musique a écouter tout en lisant
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Première page

C'est aujourd'hui que je décide d'ouvrir un journal, un cahier où je pourrais me parler à moi-même. C'est sur ces quelques pages que je parlerais de ma vie dans la guilde de Fairy Tail, y impliquant toutes les avantures qu'il en court.
Mais tout d'abord, je pense qu'une petite présentation de moi-même s'impose.

Je m'appelle Mikio Kiyomizu, 16 ans. Depuis ce jour où j'ai failli me noyer dans le lac appartenant à mon père, je suis faciné par l'eau et toutes les beautés qui s'y rattachent. C'est pourquoi j'ai décidé d'en fait ma magie. Je déteste les mages de feu, toujours pour la même raison, mais également parce que ce sont des êtres d'une violence plus qu'inacceptable, sans aucun savoir-vivre.
Je n'aime plus les femmes. Ces humaines nous attirent par leur beauté extrême pour finalement nous briser le coeur. C'est depuis que cette femme au cheveux blond comme jamais m'a abandonné que j'ai décidé de fermer définitivement mon coeur à n'importe qui. Ce coeur brisé qui ne laissera plus jamais rien pénétrer. Pourtant aujourd'hui encore, il m'arrive de rêver à ces yeux d'un bleu si profond qui ne reviendront plus vers moi, et cela aggrave encore plus mes blessures intérieures.
Je sais qu'il est absurde de dire ça à ce livre sans grande importance que personne à part moi ne lira jamais, mais si quelqu'un pouvait m'arriver à me faire sortir son image de mon coeur et de ma tête, je ferais n'importe quoi pour pouvoir la rencontrer.
Je vais arrêter de parler d'elle, pour parler de cette guilde que j'ai rejoint il y a peu. Son logo, tamponné sur ma hanche gauche, me rappelle le feu des mages de feu, je ne peux pas le regarder. C'est parce que cette guilde veut aider les personnes qui en ont besoin que je l'ai rejoint. Mais comment une guilde avec si bon objectif peut-il être symbolisé de la marque même des mages de feu, eux qui maltraitent et tuent des personnes sans le moindre scrupule ? Je ne le comprendrait peut être jamais, mais j'espère bien en connaître un jour la raison.
Je sens la colère monter en moi de jour en jour lorsque j'entend tous les maifaits produits partout dans le monde par ces derniers.
Mais assez parlé de cette magie que je déteste tant. Je vais parler de l'élevage de poissons que j'ai commencé il y a peu dans ma chambre de Fairy Tail. Je ne comprends pas comment les hommes arrivent à manger des être aussi beaux et instructifs sur la vie de tous les jours. Des animaux si innocents privés de vie me donnent mal au coeur. Ils ont tellement de chose à nous apprendre, mais ils sont si mystérieux...
C'est sur ces mots que je clos cette page qui ne parle que de moi et de mes goûts, mes défauts et mes soucis.

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Deuxième page

Hier, j'ai commencé ma première mission, plus dûre que je l'aurais cru.
C'est à la station de Kunugi que mon premier calvaire commençait. Tous les habitants m'attendaient, me regardant avec appréhension et tristesse. Je n'avais jamais cru tomber sur des personnes qui n'avaient que la peau sur les os. Rester indifférent à une image aussi horrible n'était pas humain. Les bébés pleuraient, il n'avaient pas mangé depuis 3 jours. Je le savais, ma mission n'allait pas être facile. Et pourtant, idiot comme j'étais, j'étais confiant. J'avais bien trop confiance en moi, je ne m'apprétais pas à ce que j'allais vivre.
Le climat était tellement sec que je n'aimais pas ce lieu. Pas une seule plante, et seulement des arbres désséchés ornaient ce paysage. Un désolation presque invivable.
Un homme s'était approché de moi, sûrement le chef du village. Il m'avait parlé gentiment et avec respect, et moi, je n'avais trouvé que le moyen de lui répondre en me moquant légèrement. Qu'est-ce que j'ai honte mùaintenant que j'y repense. Au regard de certaines personnes, j'avais compris que je ne leur inspirait pas confiance. Heureusement pour moi, l'homme n'avait pas remarqué. Si ils ne voulaient pas de moi, ma première mission aurait été un échec, et ce par ma faute. Je lui avait expliqué le plan, que j'avais élaboré durant mon voyage. Creuser des puits et un point d'eau pour les remplir, voilà ce que je leur avait proposé. En y repensant, j'aurai pû penser à un plan bien plus judicieux si je n'avais pas juste pensé à moi-même. Aurais-je changé depuis cette mission ? Ce n'est pas vraiment le moment que j'en parle, cette page ne parle pas de moi.
Nous avions donc mis mon plan à execution, avec le but de terminer le soir-même. Qu'est-ce que nous étions naïfs, croyions-nous vraiment avoir fini à temps ? Passons... Tout le monde travaillait, des plus jeunes aux plus agés. Seul quelques femmes ne travaillaient pas pour s'occuper des bébés, ce qui était tout à fait normal. C'était bien plus difficile pour eux que pour moi, qui avait mangé et bu peu de temps auparavant.
Plus vite qu'à notre goût, le soir était déjà tombé. Tout était déjà creusé, mais il fallait également mettre des pierres. Si je me souviens bien, cette finition des puits fût plus rapide que prévue. Les habitants s'étaient vraiment bien débrouillés, mais imbéciles que j'étais, je ne les avaient même pas félicités. Les enfants s'étaient endormis, seuls quelques adultes était encore présent pour m'encourager à faire la partie la plus dûr : remplir le point d'eau qui était relié à tous les puits. Seul moi pouvait le faire.
J'avais bien sûr utilisé Aquarafalle, quel imbécile, si j'avais utilisé Arashi, tout aurait été telement plus simple... Enfin bref, je n'y avais pas pensé à ce moment là. J'ai été d'autant plus idiot que j'avais utilisé l'Aquarafalle à une vitesse tellement grande que j'était fatigué alors que le bassin n'était même pas rempli de moitié. Minuit avait déjà sonné, et il y avait de moins en moins de personnes autour de moi. La fatigue étaient déjà sur moi, et je continuais. J'avais à peine entendu que une heure avait sonné lorsque le bassin était à moitié rempli. Vers deux heures, le bassin devait en être au trois quarts, je ne me souviens plus trop. Vers trois heures, je me souviens que la joie començait à monter en moi, car j'avais bientôt terminé. Mes bras me faisaient mal, jamais je n'avais autant utilisé un sort comme celui-là.
Finalement, quantre heures était arrivé. J'était à genou sur le sol, traspirant comme jamais. les habitants restants m'applaudissaient, j'éprouvais un étrange sentiment de satisfaction. Puis, le noir complet.
Ce matin, je m'étais réveillé à cause du soleil qui me caressait le visage. Un homme était à côté de mon lit, endormi. Etait-il resté ici pour voir si j'allais bien pendant toute la nuit ? Ou alors, peut être que j'étais installé chez lui ? Je n'osais pas le réveiller pour qu'il réponde à mes questions. Je sortais de cette petite maison, pour trouver un village et ses habitants aux visages changés. On lisait la joie dans leurs yeux, même idiot comme j'étais, j'étais heureux de la leur avoir donnée.
Ils me remerciaient avec gaieté. J'étais un peu embarassé d'autant de remerciements. Est-ce que j'avais souri ? Je le pense, mais je ne me souviens pas trop.
Je rentrais chez moi, heureux. Ainsi se terminait ma première mission, qui fût un succès.