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Isolation~~ [PV Seiren]
 MessageSujet: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyLun 12 Mar - 23:48

Anonymous
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Suites aux événements de Crocus, le jeune homme était réellement perdu. Il ne savait pas comment agir. Il avait mieux compris les actions de son père et la douleur de celui-ci. Ses actions. Sa haine pour celui-ci était toujours la même, mais beaucoup de choses prenaient leur sens. La malédiction pour le tuer. Le décès mystérieux de sa mère, sans de réelles causes physiques... Toutes ces personnes qui étaient mortes autour de lui. L'ironie de son sort était totale : il avait juré de protéger le plus grand nombre de personne que possible et il se retrouvait être un être qui désirait apporter la mort au plus grand monde. Son psyché était totalement ravagé en deux par l'ajout d'une autre partie dormante, qui ne pouvait comprendre l'attachement de son origine pour la vie des autres. Lashawn Filia Libri, l'amour qui lui était dévoué ; Coloro Haïne et l'amitié qui les liaient ; Alexandra et l'amour fraternel .... Toutes les relations humaines lui apparaissaient comme totalement étranges. Limite comme impossible et totalement illogique. Après tout, allait expliquer à La Mort la valeur de la vie et des liens qui unissaient les êtres vivants ? C'est comme argumenter en faveur de l'anarchie auprès d'un juriste : aucune chance que celui-ci ne se fasse amadouer par les valeurs présenter. Ici c'était pareil en plus vicieux : L'humanité face à la déité ; un point de vue détaché sur la vie se confrontant à celui du point de vue humain dans le but de savoir ce qu'ils allaient faire. Atios fuyait cependant la créature et ne chercher pas à dialoguer avec celui-ci.

Il ne pouvait plus s'approcher des êtres humains sans que Pharos ne tente de le convaincre de faire apparaître Thanatos pour provoquer la mort de ceux-ci .... Donc il fuyait les autres êtres Humains pour leur salut. Il n'allait même plus voir sa petite-soeur. Thanatos était réellement un impitoyable porteur de mort, une déité sans pitié qui était haïe par les êtres doués de raison et qui leur rendait bien. Pharos était le penchant le plus calme de Thanatos et n'était pas du tout mué par la haine ou par des sentiments négatifs. Il était totalement neutre et c'était peut-être la conscience originelle, ayant subi la haine des autres et s'étant endurcie... Peu importe, ils n'étaient qu'un au final, il le savait maintenant et il ne lui restait plus qu'à accepter ce sordide sort que le destin lui avait réservé. Il ne renierait pas son serment de protéger les autres, non, il allait l'honorer en évitant un maximum les contacts humains. C'était la meilleure des choses, car sa place dans le monde n'était pas de protéger les autres... Il avait hérité de ce rôle et il comptait le remplir aussi longtemps que sa véritable nature resterait muette.

C'est pour s'éloigner des autres qu'il était venu à Kunnugi, en connaissance de cause : le printemps venait de les gratifier du premier véritable jour de soleil et même s'il n'avait pas le moral aussi radieux que l'astre solaire, il était décidé à ne pas sombrer dans la dépression. Il n'y avait qu'une seule personne qu'il voulait voir, protéger, aimer et sentir près de lui. Tant qu'elle existerait, peu importe s'il était le porteur de l'épée sacrée, ou Thanatos, le porteur de La Fin. Il se fichait du reste. Tant qu'il pouvait avoir la joie d'être avec cette simple et unique personne, il pourrait vivre en solitaire le reste du temps. Il s'éloignerait des autres pour leur bien, même si les gens lui manquaient .... Alexandra, Abygail dont il avait volé la joie pour honorer son souhait ... Coloro, le mangeur d'Omelette... Et tous les gens qu'il n'avait pu rencontrer. Que devait penser Kadvael, cet étranger au nom qui lui était inconnu ? Etait-il mort ? Il espérait que non, même s'il était un peu spécial, peut-être que si leur rôle sociétale n'était pas dans l'équation relationnelle, ils se seraient bien entendus ensemble ?

Il était allongé dans l'herbe, au pied d'un arbre, laissant le soleil filtrer sur son visage à travers les feuilles .... Cette sérénité le réconfortait un peu. Pharos, ne comprenait pas pourquoi cet endroit lui plaisait, d'autant plus que son autre-lui répondait que c'était la vie qu'il appréciait. C'était impensable pour lui, mais il était curieux de connaître toutes les émotions qui n'étaient pas les siennes mais qu'il ressentait dorénavant.


HRP : J'ai fait un truc tout pourri, si ça te convient pas, j'éditerai plus tard, encore désolé x)
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyVen 16 Mar - 0:55

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Depuis quelques temps, les nuits de Seiren étaient de plus en plus agitées. Des bribes du temps où elle était encore dans l’ancien royaume de Sin, du temps où elle était dans cette guilde illégale, du temps où sa sœur était encore à ses côtés… Tout ceci la hantait dans ses rêves. Mais tout restait étrangement flou dans son esprit, comme si certains détails avaient été effacés. Si elle avait à choisir entre se souvenir entièrement de son passé et l’oublier, elle ne saurait quoi choisir. Car cela effacerait la vie de sa sœur pour toujours.
Mais alors que son esprit se perd dans des fragments de souvenirs, son corps lui réagit encore comme si elle y était. La mémoire du corps serait-elle plus forte que la mémoire du cœur ?

Dans ces moments-là, où son corps le lui rappelle, aller à Fairy Tail en devient difficile. Il faut bien avouer que derrière le désordre et l’agitation qui y règne, les mages de la guilde sont de fins observateurs et, qui plus est, plutôt obstinés pour harceler les gens. Elle l’avait appris à ses dépends, notamment à cause de Natsu-san.
Seiren n’est pas sans cœur et reconnait qu’elle commence tout doucement à vraiment apprécier les membres de la guilde. Où alors, prenait-elle simplement ses marques dans cette nouvelle vie ? Dans tous les cas, encore inconsciemment, elle évitait de rester trop longtemps près d’eux. Le risque de définitivement s’attacher à ces personnes était trop important. « L’esprit de famille » de Fairy Tail, peut-être qu’au final, elle ne pourrait jamais s’y adapter. Trop de choses étaient encore ancrées en elle. Mais, ils lui avaient offert une seconde chance dans la vie, alors elle protégerait si il le fallait. Oui, Seiren était très contradictoire. Elle était ainsi.

Et aujourd’hui, elle était bien trop fatiguée pour prendre une mission et rester à la guilde, au vue de son humeur, il valait mieux éviter. Marcher des heures durant se retrouvait être sa meilleure solution. Avec ce premier soleil de printemps, c’était prévisible que Magnoria serait bondé. De plus, qui aurait cru que la lumière de l’astre du jour pouvait être aussi agressif ? L’ambiance qui l’entourait dénotait trop par rapport à son humeur un brin morose.
Bien qu’elle savait pertinemment qu’elle parviendrait à se ressaisir rapidement, Seiren préféra s’éloigner… S’isoler. Se cacher en forêt ? Pourquoi pas. Mais étonnamment, la forêt de Kunugi n’était pas sombre et effrayante. Bien au contraire. Il y régnait même une certaine douceur, qui distrayait la jeune femme pendant un temps.
Des fruits sauvages parsemés ici et là, mûres, fraises des bois… La jeune femme goûta à chacun d’eux. Son humeur s’améliorait petit à petit, tant que sa curiosité l’entraînait.

Un mouvement dans l’herbe, des couleurs pastels, une chaleur plus prononcée… Ça l’attirait. Seiren se retrouva rapidement dans une petite clairière bordée d’arbres plus petits. La jeune femme s’y avança avant de se pencher en avant pour cueillir une rose sauvage plus pâle que les autres. Mais tout aussi épineuse. Seiren laissa échapper un Aïe ! puis porta son index à ses lèvres pour empêcher la goutte de sang de perler.
La rose en main, elle marcha quelques pas, le regard dans le vide. Elle huma délicatement la fleur sauvage avant de s’asseoir dans l’herbe. Ses yeux reprirent de l’intensité et parcoururent à nouveau la petite clairière baignée de soleil… Jusqu’à ce que, légèrement derrière elle, elle vit enfin la présence d’un jeune homme.


« Ah, désolée ! Je ne vous … »


Seiren se stoppa dans son élan. Elle n’avait pas du tout senti sa présence jusque-là. Cela ne lui était jamais arrivé. La façon de fonctionner de sa magie lui permettait de « mieux percevoir » les choses dans l’espace. Mais là, il était comme illisible. Cette sensation était étrange et la jeune femme mit un certains temps avant de retrouver tous ses esprits.
Le silence s’était imposé tandis que Seiren s’approcha soudainement du jeune homme en avançant sur ses genoux et son regard perçant posé sur lui. Arrivée à sa hauteur, elle posa un doigt sur le bras de ce dernier, comme pour vérifier qu’il était bien là. Et oui, il était là.
Prenant conscience de son geste, une très légère gêne put se lire sur son visage pendant quelques secondes. Seiren se rassit et retrouva son visage neutre.


« Pardon. Je ne voulais pas être impolie. Elle marqua une pause et termina comme sur un pressentiment tout en faisant rouler la rose entre ses doigts. Cette forêt est agréable… Mais est-ce que je devrais vous laisser seul ? »

 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyVen 16 Mar - 2:56

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Il était allongé au sol, le regard dans le vague, les bras étendue dans les arbres, les jambes elles aussi un peu écartées. Il semblait dénué de vie. Pourtant, il était bien vivant alors qu'à l'intérieur de lui résidait La Mort. Il se toucha sa poitrine. A l'intérieur de celle-ci, les battements de son coeur semblait mélanger avec ironie la symphonie d'un paradoxe : Une existence qui avait hérité du titre de porteur de l'épée sacrée, ce saint patron protecteur des un et des autres. Le destin avait voulu que ce saint patron soit aussi la réincarnation et le visage de la mort. Deux tâche incompatible. Qui était-il ? Un être Humain ? Le corps réceptacle de Thanatos ? Le porteur de l'épée sacrée Excalibur ? Atios avait l'impression que son existence toute entière avait été un mensonge. Un complot, une sorte de vaste plaisanterie. Pouvait-il choisir ce qu'il voulait être ? Pouvait-il être le Dieu de la mort ? Pouvait-il être l'avatar de la justice ? Pouvait-il être ce jeune prince déchu, amoureux d'une fille au cheveux rose, le prenant pour un gamin dénué de pouvoir et plus jeune qu'elle ? Pouvait-il être l'ami de quelqu'un ? Pouvait-il rendre le sourire à une fille à peine moins âgée que lui ? Pouvait-il vivre ? Devait-il mourir pour la sécurité des autres ? Que devait-il faire ? Allonger au milieu de cette forêt, au centre de ce monde qui tournait, les nuages et les arbres étaient spectateur de cet unique être qui semblait être le vide au milieu de l'univers. C'était cruel. Trop cruel. Il ne voulait pas être la mort. Mais il l'était. Il le savait au fond de lui. Même en cet instant, même s'il ne se montrait pas, sa véritable apparence n'était pas celle d'un être humain. Au fond de lui se tapissait un être impitoyable.

Il était la matrice de cet être autant que celui-ci était un rouage de lui-même. Une sensation sur son bras. Comme si quelque chose tentait de confirmer sa présence dans cet univers. Oui, Atios pouvait être confondu avec un fantôme. Allongé sous ces arbres, sous ce ciel partagé par tant d'autres, il était la preuve que le pouvoir n'apportait pas le bonheur. Certains rêvaient d'obtenir de grands pouvoir : plus ceux du jeune homme grandissait, plus il apprenait à se craindre et à craindre les confrontations avec les autres. Depuis la fin de Légion, tout allait bien en Fiore. Presque trop bien. Et lui, il avait hérité des séquelles de la bataille. L'échec de n'avoir pu être là pour protégée Yume. L'échec de n'éprouver aucun sentiment. Puis le réveil de Thanatos. La révélation qu'il était aussi vide. Il aimait bien cette forêt. Il tourna son regard vers la jeune fille qui le regardait après lui avoir toucher le bras. Il l'écouta. Il ne dit rien. Il se releva. Il était habillé d'une chemisette blanche, avec en dessous, un t-shirt. Il portait un pantalon noir des chaussures, comme tout le monde en général. Il avança à quatre pattes jusqu'à pouvoir voir le visage de Seiren et la regarder droit dans les yeux. Thanatos aimait bien cet personne. Il le sentait. Parce qu'Atios savait que ce dernier aimait les gens teintés par la mort. Qu'ils en soient responsable ou non, il prenait en affection ceux-ci pour cette unique raison. Atios possédait un regard ni expressif, ni inexpressif. Il ressemblait à un enfant avec un regard entre le mystérieux et le curieux. Ceux-ci se plantait à travers le regard aux yeux mauves de la jeune fille jouant avec une rose.

Les yeux d'Atios se teintèrent de cramoisie, comme le sang coulant du doigt de Seiren. Il sourit. Pas comme un humain mais comme quelque chose d'autre. Il attrapa les mains de la jeune inconnue et lui dit, en toute sincérité :

Cette forêt ne m'appartient pas... Elle n'appartient à personne. Et non, tu ne me déranges pas. Parce qu'après tout .... Tout comme coule le sang de la plaie que t'a fait cette rose, tu es quelqu'un qui à le sang de nombreuses personnes sur les mains ... J'aime les gens qui sentent comme toi. Ceux qui sentent et ont éprouvés la mort. Il ria comme un enfant. Au dessus de lui, une créature se dessina. Thanatos était là. Même si c'était bien Atios qui s'était exprimé. Oui ... Il ne pouvait s'empêcher d'aimer les gens qui portaient la mort sur leurs pas. Il pouvait le sentir. Il lâcha la main. Il sourit sur un sourire pur, ses yeux cramoisis toujours aussi vif, plus qu'un rubis. Ce sourire était affectueux. Comme celui d'un enfant pouvait faire en regardant une belle poupée. Il faut bien une fin pour qu'un nouveau début ai lieu.

L'atmosphère avait changé dans la forêt. La nature venait de se taire. Une ambiance inconfortable, froide émanait du garçon. Même sa main semblait avoir était porteuse d'un froid glaçant. Ce froid n'était pas méchant. Il possédait même une sorte de chaleur réconfortante au fond. Mais il était clair que c'était le même froid qui annonçait la fin d'une vie. Seiren Isaya avait réussi à trouver La Mort en plein Fiore. Celle-ci, luttait dans sa crise d'identité pour savoir qui était le plus en droit d'être ? L'original ? L'Humain qui avait vécu 18 ans ? Les deux partis en présence ne formaient qu'un et s'exprimait d'une même voix. A la fois protectrice et glaçante. Une étrange alchimie formant un être à part entière.
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyVen 16 Mar - 18:36

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Le jeune homme tout juste rencontré s’était à son tour avancé vers Seiren. Ce qui marqua la jeune femme au premier abord… L’expression de ses yeux ou plutôt la non-expression. Cette chose qu’elle reconnaissait bien pour la voir très souvent dans son propre reflet. Puis la couleur rare de ses yeux lui rappela vivement la couleur du sang, mais elle n’eut aucun mouvement de recul à son approche, ni même quand il saisit sa main. Il allait parler, c’était évident. Mais le mystère attirant qui intriguait Seiren s’effaça immédiatement lorsqu’il ouvrit la bouche.

Un sentiment d’effroi venait de la traverser. Et certains mots la marquèrent profondément.

« Tu es quelqu'un qui a le sang de nombreuses personnes sur les mains ... J'aime les gens qui sentent comme toi. Ceux qui sentent et ont éprouvé la mort. »

Seiren était comme paralysée… Par ces mots, par son rire. Des questions se bousculèrent dans son esprit. Qui était-il ? Comment savait-il tout ça ? Comment pouvait-il sentir ça ? Pourquoi en parler ? Pourquoi aimait-il ça ?
Et puis un souvenir en entraînant un autre, son temps passé au Royaume de Sin puis dans l’antre d’une guilde noire remonta à la surface. Elle se sentait mal. Frissons, vue trouble, respiration haletante, nausée. Et qu’entendait-il par Il faut bien une fin pour qu'un nouveau début ait lieu ?
Ah non, ça, elle pouvait le comprendre… D’une certaine façon. Mais la créature qui venait d’apparaître au-dessus de l’inconnu rendit l’atmosphère doublement plus angoissante. Et Seiren remarqua que la nature répondait à cette présence par le silence.
Pendant une minute qui sembla durer plus, les frissons se firent plus intenses et la jeune femme tremblait. Puis soudain, une brise étrangement chaleureuse les traversa, faisant danser les cheveux longs de Seiren et permit à la rose de s’échapper d’une emprise affaiblie.

La jeune mage se ressaisit et elle réalisa qu’en réalité, aucun de ses deux êtres ne dégageait d’agressivité. Donc aucune peur à avoir. Juste une impression de froid, ou plutôt, de vide, mais qui avait toute sa place dans l’univers. Elle n’avait pas besoin de fuir. C’était étrange. Seiren ne savait pas quoi dire et c’était bien rare, bien qu’elle ne soit pas non plus très loquace. Son regard habituellement dur se vida avant de se teinter d’une douce mélancolie. Elle eut quelques difficultés à prononcer ces quelques mots. Pas par manque d’assurance, au contraire, sa voix restait claire et forte. Mais pour une fois, elle affichait son trouble. Pour ne pas dire, sa curiosité…

« Comment… Pourquoi… Elle se reprit. Vous en savez des choses… Pourquoi ai-je l’impression que vous en savez plus… Pas qu’à mon sujet, mais sur bien plus encore. Elle jeta un œil sur la créature qui les surplombait, avant de rediriger ses yeux mauves vers le vide de la petite clairière. C’est déroutant. Puis, comme dans un sursaut, elle reporta son attention sur lui. Pourquoi êtes-vous ici ? Tout seul. »


 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptySam 17 Mar - 2:43

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Comment… Pourquoi… [..] Vous en savez des choses… Pourquoi ai-je l’impression que vous en savez plus… Pas qu’à mon sujet, mais sur bien plus encore. [.] C’est déroutant. [..] Pourquoi êtes-vous ici ? Tout seul.

Silence. Pourquoi était-il ici ? La réponse était simple. Atios perdait son sens de lui-même autant que Thanatos perdait le siens .... Ce qui revenait à dire qu'ils oubliaient leurs véritables identités. La confrontation assez inattendue d'un être doué de raison, d'intellect, de la conscience de sa propre fin avec une existence éternelle n'ayant que pour seul vocation de s'assurer qu'il y avait une mort à la fin d'une vie. C'était une expérience totalement unique et personnelle que vivait le porteur de l'épée sacrée. Perdu entre ce qu'il avait cru être, ce qu'il était, il ne savait pas comment agir. Et quand les deux esprits se rencontraient, on avait ça. Un corps humain, une conscience divisée en trois, une même voix. Une voix qui allait avoir besoin d'aide pour trouver sa route. Son coeur avait éclos en une magnifique fleur ... Une fleur vide et froide, belle et cruelle à la fois. Une fleur aux capacités assez grande pour pouvoir d'un regard connaître une personne. Son histoire avait été lu dès que le regard cramoisi s'était activé. On lui avait enlevé quelqu'un de précieux. Elle semblait avoir été privée d'une partie d'elle-même. Seiren Isaya était une jeune femme dont l'âme avait été percé. Les liens qui unissaient les êtres vivants étaient toujours grands. Atios & Alexandra, Atios & Lashawn... Atios & Coloro. Atios et son père ... Athanasios. Peu importe la nature, la force du lien, ils existaient bel et bien. Seiren Isaya avait eu un profond lien avec sa jumelle. Il l'avait compris en lisant l'esprit de la princesse de Sin. Mais elle lui avait poser des questions. Il devait y répondre. Comment ? Par la magie. Pourquoi ? Parce qu'il le pouvait ....

Oui, il en savait réellement plus sur elle. Et sur la façon dont vie et mort se répétaient, sur un cet univers dont il état le symbole de la fin. Mais les dernières questions permirent au porteur de l'épée sacrée de revenir un peu plus facilement à lui. Oui, Thanatos était toujours présent, mais il reprit conscience de lui-même. Cette question avait détaché l'être unique, affaiblissant ce lien qui unissait la personne qu'il allait devenir. Il était tout seul pour éviter d'être un danger pour les autres. Après tout, les prophéties étaient claires. ... L'éveil de Thanatos signifiait aussi l'appel de La Fin. Mais les choses étaient différentes. Tant qu'Atios ne souhaitait pas non plus celle-ci, il semblerait que Thanatos ne pouvait rien faire. Pharos, quant à lui avait décider de laisser à Atios le droit d'exister, puisqu'il était source de sentiments si étranges et agréables ... Le jeune homme conteneur du Dieu de La Mort allait devoir apprendre à assumer son nouveau rôle et les connaissances qui allaient avec. Des sensations et des nouvelles visions qu'il aurait. Seiren était une étape sur cette longue route vers la réincarnation complète de Thanatos. Celui n'était pas encore totalement complet. Est-ce qu'Atios allait devenir Thanatos ? Ou Thanatos serait-il happé par Atios ? Que résultera-t-il du réveil de cet divinité ? La Fin ? Ou alors la volonté et les sentiments d'une apparence et d'un coeur Humain pourrait-il retenir cet instinct en lui ? Tout était en place et les acteurs de cet pièce allaient pouvoir jouer les un après les autres et lancer leurs répliques. Le protagoniste était d'ailleurs en train de réciter son texte :

Je suis Atios Thanatos de Dalmascia .... Le porteur de l'épée sacrée Excalibur, le prince de Dalmascia & le nouveau Dieu de la Mort tout comme mon second prénom l'indique. Je sais toutes choses pour ces raisons ... Et je peux lire le coeur des gens comme des livres, surtout si ceux-ci sont incapable de le remarquer et de m'en empêcher. Mais n'ai crainte, je pense être toujours moi-même. Mais je peux le sentir autant que j'ai pu le voir en toi .... Tu as toujours une blessure, dans ta poitrine. Un trou, d'où une chaine sort vers le néant, te retenant aux regrets et au passé ... Il fit une pause et pointa du doigt la poitrine de Seiren, comme s'il pouvait réellement voir cette métaphore dans la réalité. Il fit un sourire faible, comme affectueux et compréhensif. Si cela peut te rassurer, même si elle n'est plus là, elle doit être quelque part sous ce ciel bleu, même si elle n'est plus ta jumelle... Un jour, qui sait, vous vous retrouverez ... Pour le moment, tu dois vive avec la vie qui t'es accordée.... Car le poids d'une vie est friable, éphémère. Si tu es en vie, tu dois continuer de te battre ... Car le jour où tu abandonneras ta vie, tu oublieras tout et tu recommenceras tout. Il fit une pause et dit alors : Moi aussi, même si je n'étais qu'un humain destiné à être ce que je suis, quelqu'un à renoncer à sa vie pour prolonger mon existence et peut-être qu'elle savait qui j'étais vraiment... Mais toutes ces personnes qui sont mortes pour moi vive toujours, là, dans le creux de ma poitrine. Chaque pulsation qui part de mon coeur, chaque sentiment, chaque action que je mène, que ce soit entant que porteur d'Excalibur ou Dieu de La Mort est une prolongation de leur vie, même après leur disparition... Il se raprocha, posa son index vers le coeur de Seiren et dit alors : Peux-tu sentir ces battements dans ta poitrine ? Je suis certain qu'une partie de Leïla est toujours là, présente en toi, princesse de Sin.

Il se recula alors et sourit. Affectueusement. Comme un parent le ferait vers un ans. "Atios" était réellement effrayé parce ce qu'il faisait en ce moment, même si il ne le montrait pas. Ses réactions n'étaient pas totalement les siennes, pourtant il était d'accord et sincère dans ses mots... Il était l'ange de la mort ... Et rien ne changerait ces faits.

Mais en toute honnêteté, si je m'isole, c'est parce que je crains de perdre le sens de moi ... Je ne suis pas totalement qui j'ai été dans le passé, je pense être devenu quelqu'un d'autre, pourtant, c'est assez effrayant, je suis toujours le même mais j'agis différent... J'imagine que je perds mon humanité à chaque seconde qui s'écoule ... Ces mots étaient pur, sincère, une inquiétude réelle envers lui-même, un sourire qui se voulait désolé d'être ainsi.


HRP : Excuse-moi, pour débloquer le rp, j'ai tricher, j'ai utiliser ma seconde magie ... Si cela te dérange, je recommencerai le post ^^"... Mais dis-toi qu'Atios a pu plus ou moins avoir accès à ton histoire dans ta fiche /PAN/
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyDim 18 Mar - 19:18

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Lui qui semblait tout savoir d’elle eut la bienveillance de se présenter et de se confier. Comme si les choses allaient être plus juste ainsi…
Quand il pointa du doigt le trou affectif qui s’était établit dans la poitrine de Seiren, elle suivit son geste du regard sans surprise. C’était bien vrai. Cela avait commencé par une simple déchirure lorsque leurs propres parents les avaient reniées, puis avaient décidé de ne les voir que comme des objets, des armes. Leur existence-même avait été remise en cause à cette époque. Des malédictions qui n’auraient jamais dû naître. Alors, il fallait les utiliser le plus possible. Les mettre en danger. Et un jour même les vendre pour assurer sa survie. L’Empire de Sin avait su assurer sa prospérité de cette façon. Dans l’ombre de l’ancienne royauté, c’était ainsi que les choses avaient été gérées. Et même si le pays semblait avoir pris une nouvelle direction à la fin de la royauté, le nom de Sin faisait encore résonner d’anciennes douleurs dans le corps et le cœur de la jeune femme.

Qu’un autre parle ainsi de la mort de sa sœur, Seiren avait des difficultés à l’accepter. Mais dans un certains sens, au moins, une autre personne qu’elle sur cette terre, avait enfin conscience qu’une vie s’était éteinte. Cela avait quelque chose de réconfortant.
Mais quand bien même, le discours quelque peu moralisateur qu’il portait sur elle lui déplaisait. Et le ton glacial que prit sa voix en était la preuve.


« Qui a dit que j’ai arrêté de vivre et de me battre ? Me battre, c’est ce que j’ai toujours fait. Et c’est bien l’une des seules pour laquelle je devrais remercier mes parents. Être rejetées, torturées, utilisées, puis vendues… Tout ça, il fallait bien l’accepter d’une façon ou d’une autre. Chaque jour, on luttait pour survivre, prêtes à risquer nos vies, mais sans avoir l’intention de mourir pour autant. Car nous étions bel et bien là, vivantes sur cette terre. Et rendre la tâche facile à nos bourreaux, il en était hors de question.
Alors c’est vrai que … Quand Leira a disparu, une partie de mon monde a été détruite. Et maintenant, préférer mourir plutôt que de subir la perte d’un autre être cher, ça me traverse parfois l’esprit. Mais pour être honnête, cela n’aurait rien d’héroïque. Au contraire, ça serait lâche et égoïste. De l’hypocrisie pure et simple. Et après tout, je n’ai toujours pas l’intention de mourir, cela serait irrespectueux envers la vie que Leira et moi avons menée jusque là.
»

Elle afficha un faible sourire qui disparut rapidement tandis que sa voix s’adoucit.


« Même si pour l’instant je me sens encore faible pour accepter pleinement les sentiments des autres et me lier à d’autres… Car je n’ai pas encore la prétention de croire que je suis digne des mêmes égards que tout à chacun, surtout après les choses que j’ai faites. Mais je sens tout au fond de ce trou, que cela arrivera à nouveau. Que je me lierai à d’autres. Que je serai blessée. Et que je blesserai d’autres personnes. Car il est impossible de vivre sans blesser personne. »

Bien que le reste du discours d’Atios avait été empreint d’un certains bon sentiment. Seiren le ressentait tout autrement comme si quelque chose sonnait faux. En parlant ainsi qui essayait-il de convaincre le plus ? Qu’essayait-il de dissimuler derrière un tel discours ?
Elle ne portait pas de jugement et ne voulait pas le confronter. La jeune femme exprima simplement ce qu’elle avait perçu de lui… Peut-être à tort, certes. Mais elle savait qu’il rectifierait les choses si cela était nécessaire.


« En tout cas, tu sembles fataliste sur ton propre sort. Alors que certains mots que tu m’as adressés ne cherchaient qu’à redonner un peu d’espoir ou de foi envers la vie. Pour un dieu de la mort, tu défends plutôt bien la vie... Enfin celles des autres. Tu sais te battre pour ceux qui ont perdus la vie, ça c’est sûr…
Prince de Dalmascia, porteur d’Excalibur… « Un mage faisant preuve de beaucoup de bravoure et souhaitant toujours protéger le plus de monde. Une âme charitable. » En tout cas c’est ce que j’ai entendu quand j’étais de passage à Crocus. Au départ je voulais te retourner ce que tu m’as dit. Tu dois te battre. Résister jusqu’au bout. Et pourquoi pas, trouver ton propre équilibre. Car ce qui t’arrive ne concerne pas que toi. Mais…
»

Son regard s’était fait plus incisif et elle ne craignais pas de le regarder droit dans les yeux… Aussi cramoisis et cruels soient-ils. Mais encore une fois, elle n’exprimait que son ressenti sur cet être qu’elle venait de rencontrer. Que cela soit juste ou non, pour l’instant, c’est ce qu’elle percevait de lui, bien qu’à ses mots, s’ajoutent l’expression de sa courte expérience…


« Toi qui sembles préoccupé par le bonheur de tes proches et des autres, même si tu ne l'as pas clairement dit, ton isolement signifie cela pour moi... Enfin... Ceux que tu cherches à protéger très certainement, et bien tu vas tous les plonger dans le chagrin en les abandonnant. Le sacrifice de soi, ce n’est rien d’autre que de l’égoïsme. C’est oublier leur souffrance quand c’est à toi que ça arrive. Est-ce que … Pour ne pas subir ce chagrin toi-même, tu préfères l’imposer aux autres ? Ceux que tu veux protéger devront réagir à ta place pour ne pas te perdre. Si tu crois pouvoir protéger ou même sauver quelqu’un avec ce genre d’attitude, c’est faux. Une personne qui fait si peu cas de sa propre vie, ne mérite pas de défendre celle des autres ! »


Seiren qui avait maintenu le regard jusque-là, se détourna du jeune prince pour observer le ciel. Une lumière miel pénétra dans la petite clairière.


« C’est ironique qu’une personne comme moi dise tout cela. J’en suis bien consciente. Mais tes paroles, tes inquiétudes, tes craintes, rien de tout cela n’est dénué d’humanité. Bien au contraire. Et tu l’as dit toi-même, la mort ne signifie pas la fin. Certes, les larmes de ceux qui restent vont couler, mais nous portons leur souvenir en nous. Une partie d'eux est encore présente à travers notre propre existence. Les liens restent. Alors se battre pour ceux que l’on a perdus… mais aussi pour ceux que l’on ne veut pas perdre, c’est essentiel, non ? »

La jeune mage fit une pause, laissant le silence s’immiscer entre eux quelques secondes. Et avant de reprendre d’une voix inhabituellement douce, elle inspira profondément.


« Peut-être est-ce l’inverse qui se produit en toi… En prenant conscience de cette partie de toi, tu deviens complet et donc plus humain. Mais en fait, tout ça, tu le sais déjà. Je ne t’apprends rien, n’est-ce pas ? Enfin, je me trompe peut-être sur toute la ligne… Après tout, je ne vis comme une personne normale que depuis quelques petites années, alors qu'est-ce que je peux bien savoir de tout ça... C'est présomptueux de ma part. Mais...
Tu es différent d'hier. Et alors ? C'est normal, non ? Au grès des expériences et des rencontres, les gens réagissent, changent, évoluent, s'adaptent. Enfin, c'est ce que j'espère, surtout pour moi-même. Sinon qu'est-ce que je ferais dans une guilde comme Fairy Tail ?
Ceux qui te connaissent te diraient sûrement que tu dois avoir confiance en toi, que tout se passera bien au final. Mais moi, je ne te connais pas. Alors, là, à cet instant précis... Il n'y a que toi qui sait ce que tu peux être demain, puisque toi seul peut faire le nécessaire pour devenir la personne que tu veux. Tu ne penses pas ?
»

Pendant qu’elle disait ces quelques mots, la jeune femme s’était levée pour se dégourdir les jambes. Elle était restée tout près de lui et avait continué de lui parler, mais sans lui faire face. Avait-il perçu le timide sourire dans sa voix ? Elle qui n’avait pas apprécier son discours moralisateur, peut-être l’avait-elle été à son tour ? Involontairement ?



HRP : Aucun souci, tu as bien fait. ^^
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyMer 21 Mar - 1:05

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Atios écouta les paroles de la princesse de Sin avec attention. Oui, il avait été moralisateur. Mais ce n'était pas par cruauté. Il n'avait été cruel volontairement qu'une seule et unique fois dans sa vie... Contre l'assassin de Yume no Ai. Mais ce qui était amusant avec le discours de cette jeune demoiselle de Sin, c'était sa facilité à lui répondre. Dès lors que Thanatos se manifestait, beaucoup paniquait. Même lui craignait pour la sécurité des autres. Mais elle semblait réellement faire confiance en lui. Parier sur le fait que Thanatos n'était pas une déité cruelle et impitoyable. Pourtant, elle l'avait été. Pharos l'avait créé à partir de sentiments négatifs de l'Humanité, qui avait rejeter le concept de la mort. L'enfant si doux et pur s'était créé une carapace puissante pour représenter son pouvoir et son rôle. Le mythe de Pharos avait de ce fait disparut au profit du culte craint de Thanatos. Le miséricordieux Dieu de la mort qui permettait la réincarnation était devenue l'impitoyable Dieu de la mort qui pourrait causer la fin de l'humanité sans aucun remords. Mais un nouveau chapitre allait s'écrire dans la légende de la divinité en charge des décès.

Même si Atios n'était pas encore capable d'accepter ce qu'il devenait, même si sa confiance en lui n'était pas encore forte, il était clair que l'ajout de cette personnalité humaine pourrait transformer cette force de la nature en lui conférant un coeur et des sentiments autant positifs que négatifs.... Tout dépendait désormais de la suite des événements. Mais revenons sur un détail amusant. Le regard cramoisi du jeune Homme. Ce rouge sang si doux, si pur. Qui avait-il dit qu'ils étaient cruelles ? Qui avait-il dit que c'était le regard d'un démon ? Personne. L'interprétation était libre, mais il était vrai que cette couleur n'était pas rassurante, semblait agressive... Mais l'était-elle vraiment? Il écoutait attentivement Seiren racontait son point de vu sur son passé, sur le décès de Leira et quand elle vint a la conclusion de son monologue, Atios, fit un grand sourire, son visage tournant un peu sur la gauche alors qu'il se releva. Ses yeux cramoisi, n'avaient pas changer.... Mais l'expression de son visage n'avait rien d'effrayant. Tout au plus, il semblait réellement touché et gentil. Une sorte de fierté était affiché sur son visage.

Je suis content de t'entendre dire ça. Je sentais qu'une partie de toi était souffrante du passé. Mais s'il semblerait que j'avais tort de m'inquiéter et que tu sois attaché a ta vie. Tu es réellement plus jolie quand tu es souriante.

Ces mots étaient enfantins. En fait, Atios ressemblait à un enfant qui parlait à une autre enfant. Comme s'ils avaient tout deux perdu 10 ans dans cette forêt.

Mais une partie de moi ne comprends pas ce que c'est de blesser les autres. Les dieux n'ont pas de sentiments, en temps normal. Mais sache que je ne m'intéresse pas au passé des gens. Je 'intéresse surtout a leur présent. Les regrets poussent les gens à changé après tout.

Un autre sourire, digne encore une fois d'un enfant insouciant et agréable. Mais Seiren continua son dialogue, lui parlant à lui, l'être qui se tenait devant lui.

Une partie de moi trouve cela prétentieux de ta part de chercher à raisonner mon isolement.... Une autre a vu ce qu'était La Fin. Le jour où tout trouvera sa fin pour un nouveau départ... Je ne veux pas que ce jour arrive. Parce que je suis devenu celui qui un jour réveillera le vrai corps de Thanatos et qui provoquera la disparition de toute vie. Je suis encore incapable de le réveiller et c'est mieux ainsi. Mais un jour, il se pourrait que mon coeur humain me pousse à faire l'erreur de l'appeler.... Il se peut que quelqu'un m'invoque pour provoquer celle-ci, encore une fois....

Le sourire d'Atios avait disparu. La gentilesse en son regard avait fait de même. En fait, son regard était particulièrement lourd à porter dorénavant. Comme si un troisième oeil fixait Seiren dorénavant. Son regard était lointain, très lointain. Il ne provenait pas d'Earthland, il était encore plus lointain ... Mais son regard était bien là, il fixait sans état d'âme l'humaine, d'un regard aussi lourd à porter le deuil.... L'atmosphère s'était ainsi totalement rafraichi ... Sans qu'aucune hostilité n'émane d'Atios, ou de ce second regard qui ne provenait pas du visage du porteur de l'épée sacrée. C'était un sentiment terrifiant, comme quand votre vie est disséquée par le regard d'une autre, vous regardant comme un insecte. Loin dans le ciel, quelque part, ce regard était bien là, fixant sans retenu Seiren.

C'est de ceci que je veux protéger les autres. Tu a dû le sentir, non ? C'est une partie de moi. Une partie de moi qui est beaucoup plus forte et dangereuse que moi. Penses-tu que je pense honnêtement à m'enfuir des autres? Peut-être est-ce vrai, mais quand même je ne m'éloignerait pas des autres, je doutes que quiconque puisse vouloir rester à côté de quelqu'un d'aussi dangereux que moi, dorénavant que je suis la troisième incarnation du Dieu de La Mort sur Earthland.

Il fit une pause et regarda vers l'Horizon. La nature, timide, reprenaient ses droits, mais tout en prenant ses distances avec la source de cette magie à l'aura froide, glaçante... Mais le second regard était parti, semblait endormi.

Peu importe mes intentions et encore plus si elles sont bonnes ... Qui ferait confiance à quelqu'un de potentiellement plus dangereux que tous les autres ? Surtout que la nature de mon aura magique ne ment pas. Elle exprime plus mon identité que n'importe quel mot.

Il replia les genoux contre sa poitrine, enserra ceux-ci de ses bras et posa sa tête contre le sommet de ses genoux.

J'apprécie ta volonté d'être gentille avec moi. Je n'ai jamais eu le courage de m'exprimer avant... J'imagine que c'est parce qu'une partie de moi n'en à absolument rien a faire du regard des Hommes que je peux ainsi parler de mes sentiments. J'ai toujours voulu tendre la main à tous les gens.... Toujours voulu pouvoir les aider à devenir meilleur, régler leurs problèmes et leur conférer la force d'avancer. Mais déjà à l'époque où je n'étais que le porteur de l'épée sacrée, je n'y arrivais pas. Je pense qu'il est malheureusement trop tard pour arriver à être quelqu'un comme ça. Après tout.... Il fit un sourire un peu amer : un Dieu de La Mort qui défend la vie n'est-elle pas ridicule ?

Il était un peu malheureux de la conclusion de ses réponses, mais il ne doutait pas de ce qu'il disait. Il était vrai que ce n'était pas à lui de le faire.... En tant que réincarnation de Thanatos, son rôle était encore plutôt d'attendre que des mortels viennent le défier, lui et la mort, alors que le cycle de la vie et de la mort continuerait à se perpétuer. Mais il doutait qu'un coeur humain puisse supporter de rester ainsi muet et attendre en silence.
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyVen 23 Mar - 19:40

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Elle l’écoutait parler avec une rare attention. C’était la première fois qu’elle avait autant parlé d’elle à quelqu’un, mais, en même temps, elle s’est peut-être autorisée à en parler parce que justement, lui, savait déjà tout ça. Elle lui avait parlé avec le plus d’honnêteté possible et il semblait en faire autant. Accepter de montrer sa fragilité, mettre des mots sur ses blessures… Peut-être était-ce plus facile puisqu’ils étaient de parfaits étrangers l’un pour l’autre, mais dans tous les cas, la jeune femme pensait qu’il méritait son respect pour réussir à se dévoiler ainsi. Chose dont elle est bien souvent incapable et qu’elle ne souhaite pas vraiment faire non plus.

Plus il parlait et plus elle se rendait compte qu’elle ne savait pas quoi lui répondre. Un avis impartial et objectif ou alors des réponses à ces questions, elle ne savait pas. Mais peut-être que tout ce qu’elle pourrait dire lui sera de toute façon, inutile.
Inutile. Encore c’est sensation d’impuissance, de ne servir à rien. C’est vrai que Seiren tient à sa vie et ne souhaite pas mourir, du moins pas tout de suite. Mais les souffrances de son passé sont encore gravées en elle et la hanteront certainement pour toujours, avec, il faut l’espérer moins de violence qu’aujourd’hui.
Et des regrets, bien sûr qu’elle en a, qui n’en n’a pas d’ailleurs… Mais c’est ce qui, avec beaucoup de contradiction, l’a fait avancer chaque jour un peu plus. Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Mais si un jour, tout devait s’arrêter parce qu’un dieu de la mort a été invoqué, que pourrait-elle y faire de toute façon ? Accepter son sort ou combattre ? Combattre un dieu est-il pas possible ? Un dieu… Ce genre de créature ne relève-t-il pas de la simple croyance ? Parce que pour Seiren, il n’existe aucun dieu Ou du moins elle refuse de croire en ce genre de choses.
Puisque pour elle, les gens créaient ces dieux pour combler un manque, expliquer un phénomène qu’ils ne pouvaient comprendre ou encore pour justifier leurs actes. Cela relève d’un imaginaire collectif et elle avait donc refusé de se laisser aller à ce genre de croyances bien trop abstraites. C’était peut-être pour cela qu’elle n’avait pas peur du jeune homme qui se disait être la réincarnation du dieu de la mort. Elle ne se rendait pas vraiment compte de ce que cela pouvait impliquer dans le réel.
Le discours d’Atios amenait décidément encore plus de questions.

« Pour être honnête, je ne sais pas quoi te répondre. Mais cette partie de toi qui ne comprend pas ce que c’est que de blesser les autres… Ne peut-elle pas ressentir cette douleur à travers toi ? Tu as certainement déjà été blessé toi-même non ? » Elle marqua une pause, semblant pensive. « Et puis pour Thanatos, je n’avais pas compris que ce « dieu » pouvait avoir ce genre de pouvoir ou plutôt ce genre de rôle. Tout annihiler. Je suis désolée, mais j’ai du mal à croire que cela puisse exister. Je ne vois pas l’intérêt d’un tel pouvoir… »

Mais à ce moment-là, Seiren fut pétrifiée. Pétrifiée par une sensation de terreur, mais aussi l’impression d’être percée de toute part. C’était tellement insoutenable que quand ce phénomène disparut, les jambes de la jeune femme cédèrent. Elle s’écroula sur ses genoux, légèrement en contre-bas par rapport au jeune homme qui expliqua ce qui venait de se passer. Lui-même avait pu voir ce que cela avait provoqué.
La sensation d’être impuissante et faible ressurgit de plus belle. Il se passa un long moment avant que Seiren ne reprenne la parole. Et même si à cet instant, la peur l’avait gagnée, elle essayait tout de même de ne pas se laisser aller.

« Oui, c’est plutôt effrayant… » Elle déglutit. « Mais… Mais à l’instant, tu as bien contrôlé cette pression ? C’est toi qui a décidé de l’utiliser pour… pour me montrer, n’est-ce pas ? Alors, tu as peut-être une chance de tout contrôler, justement parce que tu es humain. La sensibilité des hommes associée au pouvoir d’un dieu, n’est-ce pas plus puissant qu’un simple dieu, ou alors, au contraire, est-ce plus faible ? Je pense que c’est à toi de choisir. Mais peu importe ton choix, une force opposée mais équivalente apparaîtra. C’est une règle. Afin de maintenir l’équilibre sur la planète. » Elle s’arrêta à nouveau quelques instants comme pour mieux le regarder, puis reprit. « Et puis, je pense que c’est à tes proches de décider si ils veulent ou non rester auprès de toi, peu importe ce que tu deviens. Ce n’est pas une question de confiance, mais plutôt une question de croyance. Peut-être que tu pourrais être surpris de leur réaction et que cela mènera les choses dans une nouvelle perspective pour toi. Tu ne peux pas leur enlever leur libre-arbitre et décider à leur place. C’est à toi de croire en eux, comme ils pourraient croire en toi. La nature humaine peut être surprenante, dans le bon sens comme dans le mauvais, certes, mais laisse-leur une chance de montrer ça à ton dieu. Laisse-toi une chance… »

Lui qui s’était recroquevillé sur lui-même, comme un enfant en détresse, Seiren, qui avait recouvré, petit à petit, sa confiance tout au long de son monologue, posa une main sereine et douce sur la tête du jeune prince, avant de la laisser s’échouer sur son avant-bras. Elle essayait tant bien que mal d’être rassurante, mais la situation lui rappelait sa sœur. Et il fallait bien avouer que Seiren n’était pas confiante lorsqu’il fallait tenir un tel rôle, voire pire encore, interagir avec les autres. Les relations sociales n’étaient pas son fort. Atios était tombée sur la mauvaise personne.

« Je n’essaie pas d’être gentille, car comme toi, je me fiche de ce que peuvent bien penser les autres. Je dis juste ce que je pense… Bien que, là tout de suite, j’essaye de te rassurer, en vain à mon avis. » Elle s’arrêta et retirant sa main tout en affichant un sourire des plus gênés. « Au-delà de ce pouvoir qui te vient de Thanatos, j’ai tout de suite senti que tu étais un mage plus puissant que moi. Donc, au vu de tes dires, tu as déjà dû aider et sauver plein de gens. Sauver tous les gens ? Pourquoi ? Certaines personnes n’ont pas besoin d’être sauvées ou ne veulent pas être sauvées et quoiqu’en disent certains, c’est leur droit, il faut le respecter. »

Elle pensa un instant à Natsu qui s’était obstiné à vouloir l’aider et ne pas la laisser seule. Bon, elle s’était laissée convaincre et elle ne serait pas là aujourd’hui sans lui, mais certains sentiments n’ayant pas changé… Croire que l’on peut sauver tout le monde semble bien illusoire pour elle, surtout quand on est incapable de se sauver soi-même, mais peut-être est-elle simplement trop exigeante et fataliste pour ce qui la concerne.
Mais, quelque chose lui revint à l’esprit.

« Ah mais je me souviens ! Atios. Excalibur. Tu as fait partie de Fairy Tail. Alors, oui c’est sûr que tu as déjà sauvé plein de gens. »

Pourquoi tout à coup avait-elle un regain d’énergie ? Elle ne le savait pas elle-même. Et se calma aussitôt. Seiren se laissait surprendre à chaque rencontre et cela ne lui convenait que moyennement. Tout cela avait commencé à cause ce mage de feu et rien que d’y penser, ça lui donnait envie de le frapper. Parfois, comme maintenant, elle ne se reconnaissait plus et ça l’effrayait. Mais elle tenait tout cela cadenassé au fin fond de son cœur. La jeune femme se ressaisit pour pouvoir laisser ces quelques mots.

« Mais moi je ne trouve pas ça ridicule qu’un dieu de la mort défende la vie. Au contraire. Je trouve cela ironiquement intéressant. Un pied-de-nez, une carte à jouer justement pour déjouer ce qui est soi-disant planifié à l’avance. J’aimerai bien voir ce que cela peut donner. » Seiren se releva soudainement. « Que tu blesses ou que tu sois blessé… Tu dois rester debout. Tu es le maître de ton destin. Le capitaine de ton âme. Alors décide. »

En disant cela, elle tira Atios brusquement par le bras pour le forcer à se relever. Sa voix s’était faite de plus en plus forte et claire. Elle lui prêtait un peu de son arrogance. Peu importe son choix, il fallait qu’il se décide, puis qu’il assume et s’y tienne. Il devait croire en lui plus que les autres, sinon, il ne réussirait pas. Enfin, c’est ce que Seiren pensait. Elle appliquait sur le jeune prince ce qu’elle faisait elle-même. En espérant, pour elle comme pour lui, que cela fonctionne vraiment.


HRP : Je tenais à préciser que dans le dernier paragraphe de parole de Seiren, j'ai repris deux vers d'un des poèmes de William Henley, dont j'ai oublié le nom. Just for the record & the copyright ^^
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptySam 24 Mar - 4:13

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Je ne sais pas si un Dieu peut ressentir des sentiments ... Je suis plus qu'un Dieu mais moins qu'un Humain dorénavant. Si un jour je deviens le parfait hybride entre les eux, je ne sais pas ce que je ferais. J'espère que je serais toujours capable d'être celui que je veux être. Pour ce qui est de mes blessures ... Je pourrais t'en faire un roman tout entier. Certains pourraient même dire que ma vie est une succession de décès et de malheurs ... Je crois même que c'est parce que je suis Thanatos que pleins de gens sont mort avant que je n'arrive à maitriser ma magie. Ma lumière ... Est la lumière de la fin de la vie. Si tu y serais exposé trop longtemps, tu te sentirais faiblir puis tu en mourrais ... Heureusement que maintenant, je la contrôle.

Seiren ensuite le fit sourire. Pas Atios, mais bien Thanatos. Les mortels l'amusait beaucoup. Et le sourire d'Atios témoignait avec justesse de cette observation amusante quant aux discours sur le fait qu'elle doutait de sa propre existence, avant de la voir s'écraser littéralement en ressentant le regard de son vrai corps. Oui, il avait obtenu satisfaction et elle ne douterait plus jamais de l'existence de Thanatos dorénavant. Mais Atios était en colère contre le Dieu et le sourire disparu, pour prendre une moue inquiète.

Contrôler ? Oui. C'est ce corps qui le contrôle. C'est aussi ce corps qui pourrait l'invoquer. Car même s'il est actif, il est sceller dans l'astre lunaire. Et un jour .... Le moment venu, enfin, le moment que je jugerai bon, je devrais lancer l'appel qui le fera venir. Même si en théorie, si beaucoup de gens veulent La Fin, ou si un groupe de personne parvint à amasser assez d'énergie pour procéder à l'appel, je suis tenu de commencer celui-ci ... En priant qu'assez de gens ai la force de m'empêcher de mener à bien ma mission. Mais je n'ai jamais eu l'ambition de contrôler les actes de mes proches ... S'ils veulent me fuir, je n'aurai d'autre choix que d'accepter cette décision. Mais il, et je trouve amusant cette formulation ? Mon ? Puis-je considérer ce dieu comme le mien ? Je doute tout de même... Je m'appartiens, il est vrai, mais il autant moi que je suis lui et que je suis moi-même.

Une douce et agréable main se posa sur ses cheveux, puis un avant-bras. C'était doux et agréable. Réconfortant. Une des mains d'Atios vint prendre celle-ci pour la tenir. La main d'Atios n'était pas froide, au contraire, elle était chaleureuse, pleine de vie. Mais pourtant, c'était la main du Dieu de la Mort, peu importe ce qu'on en disait. Derrière le jeune et petit prince, derrière son expression tantôt sérieuse, tantôt presque trop gentille, son attitude tantôt adulte, mâture, protectrice, tantôt enfantine, mignonne et attachante.. Ouioui, c'était là la plus belle des ironies. C'était un joyaux splendide contenant une plaie que peu de gens voudraient réellement affronter en face. Et Seiren tenait la main de celui-ci.

Oui, je suis le porteur de l'épée sacrée Excalibur ... L'ancienne fée ayant obtenu sa mutation chez les Anges, notamment connu pour ses faits à travers Fiore et même au-delà désormais. Oui, j'ai sauver des tas de gens. Et quand j'ai reçu l'épée sacrée, j'ai prêter le serment d'aider autant que possible les autres ... Que ce soit en les protégeant, ou en les écoutants, ou les empêchant de se blesser ou de faire quelque chose de mal. Mais quand tu dis que l'on ne devrait pas aider les gens qui ne veulent pas qu'on les aident, ne parlerais-tu pas de toi ? Saches que refuser les mains qui te sont tendues t'amèneras a te rendre compte plus tard de l'absence de celle-ci et tu te regretteras, en te disant que tu n'as besoin de l'aide de personne ... En vérité, je suis certain que tu veux de l'aide, mais tu n'es juste pas prête à vouloir l'accepter. Parce que dans la souffrance, on a toujours peur d'aggraver nos propres souffrances...

Mais Seiren fit un acte totalement inattendu, surprenant même Atios. Elle le tira en arrière, le propulsant donc logiquement en avant de force... Mais elle tira tellement fort en avant qu'il bascula sur cette dernière, tombant sur celle-ci, allongé. Se relevant, légèrement, il se rendit compte que son visage était un poil trop trop proche pour lui. Ses joues rosirent avec force alors que son aura magique s'intensifia, question de réflexe. Des magnifiques volutes dorées, semblables à des lucioles, apparurent tout autour d'eux, rendant le paysage onirique. C'était la première forme de son aura magique, en tant que porteur de l'épée sacrée. La douce lumière protectrice. Quand Thanatos et ses pouvoirs se manifestaient, elle se transformait en longs filaments argentés et les volutes devenaient potentiellement dangereuse. C'est pour ça qu'il fit faisait attention à ne pas déchainer impunément sa magie. Regardant le visage de Seiren de ses yeux cramoisis, toujours les joues un peu rouge, il sourit. De ses doigts, il écarta une de ses mèches. Il passa son bras dans le dos de la princesse de Sin et la releva en la tenant contre lui, pour ne pas la faire tomber. Il la serrait dans ses bras posant sa tête contre l'épaule de celle-ci.

Me laisseras-tu être ton ami ? Me laisseras-tu te tendre la main pour que tu l'attrapes ? Si tu acceptes, je jure d'être ton allié et d'être ton amie... De venir te protéger, peu importe ce que tu affronteras et de croire en toi, peu importe ton passé... Je sais qu'en toi, Seiren, princesse de Sin, il y a du bon en toi et tu mérites d'êtres heureuse ... Alors accepte mon amitié, je t'en prie. Il prit la main droite de Seiren et la tenait fermement. Ici tout était symbolique. La sincérité qui émanait des mots, la chaleureuse gentillesse qui transparaissait des mots et des gestes... Alors qu'il restait le Dieu de la Mort, il donnait tant d'affection à cette jeune princesse, voulant sincèrement l'aider à sortir de ses malheurs.

HRP : Y a p'tet des grosses fautes, l'heure ne me pardonne pas x)
 MessageSujet: Re: Isolation~~ [PV Seiren]   Isolation~~ [PV Seiren] EmptyDim 25 Mar - 16:02

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[size=11,5]« Pour remarquer l’absence de quelque chose ou quelqu’un, ne faut-il pas déjà avoir eu au moins une fois cette chose à ses côtés ? Comment peut-on manquer de quelque chose qu’on n’a jamais eu ? … »[/size]

C’est tout ce qu’elle murmura en guise de réponse tardive, lorsqu’il mentionna un peu plus tôt le fait que c’était elle qui refusait d’être sauvée. Il avait visé juste, mais ce dont il parla par la suite, elle ne le comprenait pas. Elle sentait simplement que cela ne la concernait pas, que cela ne s’appliquait pas à elle. Seul l’avenir dirait si ce que venait de prédire Atios se produirait ou non.
Mais… Ses mots l’avaient tout de même un peu ébranlée… Tout au fond d’elle, le doute naissait… Peut-être disait-il vrai ? Mais c’était tout aussi réel qu’elle n’était pas encore prête à l’accepter.

Le visage de Seiren avait retrouvé sa neutralité et, son regard, l’indifférence qu’elle arborait régulièrement. Profondément pensive, c’est le choc brutal contre le sol qui la réveilla.
Elle avait tiré le jeune prince un peu trop fort, il en avait perdu l’équilibre et une chose en entraînant une autre, sans s’en rendre compte, elle aussi, se déséquilibra. La chute était faite !
Il était proche et le visage du jeune homme affichait un trouble certains, à l’inverse de la jeune femme qui sortait à peine de sa petite mélancolie.
Mais lorsque des brillantes volutes dorées apparurent, Seiren ne bougea que son visage pour mieux regarder. Des lucioles. Des lucioles parées d’or. À la vue de ce spectacle enchanteur, le visage et les yeux de la demoiselle s’adoucirent petit à petit.
Machinalement, comme une enfant curieuse, elle essaya d’attraper une de ces lucioles virevoltantes, mais la magie s’évaporait à son contact… Telle de la poussière venue d’une étoile filante. Seiren comprit à ce moment-là que cette magie émanait du prince qui était toujours au-dessus d’elle et qui la fixait toujours.
Elle esquissa un léger sourire qui fut instantanément remplacé par le trouble et la gêne lorsqu’Atios toucha ses cheveux, puis la releva en la tenant dans ses bras.
Là, maintenant, c’était elle qui affichait des teintes rosées… Se dégager de son emprise fut son premier réflexe, mais il ne semblait pas le voir de la même façon…

« Qu’est-ce que… ?! »

Il ne la laissa dire quoique ce soit. Il avait même resserré sont étreinte et posé sa tête sur son épaule. Et il recommença à parler. Seiren ne capta que quelques mots. Ton allié… Te protéger… Croire en toi… Princesse de Sin… Mérites d’être heureuse… Accepte mon amitié, je t’en prie… Puis il saisit sa main droite fermement comme pour lui transmettre chaleur et confiance. Elle le savait bien, mais en même temps, elle bouillait et ne savait plus comment gérer cette proximité. Alors, elle referma son poing gauche et le frappa soudainement à la tête, le forçant à s’accroupir.
Seiren s’agita, faisant des allées et venues devant le jeune homme, puis elle se planta devant lui avec un brin de supériorité et le pointa du doigt.

« Dé… Déjà ! Ne… Ne t’approche pas si près comme ça sans prévenir ! … Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Ne… Raaahh !! Vous m’embrouillez tous autant que vous êtes ! Depuis quand on enlace les inconnus de cette façon ?! Et puis… Et puis, je crois en moi, c’est suffisant non ? Oh et puis, je sais me protéger toute seule !! Et bien sûr que je mérite d’être heureuse ! Je le serai à ma façon. Ca ne regarde que moi d’ailleurs ! Pourquoi… Pourquoi tout le monde veut se mêler de ma vie ?! Elle n’a rien d’intéressant… Ah ! Et puis si tu veux que j’accepte ton amitié, commence déjà par ne plus m’appeler « princesse », je n’en suis pas une et je ne l’ai jamais vraiment été. Et ne prononce plus jamais le nom de Sin ! »

Les déballages de sentiments, les contacts tactiles, elle ne s’y faisait toujours pas. Cela la perturbait encore beaucoup, comme si sa sensibilité à fleur de peau ressortait. Mais inconsciemment, pour cacher son trouble, elle s’énervait. Tout au long de sa tirade, elle avait fait des allées et retours devant Atios, d’un pas un peu chancelant, mais, de temps à autres, elle prenait le temps de se planter devant lui et de le pointer du doigt de temps à autre. Comme un professeur gronderait un élève qui avait fait une bêtise ou un caprice… Alors que clairement, c’était elle qui faisait un caprice.

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