| Sujet: [Mission D] Le sourire dans la tristesse Ven 14 Déc - 18:52 | |
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| Suite à la tristesse envahie en revenant dans mon ancien village et de me remémorais mes souvenirs de Meta.. J'étais partie dans les alentours de cet endroit abandonné pour me trouver de la nourriture, de quoi bien vivre dans ma nouvelle maison. La ville à côté était pas bien grande, juste ce qui fallait pour vivre correctement..
Cela change de mon ancienne ville, celle que je n'ai vu que quelques jours.. A cause de ma mère qui n'a jamais voulu que je sorte. Je me demandais comment elle allait, si elle n'était pas trop triste. Je pensais que non car elle était toujours à son travail.. Peut être que je vais voir Meta aujourd'hui, demain ou jamais. En pensant à tous cela, je m'étais arrêtée devant hôpital où il y avait une affiche sur la porte principale :
" Recherche de personne pour rendre le sourire aux enfants malades, plus de détails à l'intérieur."
Pourquoi pas, si je pouvais donner le sourire aux autres malgré que j'étais si triste, ça me faisais penser aux petits enfants que j'avais vu à l'école avec leur petites bouilles, les yeux brillants et sourire aux lèvres. J'entrais, ne sachant pas trop où aller j'étais allée voir à l'accueil.
" Bonjour, puis-je vous aider ? - Heu.. bonjour, je suis venue pour la demande d'aide.. -Ah oui ! bien,-sûr, venez, suivez-moi ! "
sur le chemin, le jeune infirmière m'accompagna en m'expliquant ce qu'il fallait que je fasse : redonner le sourire aux malades grâce à la magie, il fallait que je restais deux jours à l'hôpital, la nourriture était offerte ainsi que le lit au milieu de la salle où il y avait tous les jeunes. Une fois à l’intérieure, il y avait environs une dizaine de gamin d'âgé entre 8 et 16 ans. Ils avaient tous une tête d'enterrement (peut-être le leur...)
" C'est qui elle ? encore un clown pour nous donner le sourire alors qu'on va crever d'ici 3 mois !? cracha le plus âgé en me jetant un regard noir. - Arrête de dire ça ! Vous allez tous guérir et vous le savez très bien ! Cette demoiselle est là certes pour vous remonter le moral mais ce n'est pas un clown.. c'est une mage ! "
Les petits enfants me regardèrent avec des étoiles dans les yeux, comme ceux de l'école.. Ils se ressemblaient tellement juste que certains non presque plus de cheveux et étaient "malade physiquement".. Pauvre petits bouts de choux.. Si jeune et ils voyaient déjà leur vie s'achever..
" Écoute gamin, même si je suis plus jeune que toi, ce n'est pas en envoyant balader ceux qui veulent ton sourire, ton bonheur, ta santé qui va s'améliorer que tu es mature. Certes on ne vit pas ce que tu subis mais ce n'est pas en te renfermant dans ta bulle que tu vas aller mieux, il faut accepter l'aide des autres.. certains aimeraient bien avoir cette chance là.. - Mignonne comme t'es, t'as sûrement un petit copain ! et une famille toute gentille qui prend soin de toi ! ... "
Sur ses paroles, je m'étais énervée et je me rapprochais de lui en lui tenant le col son tee-shirt.
" Avant de dire des conneries, sache que tu connais pas ma vie, si je te la raconterai, tu verras que tu es bien heureux même si tu es malade. En attendant, je m'occuperai de toi ce soir, quand les petits dormiront." disais-je assez bas pour éviter que les jeunes enfants m'entendaient.
Il acquiesca et il se mettait dans un coin pour jouer à ses jeux-vidéos.
" Madame ! Madame ! c'est vrai que tu es une magicienne ! montre nous un tour ! disait un enfant d'environ 8 ans, les autres lui suivirent pour réclamer un tour de magie. - Heu.. venez, on va à la lumière et je vais vous montrer un petit tour ! -*tous ensemble* OUAIIIIIIIIS ! "
Les petites têtes d'anges se collèrent à moi en voulant me tenir la main, ou ma robe verte fétiche. Une fois devant la fenête, je prenais une chaise et je m’asseyais et demandais aux enfants de se mettre autour de moi pour bien voir. bien-sûr le plus âgé resta dans son coin mais regarda du coin de l’œil.
" Je vais vous raconter une petite histoire, pour les demoiselles d'amour mais aussi de l'actions pour les garçons... Je n'avais même pas eu le temps de finir qu'ils posèrent déjà tous pleins de questions. attendez, laissez moi vous racontez dans le calme...
C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Sunniva. Elle avait perdu son papa quand elle avait votre âge. Elle avait une maman docteur et un grand frère qu'elle ne voyait pas beaucoup à part aux repas. Un jour, dans sa nouvelle maison dans un village perdu non loin d'ici, elle rencontra un jeune garçon. Celui ci l'interressait beaucoup car il n'avait pas d'amis et il était toujours tout seul.. Les jours passaient et Sunniva observait sans cesse ce jeune garçon. En fin d’après-midi d'une longue journée ensoleillée, Sunniva avait ce pauvre garçon assis contre un mur regardant le coucher du soleil avec tristesse.. donc elle alla vers lui et demanda son nom, Meta Heartless. Ce qui signifiait "sans cœur". Cela lui allait bien car dans ses yeux dorés il l'y avait aucune brillance, même si ses cheveux mi-long noir les mettaient en valeur, il resta terne.. Les deux enfants parlèrent beaucoup, se voyaient plus souvent mais un jour...
" c'est l'heure du goûter ! - Ouiiii le goûter ! "
J'étais perdue dans mes pensée, heureusement qu'il y avait le goûter car je ne savais plus la suite de l’histoire.. de mon histoire.
" Ca ne va pas ? Tu m'as l'air perdu dans tes pensés.. - Comment ? Excusez-moi, je suis un peu dans les nuages.. - Veux-tu de l'eau ? Tiens bois un peu, ça ira mieux. - Merci.. "
Les petits n'enfants mangèrent goulument leur goûter, le plus grand alla vers moi et me fixais en s'assoyant en face de moi.
" Cette histoire, elle est vrai, c'est la tienne n'est ce pas? disait-il avec sérieux. - tu verras cela ce soir, en attendant, rassemble les petits à nouveau autour de moi s'il te plait."
Il fit ce que je lui demandais en expirant, il était mignon quand il demanda gentiment de retourner vers moi pour la suite de l’histoire, tel un grand frère. Il se mit en face de moi avec une petite fille sur ses jambes.
"Continuons.. Un jour, tous bascula, les deux petits enfants amoureux se perdirent de vue sans aucunes nouvelles.. Sunniva se réveilla quelques mois plus tard en se souvenant rien d'elle.. Le temps passait, les années aussi.. Au bout de 7 ans et un déménagement, Sunniva se souvenait à peu près tout son enfance mais il lui manqua une page dans son histoire. Elle ne pouvait pas sortir de chez elle, sa mère avait trop peur qu'elle se fasse attaquer. Sunni se réveilla tous les matins d'un horrible cauchemar d'un homme qui lui transperça le ventre. comme par hasard, elle avait une grande cicatrice à l'endroit où dans son rêve elle se faisait transpercer.. Donc un jour, après avoir pu sortir peur de chez elle, il fit faire des missions pour gagner de l'argent pour partir vers sa ville où elle vivait avant. Sur le chemin, en attendant son train, elle aperçut un homme qui ressemblait au garçon qu'elle dessinait sans cesse sans savoir c'était qui. C'était Meta sur ses dessins mais elle ne savait pas encore qui il était. Le garçon avait les mêmes traits : cheveux mi-longs noirs, yeux dorées sans éclat.. Pour voir si c'était lui, elle lui créa un petit soleil comme ça : *Micro Sun*
- Ouaaaaah, un choleil ! C'est beauuu ! "
Je m'amusais à le faire bouger dans la pièce, les enfants essayèrent de l'attraper mais la petite boule de lumière était bien trop rapide. Elle revint à moi et disparu pour que je continuer l'histoire.
"... Il réagit d'une manière.. étrange. Il était étonné, surprit de voir les petits soleils le suivre un peu avec son train. Sunni pensait que c'était lui mais il alla vers la direction opposé e très loin... Il y avait très peu de chance que c'était lui, nous sommes très nombreux à vivre ici.. Fin bref, Sunni retourna dans son ancien village qui était... abandonné depuis des années. Elle resta de marbre voyant que la vie n'était plus apparu depuis longtemps.. Elle retourna dans sa petite maison poussiéreuse et pleura toutes les larmes de son corps. La jeune fille retourna aux endroits de ses souvenirs.. et se souvenait de cette personne de ses dessins, de ses souvenirs.. Un garçon qu'elle a cru croisé dans un train : Meta Heartless, son amour d'enfance et d'aujourd'hui encore.. "
suite à cette histoire, tous les enfants et même l'âgé qui se retenait de verser une larme, pleurèrent tous en criant que c'était trop triste pour la pauvre Sunni.. Je m'étais mise à pleurer aussi voir que j'ai fait le contraire de ce qu'on m'avait demandé.. Alors je les avais tous prit dans mes bras, les uns après les autres pour m'excuser que je voulais pas qu'ils pleurent de ma faute.. Ils m'ont répondu après le câlins et essuyant leurs petits yeux :
Ne pleure plus alors ! On est malheureux car les personnes sont tristes pour nous.. Tu nous as fait rire et donné de la joie avec ton soleil ! Refais nous briller de joie !
Je n'en revenais pas de ce que j'entendais. J'essayais mes larmes, je me concentrais et refais 5 petits soleils en souriant et jouant avec les enfants.
Ils riaient tous de bon cœur, même celui qui m'avait envoyé balader quand je suis arrivée. Il allait être le soir, les enfants devenaient tout triste croyant que j'allais partir mais l’infirmière revint avec le plateau du repars du soir disant que j'allais rester cette nuit. Exceptionnellement, on avait le droit de rester diner dans la chambre. On rigola à des blagues nulles de l'aîné, on dessinait, chantait... Très vite, les enfants étaient fatigués de cette journée riche en émotions et allèrent dormir tôt. Il resta donc que le jeune homme et moi.
" Alors, cette histoire, c'est bien toi ? - A ton avis ? - Ca n'a pas dû être facile pour toi d'être toujours dans l'ignorance et la solitude.. - Tu sais, je montre que je vais bien aux autres pour qu'ils le soient aussi mais intérieurement, je suis détruite, je souffre, comme une maladie.. Mais des personnes charmantes me redonnent de l'espoir à vivre en leur redonnant le sourire... - Pardon pour tout à l'heure... comme avait dit Len, on est mal car les gens ont pitié de nous.. - au faite, comment tu t’appelles ? - Yoru, miss Sunniva. " en me fessant un clin d’œil.
Pendant une bonne partie de la nuit, nous discutions de tous et de n'importe quoi. Je me réveillais avec assez de surprise mais j'étais si fatiguée et si bien que je ne bougeais pas.. Dans ses bras.
Il fallait que je parte en début d'après-midi, je leur laissais tous pleins de dessin que j'ai fait d'eux et moi en plus, comme à l'école, une petite plante qu'il poussera quand je reviendrai. En quittant l'hôpital, Yoru m'avait laissé une lettre que je lisais chez moi, sur mon lit.
Chère Sunni, je m'excuse pour l'accueil que je t'avais fait à ton arriver... Mais j'ai appris qu'il ne faut pas juger les gens par leur apparence ou leur actes.. Je ne suis pas amoureux de toi mais j'ai un profond respect envers toi qui m'a ouvert les yeux. Merci encore et j'ai hâte de te retrouver pour te serrer dans mes bras, voilà une raison auquel j'ai encore envie de sourire et de vivre ! ps: je garde ton pot avec moi, espérant chaque jour peut être la fleure éclora. Yoru.
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