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[Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.
 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptyJeu 13 Déc - 22:03

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Bastian continuait à fixer le panorama de la ville, pensif, son problème était que ses runes agissaient bizarrement, mais cela ne le gênait pas encore. Il laissa son élève regarder son katana, à la recherche d'une quelconque réponse sur une question qui demeurait inconnu pour le mage de Silver Fang.

Master, vous vous y connaissez en rune ? Parce que si c’est le cas j’ai quelque chose à vous montrer.

T'as trouvé ce que tu cherchais avec mon katana ? Oui j'ai quelques connaissances en runes.

Bastian quitta le rebord de la fenêtre et le panorama de la ville pour rejoindre son élève.

Sylva n’a pas su me dire ce que cela représentait ou alors il n’a pas souhaité le faire. Donc je vous demande votre avis. Connaissant ce cher Lucifer, il n’a pas laissé ça trainer pour le plaisir des yeux et je préfère éviter une mauvaise surprise. Après tout, il ne faut jamais faire confiance à un démon. Surtout quand vous l’avez battu à son propre jeu.

Bastian observa les runes dessinées sur la lame de Lucifer.

Des runes de démon...si c'est Lucifer, deux solutions, soit c'est ton niveau de maitrise de l'épée et de son pouvoir...donc là t'es à zéro sur quatre, bouh pas bien Karito...

Le mage runique pouffa de rire pour se moquer gentiment de son élève avec un visage qui transmettait aussi cette moquerie.

Ou alors, ce sont ses amis... ceux de Lucifer. J'ai quelques bases concernant les démons mais pas assez pour t'aider, désolé. Oméga pourrait peut être te répondre concernant ses runes. Si chaque arme correspond à un habitant des enfers.... ça a peut être un rapport. Mais renseigne-toi, bien connaître sa magie et ses possibilités sont un atout important dans notre métier.

Bastian regarda la pendule et se dirigea vers le portant où il avait laissé les tenues nécessaires au vol.

C'est bientôt l'heure, récupères la tienne, je te dirai comment ça marche si t'as besoin.

Bastian posa la tenue sur le lit avant de pousser légèrement la porte pour ne pas heurter la pureté de son élève. Le voilà, équipé avec une combinaison noire qui réduisait le bruit de pas, et camouflait l'aura magique. Il y avait la place d'y mettre une dague en plus. Les avant bras étaient plus épais car il renfermait un système de bidouillage magique contre le système de surveillance et une lame de poignet sur l'autre protection, histoire de neutraliser en paix les vigies.

Il ressortit de la chambre ouvrant la fenêtre de la grande pièce. Il monta sur le toit en attendant Karito. Il faisait dans sa tête le trajet de pillage que les deux mages de Silver Fang allaient suivre.

Alors comment tu sens déguiser en ninja ?
 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptySam 15 Déc - 15:47

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Mon niveau de maitrise de l’épée ou ses amis … Fichu Lucifer. Tu aurais pu me le dire avant de te barrer comme un chien avec la queue entre les pattes ! Je ne relève pas la moquerie de Bastian. Oui je ne maitrisais pas cette lame et je l’assumais entièrement. On commence toujours par du global quand on apprend et après seulement on passe au cas particulier. On garde toujours le meilleur pour la fin de toute façon. Quand à ce petit Oméga, il allait surement entendre parler de moi dans les prochains jours. La remarque sur ma connaissance de ma magie me tire un faible sourire. J’avais dû apprendre la liste entière des démons majeurs et régents de l’enfer ainsi que de leurs fonctions avant de pouvoir prétendre passer mon second contrat. Second contrat qui m’avait d’ailleurs valut une sacrée raclée au premier essai. Mammon était plutôt clément mais il était terriblement … possessif. Je regarde Bastian s’emparer des tenues posées sur le porte-manteau tout en ruminant les souvenirs des jeux mortellement dangereux que j’avais faits avec les enfants de l’enfer.

- C'est bientôt l'heure, récupères la tienne, je te dirai comment ça marche si t'as besoin.

J’attrape la tenue et l’enfile, le plus loin possible des regards, Lucifer posée contre le mur près de moi. Le tissu, qui me couvre des pieds jusqu’aux épaules, possède de multiples fourreaux. Je regretterais presque de ne pas avoir d’armes à y glisser. Je fais quelques pirouettes pour en tester l’élasticité puis, satisfaite, je laisse Lucifer repartir pour retourner dans le salon commun. Bastian se tient fièrement devant moi et me lance :

- Alors comment tu te sens déguisée en ninja ?
- Comme quelqu’un qui va s’amuser à pourrir la vie de la milice, souriais-je

Je le rejoins sur le toit après un petit bond et le suit sur le tracé qu’il a choisi d’emprunter. En contrebas, les rues commençaient à se vider de leurs précédentes animations. Les touristes retournaient à l’hôtel, les boutiques fermaient leur devanture, les restaurants rangeaient leurs tables et le flot de travailleurs exténués retournaient dans leur chaumière retrouver femme et gosses ou bien partaient se souler avec leur paie. La faune nocturne de la cité, elle, se réveillait de son sommeil, tranquillement. Nous croisâmes quelques filles de joies, sautèrent par-dessus les coupe-gorges et leurs embusqués. Une patrouille retarda notre progression le temps de son passage dans l’artère principale. Cachée derrière le conduit d’une cheminée, je les regarde s’éloigner en souriant. Le porteur de lanterne tenait dans sa grosse paluche une belle bouteille d’alcool et le petit dernier du groupe marchait en zigzaguant. Pas besoin d’avoir fait des études pour savoir qu’ils étaient tous aussi beurrés les uns que les autres. Enfin, il y en avait deux ou trois qui avaient l’air de tenir un peu plus l’alcool que leurs camarades. Une fois qu’ils ont disparus à l’angle de la rue, nous reprenons silencieusement notre progression vers la cible que le Master avait en tête. Nous ne croisâmes pas d’autres âmes qui vivent dans le rayon de cent mètre que l’on couvrait aux alentours de la grande boutique de joyau au pompeux nom de « Seven Carats ».

- J’ai la nette impression que le système de sécurité est laxiste. Moins que les soldats mais pas vraiment mieux. Je vais jeter un coup d’œil aux alentours dans le doute. On se retrouve à l’intérieur ?

Je saute dans la ruelle adjacente au magasin et laisse à mes yeux le temps de s’habituer à la pénombre en écoutant vaguement la réponse de Bastian. Que ce soit oui ou non, je le ferais de toute façon. J’avance à pas de velours dans les alentours de notre futur hold-up, à la recherche d’un quelconque témoin gênant à assommer avant de bosser. Je croise le chemin d’un ivrogne qui vomissait tout ce qu’il savait dans un cul de sac. La vue n’était pas plaisante et le gars salement éméché mais je préférais tout de même prendre la précaution de ne pas laisser de spectateur. Ça n’arrangerait personne de toute façon. Un coup sec sur la tempe et il rejoint Morphée, me laissant reprendre mon inspection silencieuse. Je ne trouve rien d’autre. Je me dirige vers la silhouette aisément reconnaissable de mon maitre, toujours sur la pointe des pieds. Je le regarde ouvrir le chemin et chuchote à son intention :

- Rien d’autre qu’un alcoolique à signaler. Quel est le programme maintenant ?


 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptySam 15 Déc - 21:23

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Rien d’autre qu’un alcoolique à signaler. Quel est le programme maintenant ?
Maintenant on entre et on vide le tout ou presque.

Bastian venait de désactiver le systèmes de sécurité et d'ouvrir la porte de la première boutique. Suivi par Karito, le mage runique referma la porte derrière lui pour ne pas éveiller de soupçons a l’extérieur. Le festival commença, Bastian commença a essayer colliers, couronnes, tiares, bracelets, bagues de toutes sortes regardant si ça lui allait. Ils remplissaient le sac de choses qui valait son pesant d'or par rapport à son poids.

Il y avait une glace dans la boutique, Bastian en profita pour se regarder dedans, une douzaine de colliers, une couronne qui cachait une tiare, deux bagues à chaque doigts, des bracelets jusqu'à la moitié du bras, histoire de faire un concert de cliquetis métalliques. Niveau discrétion, le mage runique de Silver Fang avait fait mieux, disons que même un éléphant qui cavalait dans un magasin de porcelaine était plus discret. Bastian marqua un instant devant la glace avant de tout mettre dans le sac au butin. Avait-il compris qu'il était stupide et ridicule ?

Bastian fit un mouvement de tête pour signifier à Karito que c'était l'heure de décamper vers le magasin suivant.

Le magasin suivant... des vigiles à l’intérieur... normal c'était une banque. Des gardes devant la porte d'entrée. Les deux mages passeraient donc par les toits. Bastian monta sur les toits des bâtiments proches, après un saut rapide, le voilà entrain de passer par le bureau du directeur à l'étage.

Karito, si les coffres sont pleins, on pourra rentrer à l'hôtel... personne ne doit nous voir, pigé ?

Bastian ouvrit la fenêtre et entra dans le bureau. On désactive le système d’alarme du bureau et du coffre. Des gardes discutés à l’extérieur du bureau, l'heure des rondes certainement.Une fois les gardes passés, les deux mages descendirent au sous-sol, là où se trouvait le coffre. Les ninjas de Silver Fang, n'eurent pas du mal à atteindre le coffre, par contre la porte du coffre fut un problème. Impossible de l'ouvrir sans rameuter tout le monde dans la banque. Heureusement une petite lucarne celle du guichet, là ou le préposé récupérait les bien ou les rendait, elle était ouverte, Bastian ne passait pas par contre.... Karito, c'était peut être le cas.

Bastian regarda Karito puis la lucarne et à nouveau Karito, la lucarne, Karito, la lucarne, Karito, la lucarne, Karito.... Et là les yeux de l'assassin brillait, ça passait...

Au boulot petite tête, tu passes par là, tu vides tout le coffre et tu reviens. Je surveille et je fais diversion si besoin.
 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptyLun 17 Déc - 10:44

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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- Au boulot petite tête, tu passes par là, tu vides tout le coffre et tu reviens. Je surveille et je fais diversion si besoin.

Attends… J’ai rêvée ou il compte me faire passer par … ?

Le regard de Bastian me convint qu’il ne s’agissait pas d’une blague. Loin de là. Il était absolument et entièrement sérieux. Je constate la largeur de la lucarne et le manque d’autre possibilité en lui murmurant un « non » définitif en boucle. Ça l’amuse beaucoup d’ailleurs. Il me poussa gentiment vers la lucarne et, pour être sûr que j’y aille plus vite, me mit une belle tape sur le derrière.

- Master … Vous allez me le payer…, fis-je en commençant mon travail de contorsionniste.

Le trou était tout juste assez large. Je dû me tortiller dans toute les positions possibles et imaginables (ou pas) avant de réussir à passer de l’autre côté. L’autre côté du guichet contenait de nombreuses clés et une infinité de coffres. Je soupire en parlant suffisamment fort pour que Bastian m’entende.

- C’est la caverne d’Ali Baba ici. Je vais en avoir pour un sacré bout de temps à vider tout ça.

Je me saisis du trousseau de clé pour ouvrir la porte et refait le chemin en sens inverse. Cette fois, je suis contrainte et forcée de demander de l’aide : l’espace de guichet est trop étroit pour que je réussisse à me positionner correctement. Je supporte donc silencieusement les mains « bienveillantes » de mon maitre pour ressortir de ce guêpier. Je m’avance sur la pointe des pieds et met la clé dans la serrure avant de tourner. Le loquet se débat un peu mais je suis plus tenace que lui. Les cliquetis se succèdent et je tire la poignée.

- Toujours fermée. Y’a surement une autre serrure.

Je me mis alors à farfouiller un peu partout. Rien à hauteur humaine. Je me penche pour inspecter le bas de la porte sans plus de succès. Je me relève et fait la moue.

- Où est-ce qu’ils ont mis cette foutue serrure … ?

J’avais regardé partout. Je ne l’avais pas trouvée. Partout ? Nan je n’avais pas …

- Master, je vous emprunte vos épaules quelques instants.

Sans plus de cérémonie, je le plaque gentiment contre la porte et lui grimpe dessus de façon à me retrouver, comme je l’avais annoncé, assise sur ses épaules. Je commence alors à regarder les environs du coffre à la recherche de cette cachotière de serrure quand mon regard se pose dessus.

- Ça est je l’ai !

J’introduis la clé et tourne une fois de plus le poignet pour ouvrir. Je saute en bas de mon noble perchoir ténébreux en le remerciant de sa coopération avant de tirer sur la poignée. Cette fois, le lourd ventail s’ouvre dans un bruit feutré et je regarde Bastian d’un air satisfait. Je fais quelques pas et observe la multitude de serrure à forcer. On allait avoir sacrément du boulot et peu de temps pour le faire. La garde allait bientôt se renouveler vu la cadence avec laquelle les veilleurs bougeaient. Et la première et dernière chose qu’ils vérifieront, ce sera la salle des coffres bien sûr ! Ah ! Comme si ce n’était pas déjà assez compliqué comme ça, ils me donnèrent raison. Les bruits des bottes se firent entendre au sommet de l’escalier. Je regarde mon maitre du coin de l’œil puis me place, par pur réflexe, dans l’ombre près de l’escalier. J’hésite sur l’arme à employer puis choisi finalement mon discret petit Mammon.

- Crosed Greed

J’attends ainsi, dissimulée dans l’ombre et le cœur battant, l’arrivée des gardiens et le pas de trop qui signera leur arrêt de mort.



 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 20:18

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Après quelques petites péripéties, d'acrobaties, de recherche de serrure, de transport de filles sur les épaules, les coffres étaient enfin en cours d’allègement de leur contenu quand soudain une patrouille se présenta au bon moment...enfin tout dépendait de la définition et du timbre de la voix quand on le disait. Karito se cacha, prêt à les tuer. Bastian planqua rapidement les deux ou trois trucs qui n'avaient rien à faire là. Puis il se cacha à son tour.

Bastian vit Karito sortir ses armes. Le mage runique attira son attention lui faisant signe de la tête...pas de meurtre... Personne ne devait les voir, personne ne devait suspecter leur présence et leur venue. Il fallait attendre dans l'ombre, ils n'étaient pas visibles, leur combinaison les camouflait suffisamment pour des yeux non avertis. Sans bruit, la respiration lente et silencieuse de l'assassin, tapis dans l'ombre. Au dessus à quelques marches, deux agents de sécurité qui discutent d'un truc sans importance. Le plus urgent était qu'ils repartent presto pour ne pas finir à la morgue le lendemain.

L'attente dans l'ombre dura plusieurs minutes, les deux gars continuaient à discuter non loin des mages. D'ailleurs Bastian commençait à perdre patience, des mouvements de tête insistants bien sur le fait qu'il se faisait bien braire(comme l'âne) à écouter les deux zozo. Les deux gars ne faisaient rien d'autres que lui pourrir sa soirée en restant plantés là comme deux huitres fixées à leur rocher. Heureusement, un gentil ostréiculteur est venu récolter les deux zouaves pour leur proposer un café, la boisson de la nuit pour les personnes qui travaillent quand les autres dorment. La tension se relâcha dès qu'ils partirent.

Bastian reprit l'allègement des coffres pour en terminer avec la mission. Aidée par Karito, cela ne prit pas longtemps pour les mages de Silver Fang. Bastian effaça les traces de leur passage. Tout remettre comment avant leur arrivée. Il remonta jusqu'au bureau, remis les systèmes de sécurité en route, reposa les clés dans leur tiroir. Il sortit par la porte-fenêtre du balcon qu'il referma correctement.

Les deux mages remontèrent sur les toits pour retourner à leur hôtel, ils avaient récupéré suffisamment de butin pour la soirée. Rentrant par la fenêtre de sa chambre d’hôtel, Bastian alla dans la chambre, il enleva sa tenue de ninja suivi d'une douche bien longue pour profiter de l'eau chaude. Il prépara ensuite les sacs avec lesquels ils transporteraient le butin de cette nuit, avant de se servir un Vodka-Martini au shaker et non à la cuillère, qu'il but tranquillement assis sur l'un des canapés de la pièce principale de la chambre fixant le panorama de la ville éclairée.

C'était une bonne soirée, elle est pas encore terminée.... mais que faire pour occuper sa nuit ? J'ai eu une idée... Karito, je veux un show privé....

Le mage runique souriait à l'avance connaissant la réponse avant que son élève ne puisse lui dire. Ce fut le regard de la jeune femme qui avait répondu à la place de ses mots.

Je plaisante, fais ce que tu veux, t'es libre de tout devoir jusqu'à demain matin.
 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 EmptySam 22 Déc - 18:59

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Fais ce que tu veux, t'es libre de tout devoir jusqu'à demain matin.

Autant vous dire que je ne me suis pas faite priée pour aller me coucher. Evidemment, je l’avais fusillé du regard pour sa précédente remarque. Il m’avait d’ailleurs empêché de répliquer. Peuh. Je finirais bien par me faire à cet humour … Spécial. Mais dans le doute, j’ai dormis avec mes deux dagues aux poings. On n’est jamais trop prudent, surtout quand on ne sait pas de quoi son très cher maitre peut avoir dans sa caboche brune et joueuse.

Le lendemain, Mr Jimenez régla tranquillement les deux trois détails de notre départ alors que je fourrais mes soldes dans le sac de butin le moins remplis. Ma tenue-combinaison de petite Kunoichi novice les avait rejointes. Je repartais donc, avec mon éternel robe blanche. Je me souviens que Sylva s’en était moqué une fois.

Une mariée qui assassine. Bon sang Shizu’ ! Change de couleur ou reconvertis-toi mais laisse donc ce fichu blanc transparent au placard !

Il avait les pommettes rouges ce jour-là. Comme à chaque fois que je me présentais devant lui avec un décolleté trop échancré ou une jupe trop courte. Mon gentil et chaste Papa adoptif. Enfin, je dis chaste mais en réalité je n’en ai pas la moindre idée. En tout cas, s’il était proche de Bastian, c’était peut-être parce qu’ils étaient tous deux amoureux du pêché de luxure ? Je ruminais mes idées en marchant dans les grandes avenues de Seven avec nos bagages. Mon maitre, en tête, jetait un œil partout, sans doute à la recherche d’une proie à dévorer vite fait bien fait avant de filer dans le train de retour pour Fiore.

Nous pénétrâmes dans une gare absolument bondée. Les voyageurs courraient d’une voie à l’autre alors que nous tentions d’avancer dans cette cohue avec nos deux sacs bien épais. Le miens me sillait un peu l’épaule mais bon, c’est le prix moindre de la soirée d’hier. Nous dûmes nous frayez un chemin jusqu’au train en partance pour notre pays de résidence. Je posais mon chargement sur le banc face à moi, essayant d’ignorer les deux trois regards de certains des gens à bord. Oui j’étais en combinaison blanche. Oui j’avais des cadenas et des chaines au cou et aux poignets. Et alors ? Je ne suis pas une bête de foire avec une chevelure blonde bon sang ! Je m’assois près de Bastian et me renfrogne. Je n’étais déjà pas fan des transports mais alors avec ceux-là dans les environs … C’était bien pire que d’habitude.

J’ouvris mon carnet à mi-chemin entre les deux pays. Mon fusain gratta le papier alors qu’une petite fille s’arrêtait pour observer ce que je faisais. Malheureusement, elle était un peu petite pour voir par-dessus les bords de ma planche. Je finis par poser celle-ci sur les genoux de Bastian et faire asseoir la jeune demoiselle qui devait avoir à peine cinq ans. J’esquisse un sourire franc à celle-ci avant de récupérer mon dessin dans les mains de mon maitre. Je reprends alors mon crayon et le ballet de courbe sur le papier. La femme que je dessinais gagne peu à peu des contours plus précis, une posture avantageuse, des vêtements pour la couvrir sous les yeux émerveillés de la petite fille. Je sentais bien que Bastian, malgré le fait qu’il faisait semblant de dormir, nous observait. Je ne m’en souciais pas outre mesure mais je me demandais ce qui pouvait bien l’intriguer. Enfin. Je devais m’occuper de la charmante petite qui s’exclamait après la « Dame peintre ».

- Oméa ma petite, pas la dame au crayon magique.

La mère de la bambina choisit cet instant pour retrouver sa progéniture qui babillait sur mes genoux. Elle s’excusa malgré le fait que je lui répète que ça tendre Lila ne m’avait pas dérangée. Bien au contraire même. Elle m’avait fait croire que le temps était plus court qu’à l’accoutumée. Nous étions proches de la gare où l’on devait reprendre notre chemin à pied. J’adressais un sourire à la mère et sa petite en leur donnant mon travail. La jeune femme fut d’abord mal à l’aise, ce qui me força à m’expliquer.

- Pour votre fille. Elle m’a montré que le temps est parfois bien plus court que prévu.

Je ne sais pas si ça l’avait vraiment rassuré ou si elle n’avait pas osé refuser. Enfin bon, je n’eus pas vraiment le temps de m’en inquiéter. L’annonce de notre arrêt retentit. J’attrape aussitôt mon sac et suis Bastian en dehors du train. Je le regarde une dernière fois et fais un petit signe de la main à l’enfant qui m’avait accompagnée avant de sortir de la gare. On avait encore du chemin à faire à pied mais je m’en foutais. La journée ne pourrait pas perdre l’éclat qu’elle avait gagné depuis quelques heures.


 MessageSujet: Re: [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso.   [Rp libre avec Karito] Le jour on vide les boutiques, la nuit on vide la caisse: les soldes à Seven selon Bastian Tomaso. - Page 2 Empty

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