| Sujet: Mission pour tous - Fatiguant Travail [part 1] Lun 27 Fév - 21:39 | |
|
| - Spoiler:
Fatiguant Travail (mission permanente) Rang de la Mission : D Objectif : Une dame doit se rendre à Oshibana pour la journée et elle vous demande de garder son jeune fils Tony, mais il y a une chose qu’elle a oublié de vous dire, c’est un véritable petit démon. En effet, à peine la mère partie que le gamin vous file entre les doigts à la gare. Retrouvez-le et ramenez-le saint et sauf à sa mère pour le soir. Conditions de réussite : -Une partie du Rp doit se faire à la gare, quand vous allez chercher et porter le gamin, une autre partie dans la ville à la recherche de l'enfant qui s'est enfuit. -Le garçon est fasciné par les contes de fées et les histoires héroïques. Pourquoi ne pas utiliser vos dons pour l’amadouer ?
Certainement qu’il avait dû marcher toute la nuit, car il était arrivé fort tôt en ville alors que les boulangers commençaient leurs services. Ils étaient –chaqu’un à leurs tours- surpris de voire ce type étrange, habillé d’une longue veste de cuir noir, se baladant torse nu, passer devant leurs échoppes sans avoir le droit à un seul regard. Certains supposaient qu’il s’agissait d’un voyageur, probablement un chasseur de prime, qui était descendu de Onibus en longeant la voie ferrée pour atterrir finalement ici, et peut-être même qu’il venait de plus haut, au pire, il avait longé ainsi les rails depuis Clover Town. Il n’était pas dévisagé, tout d’abord, il était craint et puis, lorsque les gens matinaux le voyait aidant un vieil homme, ils le regardaient avec mépris, montrant bien que certaines personnes avaient du mal avec les étrangers, et tout cela parce qu’il ne se montrait finalement pas aussi méchant qu’il ne le faisait penser.
Il était juste là, les ignorant, habitué à ce genre de situation, et il se contentait d’aider le pauv’ vieux à moitié aveugle qui galérait à ramasser ses pommes qui étaient répandues sur la chaussée après une chute accidentelle. Celui-là ne semblait rien dire à propos de la peau foncée du prétendu chasseur de prime, son regard étant étouffé entre une moustache volumineuse et des cheveux de paille qui lui barraient presque entièrement la vue. En voyant qu’un jeune homme lui venait en aide, il semblait même heureux, le sondant d’un regard qui se faisait un peu plus brillant pour ensuite essayer de lui faire une tape à l’épaule que Kadvael acceptait malgré une certaine réticence, son corps ayant frémi d’un seul coup comme s’il avait été prêt à riposter à un coup violent venant de l’ancêtre qui avait un rire bref, étouffé par les années passés à travailler. Il invitait ensuite le Chevalier à boire, celui-ci refusant poliment en disant qu’il n’était pas de passage et pour le faire rester, le marchand lui disait qu’il avait encore des caisses à transporter et son échoppe à monter. En entendant ça, l’homme à la peau basanée grimaçait dans un premier temps, essayant de se retenir pour ensuite lui demander « Est-ce vraiment lourd ? » et le vieux riait encore dans sa moustache, la caressant d’un geste doux, quasi admiratif face à la question de celui qui n’était qu’un gamin pour lui.
Une heure était passée et toutes les pommes et autres fruits étaient présentés d’une manière forte agréable. Le vieux inspectant le boulot de son ami pour ensuite lui lancer une simple pomme. C’était bien sûr plus que cela, c’était de la reconnaissance à l’état pur, un remerciement étouffé par un trop plein de fierté mais assez compréhensible pour faire sourire l’homme de Bellun qui le remerciait d’un léger geste de la tête, surement aussi fier que ce vieux. Il lui tournait le dos et recommençait à marcher, torse nu cette fois, la veste sur l’épaule, avant d’être intercepté par une dame au physique assez gras qui tenait fermement un gosse qu’elle trainait sans mal derrière elle, toute souriante avec des joues un peu rosées par le maquillage, une femme d’un riche marchant surement.
« Dame- Et bien, charmant cheune homme. Che que che vais vous dire va vous chembler choudain mais chachez le : Ch’ai un pouvoir qui me permet de choire chi une perchonne est apte ou non à echectuer un travail et vous chemblez être le plus apte à faire che que je vais vous chemander~ »
Kadvael penchait la tête sur le côté, un peu en peine en se retenant de finir sa pomme pendant que le vieux marchant, un peu en retrait derrière la bonne femme faisait signe de ne pas faire attention, qu’il s’agissait d’une dame assez rigolote, pas méchante mais un peu trop sûre d’elle, hautaine. Le gamin lui-même souriait bêtement, sachant que sa mère n’avait aucun pouvoir et échangeait ainsi un regard avec le Chevalier qui se retenait de rire face à la scène, regardant juste la grosse qui tendait par la suite sa progéniture quasiment par le col d’une chemise, un véritable habit du dimanche dans le genre que Kadvael n’aurait jamais eu dans sa jeunesse à cause de sa modeste vie de forgeron.
« Dame- Che dois me rendre à Oshibana. Est-che que vous pourriez prendre choin de mon garchon ? Kadvael- Bien sûr, Dame, ce serait un honneur. Je suis sûr que ça doit être un garçon charmant… Dame- Vous vous en doutez bien, ch’est le digne fils de cha mère ! »
Le gamin était lâché et Kadvael le regardait, mordant dans sa pomme bêtement pendant que la Dame demandait une dernière chose au Chevalier, son nom. Et à cette question, il répondait simplement David, un pseudonyme tout bête mais pas si loin de la réalité, mais cela l’aidait à se détendre un peu, de se sentir plus à l’aise et mieux se concentrer.
Après que Tony se soit également présenté, il partait avec sa mère vers un véhicule pétaradant, surement une fantaisie de bourge, une envie d’aller plus vite que les autres. Une fois bien placés dans le véhicule, la mère sortait difficilement la tête coiffée de son grand chapeau, regardant Kadvael d’un air autoritaire mais amusé, un bien mauvais tyran, en sommes.
« Dame- Che vous ch’attend dans ch’une heure à la chare ! Choyez là ! »
Le véhicule partait à toute allure, Kadvael n’avait pas besoin de le dire, n’importe qui aurait été d’accord, c’était une machine bien rapide qui venait de partir. Mais après ça, son corps se crispait lorsqu’il se souvenait d’une triste réalité. Il ne savait absolument pas où était cette fameuse chare. |
|