Mon Rêve :
Je… Flottais ?! Quel rêve étrange… Sur cette pensée, un endroit se mit à apparaître petit à petit. Un rêve pouvait-il paraître si réel ? Et pouvait-on pensait que l’on rêvait en plein rêve ? C’était étrange… Je me trouvais dans le local d’une guilde. J’étais là, mais personne ne semblait faire attention à moi. Comme c’était étrange… Tandis que je me demandais où je me trouvai, je reconnus plusieurs membres de la guilde Fairy Tail. Etait-ce donc ici que je me trouvais ? Pourquoi personne ne venait donc me parler, alors ? C’est alors que je vis une blonde. Elle ne semblait pas très futée et n’était ni vraiment belle, ni vraiment moche. A son côté, elle portait plusieurs clés. Son nom me vint à l‘esprit, bien que je ne la connaisse pas : Lucy Heartfilia. Heatfilia ? Serait-elle donc de naissance noble ? Malgré mes pensées, je l’entendis crier ceci :
Lucy : Génial ! J’ai rejoins Fairy Tail !
Je n’en pouvais plus. J’aurais dû être à sa place ! Devenir moi aussi une membre de cette guilde ! Je n’avais qu’une envie en tête : la tuer… La faire souffrir un maximum puis la tuer comme si elle n’avait existé. Ensuite, prendre sa place dans la guilde. Oh, oui, je l’aurais fait si j’en avais été capable ! Mais je suis trop gentille… Incapable de faire du mal à une personne qui ne me menace pas personnellement. C’est pourquoi je pleurais, déversant toutes les larmes que je possédais hors de mon corps. Mes pleurs augmentèrent lorsque je La vis, Elle, aux côtés de membres en train de faire des missions… Ses amis se trouvaient être extrêmement sympathiques… Je hurlai puis tombai à genoux avec, en bouche, l’horrible goût amer d’une dure défaite refusée jusqu’au bout. Je voulais mourir… Mourir pour mon incapacité à réussir ce que j’entreprenais. Oui, je souhaitais disparaître de cet horrible monde, rêve ou réalité.
Mais je ne le pus. Un écran noir brouilla petit à petit ma vision. Des bouts de mon passé revenaient peu à peu. Je réfutais l’idée de les observer, les repoussant de mon esprit. C’est alors que le grand manoir dans lequel je vivais étant petite apparut devant moi. J’étais dans l’allée menant au portail principal, cet immense portail que de grands pics surmontaient pour éviter toute intrusion. Il luisait fièrement au soleil, répandant la blancheur du métal utilisé autour de lui. Je me surpris à penser que c’était tout de même magnifique, malgré les mauvais souvenirs gravés en moi. Peut-être serais-je mieux ici, après tout. C’est là que j’ai grandis, même si c’était dans la douleur. Je suis tout de même attachée à ce lieu… C’est le berceau de mon enfance et je ne pense pas pouvoir l’abandonner ainsi. Un peu hésitante, je m’avance jusque devant le grand portail de fer blanc. Quatre gardes sont devants. Tessy, Shô, Kira et Takashi semblaient m’attendre, ben que cette idée fusse pour moi étrange. J’allais leur parler, mais Tessy prit la parole en premier. Ses mots me blessèrent, ainsi que ceux qui suivirent.
Tessy : Vous avez été bannie de cette demeure… Traîtresse !
Kira : Vous avez été bien idiote… Vous êtes le mal !
Takashi : Vous pensiez pouvoir nous berner… Quelle honte vous êtes !
Shô : Vous n’êtes digne de rien, ici !
Je n’en croyais pas mes oreilles ! Eux, faisant parti des serviteurs de la maison, ceux qui m’avaient tant aimée étant petite… Ils me rejetaient avec des mots bien durs ! De toute manière, que pouvais-je faire contre leur haine ? Ma mère avait du les monter contre moi… Il est vrai que, maintenant, nous sommes ennemies officielle du fait que je sois d’une guilde illégale. Malgré quelques protestations, quelques supplications et promesses, rien n’y fit. Il était évident qu’aucun d’eux ne me laisserait passer de leur plein gré. Répugnant à ce que j’allais faire, je dégainai mes deux poignards. Bien qu’ils fussent quelque peu entrainés par ma mère au combat, je réussis à facilement les tuer. Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Gisant au sol, morts, les quatre serviteurs que j’avais tant aimés parmi les autres me regardaient de leurs yeux vides et sans vie. Je baissai leurs paupières et me recueille, demandant à Dieu d’accompagner ces pauvres âmes sur le chemin du Paradis, puis entrai. Je repensai à leurs douloureux mots… C’était comme s’ils me poignardaient en plein cœur. Je ne savais pas que de simples phrases pouvaient autant faire souffrir une personne. Cette envie de mourir que j’avais ressentie plutôt revint en moins. Une forte envie de suicide s’insinua dans mon cœur, mon corps et mon esprit… Je marchai tête basse, cherchant un moyen de mettre fin à ma vie. C’est alors qu’une voix dure et acide retentit. Elle me fit comme l’effet d’une douche froide et je relevai immédiatement mon visage pour fixer cette personne.
Mère : Bienvenue à la maison… Petite diablesse !
Pétrifiée, je n’osai bouger. Malgré le peu de souvenirs qu’il me restait d’elle, je dus remarquer que ce qui avait été ma mère avait énormément changé. S’était-elle préparée à ce moment-là ? Etait-ce fait exprès ? Je me posai tant de questions ! Mais ce flot continu fut interrompu. Je clignai des yeux et quand je les rouvris, c’était un clone parfait de moi qui se trouvait à la place de ma Mère. Mais c’était moi avant : Les cheveux plus courts, nattés, les traits un peu moins fins de taille plus petite. Sans doute devait-elle posséder les pouvoirs que j’avais à cet âge-là.
Clone : Tu vas mourir, ici et maintenant !
Je plissai les yeux. Avec agilité, mon autre moi dégaina ses deux poignards. Je fis de même. Férocement, elle se jeta sur moi. Mon étonnement fut si grand que je bougeai trop lentement et reçut une blessure assez superficielle sur tout le bras gauche. Elle avait mes capacités actuelles ! Et même plus… Je me tins prête et, lorsqu’elle revint, visant mon cou, je bloquai d’une lame et ripostai d’une autre. Habile, le clone sauta en arrière. A peine ses pieds eurent-ils reprit appui sur le sol qu’elle arriva de nouveau sur moi. Je pivotai le haut de mon corps et elle ne m’effleura qu’à peine, pas de quoi me blesser. Le combat s’avérerait sans doute difficile ! Pendant plusieurs minutes, elle ne fit qu’essayer de me porter des coups brutaux, chargeant dans le tas comme l’eut fait un troupeau de buffle pour se protéger. Comprenant que cela ne marcherait pas, elle se mit immédiatement à changer de tactique, usant de bottes et parades sournoises. Je suivais difficilement ce rythme soutenu. Bien que je sois assez forte en combat avec des lames, je me battais beaucoup mieux sous ma forme de louve ! J’étais blessée au dos, aux bras et mon œil gauche restait fermé car je m’étais pris un sacré coup. Heureusement, je pouvais toujours l’ouvrir mais le sang me gêner. Je reculai soudainement dans un grand salto.
Ne s’y attendant pas, la fausse Amaterasu m’observa, se demandant ce que je faisais. Sur une habile phrase, je me changeai immédiatement en louve. Plus grande et plus puissante que la normale, je n’en étais pas moins agile et rapide ! Ses yeux s’agrandirent. Serait-elle moins puissante sous cette forme ? Je n’attendrais pas de le savoir ! Avec un féroce aboiement, je fus sur elle en une demi-foulée et lui sautai dessus, crocs à découverts. Elle cria et se jeta sur la gauche. Atterrissant en premier sur mes pattes antérieures, je fis un demi-tour direct et, lorsque mes postérieurs prirent appui sur le sol, ce fut pour sauter de nouveau sur le clone. Celui-ci esquiva comme il put, mais son bras gauche reçut une très vilaine plaie. Ce fut avec un grognement furieux que mon double prit aussi la forme de loup. Mais sa taille était plus petite, ainsi que sa force et le reste étant donné qu’elle était plus jeune. C’était un avantage pour moi, aussi la lutte fut-elle inégale. Ce combat ne dura pas longtemps. Bien que très affaiblie, je possédais plus de puissance grâce à mon âge. D’un violent coup de mâchoire, je brisai la nuque du jeune loup…
Et me réveillai violemment dans le lit de ma chambre d’hôtel. J’étais faible et les blessures que j’avais reçues dans mon rêve, qui m’avait paru tellement réel, étaient bien là. Les draps blancs étaient maculés de sang et je vis qu’on s’occupait de moi. Je restais éveillée, de peur de retomber à nouveau dans ce genre de rêve étrange.