| | Hancko Emil - Rêve Terminé |
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| |  Sujet: Hancko Emil - Rêve Terminé  Jeu 24 Juin - 15:04 | |
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Administration ♥
| Vous voici emprisonné dans votre propre sommeil. Vous allez vivre ici, le pire cauchemar de votre vie, et en mourir très certainement. Il n'y a qu'une seule façon de sortir de cet état de vulnérabilité... Réussissez cette épreuve. Vous avez toujours aimé la solitude depuis que vous êtes mage .. Ou pas ...
Votre rêve vous emmène devant une grande étoffe rouge. Si grande, que même en levant les yeux, vous ne voyez que cela. C'est petit à petit que cette étoffe se divise en deux . Tel un grand rideau de théâtre, la scène vous est révélée. C'est sous un grand chapiteau que vous pénétrez. En plein milieu de la piste, il y a une table ... Une table avec des cadres photos. Des hommes, Des Femmes, Des animaux, des compagnons qui vous sont familiers. Oui, ce sont ceux que vous avez abandonnés.
En plein milieu, la photo de ce fils égocentrique. Ce fils à papa qui ne tenait pas tellement que ça à vous. Mais ces photos n'étaient pas l'essentiel. Tout à coup, le regard souriant de tous ces visages devenait soit grave pour l'un, soit colérique pour l'autre, soit triste pour encore une autre. Comment avez vous pu rendre ces visages aussi tristes ? Le seul visage qui arborait un regard machiavélique était encore celui de ce petit fils effronté ...
Après quelques minutes d'observation. Le second rideau se lève ... Vous pénétrez donc à l'intérieur et vous voila dans une pièce dont la présence du sang est facilement remarquable ... Pourquoi du sang ? ... Qui est cette personne qui git sous vos pieds ? Un Homme ? Pas n'importe lequel ... Il s'agit bien de celui que vous avez tué il y a quelques instants ... Et à ses côtés. Vous voyez ses enfants, sa femme à qui vous avez enlevé le sourire. Enlevé une des raisons de vivre. Enlevé la volonté et l'envie de faire face.
Puis enfin, le dernier rideau se lève ... Vous voici dans une assez imposante bibliothèque. N'avez vous pas passé votre vie a étudier la magie ? ... Ces livres représentent cet aspect là de votre vie ... Votre envie de savoir . Mais à quel prix. Au fond de cette bibliothèque, vous voyez une petite fille, une TOUTE PETITE Fille. Cheveux bleus, allure légère, regard grave. Vous ne pouvez que reconnaître Nahoko Kie. Une femme qui est souvent intervenue pendant votre vie. Votre vie qui était solitaire ... Et voici le dialogue de la mort qui débute ... Avec ses mots, elle vous arrachera le cœur, et votre raison de vous battre.
Réplique de Nahoko : Comment à été ce voyage à l'intérieur de vous-même ? ... Avez vous ressenti le poids de vos actes sur les autres ? Avez vous honte ? Epprouvez vous du regret ? De la mélancolie, de l'amertume ? ....
Après un silence ... Le rayonnage de gauche, tombait sur celui qui était à sa droite ... qui tombait ainsi de suite sur celui qui était sur sa droite ... Le dernier rayonnage tombant fit disparaître le chapiteau. Laissant place à une salle de miroirs. Seul votre reflet était visible partout. Partout. Même si vous tentez de détourner le regard de vous-même .. Vous tomberez sur vous-même. Cette salle est remplie de miroirs incassables. C'est alors que la réplique de Nahoko reprit son prélude à la mort.
Souvenez vous de la première salle ... Vous avez vu votre troupe de compagnons ... Pourquoi les regards ont-ils changés ? ... Il n'y a qu'une seule raison. En fuyant les mots du fils du directeur ... Vous avez abandonné ceux qui vous aimaient, même si vous n'étiez pas de la famille. Il y en a qui vous en veulent, d'autre qui s'inquiètent pour vous. Et pendant ce temps là, vous menez une vie d'ermite ...
Souvenez vous maintenant de la seconde salle ... Vous avez vu l'homme que vous avez tué, sa famille, ses enfants ... Vous avez répandu la tristesse, la mort dans la vie de cette pauvre famille qui elle n'avait rien fait. Mis à part une petite moquerie. Vous ne contrôlez pas votre coeur. Votre coeur vous ordonne. Il vous fait faire des choses horribles dont vous ne mesurez même pas les conséquences.
Souvenez vous enfin de ces rayonnages qui viennent de tomber ... Chaque fois que vous faites quelque chose, vous engendrez des conséquences ... Mais les conséquences découlant de vos actes ... Sont quoiqu'il arrive malheureux ... Votre fuite à provoqué la tristesse et la colère ... Votre meurtre a provoqué la tristesse d'une famille ... Votre incapacité a vous contrôlé provoque la tristesse, et seulement la tristesse.
A quoi servent donc vos études sur la magie ? A répandre la tristesse ... Votre magie est capable de voler celle des autres ... En volant ... Vous provoquez la rancoeur chez les autres ...
En définitive ... TOUT CE QUE VOUS FAITES n'a que des conséquences malheureuses ... et TOUT CE QUE VOUS FAITES n'aide pas à la lutte contre le mal ... Vous êtes le mal !!!!!!! Et je vais devoir vous châtier.
Nahoko se transforma alors en Hancko Emil ... Ayant la même apparence, les mêmes pouvoirs. C'est là que devais commencer la confrontation. C'est alors que toutes les lumières qui éclairaient la salle s'éteignirent et laissèrent seulement place à une très légère lueur. Les reflets d'Hancko Emil gagnaient en luminosité pour finalement donner un résultat : Celui d'un monde de visions et plus de reflets ...
Réplique d'Emil : Emil , pour combattre le mal ... Tu dois mourrir . C'est la seule solution possible |
| | | | Sujet: Re: Hancko Emil - Rêve Terminé Jeu 24 Juin - 17:08 | |
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Hancko Emil
| Précedamment: Shirotsume en flammes !Emil était dans cette salle aux innombrables miroirs, face à lui même. Les yeux exorbités, le souffle court, il fixait d'un regard fatal sa propre réplique. Sa propre personne.
Il ne savait pas où il était mais il avait vu son ancienne famille...Puis la famille de sa victime...Puis Nahoko qui lui avait balancer la vérité. Puis maintenant, il était face à lui même. Sa propre personne lui disait de mourir. Pour se punir d'avoir ravager la vie de toutes ces personnes.
Il porta la main à sa bouche, ne pouvant plus supporter toutes ces visions, puis faillit vomir de ce qu'il avait vu. Tout ceci le rongeait. Mais il n'avait jamais assemblés tous ces désastres ensembles. Là, le malheur qu'il avait répandu était concentré en un seul et unique point : son double, à deux mètres devant lui.
«Emil, pour combattre le mal ... Tu dois mourir . C'est la seule solution possible.»
Combattre le mal ? C'est ce qui motivait Emil quand il se regardait dans un miroir, quand il voyait son reflet au bord de l'eau. Le reflet pur d'un homme aux mains rouges. Sa réplique bougea, et Emil leva faiblement les yeux. Sa réplique fit apparaitre une carte. Elle avait son pouvoir. C'était alors réellement une personne réelle. C'était peut-être lui-même, l'assassin, alors que lui, celui qui pensait à cet instant, n'était qu'une utopie, qu'une fausse personne bourrée d'illusions.
Si ca se trouve, ce double qu'il avait devant lui était revenu à la vie quand le Emil qui pensait maintenant avait eut sa période d'absence sur l'île de Galuna. Si ca se trouve il était la part d'Emil qui s'accrochait à la vie, ne voulant pas se punir de ses crimes comme il se le devait. Si ca se trouve, il était réellement l'assassin.
Il devait mourir. C'était inévitable. La carte du Emil adverse se transforma en une épée, déjà rouge, le sang coulant sur son pommeau.
«Goute à cette épée. Rendons justice à ces gens que tu as ruinés.»
La copie d'Emil brandit l'épée en avant, puis s'élança vers l'autre Emil, qui ne réagissait pas. Prêt à mourir.
Dans un horrible crissement, l'épée déchira la chair d'Emil, transperçant son ventre. Le premier Emil cracha du sang. L'autre retira l'épée d'un coup sec.
Son ventre était transpercé. Le sang se répandait sur sa chemise. Il était à la merci de la mort. Il revoyait une dernière fois ces derniers instants...
Il revit les cadres photos, les deux enfants dans les bras de leur mère en larme, puis Nahoko.
Emil ferma les yeux. Non, ce n'était pas comme ça qu'il devait raisonner.
Les cadres photos. Il serait surement revenu vers la troupe s'il n'avait pas tué cet homme. Il savait seulement que la troupe ne l'aurait plus accepté si elle savait ce qu'il avait fait. Donc dans tous les cas, ils seraient sans lui. Peut-être même qu'ils avaient fait le rapprochement entre la fuite d'Emil et le meurtre de l'homme.
La famille de l'homme. Là, il avouait qu'il était l'entier responsable.
Nahoko. Elle mentait. Elle mentait, c'était inéluctable.
S'il devait mourir, il devait le faire après avoir vaincu le mal.
Et en cet instant, le seul "mal" qu'il voyait, c'était cet Emil au risage acharné, tenant l'épée ensanglantée, ravi de le voir souffrir.
Il voulait mourir. Mais seulement après avoir vaincu le mal. Il fallait qu'il se batte en mémoire de toutes les personnes qu'il pourra aider.
Il leva les yeux vers son agresseur.
«Toi...Je ne sais pas...Qui tu es...Mais tu n'es pas celui que je suis, c'est sur. Vois tu...J'ai une cicatrice à la joue. Je l'ai eut en sauvant une vielle dame, et en arrêtant un assassin et un voleur. Toi, autant que tu me ressembles, ton visage est lisse, et tu n'as...aucune trace de cette cicatrice. J'ai évolué. Tu es peut-être une copie de moi...Mais j'ai évolué !»
Emil se doutait d'une chose. Cette réplique n'avait surement pas son dernier atout.
«Autant que j'ai pu répandre le mal, je m'efforcerais à...répandre le bien...jusqu'à ma mort ! Et je peux te prouver que...j'ai déjà commencé !»
Sa preuve était l'ultime carte qu'il fit apparaitre. La carte représentant Nellaka. Il fit apparaitre le bâton des glaces, puis le brandit vers son double, dont la moitié de son corps fut submergée par un bloc de glace.
«Emil...Je suis une de tes nouvelles victimes, alors. Mais une chose est sure : maintenant, tu es seul...»
La vision du Emil a moitié enseveli sous la glace devint de plus en plus floue, tandis que le véritable Emil tombait de nouveau à terre, crachant du sang. Emil leva la tête et se vit dans un miroir, à terre, dans un flot de sang. Seul.
Il se réveilla en sursaut dans son lit, hurlant de douleur. Dans le rêve, sa blessure semblait atténuée, mais là, Emil savait que c'était la réalité. Il tomba de son lit, et regarda la plaie profonde qui lui transperçait le ventre. Elle était à côté du nombril, et ressortait quelque part dans son dos. Il saignait abondamment, il fut choqué même qu'il puisse contenir tout ce sang dans son corps qui semblait petit face à cette immense mare.
Une personne poussa la porte de sa chambre. Oui, il se souvenait : il avouait loué une chambre d'auberge dans un village. Deux ou trois personnes accouraient vers lui.
«Jeune homme ! Je suis médecin ! Arrêtez de vous agiter ! Jeune homme !»
La vision d'Emil se troubla. Il perdit connaissance.
Prochainement : La Magie d'Ibanos ! |
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