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Stalked or not Stalked .... That's not the question. |
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| Sujet: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Lun 19 Mar - 20:14 | |
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| Il était passé au travers de la solitude. Oui, même s'il découvrait l'enfer d'être vivant, seul et abandonné, quand on était un être humain, il avait repris un peu le goût de vivre. Il n'était pas totalement seul. Il avait toujours Bastian, ainsi que Noah, même s'il fallait l'avouer, c'était un lien assez étrange qui unissait ces trois mages. Il devait beaucoup à Bastian, un peu moins à Noah, mais il avait confiance en ces deux-là. Malgré leur job, ils restaient tous les deux plus humains que lui parfois. Il ne devait pas rejeter les seules personnes qui étaient en mesure de rester avec lui ; Silver Fang n'aimait pas trop les liens en dehors de la guilde, donc il était obligé de se concentrer sur les seules personnes qui étaient celle qu'il risquait le plus de croiser dans sa vie de mage noir au coeur trop pur pour la profession. C'était une mission assez longue qu'il allait remplir, une mission importante, mais qui n'était pas excessivement compliquée pour autant.
Un village à la frontière entre Fiore & Seven. Des soupçons que le conseil des mages possédait un poste d'espionnage à la frontière. Il devait les repérer, les détecter, les identifier, eux et leurs repaires et ramener les informations à la guilde. La suite, une opération nettoyage serait mise en oeuvre pour se débarrasser de ces vermines du conseil. En théorie, n'importe quel mage de la guilde pouvait remplir ce rôle, mais on voulait profiter du minois de gentil petits samaritains d'Oméga pour s'infiltrer dans ce village. Oui, il était un bon comédien, presque trop, parfois il le regrettait d'ailleurs. La mission était bien payée et surtout, elle n'était pas une mission typique dans la guilde. Les gens qui venaient ici, ils venaient pour tuer. Oméga, lui c'était l'inverse. S'il pouvait éviter les meurtres, cela l'arrangeait plutôt bien. C'est pourquoi, il avait accepté cette mission à son arrivée sur le tableau d'affichage du quartier général. Il était devenu un assez bon assassin. En s'entraînant et en prenant exemples sur ses ainés plus expérimentés, il avait appris à grimper à peu près n'importe où, à marcher et courir en silence, à se mouvoir dans les ombres et il s'était entraîné en endurance via des marathons dans les alentours du QG.
Il était toujours aussi malheureux de s'être séparé d'Ania, mais il fallait relativiser. Elle serait toujours mieux sans lui, moins en danger, elle serait sûrement heureuse de ne plus avoir dans les pattes un diable. Diable qui inspirait toujours la terreur chez la plupart des membres de SF, les plus expérimentés respectant juste la force qu'il possédait théoriquement. Il fallait l'avouer, ses multiples missions avec Bastian lui avait permis de devenir moins fragile qu'à son arriver sur cette terre, Earthland, mais il était encore trop faible. Trop faible pour rejeter la "protection" de Silver Fang, trop faible pour pouvoir protéger qui que ce soit. Ironiquement, le Diable allait tomber dans le même piège qu'un mage légal bien connu de Fiore. Un trop grand pouvoir est dangereux. Et plus celui-ci grandit, plus vous en dépendez en société, plus les gens vous en demandent plus. Et plus vous attirez les gens forts. Et donc, vous devez continuer à accumuler de la puissance pour protéger les autres. Tel le reflux des marais, l'histoire allait se répéter.
Grâce à ses faux papiers d'identités, il pouvait se balader relativement paisiblement à travers Fiore et Earthland, de même qu'il pouvait prendre les trains. C'était d'ailleurs pratique pour les mages débutant, le train. Les plus grands mages apprenaient à se déplacer en volant, ou par d'autres moyens détournés. Certains faisaient l'acquisition de voiture fonctionnant à la magie. Mais les plus démunis, que ce soit magiquement ou en Jewell, étaient bien content d'avoir le train et les diligences. C'est ainsi qu'il se retrouva à prendre divers trains et à se diriger à la frontière nord-est du royaume de Fiore. Les trains étaient une bonne façon de se reposer, aussi. Il fallait aimer lire aussi, ou écouter de la musique, ou compter les vaches, les animaux, les balkans, faire des pompes dans le wagon. En fait, non, le train, à haute-dose c'était stressant. Heureusement, il emmenait partout où il allait son familier, Kuro. Sans ça, il aurait réellement envie de se pendre ou de sauter en dehors du train. Deux jours de trains, c'était quelque chose de long et d'ennuyeux.
Lorsqu'il était dans la gare près du QG de Silver Fang, il était plutôt fatigué. Il avait du mal à dormir la nuit. Et dormir à Silver Fang, c'était une sorte de sport extrême. Sans Kuro et sans une vigilance perpétuelle, il risquait sincèrement sa peau la nuit. Dans ces conditions, dormir était quelque chose de complexe. C'est pourquoi, sur le quai, il baillait au corneille, son pote le chat à queue bifide sur les épaules. Assis sur son banc, il regarda sa montre. Les trains ne passaient pas souvent ici, c'était le moins que l'on puisse dire. 20 minutes plus tard, son train arriva. Il était neuf heures. Grimpant dans la cabine, ce dernier était vide, désespérément vide. Cette ligne était malfamée et déserte à cause des mages de Silver Fang. C'était ironique de se rendre compte que c'était un mal qui leur revenait dans le visage, mais Oméga pouvait faire avec. Enfin, il l'avait cru. Fiore ouest-centre à Fiore Nord-est, c'était un long voyage, où il fallait changer de train à Crocus, le train partant ensuite vers la frontière. Oui, oh oui.... Ce serait long. Très long.
Les trains Fioriens étaient décorés par des sièges revêtement bleu et possédait des rideaux verts filtrant la lumière si besoin. Les parties solides des sièges étaient dans un revêtements semblable à du bois, marrons, dans un style que l'on qualifierait dans notre époque contemporaine de "kitch". Une table séparait les deux sièges, Kuro se prélassait sur le siège en face, se roulant dessus avec joie, notamment car, ce dernier était moelleux, ou en tout cas, assez confortable à son goût pour lui permettre de jouer sur le coussin, tout seul. Oméga avait pris des vieux magazines et des livres d'histoires sur Fiore et Earthland pour occuper ses longues journées de train. Même si lire n'était pas hélas, sa plus grosse tasse de thé. Mais au moins un sujet l'intéressait : le conseil magique et sa fondation. Organe de régulation et de contrôle, organe législatif, organe exécutif .... En fait, la jolie petite monarchie de Fiore était une jolie petite dictature camouflée. (Parole de Juriste, c'est Montesqieu qui a dit que l'exécutif, le juridique et le législatif devaient être séparé sous peine d'abus.) Le roi n'était donc qu'un pseudo-dirigeant, peut-être avec un droit de véto et un leadership symbolique, mais tant qu'il profitait du système en place, tant que le Conseil conservait le roi en place, ce système corrompu continuerait. En fait, c'était, il l'imaginait, une sorte d'accord tacite entre le véritable dirigeant du pays et les véritables personnes contrôlant ce pays. Ce dernier gardait le peuple sous contrôle, le conseil se servait du roi comme contrôleur du peuple.
Le conseil était pourtant bien vu, puisqu'il luttait contre les guildes noires, ce qui n'était pas plus mal, dans les fait. Mais le conseil était-il si pur ? Etait-il réellement aussi bon qu'il voulait s'en donner l'air ? Un si grand pouvoir décisionnel mêlé à la capacité d'appliquer sa volonté à n'importe quel prix, il doutait que tout soit rose dans le monde du conseil des mages.... Ses études sur le sujet continuèrent tant qu'il eut le courage de lire. Il dormait sur la couchette. Il était vrai que le conseil était dans une position de puissance un peu embêtante, un peu trop forte. Un jour où l'autre, la corruption finirait par se répandre et devenir visible, entraînant l'anarchie. Voilà ce qu'il retenait de sa première analyse du conseil. Le but était louable, mais les dérives finiraient sûrement un jour par détruire le conseil de l'intérieur ; une force qui n'avait pas le soutien de son peuple était une force en déclin.
L'arrivée à la frontière se fit attendre, logiquement, mais cette attente et ces lectures lui avaient permis de se changer un minimum les idées. Il allait entamer une longue mission où il allait devoir mentir comme s'il respirait. Le village était au bout d'un long chemin de terre et Kuro s'était montrer assez sage, faisant des trucs de chat-démon, chassant des insectes, frappant la vitre avec ses pattes griffues pour tenter d'attraper un oiseau au vol, dormant en boule dans un coin, miaulant pour la bouffe, lisant les livres de son maître quand il les avait terminés, commentant que ces humains étaient des "crétins".
— Nee, Oméga-sama, combien de temps allons-nous rester là-bas ?
— En théorie, autant de temps qu'il sera nécessaire pour mener à bien l'enquête. Je compterai sur toi pour m'aider à espionner, après tout, t'es un chat, même si t'as deux queues, si tu parles pas, ils ne te suspecteront pas.... Je compte sur toi, d'accord ?
— Bien, Oméga-sama ! Je ferais de mon mieux.
Ils marchaient vers le village qu'il devait infiltré, mais leur discussion fut coupé court par un cri. Kuro, possédant une meilleure vue et audition que son maître grâce à son corps de Félidé, s'écria dans un miaulement :
— Il y a une jeune femme qui se fait agresser par des gros singes géant... Des .. Balkans, je crois... Je vais vous guider à elle, Oméga-sama.
Conclut le chat en s'avançant dans la forêt, Oméga a ses trousses, dégainant son sabre. Arrivé sur place, Kuro avait dit vrai. Deux Balkans, une jeune femme. L'une des deux créatures des forêts frappa près de cette dernière, qui fut soufflé en arrière, à moitié inconsciente. Oméga se débarrassa des créatures sans trop de problème : Ses flammes faisait peur aux créatures semi-intelligente, elles furent rapidement immolées par celle-ci, avant d'être achevé par des coups de sabres bien placées. Il était assez agile pour éviter les contre-attaques, donc il réussit à s'en sortir sans trop de problème ou de blessures. Néanmoins la jeune femme, allongée au sol, avait pu entendre les échos de sabre rencontrant le poing des créatures et voir les flammes bleues si particulières.
À la fin des hostilités, Oméga alla voir la jeune femme. Elle semblait être une paysanne comme les autres, mais ses vêtements étaient plus riches qu'il n'y paraissait, aussi décida-t 'il de la ramener avec lui jusqu'au village où sa mission avait lieu. Lorsqu'il arriva sur place, il fut surpris de voir. Le village était une petite ville, moins d'une centaines d'habitant, pourtant des échoppes, une auberge étaient tout de même là. Les gens semblaient plutôt heureux de vivre, des jeunes couples se formaient et la communauté semblait se diriger vers un stade de croissance. Il était heureux d''assister à un tel spectacle. Cet endroit avait quelque chose de charmant, d'unique et d'agréable, c'était indéniable. Lorsqu'il arriva là-bas, le poids sur son dos se réveilla. Il la laissa descendre, sans rien dire, gêné et timide. Elle fut la première à parler :
— Où suis-je ?
— Dans le village le plus proche, celui où je me rendais quand je vous ai sauver des deux Balkans. Je suis désolé, mais je n'allais pas vous laisser en pleine nature, tout de même ....
— Oh, pas de soucis, je rentrais chez moi en fait, justement ... J'habite ici, j'étais chercher du bois pour nous chauffer, il se peut qu'il neige bientôt.
Oméga fit une grimace. La neige lui rappelait des souvenirs d'Ania. Son visage semblait presque brisé rien qu'en pensant à cette dernière, à telle point que :
— Désolé ... Si j'ai dis quelque chose de blessant...
— Oh non, ce n'est pas votre faute, ce sont juste des mauvais souvenirs. Bon bah .... Je vais vous laisser rentrer chez vous ... Vous savez où je peux trouver une auberge ?
— Sur la place du village, c'est pas compliqué à trouver, faut continuer à marcher droit devant et c'est tout proche.
— Merci. Bonne fin de journée. Dit-il en souriant et en partant. Mais son interlocutrice n'en avait pas fini et l'interpella une dernière fois :
— Je suis Lucie, la fille de l'apothicaire du village; Et vous ?
— Oméga. Dit-il en continuant d'avancer, mais un peu plus lentement.
— Venez à la boutique, si je peux vous aider, je serai heureuse de le faire.
— J'y penserai. Dit-il en continuant d'avancer.
Il allait être tard, il fallait qu'il trouve rapidement l'auberge et qu'il s'intègre à ce village pour enquêster sur cette fameuse planque du conseil. En allant à l'auberge, il se rendit compte d'une chose. Une simple petite chose qui allait lui changer tout son programme. Ce n'était pas dans ses habitudes d'être aussi tête-en-l'air, mais les épreuves de ces derniers moi l'avaient réellement profondément atteint et toucher .... Il avait oublié de prendre de quoi se loger pendant au moins un mois dans ce village. En fait, il avait juste pris de quoi payer l'aller du train. C'est ce que l'on appel un epic fail. Il allait se débrouiller. Dormir à la belle étoile si nécessaire. Mais combien de temps tiendrait-il comme ça ? Il était trop tard pour retourner à Fiore pour se procurer des sous. Il allait réellement devoir improviser pour arranger cette bourde. Il entra dans l'auberge, et se mit au comptoir. L'auberge était vide vers 19h, mais plus le temps passa, plus celle-ci se retrouva pleine. C'était l'endroit de rassemblement préféré des Hommes du village, là où ils oubliaient la monotonie de leur existence autant que possible. Il n'était pas non plus étonnant qu'il ne trouves rien de bien utile dans celle-ci. Rien d'étrange. Surtout des ragots. Il, le fils du forgeron, qui en voulait à Jean, le fils du bucheron d'aller draguer la fille de la tailleuse, Maria. Des rumeurs d'adultères. Ah et les pommes de terre était en solde chez le marchand de Légumes.
Vint la nuit, la taverne était remplie, des gens dansaient, certains jouaient aux cartes, d'autres était déjà totalement torché et attendrait qu'un de leur proche vienne les rechercher. Oméga décida de partir de l'auberge, d'aller voir s'il n'y avait pas une maison abandonnée. Première bonne nouvelle : Il neigeait à gros flocons, dormir à la belle étoile lui serait impossible sans risquer la mort par hypothermie. Grandiose. Il explora les environs. Aucune maison ne semblait vide, tout était fermer, seule la taverne demeurait ouverte. Ne lui restait plus que la place centrale. Il aurait l'air d'un clodo, mais Kuro lui tiendrait chaud, ce dernier s'infiltrant sous a chemise pour éviter d'être en contact avec la neige. Il s'assit contre le banc, sentant la neige lentement lui tomber dessus, froide, il se sentait de plus en plus serein. Cette sensation était nostalgique. La dernière fois qu'il l'avait ressentie, il avait été sauvé par Ania du froid. Il soupira. Le bonheur n'était pas pour lui, il fallait se rendre à l'évidence. Il n'avait pas le choix que de l'admettre. Peut-être survivrait-il à cette nuit sous la neige ? Il leva son courage comme seul bouclier et s'apprêta à céder à l'appel de Morphée. Mais soudain, il sentit un regard se poser sur lui, un parapluie au dessus de sa tête :
— Tu vas attraper froid si tu restes comme ça sous la neige.
— Lu...cie ? Pourquoi ?
— Ma grand-mère t'as vue passer dans la rue. Sachant que tu cherchais l'auberge, j'en ai déduis que tu n'avais nul-part où aller.
— Ah bah oui .... C'est ma faute, j'ai fait la tête en l'air lors de la préparation du voyage et voilà ce que je récolte.. Dit-il en souriant faiblement, Kur so sortant la tête du col de sa chemise.
— Je peux t'héberger temporairement chez moi, si tu veux. lui dit-il gentillement en souriant.
— Euh eh bien je ne voudrais pas vous déra- Kuro lui griffa le ventre - Pourquoi pas, ça serait très gentil de ta part. Accepta-t' il sous la menace d'autres griffures.
La maison de Lucie était bien la boutique d'apothicaire du village. L'entrée était en fait la salle principale de la boutique, munie d'un comptoir et d'étalages a la limite de l'effrayant, diverses décoctions et ingrédients parsemant ceux-ci. Il y avait une arrière salle et un étage. On le convia au premier étage, où la jeune femme lui fit signe de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller la mère-grand dormante.... A pas de loup, il fut emmené dans une chambre vide, pour tout dire, elle était une chambre car, elle possédait un lit. C'était assez incroyable de s'imaginer que cela avait pu être la chambre de la génitrice de sa bienfaitrice.... Elle le laissa rapidement, lui disant qu'ils se parleraient demain. Oméga n'était pas contre, il se sentait légèrement fatigué.... Chose qui se confirma assez vite, car il s'endormit très rapidement, regrettant de ne pas avoir d'affaire de rechange, il se coucha en sous-vêtement. La nuit, il se mit à rêver que sa vie soit toujours aussi paisible qu'elle avait pu être ces derniers jours. Mais il savait ironiquement que ce genre de souhait n'étaient pas possible, qu'ils n'étaient là que pour nous narguer de ne pas avoir ce que l'on souhaitait le moment venu.
- - - - — Omy ? Omy-sama ? Il fait jour !
— Tais-toi ... Tu sais très bien que j'aime pas qu'on me réveille le mat... Oh merde, il est déjà 10h...
Il se rhabilla et descendit. Il fut accueilli par Lucie et sa grand-mère. Celle qui l'hébergeait lui servit de quoi manger dans l'arrière-salle.
— Excusez-moi, je n'ai pas réellement d'argent pour vous rembourser.
— Si tu veux tant que ça me rembourser, ça te dirait de m'accompagner dans les bois ? L'alchimie demande beaucoup d'ingrédient et avec la recrudescences des Balkans, je serai rassurée d'avoir un garde du corps attitré. Comme ça tu pourras rester chez ma grand-mère le temps qu'il te faudra pour faire ce que tu as à faire dans la région.
Un mois s'écoula. Au début, Oméga ne s'attachait pas trop à cette existence, mais elle devint si paisible et affectueuse qu'il perdit pratiquement sa mission de vue. Ses journées étaient simples. Il se levait, prenait son petit-déjeuner avec Lucie, l'accompagnait toute la journée dans le village, dans ses promenades en extérieur et il l'assistait lors des séances de mixologie où diverses décoctions voyaient le jour. Lucie connaissait réellement un rayon à propos de la création de breuvage magique. À ses côtés, Oméga appris rapidement à créer diverses potions, même des filtres d'amours illégaux à la vente. C'était notre triangle amoureux rencontrer à la taverne qui en avait besoin. Finalement, ils ne purent l'acheter car, la potion n'était pas dans leurs moyens. La vie d'Oméga était redevenue paisible et joyeuse, ses malheurs, Silver Fang, Ania, tout ceci paraissait si lointain ici. Mais il n'oubliait pas que Silver Fang pouvait être dure avec les traîtres. Il devait travailler et mener à bien sa mission, pour la sécurité de cet écosystème Humain qu'il affectionnait tant, cette ydille presque parfaite. Il approcha de la réalisation de sa mission lorsqu'il suit un Balkan un peu étrange s'approchant d'une grotte dans la forêt alors qu'il allait se promener dans la nature, uriner contre un arbre. Se retenant, il suit la créature.
Elle était légèrement bizarre, semblait contrôler et ne remarqua pas qu'elle était suivie. À l'intérieur de la grotte, un camp. Une vingtaine de mages du conseil étaient là, l'un semblait contrôler le Balkan qu'il avait suivi.
— Alors, Maxime, qu'est-ce-que te dis la mémoire de ce stupide singe géant ?
— Rien, la même chose. Le gamin aux flammes bleus est bien ici, il massacre ces saloperies tous les jours en compagnie d'une civile. Max pris une pause, légèrement énervé. On nous avait parlé d'un dangereux assassin, d'une réincarnation possible d'un Seigneur des enfers qui pourrait devenir dangereux s'il restait sur Earthland, pas d'un gamin de 15 ans vivants comme un être humain normal...
— Tais-toi. Si le chef t'entends, tu sais comment il va réagir ? Je doute que tu veuilles finir au fond du lac.
— Effectivement.... On a pas trop le choix que d'obéir. Si bien, on sait où il est. On rase la ville, on lui remet tout sur le dos et on laisse pas de trace, comme dans le passé...
— Oui.
Oméga s'éclipsa en silence, mettant à profit les cours de Bastian sur le déplacement silencieux. Un drôle de mélange de sentiment lui traversa le corps. Ses poils se hérissèrent, ses cheveux semblèrent se dresser sur sa tête. Un frisson lui parcourra le cerveau, le dos, les bras, les jambes, le corps entier en fait. Il avait serré les dents. Il était pris d'un accès de fureur. Mais ils semblaient dangereux. Bien plus dangereux que tout ce qu'il avait vu. Il devait prévenir Silver Fang et le village. Il devait empêcher la catastrophe. Il utilisa le lacrima de communication pour prévenir Bastian et la guilde... Et se prépara au pire. Chez Lucie, il lui dit :
— Tu dois partir. Et faire partir le village aussi. Un grave danger plane sur c'est endroit.... Et j'en suis la cause, malheureusement. Le conseil me veut... Je suis un assassin de Silver Fang.
— Je le sais. Tu penses que ton tatouage m'avait échapper ?
— Je te demande pas de me juger ou de de me croire si je te dis que je suis pas un mage noir ... Mais s'il te plaît, ce village doit survivre ! Je ne veux pas que ses habitants soient tué à cause de moi.
— Personne ne partira. Les gens ont trop d'attache ici ... Toute leur vie est ici. Mais ... Le danger est si grand que ça ?
— Une escouade d'assassin du conseil. Ils sont plus fort que moi.... J'ai demandé à Silver Fang de m'envoyer des renforts, mais je ne sais pas dans combien de temps ils arriveront.
— En attendant, nous devons trouver un moyen de te cacher.... S'ils ne te trouvent pas, ils ne pourront rien faire, non ?
— J'en doute, mais s'ils me capturent, ils tueront tous les témoins ....
— Je vois.... Bon, j'ai une cave où je range mes ingrédients les plus précieux, toi va là-bas.
Le conseil ne tarda pas à encercler le village. Le chef de l'escouade, un dénommé Firion, avait établis des règles assez simple. Kuro lui avait rapporté les événements jusque dans sa cachette : Chaque jour, un villageois serait tué tant que personne ne dirait où se cachait le mage de Silver Fang. Ce dernier avait entendu avec effroi le tavernier se fait brûler vif en place public, alors qu'il regardait anxieusement le l lacrima n'émettre aucun signal. Le deuxième jour, la fille de la tailleuse du village allait se faire elle aussi tuée ... Mais les événements prirent une mauvaise tournure pour Oméga. Il était dix-neuf heures quand l'exécution allait avoir lieu. A la toute dernière seconde, le fils du forgeron accusa Lucie pour sauver sa dulcinée ... Oméga entendit celle qui le couvrait se faire emmené par les agents du conseils. Il serra les dents. Allait-il rester-là, cacher ? Non. Non. Jamais. Il sorti au grand jour, tuant l'une des deux personnes retenant Lucie, mais montrant aussi sa véritable apparence à tous. Le commandant d'une des unités des forces spéciales du Conseil, Firion Ignis, avait prévu cette réaction. Ses Hommes fondirent tous en même temps sur Oméga qui fut maitrisé au sol.
— Regardez, regardez la véritable apparence de la créature qui tapissait parmi votre communauté ! Ceci .... Cette créature, n'est pas humaine ! Elle vient de Gehenna, l'enfer d'où les démons surgissent pour semer le chaos !
Les citoyens, réunis dans la place centrale regardèrent avec effroi Oméga, se faire traîner jusqu'à Firion, tirer par les bras comme une poupée, la tête vers le bas. Quand enfin il arriva a porté du chef de l'escouade, il fut maintenu à sa hauteur et se mangea un vilain coup de genou dans la cage thoracique. Le souffle coupé, il ne put réagir quand il fut attaché a cette croix, similaire au symbole du conseil. Sous ses pieds, de la paille et de l'huile.
— Voyez comment vous avait été dupé ! Ceci n'est pas un être humain ! Il pensait profiter de vous, mais vous n'êtes pas dupe, n'est-ce-pas ? Vous savez qu'un jour, ils vous auraient tous tué ! D'ailleurs, la preuve, ce chien est un agent d'une guilde d'assassin.
L'épée de celui qui le condamnait vint découpé sa chemise en deux, laissant la marque de la guilde noire à la vue de tous.... Provoquant d'ailleurs un effroi encore plus généralisé. Les pierres fusèrent. Les projectiles vinrent de toute la foule, ricochant sur lui comme une poupée réceptacle de la haine. Cette situation se prolongea quelques secondes et il commença à voir trouble. Quand enfin il ferma les yeux, une voix familière et lointaine s''écria :
— Arrêtez ! Quoi que cet homme en dise, il n'a jamais rien fait de mal ! Laissez-lui une chance !
Oméga voulu protester, mais il était trop tard.
— Voyez comment la créature s'est jouée de cette jeune femme ! Qu'elle le rejoigne sur le bûcher et que les flammes purge la souillure du Diable en elle !
Mais Lucie s'avança alors, interceptant pour Oméga des cailloux.
— Enfuis-toi .... Ne me protège pas ... Tu n'est pas ... Comme moi ... Tu vas mourir si tu restes là.
— Je préfère mourir en te protégeant qu'en te laissant tomber .... Ta venue ce mois-ci à rendu mes journées amusante. Je pense que je suis tomber amoureuse de tes flammes bleues la première fois que je les aient vu quand tu m'as sauver il y à un mois. Alors maintenant, laisse-moi te protéger, à mon tour.
— Comme c'est touchant. Mettez le plan à exécution.
Quelques secondes plus tard, une séries d'explosion détruisirent le village, devant les citoyens horrifiés. L'escouade se mit à lentement exécuter les gens qui fuyaient. Ils étaient bien plus que dans la caverne. Firion attrapa mis le feu au bûcher après avoir tirer Lucie en arrière. Et d'un coup d'épée, il l'égorgea sous les yeux d'Oméga, qui ne réalisait pas ce qui se passait.
- - - — Dis, Oméga ? Quand tu auras fini ton travail, tu reviendras me voir ?
— Si tu veux.
— Tu sais, je serai toujours là pour toi, vu tout les services que tu m'a rendu. Je pense que je t'aime bien. J'aimerai que tu restes avec moi dans ce village. Même s'il est paisible, je suis certaine que tu aimes cet endroit.
— Je l'aime bien aussi.
- - - — Alors, Oméga ? Aimes-tu le petit spectacle que je t'ai préparer pour ta mort ? Dans les faits, ils seront devenu tes adorateurs et nous les auront tuer pour légitime défense. Tu n'aurais jamais dû rester sur ce plan, quand tu as été invoqué.
— Je pensais ... Je pensais... Que le conseil était les défenseur de la justice ... Qu'ils se battaient pour la survie des autres.... Oméga s'était mis à pleurer. Il était livide, il tremblait. Il hurla, en arrachant ses liens. Devil Force ..... 100%.
- Spoiler:
Les flammes du bûcher devinrent bleu. Toutes les flammes brûlant le village aussi. Une fumée épaisses se leva. Oméga s'était ré-équiper d'une tenue différente. Une porte était apparue derrière lui. La Kurikara s'était levée dans les airs, couvertes de feu, avant d'être projeter sur Firion qui esquiva. Tout autour de lui, des explosions bleus détonèrent. L'aura magie d'Oméga avait fait un bond prodigieux .. Un bond impossible en temps normal. Mais sa haine. Sa souffrance. Son envie de vengeance. Tout cela nourrissait ses pouvoirs. Deux agents du conseil s'apprêtèrent à répliquer. Ils furent soulevés dans les airs et éclatèrent dans une combustion spontanée instantanée. Aucune cendre ne resta. Des piliers de feu apparaissaient partout dans la ville, des explosions incontrôlées .... Oméga flottait et riait dans ce théâtre du chaos, il riait en pleurant sur un rire diabolique.
— Brûlez ! Brûlez ! Brûlez !! Brûlez tous autant que vous êtes, saloperies d'Humains ! Vous méritez tous ce qui vous arrive !! Je vais tous vous détruire ... J'étais le seigneur de la destruction aux enfers et je vais vous faire comprendre pourquoi !!
Un rugissement plus tard, une conflagration détruisit place centrale, tuant civils et membres du conseil comprit. Il monta dans les airs. Des cercles lumineux apparurent alors dans le ciel nocturne. Des météores bleu apparurent, s'écrasèrent dans des explosions rasant littéralement le paysage. Quand Oméga se posa au sol, il cracha un bon litre de sang sur celui-ci, essoufflé. Les deux flammes dans son dos venaient de s'éteindre. Il avait gaspiller sa vie, incapable de venger Lucie. Il se releva, faisant venir la Kurikara dans sa main, se battant de toutes ses forces. Mais Firion, damné soit-il, était en bien meilleur forme que lui et maitrisait mieux sa magie ... Oméga ne pouvait rien faire, juste subir. Et Silver Fang qui n'était toujours pas là. Finalement, sur l'escouade entière, une quinzaine de survivant encerclèrent Oméga.
— Je vous maudits tous ! Je vous maudits tous autant que vous êtes ! Même si vous me tuez aujourd'hui, nous nous retrouverons en enfer et je vous ferait brûler, vous et vos âmes pécheresses pour l'éternité !
— C'est ça, c'est ça .... Pour le moment, tu vas sagement nous suivre au conseil et on va te poser quelques quest-
C'est à ce moment là que Silver Fang débarqua, dans ce paysage de cendre et de flammes bleues. Les assassins abattirent leurs proies sans aucun remords... Oméga tomba au sol, inerte. Il se fichait de vivre ou non, désormais ... Il n'y avait plus qu'une chose importante. Faire payer au conseil magique leur imprudence.
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| | | Sujet: Re: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Dim 25 Mar - 0:23 | |
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| QG de Silver Fang quelques jours plutôt :
Pour une fois, le calme règne à Silver Fang, tout le monde est présent à une ou deux exceptions prêt et justement c'est une de ces exceptions avec les oreilles pointues qui perturbait la tranquillité habituelle de Bastian, il manquait quelque chose. Bastian observa les alentours et les détails arrivèrent rapidement. Une mission avait disparu du tableau, un mage aux oreilles pointus buveur d'eau de vie n'était pas à sa table habituelle entrain de se saouler et de se lamenter sur son sort. Bastian but son cocktail, le même cocktail avec la couleur très étrange puis se leva. Il se dirigea vers le comptoir pour discuter avec le barman.
T'as vu Oméga dernièrement ? Ça fait plusieurs semaines qu'il n'est pas venu et il a pris la mission manquante que tu as remarqué. Tu me surveilles ? Non mais tu n'étais pas aussi tranquille que d'habitude. Va falloir que je change mes habitudes dans ce cas. Quelle était la mission ? Le poste d'espionnage du conseil le long de la frontière Fiore, Seven pas loin d'une de nos lignes de ravitaillement. Ça devrait aller pour Oméga je pense, il sait se débrouiller. Tu t'inquiètes ? Ce gamin est une aubaine pour nous, il serait dommage qu'on le perde et puis je l'aime bien. Merci de l'information.
Bastian sortit de la guilde, il prit un petit chemin pour s'éloigner de la guilde et voir quiconque viendrait le voir. Il sortit de sa poche, la carte lui permettant de communiquer avec sa mère.
Bonjour mère, j'ai besoin de confirmer une information Bonjour mon fils, je t'écoute. Que peux tu me dire sur la présence du conseil dans la zone frontalière entre Fiore et Seven. Un regain d'activité plusieurs contingents d'après nos agents sont dans le coin, on sait pas encore ce qu'il cherche. Autres choses ? Non merci mère, merci du renseignement. Portez-vous bien mère. Je vous laisse, j'ai à faire. Diablotin a des ennuis ? J'en ai bien peur, mère.
Bastian remit la carte dans sa poche et retourna tranquillement à la guilde. Il mit les mains dans les poches gardant son calme, il allait tranquillement sonner le rappel de troupes pour aider Oméga. On pouvait pas le laisser tomber. Bastian avait confiance dans les capacités de ami aux oreilles pointues mais la prudence était nécessaire. Oméga savait beaucoup de choses et s'il paniquait ou perdait les pédales ça serait mauvais pour les innocents qu'Oméga veut protéger.
Bastian arriva à l'entrée de la guilde.
Les gars, prenez vos affaires, on a du boulot.
Les mages bougeaient doucement, du genre ouai ouai on arrive. Bastian posa sa main sur la garde de son épée. Son regard brillait d'une lueur rarement présent dans celui de Bastian. La première personne qui refuserait, serait certainement tué dans les secondes qui suivraient. Bastian repris d'une voix calme mais la menace était bien réelle.
Je vous demande pas votre avis, c'est un ordre !!! Vous levez vos fesses de suite et en avant pour la frontière entre Fiore et Seven. Si vous avez une parcelle d'intelligence, vous êtes debout dans trois secondes. Le premier qui contredit mes ordres le paiera......
Bastian se mit en route pour la frontière accompagné d'un équipe de Silver Fang. Le voyage en train fut intéressant, les mages de Silver Fang avaient le wagon pour eux sans rien demander. En même vu certains mages de Silver Fang, il semblait logique que les civils évacuent les lieux. Les mages arrivèrent non loin de l'endroit où se trouvait Oméga.
Les mages sortirent du train et se mirent en route en courant. Bastian donna les ordres alors qu'une lueur bleutée commençait à se voir.
Les gars, on s'espace et on élimine silencieusement les trainards et les lignes arrières du conseil jusqu'à arrivée à Oméga. Ne vous faites pas repérer et si Oméga ne vous semble pas normal, rester à distance je m'en occuperai.
Bastian avança neutralisa avec son stylet, les soldats du conseil qui étaient sur son chemin.Les mages de Silver Fang donnaient un magnifique spectacle d'assassinats silencieux et efficaces. Les morts comme s'ils en pleuvaient. Silver Fang méritaient bien son titre.Ils arrivèrent proche de la ville et la lueur des flammes du démon se voyait de plus en plus, la ville étaient entrain de bruler avec des flammes bleus, les soldats du conseil était carbonisés. Oméga était tombé au sol, épuisé par l'utilisation non contrôlé de son pouvoir. Il était à la merci des soldats du conseil mais ces derniers furent tués en un instant par les mages de Silver Fang.
Bastian se frotta les mains avant de se rapprocher d'Oméga.
Vérifier s'ils ne restent pas des gars du conseil qui se planquent, si oui, faites votre travail ! Une dernière chose, sauvez les civils que vous trouverez, j'ai bien dit SAUVER !!! Le premier qui fait couler le sang d'un innocent, je le vide son sang. Suis-je bien clair ?
Eh bin eh bin, dire que j'ai emmené un livre d'exorcisme pour rien. Tu t'écroules avant même que j'ai le temps de l'ouvrir. Tu déconnes oreilles pointues. Va falloir quand même que tu retravailles le coté infiltration des missions, c'est toujours pas ton fort. Heureusement qu'on est arrivé, vaut mieux pas imaginer ce qu'il serait arriver sinon. Qu'est qu'ils ont fait pour te mettre dans cet état là ? |
- Spoiler:
Message pour tous les mages de Silver Fang, vous pouvez poster dans ce Rp, si vous avez des questions, mp sur Jerenn ou venez sur la cb.Il est conseillé de suivre le plan de Bastian du moins pour l'approche. Après vous êtes libre de tuer des soldats du conseil ^^
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| | | Sujet: Re: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Mar 27 Mar - 3:22 | |
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Adrien Campbell
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Stalked or not Stalked .... That's not the question.
Silver Fang
Après avoir réglé le cas d'un couple d'amoureux, il fallait dire que j'avais eu ma dose de relation interhumaine. J'avais été obligé de travailler avec un autre individu qui cachait lui-même quelque chose dans ses façons de faire, dans sa façon de parler et de respirer. J'aurais pu faire de lui mon repas du soir, mais j'avais déjà mangé et son regard en pleine crise me faisait perdre l'appétit. Je n'avais pas envie de manger quelqu'un dont le sang qui coule dans ses veines, coule parce qu'il n'a pas le choix de le faire et non parce qu'il a la volonté de. Dévorer quelqu'un qui mord dans la vie et qui est actif physiquement, c'est probablement mon premier choix de plat. Les muscles masculins sont beaucoup plus fermes et agréables à déchiqueter tandis que ceux des femmes ont une couche supplémentaire qui m'empêche d'être rassasié complètement, qui m'empêche d'avoir eu du plaisir en mangeant. Les enfants n'ont pas grand chose à se faire désirer si vous voulez mon avis et un individu de l'âge d'or n'a rien de tendre sur les os.
Assis calmement sur une chaise dans la Guilde, dans mon coin ténébreux, ce fut les bras croisés et les yeux fermés que je prenais un moment de repos. Je dormais tout en gardant mes sens à l'affût au cas où quelque chose ou quelqu'un décida de passer à l'acte, croyant que j'étais assoupi entièrement. Rien ne se produisit et ce peu de sommeil me suffisait amplement. J'ouvris les yeux et constatai que les nombreuses voix qui résonnaient dans un écho dans cette salle, provenaient de ces individus que je voyais rarement aussi rassemblés. Il ne manquait que le Chef de Guilde et tout le monde y était... ou presque. Je n'écoutais pas ce qui se disait, je ne regardais personne en particulier, je me contentais de subir les grognements de mon estomac qui devenaient désagréables. J'étais affamé, mais ces gens ne me donnaient pas envie de les découper en pièces. Ils avaient quelque chose qui m'empêchait de les considérer comme étant comestibles. Était-ce parce que je les considérais comme des coéquipiers? Ou bien parce qu'ils me dégoûtaient? Je ne pouvais pas savoir, je ne pouvais pas non plus comprendre la façon dont mon estomac pensait.
Parmi tout ce brouhaha, Bastian vint briser l'atmosphère en nous ordonnant de le suivre. Les détails ne furent pas donner, mais son impatience était bien vive. Les gens n'étaient pas motivés à bouger et soupiraient. L'homme en noir le sentit et se fit encore plus autoritaire. Nous n'avions donc plus le choix. Je me levai dans les premiers et rejoignis le groupe qui se rassemblait dans le train. Nous étions les seuls à bord du train, comme si tout avait été prévu à cet effet ou bien que nous ayons un train privé. Seul sur ma banquette, je regardais par la fenêtre le paysage sombre qui passait rapidement. Il n'y avait rien à voir vraiment mis à part l'éclairage des villes au loin qui nous indiquait que nous n'étions pas vraiment perdus dans la broussaille. Je commençais à perdre patience à propos de cette Guilde qui nous ordonne d'effectuer des ordres sans nous donner de détails avant de nous lancer dans le bain. Je n'étais pas confortable dans l'ignorance et encore moins quand on ne me donne pas le choix de faire quelque chose dont j'ignore totalement les circonstances.
Arrivés à destination, Bastian prit à nouveau les devants et le groupe le suivit à la course. Voyant son allure plus du tout décontractée et son visage crispé, quelque chose de grave était probablement arrivé. Même si notre parcours se faisait dans les ténèbres, nous pouvions déjà voir le sommet de flammes bleutées qui ravageaient la ville. C'était sérieux, mais pourquoi était-ce nous qui étions dans l'obligation de nous déplacer jusque-là? Nous occuper d'un incendie ne faisait pourtant pas partie de nos tâches quotidiennes. La course effrénée s'arrêta et notre leader du moment nous ordonna de nous occuper des mages du conseil qui traînaient un peu partout et ce, silencieusement. Sans discussion, nous partions déjà tous dans une direction différente. Dans cette course, je restais dans le noir et brisai la nuque de ceux que je croisais. N'étant pas au courant de notre présence et étant sûr d'eux-mêmes, ils ne pouvaient pas vraiment détecter notre esprit assassin... à moins que quelqu'un ne les alerte. Plus je m'approchais, plus les flammes étaient présentes et moins les cachettes étaient possibles. Mon chemin m'amena vers une rue où un bon nombre de maisons étaient déjà tombées en ruine. Les flammes avaient été puissantes et sûrement un bon nombre d'innocents avaient été décimés. En passant devant une maison quasi intacte, j'entendis une femme hurler et un bébé pleurer. Je m'arrêtai et marcher et fonçai littéralement à travers la porte. Je n'avais pas beaucoup de temps avant que cette maison ne s'effond.
| Jeune femme: «AIDEZ-NOUUUS! QUELQU'UN! PAR PITIÉ!» |
| Adrien : «Où êtes-vous!?» |
| Jeune femme : «PAR ICI! VENEZ! Vite... faites vite... Tout va s'écrouler!» |
| Adrien : «Ne bougez pas! Il ne tardera pas!» |
J'entendais les sanglots de la femme et ce sont eux qui m'aidèrent à la localiser. Je n'y voyais rien, mais la fumée remplissait rapidement mes poumons. La chaleur devenait insupportable aussi, mais je n'allais pas abandonner des innocents alors que je n'avais rien tenté. Je dus sauter par-dessus les fondations qui s'écroulaient, éviter des trous dans le plancher. En atterrissant justement de l'autre côté, mon pied heurta un corps au sol. Je vérifiai son pouls et constatai que l'homme vivait encore. Je le soulevai et le portai sur mon dos. La jeune femme était à quelques mètres de ma position, j'apercevais sa silhouette à travers les flammes. Elle tenait un bébé dans ses bras qui continuait de pleurer, mais cela devenait de moins en moins perceptible. Il allait bientôt rendre l'âme s'il ne sortait pas rapidement. J'arrivai finalement dans la pièce où les murs tenaient encore. La jeune femme, en me voyant recula, rapprochant le bébé contre son corps pour le protéger.
| Jeune femme : «A-ALLEZ-VOUS-EN! Reculez! Ne... ne m'approchez surtout pas!» |
| Adrien : «Il ne faut pas le craindre lui, il vient vous sauver la vie! Prenez sa main et voyez le lendemain.» |
| Jeune femme : «M-M'aider? Vous... vous voulez m'aider?» |
Je lui répondis d'un signe de tête positif qui semblait la satisfaire suffisamment pour se laisser approcher. Dans cette salle, je comprenais pourquoi l'enfant vivait toujours, la pièce était beaucoup plus respirable, mais la fumée s'accumulait de plus en plus. Je tendis ma main à cette femme recroquevillée qui avait le choix entre se sacrifier dans ces flammes emportant elle et l'enfant, ou bien de survivre en suivant une créature qui lui était totalement inconnue. Elle se disait sûrement qu'elle n'avait rien de plus à perdre que de me suivre. Celle-ci prit ma main et se releva. Alors que je me retournai vers la sortie, celle-ci fut condamnée par le toit qui commençait déjà à s'effondre. J'escortai donc la jeune femme par une autre sortie qui ne fut pas bien facile à suivre. À l'extérieur, nous nous mîmes à tousser et à respirer cet air respirable. Je déposai le corps inconscient de l'homme au sol et demandai à la femme si elle connaissait des techniques de réanimation. Elle hocha la tête, me donna l'enfant et s'exécuta, sauvant l'homme. Je lui remis donc l'enfant et m'apprêtai à partir afin de sauver le plus de vies possibles.
| Jeune femme : «Attendez!» |
| Adrien : «...» |
| Jeune femme : «Merci...» |
Je me remis à courir sans me retourner. Je me fiais aux cris des gens pour les sortir des flammes. Parfois, je réussissais, d'autres, il était seulement trop tard. Un homme gisait au sol, se lamentant sur sa situation. Je m'approchai et m'accroupis à ses côtés. Il parlait à propos d'un démon et je fis le lien avec les flammes. J'aidais l'homme avec sa blessure en m'assurant qu'elle ne se remettrait pas à saigner. Je fus un dernier, sinon le dernier à me présenter au point de rendez-vous, là où Oméga gisait sûrement. Je faisais un lien entre démon, flammes, Oméga et innocents. Ces flammes provenaient d'Oméga qui était devenu incontrôlable. Justement, parce qu'il n'a pas su se contrôler, de nombreux innocents sont morts. Je devais les venger, je devais leur procurer le bonheur là où ils étaient maintenant. M'avançant vers la place centrale, je constatai avec l'état de celle-ci, que l'explosion avait eu lieu ici. Au centre, il y avait Oméga, inconscient et Bastian qui tentait de le réveiller avec quelques mots. J'étais à une distance de deux mètres derrière Bastian.
| Adrien : «Pousse-toi, le vengeur leur rendra, ce qui leur a été pris, ce dont ils ont été soumis.» |
Mon fil barbelé s'anima, attendait que Bastian lui cède le passage pour venger ceux qu'il a tués.
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| | | Sujet: Re: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Jeu 29 Mar - 13:18 | |
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| Cela faisait quelque temps que Serizawa n'avait plus rien faire. Il avait décidé de prendre un peu de recul pour se reposer avant de reprendre des missions. Après être sortis de sa demeure où on l'avait logé, car il faisait partie de Silver Fang. Pain marcha dans la rue ensoleillée et pour une fois qu'il était là, les villageois se promenaient un peu. Il y avait un peu de vent qui soufflait les cheveux et vêtements de Serizawa pendant sa marche vers la guilde. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser au dernier évènement qu'il avait vécu, Gwendal le mage de Lamia Scale et Suzu, la petite fille d'une autre guilde légale. Cerise entra dans la guilde puis partie s'assoir dans un coin sombre en regardant les faits et geste des autres mages. Pour lui, il était tous pitoyables à agir comme des abrutis avec leur alcool et rigoler bêtement. Il y avait une personne qui se démarquait de tous, celui-ci était assis aussi dans un coin sombre avec les bras croiser et il semblait dormir. En tout cas, Serizawa ne savait pas comment il faisait avec tout ce boucan dans la salle.
un homme entra dans la guilde puis le grand silence, pourquoi un tel silence depuis son entrée. Était-ce lui le maître de la guilde ? Ou une personne importante et dangereuse autre que le maître ? Serizawa au vite une réponse en entendant les voix basses des gens, alors c'était Bastian le maître de Silver Fang. Le master demanda de venir avec lui, car il y avait un boulot à faire. Pain était un peu contre, mais bon autant venir que glandait à rien faire avec ces misérables puis cela lui permettra de rencontrer certains mages puissants. Cerise décida de suivre le maître en voyant celui qui avait interpellé Serizawa du regard le suivre également. Bastian était en colère et qu'est-ce qu'il s'était passé à la frontière entre Fiore et Seven pour qu'il agisse ainsi. Le Kishin ne s'était pas trop occupé à voir qui d'autre avait suivi l'épéiste et lui pour la mission.
Les mages de Silver Fang avaient pris le train et ils avaient un wagon pour eux tout seul. Serizawa s'était isolé du groupe en repensant toujours à la gamine du restaurant. Elle lui hanta son esprit et ça l'énervait à ne pas comprendre pourquoi il pensait à Suzu. En tout cas, il ne comprenait pas encore pourquoi Bastian voulait là-bas avec eux. Le groupe de Silver sortit du train non loin de l'endroit où ils devaient aller. Les mages noirs se mirent à courir alors que le maître donna les ordres. Au loin, la troupe pouvait voir une lueur bleue. Qu'est-ce que c'était ?
- Les gars, on s'espace et on élimine silencieusement les trainards et les lignes arrières du conseil jusqu'à arrivée à Oméga. Ne vous faites pas repérer et si Oméga ne vous semble pas normal, rester à distance je m'en occuperai.
Serizawa dégaina son sabre puis le lance droit devant lui puis il agita les bras. Il devait rester silencieux donc ne pas se faire repérer. Chose facile, il allait utiliser la gravité sur son katana afin de rester en arrière et cacher.
- Baninryoku
Le katana lévita et Serizawa le fit foncé contre les trainards et les lignes arrière du conseil. La lame fonça à une grande vitesse tout en les tranchant violemment au niveau de la nuque. Le mage noir s'avança au fur et à mesure afin de ne pas perdre le contrôle de la gravité sur son sabre. Un soldat du conseil alors Serizawa récupéra son sabre et lui saute dessus en plantant son sabre dans la bouche de l'ennemi. Le groupe fonça vers le village en voyant des flammes bleues et Oméga était à la merci des Soldat du conseil. Pain soupira en voyant ceci, ce type savait du se laisser emporter par ses émotions et il avait perdu le contrôle de sa magie. Pathétique, mais bon c'était un mage de Silver Fang et il devait l'aider. Serizawa utilisa à nouveau Baninryoku et envoya quelques soldats dans les flammes bleues du démon pour les éliminer. Après sa Bastian regardèrent ses coéquipiers avant de parler.
- Vérifier s'ils ne restent pas des gars du conseil qui se planquent, si oui, faites votre travail ! Une dernière chose, sauvez les civils que vous trouverez, j'ai bien dit SAUVER !!! Le premier qui fait couler le sang d'un innocent, je le vide son sang. Suis-je bien clair ?
Serizawa hocha la tête et partit immédiatement faire un tour dans le village en ruine et en flamme. Sur son passage, il sauva deux enfants finalement c'était à son tour de sauver des personnes en danger. Cette scène lui rappela ce qui s'était passé dans son enfance, mais différemment. Pain profita de tuer au moins trois Soldat du conseil qui tentaient de fuir puis soudain il vit un homme complètement brulé, mais respirant encore. Le mage noir s'accroupit et le fixa avec un air serein.
Inconnu : Aidez...moi .. pitié..
Serizawa :Votre état est très critique .. je ne pense pas que vous surviviez. Puis-je vous soulager de votre souffrance ?
Inconnu : Ou...Oui..mer..merci..jeune...homme.
Serizawa : Hum...bien, mais dite moi votre nom, s'il vous plait.
Inconnu : Maria..Sheppard..
Serizawa : Maria Sheppard .. Votre souffrance s'arrête ici donc .. partez en paix au paradis.
Le mage noir dégaina son sabre et la planta au coeur pour l'achever tout en la délivrant de ces atroces souffrances. Après quelques secondes à rester sans bouger et gardant sa lame dans le coeur de la femme carbonisé. Serizawa se leva et rengaina son sabre, il alla guider les survivants hors du village en s'assurant s'il n'avait pas oublié des personnes, mais pour certains tous comme Maria, c'était déjà trop tard. Cerise retourna voir ses collègues en allant sur un toit puis regarda la scène en croisant les bras. Le jeune homme regarda la scène avec un air serein tout en pensant que c'était pathétique, mais qu'il espérait qu'Oméga tentera de se contrôler à l'avenir. Serizawa n'aimerait pas faire des allers-retours pour lui à chaque fois qu'il aurait un problème avec sa magie. Le jeune mage noir fixa Bastian alors qu'il y avait plus personne dans le village enfin il le croyait.
- Bastian .. J'ai fais ce que tu as demandé .. Terminez ce que vous avez à faire puis partons. On devrait éviter de traîner trop longtemps ici, on ne sait jamais.
Serizawa aimerait éviter de combattre trop longtemps et c'était surtout pour aller faire des missions. Connaître les mages de sa guilde dans une telle situation n'était pas très facile. En tout cas, il savait de quoi certain était capable au combat. Pain ne craignait rien pour la maison en ruine, il utilisait la gravité du mieux qu'il pouvait pour la maintenir debout le plus longtemps possible. Il pouvait également voir un autre mage de Silver Fang s'avancer vers Bastian et le jeune démon, Serizawa vit alors que l'homme allait attaquer Oméga. Pain ne fit rien, il laissa faire et attendait voir ce qu'allait faire le leader du groupe. |
| | | Sujet: Re: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Ven 30 Mar - 4:07 | |
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| Magnus ramassa son sac de toile contenant ses maigres possessions et le jeta sur son épaule. Il débarqua du train, qui partit un peu plus tard. À l'extérieur de la gare se tenait sa destination: une imposante formation montagneuse se dressant au centre du paysage, semblant déchirer le ciel par sa hauteur. Les montagnes de fer de Jura. Magnus fouilla dans son sac et en sortit ses guettas. Il en aurait besoin, s'il ne voulait pas s'écorcher les pieds sur les pierres de la montagne.
Alors qu'il approchait de la pente rocheuse, il vit plus loin sur le chemin un groupe de gens, visiblement pressé. Il s'écarta à peine de leur route, se qui lui valut quelques coups d'épaules. Il ne s'en préoccupa toutefois pas. Un but plus important l'attendait. Au pied de la montagne, il sortit de son sac une carte de celle-ci, tout en se remémorant les indications de son contact. Il devrait marché pendant un moment sur une route, puis emprunta un sentier pédestre qu'il quitta pour emprunter un chemin plus discret, qui montait plus rapidement au cœur de la montagne.
Après un moments d’ascension, il arriva enfin devant la porte de la guilde de Silver Fang. Magnus inspira un grand coup, pour se donner du courage. Après tout, Silver Fang était une guilde noire. En poussant la porte, il s'engageait à passer de longues années avec les gens qui s'y trouveraient, à moins qu'elle soit démanteler avant. Tout en expirant, il entra...
Dans une guilde totalement vide. Dans la grande salle reposait plusieurs tables et chaises. Au fond se trouvait un comptoir. Derrière celui-ci, un homme interpela Magnus.
-Salut, le nouveau...
-Le nouveau? Qu'est-ce qui vous dit que je ne suis pas arrivé ici par hasard?
Le barman ne lui prêta pas plus attention qu'il ne fallait, se concentrant sur son travail derrière le comptoir.
-La guilde est installée dans la montagne pour que personne ne puisse la trouver par hasard.
Magnus hocha brièvement la tête et avança vers le comptoir, sur lequel il jeta son sac.
-C'est assez mort, pour une guilde...
-Tu les as manqués de peu. Ils viennent de partir pour la gare. On a un gars en danger.
Magnus se remémora le groupe qu'il avait bousculé en arrivant. Dire qu'il était passé si près des membres de son nouveau groupe. Le barman fouilla dans de la paperasse traînant derrière le comptoir.
-Donc, le nouveau... Ha, voilà: Magnus Faren.
Le barman retira une feuille de la pile. Magnus vit qu'il s'agissait de fiches d'identités. Il y avait des noms, des faits marquants et une portrait. Le jeune homme en conclus donc qu'il avait devant lui les potentiels membres de Silver Fang.
-Vous croyez que je pourrais les rattrapé?
-Si tu cours, peut-être.
Sur ses mots, Magnus ramassa une poignée de jewels au fond de son sac, puis s'élança vers la sortie. Le barman l'apostropha.
-Hey! Reviens.
Magnus eu l'air agacé. Le barman venait de lui dire qu'il devait se dépêcher, et il le retardait? Il retourna au comptoir. Son interlocuteur avait sortit une sorte de fer, le genre qu'on utilise pour marqué le bétail.
-Le tatouage de Silver Fang. Si tu vas les aider et que tu l'as pas, tu vas finir en pièce. Il détailla Magnus de haut en bas. Mouais... sa va être difficile de caché le tatouage...
Magnus réfléchit à toute vitesse. Il n'avait pas le temps de décider où il voulait sa marque d'appartenance à Silver Fang. Et comme l'avait laissé sous-entendre le barman, son habitude de légèreté vestimentaire compliquait les choses... Il prit le fer des mains du barman, tira la langue, et s'appliqua le tatouage dessus. Il jeta négligemment le fer sur le comptoir, puis retourna vers la sortie, pressé comme un voleur.
Il commença à dévaler la pente, mais faillit trébucher. Il se résolut donc à retirer ses guettas et à les abandonner là. Il les récupérerait à son retour. Reprenant sa course, il fut en bas de la montagne en un temps record. Il avait toutefois trébuché à mainte reprise, et ses pieds avaient souffert de sa course. Il se présenterait devant Silver Fang couvert d'ecchymoses, essoufflé et en suant à grosse goutte, mais il ne passerait pas pour un paresseux ayant attendu leur retour bien au chaud à la guilde.
Après une course effrénée, il arriva enfin à la gare. Le train s’apprêtant à partir, Magnus inséra de justesse sa main entre deux portes sur le point de se fermées. En entrant, il fut interpelé par un agent du contrôle. Il lui remis les quelques jewels restants dans sa mains, la plupart étant tomber dans la montagne et sur le chemin. Parcourant les wagons, il dut bientôt faire face à une dizaine de personnes arrivant à contre-sens, l'air gêné, voir outré. Il était de toute évidence sur la bonne voix. Entrant dans un nouveau wagon, tout les membres lui jetèrent un regard noir. Magnus reconnut quelques visages. C'était bien la bande qui l'avait bousculée sur la route. Sans dire un mot -probablement parce qu'il était trop essoufflé pour parlé-, il ne fit qu'ouvrir très grand sa bouche, et en étira sa langue vers l'extérieur. La majorité s'interrogèrent sur le fait qu'ils ne l'avaient jamais vu auparavant. D'autre continuèrent de lui jeter un regard noir, histoire de lui souhaiter la bienvenue, probablement... Magnus se dirigea donc vers un coin tranquille au fond du wagon et s'assit. Certains mages ne l'accepteraient pas simplement parce qu'il portait le marque de Silver Fang.
********** Lorsque le train arriva à destination, tout le groupe se mit rapidement en branle. Magnus soupira: une autre course l'attendait. La guilde arriva rapidement en vue d'un gros nuage noir, dégagé par une lueur bleue. Celui qui était le chef cracha ses ordres. Donc, l'homme qu'ils venaient secourir s'appelait Oméga. Il devait être assez important, puisque toute la guilde s'était portée volontaire pour allez à sa rescousse. Magnus ne savait bien sûr pas que Bastian avait du les inciter à y aller à coup de menaces...
Les hommes se dispersèrent. Magnus contourna le village par le bois, dans le but de prendre à revers les membres du conseil effrayés par un assaut d'une guilde noire. Il se cacha derrière un gros arbre et attendit. Les cris de quelques villageois se fit entendre. Ils fuyaient. Lorsqu'il dépassèrent l'arbre ou était planqué Magnus, celui-ci s'excusa mentalement. Il allongea sa jambe, faisant trébucher une fillette. Celle-ci le regarda, les yeux ronds comme des billes. Le jeune homme plaça son index devant sa propre bouche, pour lui faire signe de se taire. Deux homme armés passèrent à leur tour, se dirigeant vers la petite fille. Magnus sortit de sa cachette. Les hommes lui faisant dos, il passa ses deux mains de chaque côté de la tête du soldat le plus près de lui. Il appliqua une forte pression sur sa bouche le tirant vers lui. Dans le même mouvement, il releva son genoux dans la colonne vertébrale. Un ''crac'' sonore se fit entendre, et Magnus jeta le corps au sol, donnant un coup de talon rapide dans la trachée de sa victime.
Le second soldat du conseil se retourna en sursaut, alerté par le bruit de chute de son collège. Magnus lui envoya un coup de paume ascendant dans le nez, faisant entrer l'os dans le cerveau. L'autre tomba au sol, gigotant un peu avant de s'immobiliser pour de bon. Derrière Magnus, la fillette c'était relevé et s'éloignait du village comme si elle avait un démon à ses trousses.
Les assassins de Silver Fang devaient être très efficaces, aucun soldat en peur n'étant passer en courant devant Magnus. Ce dernier se dirigea vers le village, plus précisément vers la place.
-Vérifier s'ils ne restent pas des gars du conseil qui se planquent, si oui, faites votre travail ! Une dernière chose, sauvez les civils que vous trouverez, j'ai bien dit SAUVER !!! Le premier qui fait couler le sang d'un innocent, je le vide son sang. Suis-je bien clair ?
Sauver des gens? Pas de problème. L'ancien moine conservait un grand respect pour la vie, mais seulement pour ceux qui la méritait... ce qui voulait dire que si le maître de la guilde le lui demandait, il n'hésiterait pas un instant à mettre à mort un traître de Silver Fang.
Magnus se dirigea vers une maison en flamme, cherchant pour des survivants ou des soldats à éliminer.
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| | | Sujet: Re: Stalked or not Stalked .... That's not the question. Mer 18 Avr - 14:07 | |
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| La photo était faites, et Kuro était dessus. Quelle étrange sensation, lui qui photographie ses proies d'habitudes, être sur l'une de ses photos... Était-il dans ce cas sa propre proie ? Non, c'est pathétique comme raisonnement... C'est une exception, voilà tout, comme le fait que cette Lucile ne sera jamais l'une de ses proies... Après tout, il ne s'attaque que rarement à des mages, et il est hors de question de s'attaquer à une mage de sa guilde... Il est peut être fou, et ça lui donnerait sûrement des sensations de fous de tuer une ''amie'', mais, non, hors de question. En chemin, ils ne parlaient pas beaucoup, Kuro n'aimait pas trop faire la conversation, sauf dans le cas où il veut assouvir ses pulsions avec la personne qui lui rends la réplique... Ils grimpèrent la montagne sans trop de problème, Kuro utilisa les vents pour s'aider et, étrangement, lui même ne comprenant pas trop pourquoi, fit de même pour Lucile en faisant aller les vents dans le même sens qu'elle, réduisant ainsi les efforts à fournir. Il aurait pu faire le chemin en volant, mais il trouvait que ça faisait impoli, chose qu'il n'aime pas, trouvant ça peu élégant et aimant être élégant.
Arrivé devant la guilde qu'ils devaient rejoindre, ils entrèrent pendant que celui qui leur avait confier leur mission semblait vouloir emmener la guilde quelque part. Il tourna son regard vers sa partenaire et montra du regard le groupe qui partait.
« On va avec eux ? »
Pourquoi lui demandait-il son avis ? Il n'y irait pas si elle répondait négativement ? Bien sûr que si, vu qu'il ne veut pas être tailler en pièce par l'homme au katana... Un katana, ça serait sûrement une arme sympa pour l'homme des vents... Il s'approcha rapidement du comptoir et demanda le tatouage de guilde. L'homme au comptoir attrapa un fer chauffé et appliqua le tatouage là où Kuro lui indiqua. D'abord, Kuro passa inconsciemment en mode ''éthéré'', entrant dans un courant d'air passant et esquivant ainsi le fer. L'homme au comptoir grogna et Kuro se rematérialisa en marmonnant un petit désolé. Il était douillet, oui, mais il n'avait pas l'habitude d'avoir mal. L'homme plaqua le fer contre Kuro. Un bruit de crépitement horrible accompagna un douleur tout aussi horrible.
« GNIIIIIIH !!! »
Il attrapa la capuche de son sweat et enfonça ses dents dedans histoire d'étouffer son cri de douleur. Une fois celle-ci redescendu à un stade plus facile à supporter, il s'éloigna rapidement pour rejoindre le groupe, ne remerciant pas celui qui l'a fait souffrir, il lâcha même un petit :
« Investissez dans un vrai tatoueur bande de radin sadique !! »
Avant de sortir du hall et de rejoindre le groupe. Il en avait presque oublié sa coéquipière, mais pas le temps de vraiment penser à elle qu'il vit un homme étrange, torse nu, grimper pour rejoindre le hall. Kuro ne le connaissait pas. A vrai dire, il ne connaissait personne dans cette guilde.. Juste Lucile. Et Bastian de vu, il lui avait donné sa mission d'intégration. Ils arrivèrent à la gare, Kuro ne voulait pas payer, il se dématérialisa et fit diriger les vents jusqu'au toit d'un wagon où il se rematérialisa. Le train démarra et les vents ravivait des sensations que Kuro aimait. Légèreté, puissance... C'était très enivrant, il adorait vraiment le vent... Heureusement d'ailleurs vu que c'est son élément de prédilection. Un homme était arrivé un peu en retard, juste à temps même, c'était celui qui était torse nu... Sûrement une nouvelle recrue qui veut bien se faire voir. Un peu comme lui, quand on y repense.
Une fois arrivé à destination, les membres de la guilde présents prirent une diligence jusqu'au lieu prévu. Kuro monta sur le toit, encore une fois. Ça lui évitait de payer sa place après tout et il est de moins en moins sensible à la vitesse. Une fois arrivé sur place, le chef leur expliqua ce qu'il attendait des membres de la guilde. Se séparer, attaquer silencieusement les mages du conseil, et ne pas s'approcher d'Omega... Bien... Mais c'est qui Oméga ? Vivement qu'il fasse connaissance avec ses partenaires de guilde... Il pourrait en tuer une sans faire exprès un jour ! Ou peut être pas, elles doivent être plus forte que lui... Passons.
Kuro observa les autres faire et remarqua une direction qui n'avait pas encore été choisie, il s'y engouffra silencieusement, en se dématérialisant. Il découvrit un petit groupe d'homme, apparemment des mages du conseils, il n'en savait pas grand chose... En tout cas, c'était des hommes, et Kuro voulait tuer. Il chargea une sphère dans sa main droite et utilisa sa main gauche pour diriger les vents après s'être matérialisé derrière un grand arbre. Il utilisa le vents pour soulever de la poussière et la lancer sur eux, aveuglant la plus part. Il fonça ensuite sur eux en faisant tourner un vent autour d'eux de sa main gauche puis il plaqua sa sphère chargé au maximum contre la nuque d'un mage, lui éclatant la gorge et le tuant presque sur le coup, il continua avec un deuxième mage, et dissipa sa sphère ensuite qui avait perdu toute son énergie avec ses deux attaques. Il recula alors que les trois autres mages qui restaient recouvraient la vue.
« Tornado. »
Les trois mages tentèrent de se maintenir au sol avant d'être déraciné et soulever vers les cieux. Kuro attrapa trois branches de l’arbre qu'il tailla avec une sphère des vents. Il planta les trois branches dans le sol, ajusta la position pour arrêta net la tornade, subissant en passant le contre coup de l'énergie emmagasiné. Il tomba à genoux pendant que les trois hommes s'empalèrent dans les branches taillées.
« Tchii... Je suis pas encore assez fort pour encaissé l'énergie d'une force un... »
Il gratta la terre au sol et se redressa après avoir repris son souffle. Il remit bien en place la sangle de son appareil photo avant de se diriger vers ce qui restait de la ville. Les flammes d'une couleur étrange stressait le jeune photographe assassin. Il n'aimait pas le feu, c'était un élément qu'il détestait. Le vent attise les flammes, mais lorsqu'il passe en éthéré, il se retrouve extrêmement sensible aux flammes... Il a pu en faire les frais lorsqu'il était petit, heureusement il n'en a gardé aucunes traces. Il entra donc dans la ville, ignorant l'appel à l'aide d'une personne soit dit en passant. Le chef avait donné un autre ordre, simple, mais ça posait un problème au jeune homme des vents. Épargner les innocents ? Et donc les innocentes ? On est une guilde noir ou on est une guilde légale là ? C'était peut être un test. Allait-il contredire sa nature pour obéir aux ordres ? Et bien, essayons... Il croisa une femme qui demanda de l'aide au garçon des vents, son mari était coincé sous une poutre en flamme. Kuro avança, ignorant ses appelles à l'aide et, en passant, ses envies d'abuser de la position de faiblesse de cette genre féminine. Elle continua de lui demander de l'aide, et de la supplier de sauver celui qu'elle aime. Kuro s'arrêta et soupira. Il revêtit sa cute face se dépêcha de rejoindre l'homme. Il tenta de soulever la poudre en s'aidant un peu des vents mais n'arrivait pas à la déplacer. Il fit signe à la femme de venir en serrant les dents sous l'effort.
« Dég...dégager l'homme, vite ! »
La femme s'exécuta et retira l'homme de sous la poutre. Kuro lâcha prise dès que les pieds de l'homme fut hors d'atteinte. Il était inconscient mais ne semblait pas avoir de blessure grave, il était juste coincé sans avoir été écrasé pour autant. Kuro soupira et reprit son souffle, avec du mal vu son état. Enchaîner une mission et ça, c'est difficile pour son niveau. Cependant, il restait à faire. Les flammes l'énervaient vraiment beaucoup... Tient, ça aiderait sûrement ses camarades s'il pouvait toutes les éteindre. Soit ! Il fit tourner les autour de lui puis les propulsa en l'air en s'y engouffrant. La femme le vit disparaître et poussa un cri. Kuro l'ignora, il n'avait que faire de ce qu'elle pensait. Une fois en hauteur, il avait une vu sur toute la ville. Il écarta les bras et inspira, fermant les yeux et se concentrant, il attirait et maintenait tous les courants d'air du coin pour économiser son énergie et ne pas avoir à créer trop de vents. Un gigantesque courant commençait à se former, un courant beaucoup trop fort dense et trop fort pour que Kuro s'y engouffre, mais ce n'était pas son intention. Au bout de quelques minutes, il ouvrit les yeux, leva les bras et les baissa violemment. Les vents accumulés fondèrent sur les bâtiments et éteignirent toutes les flammes en étouffant d'un coup.
« Le vent n'attise pas toujours les flammes... »
Le vent était assez fort pour éteindre les flammes, mais pas assez pour gêner les hommes sur place. De plus, il avait éviter de frapper là où se trouve le chef, et donc, le fameux Oméga. Par contre, ses efforts étaient trop important, surtout dans son état, et il manqua de s'évanouir. Heureusement qu'il lui restait assez de conscience pour se poser sur le sol. Il se posa non loin du groupe déjà rassemblé et tomba en arrière, d'une manière peu élégante, mais ce n'était pas de sa propre volonté...
« J'crois j'vais faire un somme... » |
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