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Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. |
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| Sujet: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Mer 14 Déc - 18:32 | |
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Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Naoko Aisaka & Agniel Siegmund
Au royaume de Caelum, par un début d'après-midi ensoleillé, une jeune femme marche d'un pas lourd vers une direction indéterminée. Croulant sous la chaleur du soleil, elle s'appuie difficilement contre les murs des habitations, certains passants résistant et désirant s'aventurer sous ce ciel sans nuage la regardant de travers. Se sentant mal à l'aise les regards ainsi braqués sur elle, la jeune fille cherchait un endroit frais, une zone d'ombre qui pourrait l'abriter sans qu'elle ne craigne de s'évanouir... Enfin, elle trouva son bonheur, elle s'assoit entre les deux hauts murs de deux immeubles, s'appuya contre l'un d'eux et, le regard dans le vide, songea à ce qui avait bien pu l'amener jusqu'ici...
Cet espace semblait sans fin... La profonde obscurité qui emplissait l'espace ne me permettait pas de voir le fond de ce qui m'avait "sauvé la vie", mais qu'importe, une fière poubelle solitaire devait sans doute y trôner, rien de bien intéressant... Je pris une de mes mèches dans mes mains et me mit à la tripoter... Il fallait avouer que, bien que cette zone d'ombre soit plus fraîche que partout ailleurs à Caelum, elle restait bourrée de chaleur d'un début d'après-midi. Le soleil quittait tranquillement le zénith et entamait lentement sa descente, ascension qui serait très longue pour moi...
Caelum, un endroit que je n'avais pas visé. Je m'étais simplement perdue en me rendant au royaume de Seven, dans le but de visiter un peu les boutiques et de faire mes soldes. Ce n'est pas vraiment de ma faute si je n'ai aucun sens de l'orientation tout de même... Après tout, je devais beaucoup au shopping, bien qu'il ne m'ait jamais vraiment fait de fleurs, en un sens...
C'est grâce à lui que j'ai rencontré Ichigo Fukosaki, un jeune homme que je n'avais pas revu depuis un peu de temps, mais qui malgré tout restait toujours dans mon coeur. Bon d'accord, j'étais chargée comme un dromadaire qui voyage dans le désert, je me suis écroulée plusieurs fois sous le poids des sacs des courses, mais bon, c'est un détail, ça...
Bref, je me retrouvais ainsi à Caelum. Il est tout de même différent de mon but, ce royaume... Très touristique, certes, mais d'une chaleur... Heureusement que cette "grotte" pleine de fraicheur se trouvait ici...
Le temps passait, mais il n'était pas le seul a bouger... Le soleil suivait lui aussi le rythme du temps, et ma fameuse grotte se retrouvait, à force que les rayons bougent, bientôt presque emplit par la lumière et la chaleur de ceux-ci, surpassant l'obscurité. Je me blottissais contre la parois d'un mur, cessais de tripoter ma chevelure et posais une main sur le sol... Glacé. Cette sensation de frais me faisait un bien fou, aussi voulais-je m'allonger par terre.
Je glissais lentement ma main sur le sol, jusqu'à ce qu'elle heurtre une chose assez dure... Etait-ce la fameuse poubelle qui était sensé y trôner ? Pour vérifier ce fait, je levais mon bras et tâtonnais doucement le vide qui s'ouvrait alors à moi. L'absence d'objet me renseigna que pour cette fois, ce ne serais pas une poubelle, mais alors qu'était-ce ? Je reposais brutallement ma main sur la "chose", tout ça pour constater que sa face de dessus était plutôt irrégulière et... Molle. Je tâtais encore un peu cette chose, en me demandant se qui pouvait bien se trouver là, jusqu'à ce que cette chose bouge. Je sursautais alors qu'elle se relevait, puis poussais un cris quand ses yeux s'ouvrir, reflétant la lumière du jour.
Pauvre de moi, se n'était pas une sombre poubelle qui logeait entre ces murs, mais un homme...
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Mer 14 Déc - 19:57 | |
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| J'attendais, seul dans le noir, assis le dos contre la paroi en bois. La seule lumière qui pouvait éclairer l'endroit où je me trouvais venais des rayons du soleil qui filtraient les minces espaces entre les planches des murs. Autour de moi, il y avait nombre de caisses, de formes et de tailles variées. Durant les quelques jours que j'avais passés ici, je m'étais nourri en fouillant dans les caisses. J'y avait trouvé mon compte en vivre, mais j'étais aussi tombé sur plusieurs bibelots quelconque ainsi que des outils. Apparemment, tout ceci était destiné au commerce.
J'attendais, donc, fixant un point dans l'ombre. Cela faisait un moment que le mouvement autour de moi avait diminué, on devait logiquement être arrêté... ce qui voulait dire que la porte s'ouvrirait bientôt et que je devais me tenir prêt. Je tendis tous les muscles de mon corps, tant à cause de la tension qui m'habitait que pour me tenir prêt à quitter cet endroit.
Une large porte s'ouvrit alors, la lumière intense du soleil m'aveuglant quelques secondes. Je devais faire vite. Déjà, les marins commençaient à entrer pour vider la marchandise. Je ramassai rapidement mon sac et discrètement, puis je passai par un petit couloir de caisses que je m'étais fait durant le voyage, qui reliait ma cachette à la porte. Attendant le bon moment, je me faufilai derrière un homme et sortis à l'extérieur, faisant attention pour ne pas être remarqué par les passants.
********** Je venais donc de quitter la cale du navire marchand. Heureusement, je ne m'étais pas fait attraper, ce qui me sauvait de quelques semaines de prisons ou de travaux forcés. Je fis donc clandestinement mon entrer dans le royaume touristique de Caelum. Le chaud soleil ne m'indisposait pas vraiment, en étant habitué depuis mes plus jeunes jours. Je restai par contre loin des plages pour éviter que le sable qui m'aurais entouré ne me plonge dans le malaise qui m'affligeait toujours lorsque je me trouvais dans trop d'élément de mon enfance en même temps. Les souvenirs du jour où j'avais abandonné les miens me revenaient sans cesse en mémoire. Je chassai rapidement ces idées de ma tête et me mit à déambuler quelques heures dans les rues bondées.
Le soir arrivait, l'astre du jour entamait sa longue descente, ce qui m'annonçait que je devais me mettre en quête d'un coin tranquille où dormir pour la nuit. Je trouvai une petite ruelle, perdue entre deux bâtiments. La fraicheur que j'y trouvai me fit instantanément un grand bien. Je m'assis donc contre le mur de pierre, posant mon sac derrière ma tête pour y appuyer celle-ci. Je rabattis mes cheveux blancs mi-longs vers l'arrière, puis ôtai mes vieilles bottes, qui nécessitait une bonne épaisseur de cirage. Je déboutonnai les premiers boutons de ma chemise noire, aérant un peu mon torse. Je fouillai dans ma poche de pantalon et j'en sortis la pièce de monnaie que le shaman m'avait offerte. Je la fis tourner quelques minutes entre mes doigts, repensant avec nostalgie au vieil homme, mon mentor. Sentant la fatigue m'envahir, je rangeai machinalement la pièce dans ma poche, repliai mes jambes contre mon corps et fermai les yeux.
J'étais seul dans un grand désert. Autour de moi, il n'y avait que du sable. Du sable, à perte de vue. Du sable, dans toutes les directions. Je regardai mes mains. Bien que ce soit celles d'un enfant, je ne m'en étonnai pas. Je marchai sans but pendant ce qui me semblait être des heures. Je commençai même à appeler mes parents et le vieil homme. Pas même l'écho de ma voix daignait répondre à mes plaintes. Je sentis une main contre mon mollet. Regardant un sol, je vis le Vieux, qui rampait vers moi, agrippant mollement à moi. Comment pouvait-il être là? Il était mort et enterré, il ne pouvait pas être là! Sans rien dire, il plongea ses yeux dans les miens, pour que je constate le mépris qu'il ressentait à mon égard. Je me mis à courir pour m'enfuir. Je courrais, courrais. Chaque fois que je regardais derrière moi, il était là. Soudain, il m'attrapa brusquement.
Je m'éveillai en sursaut, me relevant d'un bond. Un cri déchira alors le calme qu'offrait la ruelle. À ma gauche se tenait une jeune femme, mi-assise mi-couchée. Celle-ci me fixait, les yeux ahuris. Nous nous regardâmes un moment sans mots dire. Elle devait être tout aussi surprise de me voir que je l'étais de la voir elle. Je me rassis lentement, sans la quitter des yeux. Plusieurs questions planaient dans mon esprit: qu'est-ce qu'elle faisait là? Qui était-elle? Qu'est-ce qu'elle me voulait À cette pensée, je vérifiai instinctivement si ma pièce était toujours dans ma poche. Je soupirai de soulagement en constatant qu'elle était encore là, puis je retournai mon attention sur la femme, jetant le regard stoïque qui me caractérisait. Elle semblait inquiète. Je lui posai donc la question la plus idiote que je me posais.
-Ça va, toi?
Je croisai mes bras contre mon torse, attendant sa réponse. La différence dans mon regard devait être presque imperceptible, mais je commençai à m'inquiéter pour cette fille, seule au milieu de cette ruelle sombre.
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Jeu 15 Déc - 17:06 | |
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Le jeune homme semblait lui aussi être surprit de me voir dans cette petite ruelle, dans ce petit "trou". Dans son réveil, il s'était relevé vivement, et tandis qu'il se rasseyait bien plus lentement qu'il n'avait fait pour se mettre sur pattes, des questions vinrent me chatouiller l'esprit, des interrogations normales à se poser, mais qui était toutes aussi réciproques. Que fait-il là ? Qui était-ce ? Ces questions idiotes venaient souvent se placer dans nos paroles suivant l'étonement, dans l'espoir de répondre au pourquoi du comment, bien que certaines personnes ne répondent pas par la suite, alors que d'autres non. Je n'étais bien évidement pas la seule à avoir ces questions sans réponses dans ma tête, je me doutais bien que l'autre bonhomme se posait les mêmes... Mais qui oserait parler en premier, qui oserait faire le "premier pas" ?
Son regard fort lui donnant l'air courageux me transperçait les yeux, aussi cette raison fut celle pour laquelle je ne souhaitais pas demander la fameuse identité et le fait qui avait bien pu le mener jusqu'ici. Bien heureusement pour ma poire, l'homme franchit ce premier cap...
« Ça va, toi? »
Il croisa son bras sur son torse, les boutons de sa chemise ouverts mis en valeur. Voilà, c'était fait, cette maudite question était maintenant posée. Deux solutions s'offraient à présent à moi : soit je ne répondais pas et m'en allait sans demander mon reste, soit je lui répondais en retournant la question à son égard. La deuxième solution fut choisie, de cette façon j'adoucissais mon regard alors que le sien ne changea pas, et lui répondait d'un ton calme...
« Euh... Honnêtement, il faut dire que non. Toute cette chaleur cuisante du dehors m'empêche d'avancer, c'est avec chance que je suis tombée sur cette ruelle et ce coin bien frais... Faut-il vraiment que je le dise ? Mais... Je me suis perdue, en me rendant du royaume de fiore au royaume de Seven, et me voilà tombée sur cette endroit bien sympatique, si l'on excepte le fait qu'il soit très... Chaud. »
Sur ce je me relevais sur mes pieds en m'appuyant de mes mains sur le sol glacé. Mes membres tous engourdis témoignaient que je ne m'étais pas mise debout depuis un bon bout de temps déjà. Je regardais du haut de ma taille l'homme assit, sa tête appuyée sur la paroi d'un des murs formant cette zone pleine de fraicheur. J'avais peine à le décrire physiquement à travers ce sombre et profond noir raignant autour de nous deux, mais le courage n'était pas encore là pour me tirer de cette fraicheur et m'emmener vers l'affreuse chaleur et lumière de Caelum. Naturellement, je le questionnais :
« Et vous, que faites vous ici ? Êtes vous dans la même détresse que moi ? »
Bien sûr question aussi imbécile que la sienne, que m'avancerait sa réponse ?... Sûrement bien plus que ce que j'imaginais à cet instant précis. Aussi évaluais-je qu'il valait bien que je me présente à lui...
« Je me prénome Naoko Aisaka... Je ne suis qu'une pauvre mage paumé au milieu de tous ces pays... »
Je jetais un coup d'oeil dehors en attendant un réponse. Rien que le bout de mon nez dépassant de l'ombre me faisait ressentir une énorme chaleur. Une chose était sûre, on aurait bien mal à me faire mettre un pied à l'extérieur de ma petite grotte, pourtant faudrai-il bien que je m'aventure à nouveau dans celui-ci si je comtais un jour rentrer dans Fiore...
Malheureusement pour mon pauvre courage, j'en aurais bien l'intention... Mais plus tard.
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Dim 18 Déc - 17:55 | |
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| J'attendais sa réponse, les bras croiser sur mon torse. Elle se renfrogna, comme si elle hésitait, ou réfléchissait. Finalement, ses traits se détendirent, et elle ouvrit la bouche.
-Euh...Honnêtement, il faut dire que non. Toute cette chaleur cuisante du dehors m'empêche d'avancer, c'est avec chance que je suis tombée sur cette ruelle et ce coin bien frais... Faut-il vraiment que je le dise ? Mais... Je me suis perdue, en me rendant du royaume de fiore au royaume de Seven, et me voilà tombée sur cette endroit bien sympathique, si l'on excepte le fait qu'il soit très... Chaud.
J'échappai un léger sourire en coin lorsqu'elle mentionna la forte chaleur. Il était vrai que le soleil n'était jamais bon en trop grande quantité. Lorsqu'on ne pouvait l'endurer assez longtemps pour voyager, c'est qu'il fallait mieux se déplacer de nuit... ou s'acheter un parasol.
Tout en parlant, elle s'était relever, puis elle me détailla de haut en bas. Qu'est-ce qui pouvait bien être intéressant sur moi? Mes épaules frêles? Ma maigreur accablante, qui me rappelais alors que je devais trouver de la nourriture? Mon mètre soixante-douze? Je n'avais rien de bien exceptionnel, si ce n'était mes yeux bicolores. Toutes fois, il était probable qu'elle ne puisse pas le voir, dût à la pénombre ambiante. J'en profitai malgré tout pour la regardé également.
-Et vous, que faites vous ici ? Êtes vous dans la même détresse que moi ?
Ce que je faisais ici? Bonne question. Je le savais, au fond de moi, bien que je sois incapable de l'expliquer clairement. Je réfléchis quelques instants, portant mes yeux vers le haut du bâtiment me faisant face. Je voyageais, car je l'avais toujours fait. Mais pour voyager, je n'avais pas besoin de m'embarquer clandestinement dans un navire. De plus, je m'éloignait toujours de mon pays natal. Peut-être que je fuyait? Non, probablement pas, car je prenais plaisir à voir du nouveau paysage, rencontrer de nouvelles cultures... alors, qu'Est-ce que je faisais? Soudain, je commençai à ressentir un début de détresse... mais sûrement pas celle que cette femme évoquait. Elle ajouta, peut-être en pensant que j'hésitais:
-Je me prénomme Naoko Aisaka... Je ne suis qu'une pauvre mage paumé au milieu de tous ces pays...
Le mot ''mage'' interrompit alors le cours de mon introspection. Elle était mage, elle aussi? Quoi que j'étais assez prétentieux de me dire mage. Elle s'éloigna un peut, regardant quelques instants dans la rue.
-Vous êtes mage? Qu'est-ce que vous pouvez f...
Je me rendis alors compte que j'avais peut-être un peut trop d'entrain, et interrompis dans mon élan. Je me relevai, et m'approchait d'elle.
-Je l’appel Agniel Siegmund. Pour votre question, disons simplement que je suis aussi perdu, mais que c'est volontaire... Donc, vous disiez que vous étiez mage?
Je portais désormais un grand intérêt sur cette femme, qui se disait dotée de magie. Ou bien se n'était qu'une tactique pour rediriger le sujet sur elle plutôt que sur moi... probablement que c'était un peu des deux.
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Mer 4 Jan - 14:55 | |
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Je regardais toujours au travers de la "vitre de vide" sépérant l'espace chaud de l'espace frais, le peu de gens sortit par cette journée de chaleur se promenant dans les ruelles de la ville. Tous étaient lent dans leurs mouvements, signe que malgré leurs airs de résistance qu'on pouvait percevoir chez eux, la chaleur les accablait tout de même assez pour qu'ils en perdent leur véritable "puissance"... Mon visage qui pointait légèrement dehors était en surchauffe quand l'homme pris la parole, c'est pourquoi je retournai vite mon attention vers lui, et ma tête avec celle-ci, par la même occasion...
« Vous êtes mage? Qu'est-ce que vous pouvez f... »
Il ne termina pas sa phrase commencée, laissant planer autour de moi le mystère de la seconde question... Peut-être était-ce qu'il avait parler trop vite ? Sûrement cela, mais je m'apprêtais à obtenir une suite, étant donné qu'il se levait (je ne distinguais toujours pas ses traits de visage mais sa silhouette était tout de même dessinée visiblement dans l'obscurité) avant de s'approcher de moi et de reprendre sa parole, en commençant par se présenter et répondre à ma question,ce qui me fit l'impression qu'une politesse régnait dans son âme et me rassura ...
« Je l’appel Agniel Siegmund. Pour votre question, disons simplement que je suis aussi perdu, mais que c'est volontaire... Donc, vous disiez que vous étiez mage? »
Je ne compris pas vraiment sa réponse... Se perdre volontairement ? Qui se perdrait volontairement ? Pour une personne comme moi qui passait son temps à se perdre ou à perdre (ou plutôt "oublier leurs places"...) des choses, jamais je ne ferais exprès de me perdre, me disais-je souvent. Mais peut-être qu'il arrive que l'on se retrouve dans certaines situations où cette perte forcée devient une évidence, mais pour n'en avoir jamais eu l'occasion, je restais sceptique face à cette réponse. Peut-être c'était-il simplement perdu et qu'il avait honte de l'avouer ? Mais peut-être aussi que je devrai arrêter de me méfier de lui...
J'abandonnais cette part de doute pour me concentrer pour sa question, qui me montrait qu'il portait tout de même un peu d'intêret pour moi. Je lui répondais en justifiantcette phrase sortie sans vraiment réfléchir quelques instants plus tôt...
« Oui effectivement je suis une mage qui maîtrise la magie du charme-animal, qui me permait de contrôler les animaux, et je fais partie d'une guilde de magiciens légaux, lui disais-je en souriant légèrement, mais vous dites vous être perdu volontairement, mais ne souhaitez-vous pas à présent retrouver votre chemin ? »
Le jeune homme n'avait pas vraiment envie que l'on parle de lui (du moins c'était ce que je pensais), par conséquent moi non plus. Allions jouer à se passer les rôles du sujet pendant tout le moment de la rencontre ? Je ne le savais point... Aussi, découragée en voyant que l'espace d'ombre se rétrécissais de plus en plus et que nous allions bientôt nous retrouver collés-serrés, je pris une dernière inspiration pour lui proposer...
« Si vous le souhaitez, vous pouvez essayer de me dire votre destination, et si nous avons la chance d'avoir ce point en commun, nous pourrions peut-être nous aider à rentrer ? Je cherche à rentrer au Royaume de Fiore... »
Je finis en laissant un légé sourire d'espoir apparaître sur mes lèvres...
- Spoiler:
Pardonne moi poir l'attente qu'il t'a fallut avant de recevoir la rep' à ton post >////< Je suis désolée >///< ^.^'' TD> |
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Ven 13 Jan - 3:02 | |
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| Je voulais maintenant savoir se dont elle était capable, tout en changeant le sujet de conversation. Avec ma question, j'espérais donc faire d'une pierre deux coups. Naoko était debout, entre l'ombre et la lumière, et semblait observer quelque chose dans la rue.
-Oui effectivement je suis une mage qui maîtrise la magie du charme-animal, qui me permait de contrôler les animaux, et je fais partie d'une guilde de magiciens légaux, lui disais-je en souriant légèrement, mais vous dites vous être perdu volontairement, mais ne souhaitez-vous pas à présent retrouver votre chemin ?
Je pris quelques secondes pour analyser les nouvelles informations que j'avais appris sur Naoko. Charme-animal? Intéressant. Je me rendais compte que ça m'aurais été utiles lors de mes voyages précédent en territoires sauvage, alors que je cherchais de la nourriture. À cette pensé, j'esquissai un mince sourire. Avoir un pouvoir comme celui-là m'aurais facilité la vie. Par contre, je doutais qu'elle se serve de son charme-animal à cette fin. Elle avait aussi mentionné qu'elle faisait partie d'une guilde légale. Qu'elle fasse partit d'une guilde ne me troublait pas, mais c'était plutôt qu'elle aie parlé de légale. Je n'étais pas un mage noir, mais j'avais indéniablement commit des actes qu'on pouvait me reprocher. Bon... je me dit alors qu'elle ne devais pas être là en quête de criminel. Surtout qu'elle était perdue. Je devais maintenant répondre à ça question.
-Non, dis-je avec assurance. Même si je le voulais, je ne pourrais pas retourner chez moi. Me disant qu'elle voudrait sûrement plus d'information, je cru bon de conclure avec ceci: C'est... une longue histoire. Et de toute façon, je préfère continuer de voyager.
Ne la connaissant pas beaucoup, je renonçai à lui en dire plus sur mon ancienne vie pour aujourd'hui, aussi sympathique pouvait-elle être. Je me surpris à avoir envisager qu'il y aurait un autre jour. Je reculai un peu plus loin dans la ruelle, et retournai là où j'avais dormis. Je prit mes bottes que je rechaussai.
-Si vous le souhaitez, vous pouvez essayer de me dire votre destination, et si nous avons la chance d'avoir ce point en commun, nous pourrions peut-être nous aider à rentrer ? Je cherche à rentrer au Royaume de Fiore...
Elle m'adressa alors un léger sourire. Fiore? Je ne connaissais pas grand chose de cette région. En fait, je ne croyais pas m'y être déjà rendu. Mais je me trompais peut-être. Il fallait croire que je ne profiterai pas longtemps de mon séjour à Caelum.
-Fiore? Parfait. Oui, c'est maintenant ma destination. Je répondis franchement à son sourire en reboutonnant ma chemise, puis j'ajoutai, me souvenant qu'elle venait d'une guilde légale: Une idée pour s'y rendre?
Moi, je savais exactement comment on pourrais s'y rendre. Mais elle n'accepterait probablement pas de me suivre dans ma manœuvre... peu orthodoxe. |
| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Lun 23 Jan - 18:53 | |
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La destination du jeune homme semblait être la même que la mienne, pour mon plus grand bonheur : fini le calvaire... Ou pas. Même si j'avais maintenant trouvé quelqu'un qui pourrait -et que je pourrais- m'accompagner lors du périple qui nous permettrait de retrouver notre lieu d'arrivée. Mais pour l'instant, il n'y avait pas grand chose à faire... A part imaginer un moyen quelconque de rentré.
Une question à laquelle je n'avais pas vraiment réfléchi pendant tout le temps où j'étais restée assise dans l'ombre fraîche de mon « refuge ». Ayant passé tout mon temps à me plaindre à moi-même de la chaleur accablante, cela n'avait rien arrangée, j'étais maintenant victime d'un terrible mal de tête. Les jambes toutes engourdies à force d'être ainsi recroquevillée, je n'avais plus vraiment la force de marcher, mais si il le fallait, je la trouverais. En attendant je m'économisai en m'asseyant près du jeune homme.
Si j'imaginai que cela m'aiderait à réfléchir, c'était raté. Je n'avais encore aucune idée de la manière dont pourrions nous rendre à Fiore. Et bien dis donc, je régresse ma parole...
« Euh... Excusez-moi mais en fait je n'ai aucune idée de comment pourrait-on s'y rendre... Peut-être que si vous en avez une... »
J'avais beau dire peut-être, quelle que soit maintenant ça proposition, je l’accepterai. Dans ma petite tête, il était pour moi à présent le meneur de troupe... Même si son idée allait-être... Peu orthodoxe. | |
| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Dim 29 Jan - 16:54 | |
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| Je commençai à attaché les boutons de ma chemise. Évidemment, quand je lui avait demandé si elle savait comment partir, je savais qu'elle n'en avait aucune idée. Sinon, nous ne serions pas là à discuté: elle foulerait déjà le sol d'un autre pays. Je devais cependant trouver le moyen de lui expliquer mon plan. La jeune femme vint s'assoir près de moi, troublant ma réflexion. Je tournai la tête vers elle. Naoko sembla hésitante dans sa réponse.
-Euh... Excusez-moi mais en fait je n'ai aucune idée de comment pourrait-on s'y rendre... Peut-être que si vous en avez une...
Je me mis à me creuser la tête, cherchant des idées, des plans... bref, des moyens de quitter ce pays. Je ne pouvais pas tout de suite lui annoncé qu'on partirais illégalement. Je parlai très rapidement, débitant tout mon remue-ménage.
-Et bien, j'en ai plusieurs. On pourrait par-exemple se construire un radeau avec du cordage et des bout de tronc d'arbre, mais la traversé serait longue, et il nous faudrait beaucoup de nourriture.
Elle rejetterait probablement cette idée, puisque c'était du pur suicide, au même niveau que si je lui avait proposé de traverser la mer à la nage. Je me grattai l'arrière de la tête, comme si je réfléchissait.
À moins qu'on ne travaille ici et là pour accumulé de l'argent, et ainsi payé notre passage dans un bateau... mais des billets de bateaux, c'est pas donné, et il faudrait travaillé longtemps.
J'avais ralentit quelques-peu sur le mot ''travaillé''. Au cours de notre discussion, elle évoquait souvent la chaleur accablante. Selon mon plan, elle n'aurait pas la force de travailler sous ce soleil de plomb. J'esquissai un léger sourire avant d'ajouter, sur un ton de plaisanterie.
On pourrait aussi s'embarquer clandestinement sur un bateau et se cacher dans la cale... se serait rapide, et on pourrait vivre en volant la nourriture des chargement.
Voilà. Ma perche était lancé. À elle de la saisir. Je fis mine de plonger dans une nouvelle recherche de moyens plus sérieux de quitter ce four touristique.
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. Sam 11 Fév - 10:20 | |
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Le mage déballait ses multiples idées sur la manière dont nous pourrions nous rentre au royaume de Fiore. Idées que je ne pouvais m'empêcher de nier tellement elles me paraissaient toutes aussi irréalisables. Du moins, elles ne tenaient pas la route s'il fallait que fasse partie de l'équipage du radeau ou du personnel d'une entreprise de Caelum. Étant donné la chaleur écrasante du royaume, je me trouvais dans l'incapacité de faire un effort à long terme. Et, effectivement, comme il l'avait précisé, cela prendrait du temps. Or, du temps, si je le voulais, j'en avais. Mais je ne voulais pas. Autant rentrer à pied.
Le mage m'exposa alors sa dernière idée, sur un ton laissant penser que c'était une plaisanterie. Une « dernière idée » qui était sûrement sa première trouvée, mais qu'il n'aurait peut-être pas fallu me dévoiler au début de la conversation, au risque que je la rejette ou qu'elle me fasse fuir. Ça me donnait un peu une impression de « dernière chance ». Résultat, je n'osais pas la contester :
« Eh bien... D'accord ! Alors allons-y !.. »
Dis-je sur un ton laissant paraître un peu de méfiance. Je restais debout et attendait que le mage se relève. Bien que ce soit moi qui ait proposé de nous « enfuir » ensemble, je préférai me laisser guider par le jeune homme, qui semblait bien plus habitué que moi à faire se genre de petit excursion. Peut-être que je n'étais pas si méfiante que ça, finalement... |
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| | | Sujet: Re: Qui n'a jamais eu peur ?... Attention, dans quelques instants, dans un coin sombre du royaume de Caelum, une poubelle va prendre... Vie. | |
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