Atios avait traverser le continent et divers royaumes. Trois jours de train. Pour atteindre l'empire de Sin et son architecture si différente. Le train n'avait pas était vain. Sans rien avoir à faire, il avait pu réfléchir à tout ce qui se passait en ce moment. Il avait toujours tenter d'être gentil avec les autres. Toujours. Et où était-il ? Dépressif, brisé, perdu entre son rôle, son esprit fracturé et son coeur indécis. Et qui avait était violemment capturer par quelqu'un d'autre. Tirailler entre son statut de héros dévoué aux autres, son statut d'humain désirant la paix, le bonheur, entre une fille qui le rendait bête, entre les remords, les regrets et ses idéaux, que devait-il faire ? Il devait faire un choix et avancer. Il n'avait pas le choix. Par où ? Il ne savait pas. Il ne pourrait jamais renier sa profonde peur de s'attacher aux autres. Elle le suivrait pour toujours, comme un héritage maudit suivant la disparition de la précédente. Tout avait été fait trop tard. C'était son impuissance qui avait permis à Légion de tuer Yume. C'était parce qu'il avait toujours fuit qu'à présent il payait son impuissance. Il devait devenir plus fort et moins fragile, il devait détruire son coeur pour mieux le reforger sous la forme d'une épée, qui jamais, ne se casserait. Il n'avait pas le choix. Le bonheur n'était pas pour lui. Il devait l'accepter. Sa vie ne serait que combat, que mort, que souffrance et ce jusqu'à sa propre fin.

Assit, la tête dans les genou, enserrés par ses bras, il pleurait seul dans ce wagon de nuit. Personne n'était là, il avait réserver un wagon pour lui. Il aurait tellement voulu que Lashawn soit là. Il ne savait pas pourquoi, mais quand il était avec elle, il était affreusement bête, affreusement insouciant ... Il était imparfait et heureux. Alors que quand elle n'était pas là, il ressentait le froid hivernale d'un printemps qui n'arrivait pas et qui s'infiltrait par dessous les vitres pour venir glacer le compartiment et son intérieur. Il était seul, il avait froid. Il aurai voulu qu'elle soit là. Mais il ne la reverrai plus jamais; Il n'apportait que le malheur aux autres et il ne voulait pas qu'elle soit atteint par cette malchance qu'il attirait. Il était condamner à rester seul & faible dans l'ombre de la nuit, fort et puissant à la lumière du jour. Il se laissa tomber sur le côté et frappa la banquette du poing. Il était si pitoyable. Il le savait : permettre le doute aux autres et la gentillesse n'amenait à rien. Elle ne servait à rien. Dans ce monde, on ne pouvait sauver quelqu'un juste avec des paroles. Il devait abandonner cette partie de lui-même. La faire s'éteindre. Il devait devenir inflexible, impitoyable, pour ne plus jamais douter. Pour ne plus jamais laisser les gens mourir. Il pleurait fort. Il était inconsolable. Il souffrait tellement. Il avait envie de crier. Ce monde était si triste ...

Et même lui ne pouvait pas sauver tout le monde. Il menait un combat tragique et qu'il ne pouvait gagner. Il revoyait en boucle dans sa tête les morts qu'il avait connu. Les champs de bataille ensanglantés dans les campagnes Dalmasciennes ... L'exécution de la princesse du royaume voisin ... Sa grande soeur, disparue dans ses bras et sous ses yeux, lui confiant l'épée sacrée .... Les membres de l'école qui sur un malentendu l'avait attaquer et qu'Excalibur avait massacrer ... La première personne qui l'avait accepter tel qu'il était, tuée de ses propres mains pour se défendre d'un take-over incontrôlé .... Yume ... Il fut pris d'un spasme et se tourna vers le ciel .... Il implorait l'univers d'être clément avec lui. Il ne voulait plus voir qui que ce soit d'innocent mourir. Son existence le rongeait. Il aurai voulu qu'on l'enlace, qu'on le réconforte ... Mais la seule et unique étreinte qu'il reçu, fut une brise glacée accompagnée des roulements du trains sur les rails. Il avait l'impression de mourir. Il aurai voulu mourir. Il aurait voulu voir Alexandra, Arthuria, Lashawn. Il aurait voulu voir Coloro, il aurait voulu revoir Drak, Miku. Il tomba au sol, glissant de la banquette. Il fut assaillit par l'immensité du ciel. Se morfondre ne servait à rien. Il avait le droit de le faire loin du regard des autres.

Mais il n'aurait aucune pitié pour ceux qui avaient décider de le combattre. Il sauverait tout ceux qu'il pourrait en se sacrifiant lui-même si nécessaire. Ses larmes avaient sécher. Il était prêt à affronter les Pirates Sinnois. Il allait pouvoir se rendre à Sin et accepter ce travail qui lui demanderait de se mesurer à l'une des factions indépendante les plus puissantes d'Earthland. Le programme semblait agréable. Et comme ça il ne penserait pas à la fille aux cheveux rose qui le rendait totalement faible, influençable et troublé. Il allait toucher une somme d'argent conséquente s'il réussissait à sauver les survivants du Haddock... Arrivé au port Sinnois, ses contacts l'attendaient et il fut informé que sa mission était très compliquée et que c'était pratiquement du suicide de s'y rendre de front. Atios, pourtant, était toujours aussi froid que la glace. Sereinement, il reçu ses ordres. La positions estimées : Trente kilomètres au sud-est se trouve une flotte pirate terrorisant les alentours. Il serait seul contre plus d'un millier de flibustiers.

Quand il s'envola de la terre jusque dans les airs, les gens le fixèrent. Il ressemblait à un ange. Mais c'était un mage qui apporterait la mort. Lorsque enfin, il aperçu l'île, il descendit en altitude. La mission allait commencer. Son aura vira au bleu. Une sphère de lumière apparue près de lui avant de partir frapper une embarcation au sol qui tentait de prévenir de l'intrusion d'une lumière bleue inconnue. La paniqua gagna la flotte dépourvue de son meneur, semblerait-il. Les bateaux se mirent en position pour tirer au canon. Une bordée de plus de 100 tirs s'avança vers Atios qui esquiva les boulets incandescent tirer de la façon la plus précise que possible. Il fallait qu'il ouvre une brèche dans leurs défenses. Cette flotte était impressionnante. On aurait dit la marine nationale complète d'un pays. Les navires de toutes sortent protéger une île mobile, le QG des pirates. Excalibur se mit à luire d'une lueur blanche de plus en plus forte. Au loin, les pirates hurlaient des ordres, des insultes et s'apprêter à refaire feu sur cette lumière étrange. Au loin, raisonna la voix du mage d'Angel's Sky. Elle traversa les flots et imposa un silence tendu.

- Ex...

La lumière s'intensifia tellement que le soleil avait trouver un concurrent.

- CALIBUR !!! fut le signal qu'un déchainement d'énergie allait s'abattre.

Dans la dizaine de seconde qui suivit, la flotte pirate fut sévèrement touchée. La panique gagna les ennemis du porteur de l'épée. Dans la flotte toute entière, de la fumée, du feu, des débris volants. Des gens blessées, agonisants. Du sang. Un hurlement. La lumière. Des cris. Des gens qui volent dans tout les sens. Puis une seconde explosion. Une brèche dans la formation. Le chaos. le jeune homme se posa sur les eaux. Et s'avança sereinement à travers la brèche qu'il avait créer. Des cadavres. Des gens mourants. Des bouts de corps. Et Atios qui avançait dans ce couloir macabre, sans sourciller. Sans montrer un seul sentiment. Continuant d'avancer jusqu'à la terre ferme. Là, les pirates étaient sur le pieds de guerre. Mais ils s'éloignèrent tous. Le porteur de l'épée sacrée se retourna seul face à un canon qui chargeait un tir. Cela semblait à être un canon Jupiter ... Le porteur de l'épée s'envola de justesse. Le tir du canon aurait pu le tuer. Il fut ensuite encercler par des projectiles magiques de toute sorte. Même s'ils n'étaient pas très bon en visés, le nombre des projectiles le força à se poser au sol. Il avait les mains liés, il ne pouvait pas se poser. Mais il avait quinze minutes avant le prochain tir du jupiter.

Se posant au sol, commençant un massacre des plus violents : Les pirates venaient au corps-à-corps. Atios les tuaient avec une facilité enfantine. Certains se faisaient scier en deux. D'autres, perdaient un bras, une jambe. Aucun Pirate n'arrivait à rentrer dans la zone de contrôle que la longueur de l'arme offrait au jeune porteur. Finalement, ils changèrent de tactique et tentèrent de l'attaquer avec des armes à feu ; là aussi, ce fut inutile car le porteur de l'épée intercepta les unités a distance. Finalement, après dix minutes d'échecs, Atios réussit à s'infiltrer à l'intérieur du quartier général interne, en direction de la prison. La sécurité était brisée. Les pirates, sans leader, n'arrivant pas à s'occuper de leur adversaire, perdaient toute cohésion. Les malfrats des mers attaquaient de façon totalement désordonnée et à présent, ils fuyaient le porteur de l'épée. Ses yeux brillant d'une lueur écarlate, son regard insensible, inflexible. Finalement, tout les pirates ayant tenter de l'attaquer avaient perdu la vie ou étaient blessés. Tel un ange de la mort, un faucheur, il arriva vers la prison. A l'intérieur d'une geôle, il récupéra son prisonnier, très faible. Il l'enferma dans une sphère de lumière et s'envola vers le canon se préparant à tirer. Il fit apparaître Gungnir et y rassembla une bonne partie de ses forces.

- Laevatein.

La lance parti et s'engouffra à l'intérieur du tir en préparation, s'infiltrant dans le canon et allant percer le Lacrima à l'intérieur de la salle du générateur du canon. Gungnir revint dans sa dimension interne. L'esprit de la lance apparu près d'Atios.

- Très bonne utilisation de la lance. Mais tu n'as pas froid au yeux. Tu sais ce que tu viens de déclencher ? Ils t'en voudront énormément.

- Qu'ils viennent alors. Personne n'a le droit de défier l'ordre instauré par le porteur de l'épée sacrée.

Il se retourna et utilisa son sort de vol pour s'enfuir rapidement. L'esprit disparu. Derrière lui, des explosions en chaines se produisaient. Une grande déflagration eut lieu sur l'île. Le chaos était complet. Tout le monde se souviendrait du passage de l'ange de la mort, Thanatos et de son jugement impitoyable. Les morts en témoigneraient. Il rentra à Sin, victorieux. Son passage avait marquer l'esprit des pirates. Certains craignaient son retour, d'autres encore ruminaient leurs vengeance. Quand le chef de ces pirates reviendrait, il allait faire une drôle de tête. Il espérait que ce dernier le pourchasserait. Une société à besoin d'un leader pour fonctionner. Une société est un corps. Un individu est une cellule de celui-ci ; Si tu coupais la tête de ce corps, il mourrait. Il pourrait mettre fin à cette bande de pirate ainsi.