Cela faisait plusieurs jours que Ai, Sora et moi nous étions rencontrés, et pourtant, j'avais l'impression que c'était hier. Je me souvenais des moindres parties de notre conversation, et je n'avais surtout pas oublié la promesse que je m'étais faite à la fin de notre discussion : je m'étais rendu compte que j'avais our l'instant surtout besoin de m'entraîner, sinon, mes recherches ne servairaient à rien, je n'aurai aps la force de libérer ma chère Demoiselle Asako. Ne trouvant pas de mission me convenant pour tester ma force, j'avais donc décidé de juste m'entraîner dans un coin calme. Voilà pourquoi je m'étais retrouvé, un matin nuageux, à l'extérieur de la ville de Shirotsume, qui était un endroit assez calme.
Je sortis Iegara de son fourreau, et le pris entre mes deux mains. Le combat était tellement plus simple que la magie, j'avais vraiment besoin de m'entraîner. Seulement, contre quoi ? Comment viser un endroit quand il n'y a personne pour me contrer, que c'est le vide complet ? Voilà une nouvelle épreuve que j'avais à surmonter, moi qui étais toujours entrainée par mon père ou n'importe qui d'autre. J'ai tellement été entraînée au maniement du sabre que je ne me suis jamais rendu compte de l'importance que la magie pouvait exercer sur mon avenir. Aller Tsukiyo, reprends-toi, ça ne vas pas être si compliqué quand même ! Alors, rappel des cours... Fermes les yeux, et concentres-toi... Euh, est-ce que je suis assez concentrée là ? Ah, que je suis idiote, je ne suis pas censée me demander si je suis assez concentrée, ça me fait perdre ma concentration ! Aller...
Je me concentrais le plus possible, j'entendais le bruit des oiseaux qui chantent... J'entendais même du bruit provenant de la ville de Shirotsume, qui était pourtant assez loin de moi... Brusquement, j'ouvrais les yeux, suite a une drôle d'impression. J'avais sentis mon sabre vibrer entre mes mains, et lorsque j'avais ouvert les yeux, une silhouette transparente sortait de la lame de Iegara. Cette silhouette, je l'avais tant vu, et pourtant, je ne voulais pas le croire. C'était bien mon père qui se tenais devant moi, lui qui m'avait tout appris en matière de magie. Pourquoi étais-je tant surprise, alors que cette situation m'étais déjà arrivé une fois ? Ce jour-là, je me souviens, je m'entraînais au combat dans le jardin de la maison, et il était apparu devant moi pour me dire que je ne m'entraînais pas de la bonne façon. Serait-il revenu pour me dire la même chose ? Ne se montrera-t-il à moi que pour ce prétexte ? Serait-ce son seul objectif, me voir devenir plus forte en magie et en combat, sans même se soucier de la tristesse que je pourrais ressentir de ne pas le voir ? Non Tsukiyo, c'est égoïste de penser ça, ton voeux le plus chère est de retrouver Mademoiselle, et alors qu'il t'aide, tu te plaindrais ?
- Bien le bonjour père, dis-je.
- Tsukiyo, je suppose que tu te doutes du pourquoi de ma présence.... Aurais-tu oublier la manière avec laquelle je t'apprenais la magie de tes ancêtres ? me dit-il, d'un ton sévère.
Je ne répondis rien. De toute façon, je le savais, il n'attendais pas spécialement de réponse de ma part. Se lancer dans une longue discussion ne me servirait à rien, seul l'entraînement était imortant pour le moment. J'entendais la voix de mon père me dire de fermer les yeux, et de ne faire attention à rien d'autre qu'à mon sabre. Le courant magique devait passer entre nous, et je devais penser plus que rapidement au sort que je voulais utiliser. Je sentais un sentiment étrange au fond de moi, comme un courant électrique qui partait de mes bras et qui parcourait tout mon corps...J'ouvris les yeux, et prononça doucement la formule de l'un de mes sorts préférés, Hikari.
J'avais mal aux yeux, la lumire qui était apparue tout le long de la formule était tellement puissante que j'en avais eu les larmes aux yeux. Me réhabituant à la simple lumière du jour, je vis avec gaieté deux boules de lumière entourer Iegara. Grâce à mon père, j'avais réussi. Je remarqua brusquement qu'il avait disparu, il était sûrement partit en voyant que j'avais réussi. Avec un petit sourire triste, je lança les deux boules dans le vide, qui s'écrasèrent sur un rocher plus loin. Marchant tranquillement, je vis que le rocher était légèrement fissuré, c'était déjà pas mal, je suis plutôt contente de moi. Maintenant que j'ai réussi à produire un sort, continuer cet entraînement serai juste une perte de temps. Voilà pourquoi je rangeai Iegara, et partait continuer mon chemin.