Naoko est une jeune fille très (même trop) bavarde qui ne possède pas les qualités d'une excellente oratrice. Elle ne va jamais droit au but et pourrais vous faire tourné autour du pot longtemps pour vous poser une question qu'elle soit simple ou difficile à aborder. Elle répond à toutes les questions que l'on lui pose, plus bêtement qu'intelligemment. On peut parfois penser qu'une petite fille d'une dizaine d'année se cache derrière son corps de fille de vingts ans, car elle fait parfois preuve d'un manque de maturité. D'un naturel calme, il est bien rare de la voir s'énerver et l'on a bien du mal à la faire passé de l'état de fille calme à l'état de véritable furie. Si vous avez le malheur d'y parvenir, vous découvrirez très vite que son côté froid et mauvais. Elle deviendra alors taciturne et répondra à toutes vos phrases par des regards froids qu'elle plongera dans le votre sans la moindre hésitation.

C'est aussi une énorme gaffeuse d'une grande maladresse, aussi bien dans ses mots que dans ses actions, qui paniquera à la moindre erreur et se jettera à vos genoux pour vous implorer le pardon comme si elle venait de commettre une faute impardonnable. Naïve comme elle est, Naoko est facilement influençable et gobe les plus incohérents des mensonges avec une facilité affligeante. En revanche, elle est très manipulatrice. Elle n'hésite jamais à manipuler un quelconque inconnu pour obtenir ce qu'elle souhaite, même si elle n'utilise que son art de manipulation que très rarement. Sensible au remarque dont on peut lui faire pars, elle s'empresse de corriger une mauvaise remarque.

L'amitié est très importante pour elle, elle ne pourra jamais se dire "heureuse" en absence de ce sentiment. Toujours à l'écoute des autres, elle n'hésitera pas à vous apporter de l'aide, quitte à vous faire passé avant d'autres choses bien plus importante.

Naoko est assez énergique, mais assez pour la qualifier de fille infatigable

Elle a développé au cours de sa vie une certaine passion pour la musique sous toutes ses formes (aussi bien le chant d'une baleine qu'une variété classique) et la botanique. Elle apprécie facilement la seule compagnie du chant d'un petit oiseau gazouillant et peut même s'engager dans une "conversation" avec une plante, en lui racontant ses soucis, ses malheurs ou même ce qui fait son bonheur.


La pièce est blanche, vide...Non, pas exactement. Au milieu de la pièce, se trouve un lit et une chaise. La chaise, je suis assise dessus et je contemple ma soeur de trois ans qui est couché dans le lit, sourde et contrairement à moi, un espoir pour mes parents.*Tu en as de la chance tu sais, papa et maman t'aime toi...*Moi j'avais neuf ans et je n'étais pas aimée. Mes parents étaient propriétaires d'une immense usine et exerçaient une grande influence sur ma petite ville. Mais ils ne m'aimaient pas. Certes, ils m'élevaient et me gardaient chez eux, mais s'était simplement leur devoir en tant que parents. L'influence que mes parents avaient sur les citoyens de ma ville était tellement grande qu'ils avaient orchestré un mouvement pour me faire passer pour la pire des idiotes et des cruches, mais malgré tous les habitants se rendaient bien compte que je n'étais pas ce qu'ils prétendaient et, pris de pitié, ils me considéraient tous comme une "petite soeur". Tout ça parce qu'ils me trouvaient, malgré mon jeune âge, une enfant ratée : mon destin qui aurait dû être de reprendre l'usine de mes parents faisait que je devais être rusé et une parfaite oratrice maîtrisant l'art de la fascination, mais j'étais tout le contrairement.

Doucement, je me leva et sortie de la pièce. Je rencontrai dans le couloir, ma mère. Elle était verte de rage de savoir que je venais d'aller rendre visite à ma soeur. Furieuse, elle attrapa mes cheveux et m'entraîna contre mon gré vers la salle de bain. Elle prit un produit à la main et le versa énergiquement sur mes cheveux... Ce rituel se répétait tous les jours. Petit à petit, je voyais mes cheveux s'éclaircir et perdre leur couleur. À peine un mois après, ils étaient devenus blanc, entièrement décoloré. Ma mère me l'avait déjà dit un jour :

Mme Aisaka :"Je déteste la blondeur de tes cheveux, tu ressembles à ta soeur comme ça ! Mais elle est unique ! Tu ne dois pas lui ressembler ! D'ailleurs, tu ne couperas plus jamais tes cheveux, ils deviendront longs alors que ta soeur en aura toujours des court ! il faudrait aussi changer la couleur de tes yeux ! C'est tout !"

*C'est tout...* Pour moi c'était déjà beaucoup. Je me promis de les reteindres d'une autre couleur, en noir par exemple et de mettre des lentilles que je changerais tous les jours...

M Aisaka :"Tu es une pauvre imbécile, c'est comme ça."

Les paroles de mon père me faisaient toujours beaucoup d'effet. Nombre de fois où cette désagréable remarque étais venue me transpercer le coeur, nombre de fois où j'étais parti pleurer dans ma chambre... Et nombre de fois où j'avais tout oublié à peine une heure plus tard. Je prononça trois mots incompréhensibles et partie rejoindre en douce ma chère soeur.

En voyant que je n'avais pas compris la leçon, mes parents m'envoyèrent séjourné chez ma tante. Je ne le pris jamais comme une punition, car elle se désintéressait tellement de moi que j'avais le champ entièrement libre jusqu'à la fin de mon séjour.

Me voilà donc dans sa chambre, en train d'effectuer quelques acrobaties assez grotesques. Je réussi à dénicher de l'argent cacher en haut d'une armoire qui d'après moi devait mesurer près de deux mètres. Ainsi je sortie et me dirigea à pied vers une de mes amies qui habitaient à peine un km plus loin. Nous avons jouez à divers jeu enfantins pendant plusieurs heures. Devenant ainsi ma meilleure amie, je lui rendie visite tous les jours. La veille de mon départ, nous avions entrepris une petite excursion. J'étais vêtu d'une longue robe et me prenais les pieds dedans tous les trois mètres. On rigolaient bien toutes les deux. Mais je devais partir. Elle me promis qu'elle m'écrirait tous les jours.

La promesse de mon amie fut tenue pendant près de neuf ans. Un jour, elle s'arrêta brusquement de m'écrire. Une semaine, un mois... Je commençais à prendre peur, alors un soir, je demanda l'autorisation à ma mère et m'en alla de nouveau chez ma tante. Aussitôt arriver, c'est avec tristesse que j'appris qu'elle avait dû précipitamment déménager, pour une raison inconnue et avait dû laisser tous ses meubles et ses documents. Mais une nouvelle bien plus horrible m'attendait à mon retour. C'est ainsi que l'on m'annonça le décès de ma soeur. Je n'avais pas cherché à connaitre la raison de sa mort, les larmes aux yeux, j'avais préparé des valises, puis j'avais quitté mon foyer en errant dans les villages vers des directions indéterminé. Si j'avais quitté mon domicile, s'était parce que je n'avais aucune envie de rester chez ma famille. Deux semaines après mon départ, je commençais déjà à m'affaiblir et avais prié une auberge de m'héberger gratuitement en échange de quelques travaux domestiques. Un soir, je m'assis à la table d'un vieillard. Si j'avais choisi cette place, c'était parce que je pensais que les vieillards comme lui ne me parlerais pas trop...Grosse erreur de ma part. Il était plus bavard que n'importe quelle autre personne dans la salle. Moi qui n'avais aucune envie de parler... Mais je remarqua que ce vieux ne "parlait pas pour ne rien dire" comme on dit. Je m'intéresai alors à la conversation. Il m'appris l'existence des guildes de magiciens. Il me les avait toutes cités, décris les membres qu'il avait rencontrés... Je l'appréciais ce p'tit vieux ! Sa vie avait été passionnante, on s'en rendait facilement compte grâce à la fougue avec laquelle il me contait ses récits. Il m'annonça qu'il avait la même magie que moi et pour ma plus grande joie, pendant un peu moins de deux ans, il m'entraîna. Puis la vieillesse l'emporta. Toutes ces années d'entrainement avaient porté leurs fruits : certes, je n'étais pas très forte, mais assez pour me considérer comme une mage. C'est ainsi que je m'élance à la recherche d'un fameux endroits dont il m'avait parlé : une guilde.