Atios s'était réveiller tôt ce malin là. Au loin, très loin, dans Fiore, quelque chose d'angoissant et d'agressif lui brûlait la poitrine. Il ne pouvait savoir ce qu'il ressentait, mais c'était ainsi depuis plusieurs Lunes. Même Excalibur sentait une sombre influence venir du nord-ouest de Fiore. Arrivé à l'heure d'ouverture des locaux de la guilde, il rentra à l'intérieur et vint s'assoir au comptoir en silence, épée à la ceinture. Le relatif silence de la guilde lui permit de se reposer un peu. Il commanda un verre de lait qu'il dégusta lentement. Quelque chose allait se produire. Il le sentait. Quelque chose le concernant. Au moment où il mettait ses avant-bras derrière sa têtes, croisés et en se balançant sur sa chaise ( s'ennuyant), un homme pressé rentra dans ce qui semblait être un château : La guide de Fairy Tail. Il paraît qu'elle avait été plus modeste, mais que suite à sa destruction récente par une autre guilde, il avait fallu la reconstruire et pour l'occasion, la reconstruire en plus grand. En largement plus grand semblait-il.
Toujours en fusse t-il qu'il tomba en arrière en recrachant du lait par le nez quand l'homme qui était rentré en trombe cria :
« Atios-sama ? Où est le seigneur Atios-sama ?
- Sama ? dit-il, pour lui-même, sur un ton surpris, au sol, toussotant a cause de la remontée soudaine du mélange lacté.
- J'ai une importante missive venant de Shirotsume ! »
Une serveuse qui passait par là pointa du doigt le jeune garçon, au sol et dit au "porteur" de cette fameuse missive :
« C'est le jeune homme par terre là. »
Ce dernier accouru vers lui pour l'aider à le relever. Atios avait du mal à croire ce qu'il entendait. Sama, c'était une particule de haut respect dans la culture de Shirotsume et des environs.
« Qu'en est-il ? Que me veux le maire de Shirotsume ... ?
- Il y à un problème à Shirotsume et à cause de vos glorieux actes dans la région, le maire à décider de vous demander personnellement votre aide.. Tout est expliqué dans la lettre qu'il vous a adresser... » dit-il, haletant. Il semblerait qu'il avait fait tout pour arriver le plus vite possible.
Il se rassit sur sa chaise, pris une gorgée de son verre de lait ( qui était nettement meilleur quand il descendait, mais nettement moins bons lors d'une remontée lactée ... Il ouvrit la missive, lentement, sous les yeux du messager. Il était un peu stressé car celui-ci semblait extrêmement nerveux. "Oh, seigneur Atios" ... Voilà qui commençait bien... " Nous envoyons cet humble missive pour venir vous quérir. Un mal étrange ronge la région de Shirotsume. Un étrange phénomène rend fou la faune et les citoyens de mon humble village. Nous avons des blessés grave et nous redoutons que le phénomène deviennent plus important. " C'était effectivement assez préoccupant de ce qu'il avait pu lire. " Selon des témoins extérieur au village, une sombre mélopée vient envelopper le village pendant la nuit et nous rendrait fou. Des étrangers on fuit la région pourchassé par l'un des habitants de la ville... Nous vous en conjurons, Atios-sama, venez nous aider !" Comment pouvait-il ignorer la détresse du village de Shirotsume... ?
« Vous ... restez ici. Vous me retarderez ... Si je prends le train du matin, j'y serai avant le soir et je pourrai faire mon enquête ...
- Très bien ... » répondit-il, dans un soupir fatigué. Atios se leva, glissa un jewel sur le comptoir et s'en alla à la gare. Le soleil était plus timide aujourd'hui, c'était étrange, ces dernières semaines il avait fait plutôt beau... Le premier train vers Shirotsume était désert. Quand il eut passer le dernier arrêt avant sa déstination, il se retrouva seul dans le train. Quelque minutes plus tard, il remarqua que le soleil avait complètement disparu et qu'un brouillard épais et quasiment surnaturel enveloppait la région. Quelque chose de malsain flottait dans l'air. Il s'en alla voir le conducteur du train. Ce dernier lui demanda de repartir en train mais il insista :
« Je suis là pour enquêter sur d'étranges phénomènes ayant lieu dans la région. Avez vous remarqué d'étranges phénomènes ces derniers temps ?
- Moi ? Un peu, mais nous nous relayons. Mais il est vrai que ces derniers temps, Shirotsume est enveloppé de sombres et menaçants nuages cachant les rayons du soleil. De plus, la brume recouvre tout et il est difficile de conduire le train ... Des copains parlants d'animaux fou s'entretuant ... » Il prit une pause, il semblait un peu paniqué. Il rajouta, sur le ton de la confession un peu effrayé : « Je ne sais pas ce qui s'y passe dans cette région, mais ça me fou les jetons, j'ai rien vu de plus flippant depuis que j'suis chiard. » avait-il dit, dans un vocabulaire et un registre typiquement familier. Mais quelque chose de troublant parasitait la voix du chauffeur. Il ne mentait pas, quelque chose l'effrayait par ici. Atios aussi ressentait une certaine tension qui émanait de la région. Quelque chose clochait.
Il reprit sa place et patienta dans le train. Tout cela n'augurait rien de bon. Il regarda par la fenêtre et décida de l'ouvrir. Les croassements des corbeaux de la région était très ... rafraichissant. Il était quelque peu mal à l'aise. Ils semblaient volaient près du train et ils semblaient en train de l'observer .. Mais ils s'envolèrent. Peut-être son imagination. Lorsque le train arriva en gare, quelque chose de glauque frappait : Personne. La gare était vide. Il était 11H, il devrait y avoir au moins quelques voyageurs du coins voulant rejoindre la capitale. Mais non : Rien. Pas le moindre badaud. Voilà qui ne le rassurait point. Tout ça à cause d'une simple musique ? En rentrant dans la gare, elle aussi elle était vide. Première rue qu'il foulait, personne. pas même un mendiant. Rien. Rien de rien. Pas même un rat, pas même un chat, pas même un oiseau. Ah si. Des oiseaux si. Beaucoup d'oiseaux. Beaucoup de corbeaux. Très bien, il ne cherchait plus de forme de vie. Il semblait d'ailleurs que même les insectes ne sortaient pas. Rien. Il aperçu des enfants au loin. Il s'approcha d'eux. Ils avaient le dos tourné. Quand ils se retournèrent, de façon complètement synchro, ils dirent sur une voix lui glaçant le sang :
« Pars d'ici, étranger ! Tu n'es pas le bienvenu ! » dirent-ils, sur un ton différent de celui d'un enfants. Ils avaient l'air un rictus qui n'était pas possible de la part d'un enfant. Ils rirent alors avant de s'enfuir; Leur sourire laissa une marque profonde sur Atios. S'il n'était pas tenu par respect pour le maire et par son devoir de porteur de l'épée sacrée, il aurai pris ses jambes à son cou. Il fit quelques pas devant lui. Shirotsume était très différente par rapport à ses nombreuses visites. Il tapa à une porte. Personne n'ouvrit. Il décida d'aller à la mairie. En arrivant sur la place publique un petit groupe de personne s'était rassemblé autour d'un .. . bûcher. Une jeune femme était attaché à celui-ci mais encore heureux pour cette dernière, ils ne l'avaient pas encore allumer.
« Chienne !
- Sorcière!
- On te brûlera par le feu pour purifié ton âme !
- Quelle ambiance dites donc ... dit-il, sarcastique.
- Qui est-tu, étranger ? dit un homme en se retournant vers lui, le regard dur et inquisiteur. Tu n'es pas le bienvenu par ici dans ces temps troublés !
- On me l'a déjà dit. Charmants, les enfants du coins dîtes-moi donc ... mais pourquoi diable cette femme devrait-elle brûler ?
- Elle est celle qui fait que la région est ensorcelée ! MORT A LA SORCIERE !
- Je crois surtout que le problème vient d'ailleurs. De plus, je vais libérer cette jeune femme qui ne mérite pas son sort. Vous n'avez aucune preuve de ce que vous faites. Ce n'es pas en rejetant la faute sur la première personne passant là que vos maux s'arrangeront !
- Qui es-tu donc, pour ainsi oser t'opposer à la justice divine ?
- Je suis le porteur de l'épée sacrée Excalibur ! Je suis Atios ! Actuel chevalier porteur de l'épée sacrée ! » dit-il, dégainant Excalibur. Aussitôt fut-elle à l'air libre qu'elle se mit à briller et que le brouillard se dissipa autour d'Atios. A la vue de ça, les badauds prirent la fuite sous le regard médusé du jeune homme. La mélodie devait avoir un sacré effet sur ces messieurs. Il libéra la jeune femme qui rentra dans une maison dans une ruelle plus haute, claquant la porte et la fermant à clef. Atios soupira. La région était vraiment troublée. Il se rendit donc dans la mairie ou le maire lui expliqua de ne rien savoir et le suppliant de trouver une solution. Suite à cette infructueuse visite, il passa l'après-midi à faire fuir les gens et à se faire insulter d'étranger n'étant pas le bienvenu. L'après-midi défila. La journée ne semblait pas vouloir s'en finir et pourtant le soleil semblait déjà être absent tôt dans l'après-midi. L'ombre du soleil se mit à décliner. Il commença à entendre une mélopée au loin. Quelque chose d'horrible s'insinua dans sa tête. Il se mit à hurler.
« Quelque chose ... dans ma tête ... » dit-il, dans une râle. Il tomba au sol. Inconscient.
Dans son subconscient, une plaine verdoyante sous un coucher de soleil, Atios se réveilla, en compagnie d'Excalibur.
« La mélodie que l'on entend ... c'est une mélodie qui sert à invoquer des démons à partir des êtres vivants... Elle n'es pas encore assez puissante pour qu'elle ai réussi à en invoquer un seul, mais tu es toi-même affecté par celle-ci en ce moment même... prépare-toi à repousser l'influence du sort à l'intérieur de toi-même, Atios ... Je serai là pour t'aider à lutter. Elle soupira. Le voilà ! »
Atios n'eut pas le temps de réagir. Un éclair noir s'abattit sur la plaine noire. Des Nuages noires, opaques, recouvrirent la plaine alors qu'un vent froid et cruelle se mit à souffler. Et là, Atios vu son reflet lui faire face. Avec une Excalibur de couleur noire. Il ne dit pas un seul mot et s'avança. Il s'arrêta, pointa Excalibur vers lui, confirmant ses intentions. Il portait un masque cachant ses yeux. Une aura sombre et angoissante se mit à parcourir l'épée et le corps de ce qui semblait être une copie maléfique de lui. Il semblait bien plus fort que lui-même ne l'était. Son teint était blanc pâle, froid comme la glace. Il n'avait aucune expression. Atios matérialisa Excalibur. Une aura dorée se mit à briller autour d'Atios. Atios croisa Excalibur avec celle de sa copie maléfique. Deux seconde plus tard, le combat commençait dans un tonnerre de coups. Un orage s'était mis à frapper. Personne ne pouvait obtenir l'avantage.
Ils s'éloignèrent l'un de l'autre. Pour la première fois, son "clone" pris la parole :
« Tu me laisseras place, à moi, ta souffrance et ta haine que tu rejettes chaque jour un peu plus. Et quand bien même j'échouerai, un jour ce sera mon heure. Ton combat est voué à l'échec : je ne suis que l'addition de tout ce que tu ne te permets pas de ressentir. Chaque fois que tu souffriras, chaque fois que tu ressentira de la colère, à chaque fois que tu rejetteras tes sentiments, je m'en nourrirai.. »
« Ne t'inquiètes pas. Tu n'as pas besoin de le faire. Je veillerai sur lui. Reste-là où tu es, dors sans crainte. »
C'était Excalibur. Le véritable Atios regardait en silence la jeune fille poser sa main devant le visage de sa copie qui commença à disparaître sous formes de particules noires et violettes. Cependant, sa voix raisonna une dernière fois :
« Je reviendrai, Atios. Et ce jour-là, je me vengerai de tout ceux qui nous aurons fait souffrir. »
Atios se réveilla au sol entouré de gens qui se frappaient. Certains hurlaient , d'autres couraient nu. Mais la musique était bien plus audible. Il avait mal au crâne. Il dû bloquer un coup de poing provenant d'une personne enragée par la musique. Des bruits de verres, des bruits de portent qui claquaient. Des coups sur les volets en bois... Atios grimpa d'un bond sur un toits et tenta de déterminer la provenance de la musique responsable de ce cauchemar. Ses sens étaient irrités, mais il avait d'ores et déjà une bonne raison raison d'aller botter le cul du responsable de ce bordel. Il était assez énervé. La mélopée provenait d'une colline en hauteur, d'où irradiait une puissante aura maléfique. Atios se rendit sur place, en vitesse. S'il ne se dépêchait pas, la ville allait bientôt être à feu et à sang. Quand il arriva sur place, c'est un spectacle étrange qui l'accueillit...
Un homme en robe de mage noir était assit sur une souche d'arbre pourri et jouait de la musique. Dans les alentours ... la nature semblait morte. Le mage sourit et arrêta la musique.
« Il semblerait que mes plans aient échoués. Je me serai au moins venger de la ville, même si ce n'est pas le résultat escomptés.
- Pourquoi faire ça ? Pourquoi vouloir vous venger ?
- Ils ont tuer ma femme il y à trente ans de cela. Pour sorcellerie présumée. Elle attirait le mauvais oeil semble t-il. Si vous me comprenez ... laissez un vieil homme venger son amour perdu.
- Bien que je comprenne vos motivations, la vengeance n'amènera pas votre femme à la vie. Elle ne fera que perpétuer le cycle de la haine. C'est pourquoi je vais briser votre flûte. » dit-il en s'avançant vers le vieil Homme. Il saisit l'instrument maudit et le jeta en l'air avant d'envoyer une petite vague de lumière qui désintégra l'objet. Aussitôt, le silence retentit dans les alentours. Les nuages se dissipèrent peu à peu laissant place à la lune. La présence persista quelques seconde avant de disparaître. Atios revint au village et expliqua la situation au maire. Atios insista bien sur les méthodes de certains villageois qui était la cause de la situation actuelle. Après moult remerciements et parlotes inutile, Atios dût se rendre à l'évidence : Il allait devoir rentrer à pieds. Sur le chemin, il pu remarquer que la nature semblait moins effrayante qu'à l'allée. Tard, beaucoup plus tard dans la nuit, Atios arriva aux abords de Magnoria en suivant la ligne de chemin de fer. Arrivé dans la ville endormie, il décida d'aller dans les locaux de la guilde. Peut-être pourrait-il s'amuser un peu avec les membres de la guilde, pour une fois.