Atios, caleçon/boxer, dans le confessionnal, se sentait à l'étroit après ce sentiment de solitude. Très à l'étroit. Il était rouge de gêne, dans cette boite à confession. Qu'avait-il à confesser ? Pas grand chose, mise à part le fait que sa magie n'était pas éternelle et qu'il n'avait pas l'habitude de se balader avec une armure. Au moins, l'épée lui avait donner quelque chose de ... souple, léger et pourtant dur. Mais l'invocation et le port de celle-ci semblait consommatrice de magie. Il avait quelques heures avec tout en se battant mentalement avec Lillith, ce qui était un bon début. En tout cas, il avait eu de la chance que la jeune fille n'ai pas eu accès à sa mémoire. Les souvenirs qu'il avait ... il ne voulait pas les partager. Il préférait oublier son long pèlerinage pour acquérir le droit de porter et d'utiliser l'épée. C'était du passé et sa soeur pouvait être tranquille, là où elle était. Il avait assumer la responsabilité qu'elle lui avait confier et il avait fait un sacré chemin, dans le but de respecter les dernières volontés de sa chère soeur.
Mais quelle honte ... il avait dût avoir une voix de fille, quand il avait crier ce "ne me regarde pas" en s'enfuyant à toute vitesse... au moins, ça aura sûrement un effet positif sur le moral de la jeune fille, se dit-il. C'était pas courant de voir une armoire à glace en armure se transformer en fillette en jupette qui prend la poudre d'escampette, de peur d'être vue caleçon au vent, t-shirt flottant, en pleine cathédrale, lieu sacré où peu de gens se baladaient
sans futal. Etrangement, cependant, la jeune fille vint à la porte, toquant doucement. Atios devint blanc. Il grimpa de dos aux murs du confessionnaux au plafond, histoire de ne pas être vu.
« Dit-moi, Atios-kun, ce n’est pas que voir un jeune homme en caleçon me dérange, tu sais, mais du monde va bientôt arriver. Il n’est pas loin de six heures quinze... »
« Tai... tais-toi, perverse! Voyeuse ! » dit-il d'une voix tremblante. Les rôles n'étaient pas inversés ? Que se passait-il dans l'univers pour que ce soit l'homme qui soit vu en sous-vêtement et qui se cache, reprochant pudiquement à la fille ses possibles regards ? Quelque chose ne tournait pas rond ... mais c'était marrant. (Parole du narrateur). Atios était en l'air depuis plus de cinq minutes, tenant bon au plafond du confessionnal, bien qu'il avait du mal à caser ses grandes jambes à l'intérieur de celui-ci sans tomber du plafond. Un véritable homme-araignée ... qui avait justement une araignée au plafond de s'envoyer ainsi en l'air, pour se coincer au sommet interne du confessionnal..
« Il faudrait sans doute que nous partions. Imagine si quelqu’un nous voyait sortir d’ici, dont toi vêtu seulement d’un caleçon. Que pourraient-ils se dire ? »
Hein ? HEIN ?! Atios fut surpris d'entendre cela venant ... d'une pré-adolescente. AH CES JEUNES ! Par Excalibur, JAMAIS ! JAMAIS il n'oserai toucher à une enfant ! Plutôt ... se la faire couper que de faire quelque chose d'aussi ... impure avec une ... ENFANT ! Il se mit à hurler dans le confessionnal, se faisant des films. Une main traversa la parois en bois au dessus de la jeune fille avant de rentrer par le trou qu'il avait "écarter" de force. Il allait péter un plomb. Le confessionnal se mit à .... bouger dans tout les sens, comme si quelque chose se tortillait à l'intérieur. Il commença à pencher vers l'avant, puis l'arrière, de plus en plus vite. Crack. La porte vola vers l'intérieur, alors que le confessionnal s'effondra vers l'avant, Atios dedans, Yume sur la trajectoire de la porte ouverte. Le reste, la lumière ne parvenant pas à l'intérieur du confessionnal, Atios ne pouvait voir qu'il était allonger à l'envers sur la jeune fille, la tête .... vers les étoiles...
Atios se releva, pivota pour tenter de se mettre à l'aise, posa ses mains sur le sol (parce qu'il avait le dos courber, il avait du mal à retrouver l'équilibre dans le noir.) Ah. Douce sensation que voilà. On aurait dit qu'il aplatissait du guimauve. Il décida de remettre en place le confessionnal pour avoir accès à la lumière et pouvoir respirer à l'air libre. C'est quand il se releva qu'il remarqua sur quoi il avait pu tomber et ce qu'il avait sûrement allégrement peloter.... Il se mit à prier pour son pardon, Excalibur planter dans le sol, pendnat quelques minutes, l'air gêné, rouge, peiné, avant de se retourner vers la jeune fille qui s'était sûrement déjà relevé pour lui dire :
- Je compte fonder une guilde d'ici quelques temps. Si tu cherches un abri là où Lillith ne pourra nuire ... je pense que tu seras la bienvenue là-bas.
HJ : Vengeance pour avoir voulu me taquiner XDDD! Cela lui apprendra :3!