chat qui ne sait pas griffer ? Il me reste encore un zeste de dignité, propriété n’a de valeur que dans son utilité et sa beauté, vrai ? »
Le silence s’impose. Que faire ? Le manipulateur n’a jamais été bon pour les relations sociales réelles, les barrières de cynisme et d’indifférence lui ont toujours servi à excès. Chose sûre et acquise, il ne peut se permettre de baisser le regard face à cet être qui se voudrait plus malin que lui. Pensait-il vraiment que l’importance que Cobra lui accordait était si élevée ? Qu’il renoncerait à un paiement gracieux pour son élimination accidentelle ? Qui sait. En ce moment présent, le mage noir était déchiré entre son orgueil et son besoin d’argent, le tuer par fierté d’avoir osé penser que le roi conserverait son jouet avec affection. Tiraillé de l’autre côté par cette incertitude qu’il ne veut pas voir, depuis qu’il avait fait toutes ces rencontres, il avait changé, et il le sentait. Plus il luttait, plus il se disait qu’il ferait mieux de s’isoler une bonne fois pour toute à l’étranger après s’être acquitté auprès du Conseil… Non, jamais. Personne, personne à l’exception de Cubélios ne pouvait importer à ses yeux. Il ne laisserait pas cela arriver, si obsédé à l’idée d’entendre son adorée qu’il n’a pas réalisé qu’une petite place, déjà, il leur a laissé à ses côtés. Le temps peut être lui fera comprendre qu’ajouter ne veut pas dire remplacer et qu’une affection ne vaut pas plus si elle est unique ou multiple. Qu’importe. Revigoré par un sentiment de puissance, le roi des serpents se glisse d’un pas assuré vers la sortie non sans avoir lâché avec négligence.
« Allons-y. »
Tels deux valets, les compères s’avancent dans les larges couloirs du manoir avec pour objectif la salle de réception. Aussitôt entrés, Cobra s’arrête un moment, un léger temps d’adaptation lui est nécessaire pour cet environnement brouillant de conversations mondaines, de pensées malsaines, de verres tintés et de bijoux carillonnant. Il se masse les tempes, yeux clos dans une profonde concentration, d’un air agacé il avertit le chat d’un murmure discret.
« Tu parles. Fais les parler un maximum. »
Ils étaient deux parfaits inconnus sous ces costumes masqués, mais Damaz était le valet de lumière, celui qui se chargeait de la façade trompeuse. Croire que la lumière est un élément vertueux est la plus grossières des erreurs. Qui dit lumière dit ombre, et le démon empoisonné rôde autour de cette fausse lumière pour n’en frapper que mieux. Sa fiole de poison dissimulée dans la doublure du costume lui apportait, en plus de cela, un joker en cas de problème. Ils se dirigèrent ainsi près d’un groupe bien bavard incluant l’un de leurs deux clients. A partir de là, Cobra mima le mutisme, ne pipant mot il fit croire à ceux qui le questionnait que la parole lui avait été ôtée malgré lui à son plus jeune âge, ne communiquant que par quelques signes quand cela s’avérait nécessaire. Pourquoi ? Simple couverture. Pour une raison inconnue, les gens ne s’imaginait jamais un muet être en réalité un mage, la majorité des magies impliquant une incantation pour être exécutée ou apprise. Et pourtant, il en existe des magies qui ne demandent aucun mot, mais dans l’idéal commun, qui dit magie dit formule. Ce faux handicap permet également au mage du son de mieux se concentrer sur les pensées de la salle qu’il tente de trier dans leur énormité, traquant mot clés et plan machiavélique. Il ne laisserait personne le doubler, Cobra est le roi, il ne demande qu’à le prouver. En particulier, vadrouiller autour de son alter ego étincelant devrait lui permettre d’en savoir plus. Si seulement il pouvait mettre la main sur les mages bleu… les isoler et les exterminer un part un devrait être du gâteau. Ou du cyanure, selon les références.
Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Ven 19 Juil - 11:14
Damaz Elandez
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Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Dim 21 Juil - 14:37
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T’es pas essentiel de toute façon.
Un sourire amusé, une conversation mimée, c’est un sourire tendre que le roi cache une expression désabusée. Ne peut-elle donc pas le lâcher ? C’est fou comme cette pipelette ne s’arrête pas, elle a bien compris que le muet bien réaliste ne peut rétorquer et cette pimbêche démesurée n’a pas trouvé meilleure oreille pour ses soucis superficiels. Dingue, hallucinant ces nantis qui n’ont aucune conscience de la non-importance de leur quotidien, le pire étant qu’elle parle de tout et rien, une vraie compétence artistique de faire du point le plus anodin un sujet de conversation. Parler pour ne rien dire dans toute sa splendeur. Heureusement pour la santé de Cobra, son partenaire se glisse non loin sans indiscrétion et lui souffle un premier objectif des plus alléchants. Continuant de faire comme si la duchesse lui importait, il dirige son attention vers le rouquin… Une tenue digne d’un fraisier dans son manque de subtilité, le damoiseau s’excuse et se retire pour mieux rôder autour du suspect et s’intègre avec une fluidité exemplaire au groupe dont il fait partie avant de s’effacer dans son mutisme chéri. Des pensées perverses et irritées par l’échec que Damaz a provoqué, cramé avec une facilité déroutante, les gens ne pensent jamais à se faire discret jusque dans leur intérieur même. L’isoler pour s’en débarrasser semble être la meilleure de solution, il ne manque qu’une opportunité de le séparer des autres. Le chasseur de dragon analyse la situation avec précision et cherche une faille dans les conversations, mais son attention est rapidement déviée vers son partenaire qui semble rencontrer quelques difficultés.
Mais qu’est-ce qu’il fou…
Les incidents se répètent, il attire l’œil, beaucoup trop, il faut rattraper la donne. Le mage noir jure intérieurement, son partenaire n’est qu’un boulet à trainer si tôt dans la mission. Caricaturant la naïveté – un des faciès qu’il a de nos jours le plus de mal à imiter – il se met sur la pointe des pieds pour, comme tout le monde, jeter un regard interloqué avant de tomber malencontreusement sur le rouquin. Il fait en sorte d’entretenir le boucan par des gestes d’apparence involontaires et maladroits, tous les regards se tournent alors vers eux, allongés au milieu verres brisés en morceaux parsemés ici et là dans une gracieuse flaque de nectar. Cobra se redresse vivement un air penaud et gêné sur le visage, emportant avec lui le masque de son emmerdeur d’un nouveau geste maladroit. Le muet innocent met alors ses deux mains sur sa bouche pour mimer l’effroi devant ce visage. Rien de bien choquant, l’homme est bien dessiné, mais sur sa joue se trouve le tatouage de la guilde neutre Eagle’s Claw. Le concerné ne réalise même pas son erreur, il peste contre le muet qui l’a fait tomber et tente de dissimuler le poignard qui a glissé, jusqu’à ce que deux chargés de la sécurité tout de noir vêtus l’éjectent de la soirée. Les mages ne sont pas autorisés, alors armé, n’y pensons même pas. Presque choqué, Cobra cri victoire intérieurement. Il avait reçu l’ordre d’éliminer les témoins de leurs magies, mais si Damaz continue son petit numéro, la moitié des invités seraient rapidement concernés. Il ne pouvait dissimuler autant de meurtres. Où était-il passé d’ailleurs ? Un rapide regard vers les clients, ils ne semblent pas en danger, le faux muet commence à pister son partenaire, chasse au prédateur félin par le reptile aux ultrasons. Jusqu’à ce que le muet se heurte à un personnage des plus particuliers.
Cobra n’a pas l’habitude d’être bloqué, mais lorsqu’il n’entend pas les pensées d’une personne en face de lui, qu’importe la concentration qu’il y met, il sait ce que cela signifie. Le muet s’excuse d’un mouvement de main indécis, en face de lui se trouve un des deux mages sur lequel il a reçu des informations. L’homme bleu lui adresse un regard neutre, putain de schtroumpf qui le nargue, Cobra ne peut même pas entendre ses muscles, son cœur, sa respiration. Rien. Un mage du son capable de s’entourer d’une zone de silence, de la haute voltige dans ce type de magie, tu m’étonnes que la vipère ne l’ait pas repéré plus tôt. Probablement que ce démon est aussi capable de l’induire autour d’autres personnes, ce qui consisterait en une faille notable pour le roi des sons. Il bouillonne intérieurement en se décalant pour passer derrière lui, ils avaient mal joué pour le moment. Travail d’équipe, travail d’équipe, humpf. Il file vers le couloir sans demander son reste, un défi qui le taquine, un jeu qui devient intéressant.
Je peux t’entendre.
Le voilà face à Damaz, sujet à une lutte intérieure. Mais qu’est-ce qui peut bien lui passer par la tête ? Sans aucun scrupule le mage noir sonde son esprit pour déceler, justement, ce qu’il s’y passe. Ho. Manipulé ? Il n’aurait pas aimé être à sa place. Le mage noir l’admire, s’avance d’un pas et l’interpelle. Pour toute réponse, un rugissement hybride qui le force à emporter le bruyant énergumène plus loin et l’enfermer dans une pièce isolée. Pour l’instant, leurs tenues sont épargnées, mais si les choses continues comme ça…
« Calme toi, il n’y a que nous deux ici. »
Et c’est un vrai problème. Ils ne peuvent se permettre de laisser leurs employés à la merci des Osvald plus longtemps. Cobra ne se prive pas, un gifle bien placée devrait aider les idées à se remettre en place dans la caboche du chat.
« Un peu de volonté putain, c’est si dur que ça ? »
Tout semblait simple à cette homme sans compassion, sûrement par son passé qui en comparaison semblait plus trouble, cette tour du paradis qui l’a tant marqué.
« Il y a un mage là-bas que je dois tuer, il manipule le silence. A cause de ça, je n’ai pas vu venir celui qui t’as fait ça. Prenons-les à revers. Enfin, si tu n’as pas trop peur d’y retourner. T’es pas essentiel de toute façon. »
Etonnement, la dernière phrase se voulait taquine et cela se sentait dans le ton de Cobra, il n’était pas méchant. Tout du moins, il essayait de ne pas l’être, encore malhabile dans ses mots, mais l’intention y était. Il ne laisserait pas ce mage rejouer le même manège à sa propriété, il détestait qu’on se moque de lui et prenait personnellement cette attaque. Aussi toute son attention se portera sur comment empoisonner lentement le manipulateur des animaux par son aura maléfique. Et ce, dès qu’il le prendrait sur le fait.
Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Lun 22 Juil - 14:06
Damaz Elandez
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Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Ven 26 Juil - 15:38
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Et si le félin n’y parvenait pas ?
Un pas vif et assuré, voilà la démarche des deux mages déterminés. Sa fierté, son orgueil avait été bafoué, et on ne s’amusait pas à poser problème à Cobra sans en payer le prix. De retour dans la salle de réception, ils se séparent sans se délier, l’ouïe surdéveloppée veille sur les pensées du furibond. Dans une synchronisation quelque peu trichée, le chasseur de dragon et le comparse des félins s’unissent pour se débarrasser des deux cibles principales. Une rage victorieuse prend le mage noir aux tripes alors qu’il s’intercale, juste devant ce salopard aux talents animaliers douteux. Le muet ne peut l’injurier, et ce n’est pas l’envie qui lui manque, alors il se contente d’un petit sourire narquois. Le temps que l’autre comprenne ce qui lui arrive, le reptile s’est déjà décalé vers l’associé silencieux pendant que Damaz valsait avec sa nouvelle poupée. Une expression choquée traverse le visage du mime, inquiet, il dévisage l’ami de la victime se faisant le plus expressif possible. Il faut aider ce pauvre homme, que s’est-il passé, suivons les ; l’homme privé de voix ne disait rien mais n’en sous entendait pas moins. Ils emboitent le pas aux deux autres jusque dans un couloir sombre et c’est là que le muet dévoile sa véritable nature : sous l’allure la plus inoffensive se cache souvent la pire des surprises. Son ennemi contrôlant le silence s’affaisse sur le sol après une technique martiale des plus efficaces. Un regard entendu envers le félin qui l’aide à tirer les corps dans une pièce un peu plus loin, une sorte de bibliothèque. Les corps inertes abandonnés sans précaution sur le tapis, il prend la parole sûr de lui.
« Je m’occupe du sale boulot, retourne là-bas. Il y a matière à fouiller dans l’esprit de notre très cher Lady Osvald, si tu arrivais à la faire parler toi-même… Où à l’attirer dans une des pièces par ici. Aller, dégage avant d’attirer les soupçons. »
Un muet qui disparait, personne ne s’en rend compte, mais Damaz devait jouer un rôle plus important, aussi la voix n’acceptait aucun refus. S’il était un peu froid et directif, c’est qu’il était toujours sûr d’être le meilleur, aussi pourquoi ne suivrait-on pas sa manière de voir les choses, étant par extension la meilleure ? Un vrai professionnel, ni plus ni moins. Concentré sur son travail, il s’attèle à la tâche, prive les mages de leurs accessoires, défait en partie leurs vêtements, déchirant de ci de là pour changer la noblesse en anarchie. Un alcool renversé sur la table, le voilà qui détruit l’ordre de la pièce en dispersant ici et là des objets du décor, livres abandonnés et pages déchirées se dispersent sous son travail appliqué. Il admire le travail. Ces deux hommes se seront noyés dans l’alcool avant de se battre et de malencontreusement en mourir. N’est-ce pas plausible ? Il soulève un corps du sol et le bat sans scrupules, des coups, des bosses, des bleus, et même un saignement de nasal en bonus pour l’un des deux. Il s’efforce de rendre ça réaliste avant de profiter de la bruyante musique de la réception pour les balancer par la fenêtre. De là, il siffle, c’est sa très fidèle alliée qui se dévoile glisse des buissons jusqu’au corps pour leur porter le coup de grâce. Aucun d’eux ne saurait se relever du poison mortel que sa morsure laisserait. Du haut de son perchoir, Cobra admire fièrement le travail accompli, quelle mort fâcheuse pour deux mages respectables. Tant pis.
Il quitte rapidement les lieux après avoir salué son amie qui, pleine d’obédience, retourne se cacher pour leur sécurité. Que faut-il faire ensuite ? Retourner à la cérémonie après avoir indiqué à Damaz d’attirer la clé au coffre au trésor par ici pouvait paraitre idiot… Surtout qu’à force de fausser compagnie toujours en même temps, ils perdraient en discrétion. Cobra examine le couloir, envisageant les possibilités. C’est avec un air mesquin qu’il part s’accoler dans l’ombre d’un mur, près de l’entrée, une cachette qui lui semble propice. Joker, piochez une carte. Trois options probables selon lui. Option 1 : Damaz entrait avec la demoiselle et nécessite de l’aide pour la faire parler, auquel cas il les suit dans l’ombre pour intervenir au bon moment. Option 2, Damaz entre avec la demoiselle mais est suivi, simple, il suffisait d’éliminer les personnes gênantes. Option 3, toujours la même donne mais le mage de Blue Pegasus se fait du mouron pour les employeurs, auquel cas Cobra devrait prendre la relève… Et si le félin n’y parvenait pas ? S’il ne venait pas ? Le mage noir soupire, il déteste le travail d’équipe. C’est pas contre lui, mais ça reste vachement lourd ce genre de situation, alors il ne tiendrait pas longtemps à patienter gentiment.
Sujet: Re: Des prédateurs chez les O'Connor Lun 29 Juil - 8:23
Damaz Elandez
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