- Échec et mat. dit-il, en soupirant. Atios regarda son adversaire. Faire un tournoi d'échec dans un lieu où l'alcool était maitre ... à quoi pensaient-ils ? Ils étaient tous un peu fou, voir crétins des fois. Même s'ils étaient sympa. Il était à 43 victoires consécutives. Ils avaient même tenter de réfléchir à plusieurs. Atios était content de voir qu'ils cherchaient à gagner. Mais vu que Makarov n'était pas là et vu qu'Erza était portée disparue, sûrement en train de fouetter quelques serpents... Ce qui laissait peu d'adversaire capable de lutter contre lui. Enfin de compte, il était là depuis la matinée et jouait de façon désintéressée. Il avait eu à manger. Arthuria était là, rayonnante, ronronnant près de lui. Elle et la joie de vivre était une vaste addition qui donnait un résultat unique. Un. Elle tentait de lui transmettre grâce à son sourire. Il appréciait le sourire de celle-ci.Mais elle lui avait cacher un terrible secret. Une malédiction affectant sa mémoire. Une terrible affliction qui lui donnait des faux souvenirs. Il ne lui en avait pas voulu, mais avec le poids de la révélation et l'envie de comprendre, de réfléchir, il s'était isolé par rapport à elle.. Dans la confusion suivant cette révélation, il avait reconstituer des fragments de, il l'espérait, sa véritable mémoire. Il se souvenait en particulier d'une jeune fille, une fillette, pas plus haute que trois pommes.. elle lui inspirait une profonde affection, une envie de la chérir et de la protéger. Elle était joyeuse et pleine de vie, elle portait une robe riche décoré. Lui aussi, il portait de riche vêtements. Il était jeune .. il devait avoir 10 ans ... mais il était sûr de ne pas avoir pu porter de tels habits .. Pour la simple et bonne raison qu'être le fils de fermier ne permet pas le port de tels vêtements. Arthuria lui avait dit que, sa mémoire était fausse à partir du moment où il avait rencontrer Excalibur dans la forêt pour la première fois. Donc en somme toute, 80% de sa mémoire était fausse.

Il voulait savoir la vérité sur lui et était incapable de la trouver.Il s'était accommoder à ce sentiments d'usurpation. Mais il voulait savoir qui il était. Comment était-il ? Est-ce qu'il était poltron normalement ? Est-ce qu'il était courageux ? Est-ce qu'il pouvait être fier de ce qu'il avait été ? Le plus effrayant était que sa mémoire ne revenait que lentement jour après jour. Il voulait tant retrouver le véritable lui, endormi depuis si longtemps. Il se souvenait avoir pu lui parler, assis sur un trône siégeant au fond de son âme, ensommeillé, comme prisonnier d'un long et douloureux sommeil. Mais jamais plus il ne s'était manifester depuis. Allait-il pouvoir le réveiller ? Allait-il pouvoir se compléter ? Allait-il pouvoir recoller les morceaux de son psyché honteusement brisé par une malédiction qui lui fut lancée il y à des années de cela ? Atios aurai aimer une certitude ... Une garantie... mais allait-il être plus heureux ? Est-ce que ça changerai quelque chose à sa vie ? Est-ce que cela réduirait l'ennui constant qu'était sa vie ? D''ailleurs, avait-il le droit de se plaindre de celle-ci ? Certains voulaient porter l'épée ... mais Atios rit intérieurement à cette idée. C'était un poids lourd qu'on acceptait pour l'éternité. Une fois accepter, il était impossible de s'en débarrasser. Et lui, il avait dit oui pour sa chère et tendre grande soeur... Mais comme qui dirait, il n'avait pas lu les petites lignes en bas du contrat, malheureusement pour lui. Mais il ne regrettait pas. Il se lèverai chaque jour, se battrai jusqu'à son dernier souffle contre le mal, le destin et la vie. Il vivrai tant qu'il le pourrait, il protégerai le sourire des innocents, il tenterai de remettre les les gens sur le droits chemin et il apporterai le bonheur et la paix là où il irait. Il pourrait être fier de lui ainsi. Mais alors qu'il sourit, tête en arrière sur sa chaise, il entendit au loin son prénom. Quand il abaissa sa tête plus bas encore en arrière et qu'il fit partir sous son contrôle, sa chaise en arrière, il l'aperçue. Une jeune fille. Ses yeux se remplirent de larmes. Arthuria se leva brusquement pour tenter de le rattraper alors que sa chaise continuait de partir en arrière. Atios était figé sur celle-ci. Ses yeux étaient exorbités.

Elle était là. Sa réponse était là. La vérité. La personne qui lui manquait le plus. Cette jeune fille qu'il adulait tant que ça ... La chaise toucha enfin le sol mais il était déjà debout.Atios fit un bond à grande vitesse et l'attrapa au vol. On aurai cru qu'il était posséder. Son coeur lui faisait si mal. Il avait besoin que cette personne soit dans ses bras ... TOUT DE SUITE !! La guilde n'existait plus, Excalibur non plus. Sa tête allait exploser. Le sang tapait à ses tempes. Dans ses bras, il l'enserra comme jamais il n'avait enserrer personne. Pour la première fois puis quatre ans, il pleurait. L'odeur de cette personne lui avait tant manquer. Elle était comme lui ... Cette personne avait vécue avec lui un long moment. Il avait tout fait pour la protéger, lui fournir un futur plus radieux, hors d'une prison froide et de mépris, d'un quotidien de verre glacé, de responsabilités qu'une enfant ne pouvait porter... Il avait déclencher un coup d'état pour elle, pour les civils, pour détrôner son vrai paternel ... Cette personne n'était autre que sa jeune soeur :

- Alexandra ... C'est toi n'est-ce-pas ? C'est toi, je le sais... Tu es là, il n'est plus là ... Il ne te feras plus de mal, il ne te vendra pas pour un autre pays ... Tu m'avais tant manquer ... avait-il dit en murmurant. La malédiction venait de voler en éclat. Cette enchantement était parti et sa mémoire lui revenait d'un seul coup. Sa tête était dans une tempête de souvenir. Arthuria quant à elle souriait, près de là. Elle avait compris qui était la jeune fille qu'Atios avait pris dans ses bras.

Atios ployait sous les souvenirs. Il se souvenait de son véritable statut, son histoire, son passé. Tout ce qu'il avait fait. La chute dans la cruauté de son père. Son coup d'état visant à le renverser pour éviter que sa soeur ne soit une marchandise à négocier. Il se souvenait de son nom, de son véritable nom : Atios Alexein de Dalmascia. Et sa soeur était dans ses bras. Elle était la personne la plus précieuse dans sa vie avec Arthuria. Il n'avait personne d'autre mis à part ces deux là. Il la serrait contre lui, comme une peluche, un précieux trésor. Et elle était là, dans ses bras. Il pouvait la sentir contre lui, la prendre dans ses bras, se blottir contre elle, la seule et unique personne avec qui il avait pu partager son enfance sans se faire réprimander par respect pour un code de conduite ou la forme qu'il importait d'avoir pour son maudit rang. Il allait devoir trouver une résidence temporaire pour la loger.. Plus question de la faire vivre dans une auberge miteuse. Il allait lui offrir un toit en attendant la fin de la construction du château. Il allait pouvoir vivre heureux avec elle ... Il avait enfin une attache à ce monde autre que le rôle que celui-ci lui avait donner.

« Grand frère ! Tu m’as manqué… Pourquoi es tu parti sans rien dire ? Pourquoi m’as-tu laissé derrière !? »

« Je ne t'ai pas laissé derrière volontairement ... J'ai été emprisonner et mes souvenirs ont étaient modifiés de sorte que je sois envoyer vivre comme fils des fermiers dans une famille près de la forêt du château ... A partir de là, j'ai des tas de choses à te raconter en privé mais en somme, j'ai été nommer porteur de l'épée sacrée .. celle qui à appartenu à notre Aïeul. »

Atios essuya ses larmes et regarda les deux esprits. Deux magnifiques femmes. Une fille qui n'était pas humaine de toute évidence. Déjà sa couleur de cheveux, ensuite le fait qu'elle ai une aura différente de ceux-ci .. Par contre, l'autre, elle aussi très jolie, était humaine. Elle semblait largement plus réservé que l'autre, même si cette dernière était perplexe et fixait Arthuria. Cette dernière était souriante. Elle s'approcha d'Alexandra et s'abaissa à sa taille, en lui faisant un magnifique sourire. Elle dit alors :

« Je suis Arthuria, l'esprit de l'épée sacrée. Je suis enchanté de te rencontrer, ô princesse des Dalmascia. Quant au fait que je suis matérielle, c'est parce que ton frère jouit des mêmes talents que toi même s'il à appris à maitriser une magie différente. »

Atios ne dit rien mais tenta de toucher la main de Tenshi comme si elle existait. Mais évidemment,t sa main passa au travers. Sûrement que sa soeur n'était encore très habituée à la matérialisation de ses esprits. Ce n'était pas compliqué, mais il faudrait qu'elle prenne l'habitude de les matérialiser sur de plus longue période pour progresser. Mais à son âge, c'était surprenant qu'elle réussisse à signer des pactes avec des esprits aussi ... puissants. Même si elle ne pouvait leur permettre d'utiliser leur pouvoir, matérialiser des esprits de ce type n'était pas une très mince affaire.

« Tenshi, Reimu, cette fille là... C'est un esprit matérialisé non ? »

« Oui, c'est un esprit matérialiser. Mais elle ne possède aucun pouvoir en elle-même. Elle est la conscience qui habitait l'épée. Par contre, nous devrions parler de ça autour d'une table. De toute façon, ils sont trop bourrés pour réagir de façon réfléchie ... Et puis, ils sont occupés à décuver.. »

Atios lui pris gentiment la main et l'attira à la table où son échiquier était poser, Arthuria demanda alors ce qu'ils voulaient : Elle faisait la serveuse quand elle s'ennuyait. Atios, mit plusieurs chaises autour de la table et une fois accoudé à celle-ci, essuya ses larmes et lui demanda, un sourire radieux sur le visage, un sourire qu'Alexandra n'avait pas pu connaître car à l'époque, Atios était plus introverti et replier sur lui-même. La question était celle-ci : Comment avait-elle fait pour partir du château ... quoi que, avec un esprit comme la fameuse "Tenshi", tout s'expliquait.

« Mais comment as-tu fait pour me retrouver ? Je veux dire, père, damné soit-il, avait pris soin de bien sceller ma mémoire ... je ne me souvenais plus de qui j'étais, ni qui tu étais .. J'ai lutter une bonne partie de ces dernières années pensant avoir perdu toute ma famille .. »