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Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} |
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| Sujet: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Jeu 12 Jan - 16:47 | |
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| Triste folie, quand tu m'habites, je ne sais plus comment m'en départir. Je t'ai combattue toute la nuit dans le but de trouver un refuge à travers le sommeil. D'un côté, puis d'un autre, en sueur ou en tremblant de froid, la fièvre dominait mes anticorps. Je me suis tanné et j'ai décidé de me lever et de courrir à travers la ville. C'était une nuit fraîche qui fera réfléchir cette fièvre. Je revins finalement vers ma demeure, ne me sentant plus hanté par ces démons. La fatigue prit le dessus, je voyais flou. J'ouvris ma porte et la verrouillai derrière moi avant de sombrer sur mon plancher. Je me réveillai avec le chant des oiseaux sans me souvenir de ce qui s'était passé. Je vis à ma table de chevet, une bouteille fortement entâmée. Dire que j'avais été assez naïf pour croire qu'avec cela, j'aurais pu dormir comme un bébé... Je soupirai et fis un peu de ménage avant de me préparer pour partir vers la Guilde. Je n'étais pas fier sur ce coup-là, mais quand on vit seul, quand on passe notre vie entière dans une solitude sombre, des idées de folie peuvent nous traverser l'esprit.
Je sentis mon coeur battre dans ma tête alors que je regardais le panneau où les missions étaient affichées. Je ne me sentais pas bien, mais je sentais le besoin de faire une mission, de passer à autre chose. Ayant une bonne regénération, je savais que j'allais m'en remettre rapidement. Mon cerveau assimilait lentement ce qui était écrit sur les affiches. J'évitais de me casser la tête et en pris une au hasard. Je la lus rapidement avant de partir. Nous étions dans la matinée, quelques heures avant l'apogée du soleil et cet homme qui demanda de l'aide à crocus, devait être réveillé depuis plus longtemps que tout le monde. Boulanger, il se devait de préparer ses mets avant que les gens n'entrent. Je pliai l'affiche et la mis dans ma poche avant de quitter Continuum Shift.
Mon arrivée se fit un peu après. Crocus n'était pas bien loin de notre Guilde, alors son accès était plutôt facile. J'avais regardé l'adresse de nombreuses fois, par anxiété, pour me rendre sans erreur. La porte en avant était déjà ouverte, alors je me précipitai à l'intérieur où un homme, recroquevillé sur une chaise, pleurait sa marchandise. J'avouais que l'endroit comme tel était vide et que plusieurs choses manquaient. Il releva la tête et m'apperçut. Il me sauta au collet et tomba à genoux. Il fallait avouer que j'avais aussi pleuré ainsi lorsqu'on a dévalisé l'entièreté de mon ancienne demeure, mais la tranche d'âge est en effet très éloignée. Aujourd'hui, je ne sais pas comment je réagirais. L'homme me suppliait à genoux, les yeux rougis, la gorge bloquée.Du calme, je suis venu que pour cela. Je suis Diego Flores, mage de Continuum Shift. Expliquez-moi ce qui s'est passé.
Et bien je... Il mâchait ses mots et cherchait sa chaise de ses mains. J'allais la chercher et la mis juste derrière lui. Il s'écrasa de tout son long dans celle-ci, les yeux vides. Comme à chaque matin, alors que toute la ville est calme, je viens déverrouiller la boutique pour me mettre au travail. En déverrouillant, ma porte, alors que je venais tout juste de l'ouvrir, des brigands m'ont poussé au sol et m'ont menacé avec je-ne-sais quelle arme. Il faisait noir et j'y voyais rien. Ils sont repartis avec absolument tout! Ils sont sortis par la porte-arrière et m'ont laissé avec... avec... AVEC RIEN!L'homme recommença à verser des larmes comme s'il se donnait comme devoir de provoquer un déluge à Crocus. Alors que ma concentration était moindre sur l'homme, je sentis une présence juste derrière moi. Je fronçai les sourcils, me demandant si c'était la police locale ou bien des soldats et que ma présence ici ne soit que de trop. Je tournai les talons et constatai la personne en question qui devait sûrement avoir tout entendu...- Spoiler:
Si tu veux faire parler l'homme, j'ai utilisé la couleur #FFCC99
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Dim 22 Jan - 13:18 | |
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D'un air blasé, j'observai de bas en haut le panneau des missions. Si je l'avais regardé de gauche à droite, je ne pense pas que cela aurait changé beaucoup de chose, tellement je n'éprouvais aucun centre d’intérêt pour les missions correspondant à ce que j'étais pour le moment capable de faire. J'essayai tout de même de repasser le tableau en diagonale, avec le mince espoir de trouver ce qui me conviendrait. Malheureusement celui-ci s'effondra aussitôt que mon regard arrivait sur le coin gauche, en bas. C'est donc désillusionnée que j'arrachai la feuille de son épingle se trouvant au même endroit. Je pris simplement le temps de la lire vite fait et de regarder la destination avant de partir le pas lourd vers les moyens pouvant me conduire jusqu'à la ville de Crocus.
Une boulangerie s'était faite piller plus tôt. J'étais juste devant. Déjà de l'extérieur on pouvait entendre les gémissements du pauvre gérant du magasin. Qu'aurais-je fais à sa place, moi ? Me serais-je effondrée en larmes comme lui si l'on m'avait retirer tout ce que je possédais ? Malheureusement ceci avait déjà été fait à une certaine période de ma vie, mais maintenant j'aurais sûrement eu une réaction ne différant pas tant que ça de celle du pauvre boulanger. J'inspirais un grand coup et poussais lentement la porte d'entrée, assez lentement pour que la personne se situant devant le volé avachi sur une chaise ne remarque pas ma présence... Du moins pas pour le moment.
Dans l'ombre de la boulangerie dénudée de meubles, j'écoutais le gérant exprimer sa plainte. Il était complètement effondrer, il devait beaucoup tenir à son équipement et sa marchandise. J'avais vraiment envie de lui apporter mon aide dans la quête de ses voleurs, mais vu le ton sur lequel il se confiait à cette personne, j'étais obligée de me rendre compte qu'il n'était autre qu'un mage venu pour résoudre son problème. J'avais quelques minutes de retard sur lui. Dommage...
D'autant plus dommage qu'au moment où je leur tournait le dos pour m’éclipser en vitesse, le mage ayant senti ma présence se retourna et me regarda sourcils froncés... Apparemment, j'étais découverte. Je prenais donc la parole en bafouillant, expliquant la raison de ma venue ici...
« Euh... Bonjour, excusez-moi, je suis moi aussi une mage venue pour la mission et euh... Et bien je vois que vous m'avez devancée... »
Dis-je à l'intention du mage de Continuum Shift. Comme le silence s'installait dans la pièce déj bien peu remplie, je lançai une phrase, une question pas très réfléchie aux deux individus...
« Mais... Maintenant que je suis là nous pourrions peut-être entreprendre la mission à deux ? Si cela ne vous dérange pas, bien sûr ! Je peux très bien comprendre que l'on me prenne pour un poids... »
Que dire de plus ? Je pris une inspiration et continuai mes paroles...
« Je me nomme Naoko Aisaka, et je suis une mage de la guilde d'Angel's Sky... Ne vous inquiétez pas, faire une mission avec un mage de guilde neutre ne me dérange pas... »
Dis-je souriante, toujours souriante. Ceci était bien mon sentiment, inconsciente que j'étais... Mais peut-être que lui n'était pas quelqu'un de mauvais... | |
| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Mar 24 Jan - 19:01 | |
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| C'était en me retournant que j'apperçus l'individue qui s'était ajoutée au lot: une femme. Une... FEMME? Les sourcils toujours froncés, je l'observais tout en restant dans mon sentiment le plus sceptique. Était-elle la fille du boulanger qui venait réconforter son père? Ou simplement la voisine qui faisait la vaisselle qui regardait par la fenêtre et m'avait apperçu pénétrer dans la boutique? Je cherchais à connaître sa provenance de moi-même, et pourtant, toutes mes possibilités étaient plausibles. La vérité jaillit lorsqu'elle se mit à ouvrir la bouche pour s'expliquer. En fait, elle n'avait pas vraiment le choix de toutes façons, nous deux la regardions en attendant qu'elle parle. Elle s'autoproclama mage et se sentit gênée devant nos regards. Une mage timide qui n'avait pas à avoir peur. Mon regard s'adoucit et un sourire se dessina lentement à mes lèvres. Un silence se fit. Même s'il était bref, il était significatif pour ce qui se passait dans cette boulangerie.
Ce fut la jeune femme qui ouvrit à nouveau la bouche comme à leur mauvaise habitude. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour cela puisque c'était dans leur nature. Sa demande me surprit sur le coup, mais je sus me ressaisir assez rapidement. Elle... voulait aider le boulanger en ma compagnie? Pourquoi voulait-elle mettre sa vie en danger? N'avait-elle pas peur des voleurs? Je la regardais de bas en haut pour me faire une idée un peu plus concrète de ma future partenaire. Elle m'avait semblée être en forme et s'il fallait que je lui ordonne de courir à toutes jambes, je supposais qu'elle puisse s'en sortir indemne. Elle se traitait elle-même de poids supplémentaire à la mission. C'était dans ses paroles que je me reconnaissais. J'avais moi aussi l'habitude de me rabaisser et c'était touchant de voir notre propre caractère sur une autre personne.
Mon expression redevint neutre et je m'approchai d'elle à un peu moins d'un bras de distance pour la regarder dans les yeux. Elle me souriait, elle ne cessait de me sourire. Était-elle comme cela, ou bien était-ce moi qui la gênait? Je crois bien que ma mine pouvait bien effrayer une jeune dame surtout si celle-ci est au courant que je sois un mage. Je provenais d'une Guilde Neutre, mais est-ce que cela faisait de moi automatiquement quelqu'un de gentil? Ou bien de complètement imprévisible? Elle avait de bonnes raisons de se sentir mal ici. Elle s'était présentée comme étant une mage d'Angel's Sky. Je n'avais entendu que des rumeurs venant de cette Guilde faisant objet de leur Maître qui semblait pitoyable. Comment une jeune femme comme celle-ci puisse faire partie de ces brutes? Ma mission était donc de la rassurer et éviter qu'elle se prenne des coups. Pourquoi l'accepter dans l'équipe si j'étais pour passer mon temps à la protéger? Parce que la dame a demandé à faire partie de la mission... Je souris à nouveau et lui tendis la main pour faire des présentations un peu plus officielles:
Ravi de faire votre connaissance, Mademoiselle. Vous pouvez m'appeler Diego. Sachez que faire une mission avec une jolie jeune femme d'Angel's Sky ne me dérange pas non plus! Vous êtes la bienvenue et si vous avez un avis à faire partager, je suis ouvert aux suggestions.
Je continuais de sourire franchement pour montrer ouvertement mon approbation. J'attendis qu'elle serre ma main avant de me retourner et enfin débuter cette mission. Les présentations faites, je me dirigeai vers la porte arrière pour déceler des quelconques indices. Déjà, sur la porte, on pouvait voir des traces blanches: de la farine. Je me demandais même s'ils n'avaient pas ouvert la porte en balançant une poche de farine dans celle-ci. Je sortis mon corps en entier de la boulangerie et regardai avec minutie les alentours à la recherche d'indices. La rue derrière était tout de même passante et si nous pouvions trouver des indices, nous serions chanceux, ou bien ces voleurs n'étaient pas malins du tout. C'est alors qu'en regardant parterre, j'apperçus un filet blanc de farine piétiné.
Mademoiselle Aisaka! Venez voir ça... Dis-je en lui pointant la farine du doigt. Je crois que nous avons une piste qui nous mènera droit aux voleurs...
Je lui souris avant d'entreprendre la marche qui mènera droit au but. Si elle avait des choses à dire ou même des précautions à suggérer, elle pouvait le faire autant qu'elle le désirait puisqu'un instinct de femme est beaucoup plus grand que celui d'un homme. Je me surpris à sourire tout au long de cette enquête. À mon habitude, j'ai un air plutôt neutre. Peut-être que j'arrivais à percevoir en cette femme quelque chose que je ne voyais pas envers les autres. Peut-être que je n'aurai pas à la surprotéger tant que cela au bout du compte. Peu importe l'instinct qui m'habite présentement, je ne voudrais pas prendre de chance alors je serai tout près au cas où cela tourne mal. Nous arrivions au bout de notre trace qui nous mena dans une ruelle où quelques portes s'offrirent à nous. Qui sait celle que nous choisirons en premier? |
| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Mer 1 Fév - 13:46 | |
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Les présentations maintenant faites,les deux mages que nous étions s'engagèrent dans l'enquête qui nous mènerait droit aux voleurs. Diego eut vite fait de trouver un premier indice, les traces de farines, laissées sur le passage des voleurs qui ne semblait pas être les plus malins. Faire une faute aussi grave leur serait sûrement impardonnable. Nous n'étions donc pas tombés sur les voleurs les plus expérimentés. De plus, la marque laissée sur la porte et sur tout le chemin de la rue me laissait croire qu'ils n'avaient pas pris leur temps en s'enfuyant de la boulangerie. Mais c'était une idiote conclusion : un voleur ne prend pas son temps. C'est toujours comme ça dans les romans policiers. Et ils ont cette manie de ne jamais faire les choses qu'à moitié, j'ai même l'impression qu'ils en font parfois trois demi. Par exemple, ceux qui essayent de découper une par une les lattes de plancher au cuter avant de faire exploser un pétard géant dans un petit trou creusé à la cuillère dans le but d'obtenir un... Plus grand trou. Des trucs comme ça qui les trahissent toujours. Je suis sûre qu'il y aurait un tiers de voleurs démasqués en moins s'ils passaient tous par la porte d'entrée ! Ça ne leur coûte rien de voler la clé avec, franchement !
Diego pointa les traces de farine du doigt, puis me dit avant de s'avancer vers les différentes portes qui s'ouvraient à nous :
« Mademoiselle Aisaka! Venez voir ça... Je crois que nous avons une piste qui nous mènera droit aux voleurs... »
« Vous êtes le premier à l'avoir remarquée, bravo ! »
Dis-je. En fait, on s'en passe de mes commentaires, mais je les fait quand même, j'ai rien à y perdre. Enfin je ne crois pas. C'est pas comme si je lui avait demandé s'il préférait la farine de blé à la farine de seigle. Remarque ça aurait peut-être fait l'affaire, si nous n'avions pas cette question à nous poser :
« Mais quelle porte choisir ? »
En fait, même ça, ça ne servait à rien que je le dise, vu qu'il se posait déjà la question. Mais bref, peut-être que cette fois-ci, je trouverais un second indice avant lui ? Je me mis donc en quête de cette seconde faille que les voleurs auraient pu laisser derrière eux. Qu'est ce que cela pouvait bien être ? Encore un aliment ? De la levure ? Des œufs ? Une tomate ? On fabrique des pains à la tomate dans cette boulangerie ?
« Vous trouvez quelque chose de votre côté, Monsieur F... Flores ? »
Comme aucune trace de tomate ne se manifestait dans mon champs de vision, j'en déduis qu'il n'y avait pas de petits pains à la tomate dans cette boulangerie. Je me consolais en imaginant les tonnes de chocolat qui se trouvaient peut-être derrière une de ces portes (ou pas, mais ce n'est pas ce qu'il faut me dire, là). Alors que j'observais l’entrebâillement d'une porte (comme si j'apercevrai un bout d'éclair au chocolat assassiné en route), j’aperçus une sorte de tas, un tas de papier. Ou d'autre chose. J'effectuais maintenant des drôle d'acrobaties dans l'espoir de peut-être apercevoir ce qui était écrit dessus. Alors qu'il me suffisait d'attraper la poignée de la porte et de l'ouvrir. Ce que je disais pour les voleurs, comme quoi ils en font trois demi au lieu d'une moitié, est aussi valable pour ceux qui sont chargés de les démasquer.
Je m'exécutais alors : une main posée sur la poignée. La porte ne s'ouvrait pas. Zut.
Heureusement qu'il y avait un trou dans le bas de la porte. Heureusement qu'il y avait eu des souris pour le créer. Heureusement qu'elles étaient toujours là.
Ce fut donc simple pour moi. Je n'eus qu'à penser à une de ces souris pour que ma magie opère. Celle qui se trouvait la plus proche de moi se retrouva soudainement sous mes ordres. Pouvant communiquer avec les animaux, je commençai par m'excuser pour le petit dérangement queje lui causait, et lui promis qu'elle n'aurait pas grand chose à faire. Une idée s'était installée dans ma petite caboche : j'ordonnais à la petite bestiole grise de filer par le trou que ses compagnons avait rongés avant son passage, puis de revenir avec un des papiers empilés.
Elle revint, je pris le bout de papier entre les mains et la libéra. Je lu vite fait ce qui était marqué dessus, mais un seul coup d’œil m'aurait suffis à comprendre que cette pile était en fait un tas de ce qui servait à emballer les baguettes avant de les donner aux clients (je ne sais pas comment on appelle ça, donc ils seront dénommés « Bout de Papier servant à Emballer les Baguettes avant de les Donner aux Clients ». Toutes les boulangeries en étaient équipée. Les voleurs avaient du attraper ça sans faire attention avant de les remarquer : sûrement inutiles en encombrant, ils avait décidés de les abandonner en route. Je fus quand même surpris de leur l'initiative : ils ont pris le temps de fermer la porte à clé.
Je me tournai vers Diego, et lui dit sur mon air habituel, joyeux :
« C'est cette porte qu'il va falloir emprunter ! Regardez ce « Bout de Papier servant à Emballer les Baguettes avant de les Donner aux Clients » » !! | |
| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Mer 8 Fév - 16:59 | |
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| La jeune femme me félicita de cette piste que j'avais découverte moi-même. Je n'avais pas l'impression que sa phrase était totalement sincère et qu'il y avait un soupçon de moqueries. De toutes façons je n'étais pas du genre à accepter des compliments de la sorte alors je me contentais de secouer la tête et de soupirer. Je n'avais rien à ajouter à ce propos puisque de toutes façons, nous avions du pain sur la planche concernant notre petite enquête. Les portes étaient un peu trop nombreuses. Nous n'en avions besoin que d'une seule pour poursuivre notre investigation. Je pris une porte différente de celle que ma partenaire avait emprunté et la scutai. Je passai ma main sur celle-ci, écoutai si des indices sonores pourraient nous être utiles, mais ma première porte était silencieuse. J'haussai les épaules et passai à la suivante où j'entendais l'écho d'une femme crier de plaisirs. Je frissonai d'horreur avant de passer à la prochaine.
Pas vraiment, mais je vous raconterai une petite histoire après la mission accomplie si vous voulez.
En fait, je n'eus pas le temps de passer à la prochaine que la méthode de la jeune dame attira mon oeil. Je vins donc à ses côtés et vis la souris lui amener un bout de papier. Une souris? Celle-ci repartit aussitôt qu'elle le lui avait donné. Cette souris n'était pas une matérialisation de son art. Arrivait-elle à soumettre ces animaux à sa volonté? Intéressant... Je restais planté-là, à l'observer, mon expérience de ma dernière porte ne m'avait pas plus et m'avait donné un de ces maux de coeur. Naoko observa le bout de papiers quelques secondes avant de m'avertir qu'il s'agissait d'un papier d'emballage «servant à Emballer les Baguettes avant de les Donner aux Clients.» Je souris à la jeune dame en guise de félicitations. De sa façon de parler de la porte, je compris qu'il fallait que je me charge de la porte.
Je m'approchai près de la jeune femme et empruntai son papier avec délicatesse en effectuant un contact physique bref de ses mains dans les miennes. Le papier en ma possession, je tendis l'index droit pour me faire une entaille. Je redonnai le papier à la gente dame avant de me pencher au niveau de la poignée de la porte. Le doigt porté vers le trou de verrouillage, je forçai ma blessure à me fournir plus qu'une goutte de sang. Le sang s'accumula lentement pour prendre la forme d'une clé que j'essayais de confectionner à l'oeil nu. Les détails pourront être ajoutés plus tard de toutes façons. La dame qui m'accompagnait pouvait sentir la manifestation de la magie présentement, mais ma minutie pouvait cacher mon action présente.
Ironic Blood!
Mon sang devint soudainement métal prenant une forme définie de clé. J'entrai celle-ci dans la serrure et tournai. Je sentais qu'il manquait une dent à ma clé que je me dépêchai d'ajouter pour déverrouiller la porte à la dame. Lorsque j'entendis le déclic, je souris et ouvris la porte. Je fis signe à la dame d'entrer d'abord. Le sang à mon doigt continua de couler, mais je me contentais de lècher la dernière goutte plutôt que de contaminer la pièce entière. Justement en entrant dans cette pièce, nous pouvions voir la montagne de papiers souillés. D'un couleur j'arrivais à voir une lumière et à entendre des individus parler un peu trop fort. Je reprenai ma clé artificielle et refermai la porte en silence. Je balançai celle-ci sous l'amât de papiers avant de me coller au mur qui menait vers ce couloir mouvementé. Je chuchotai en douceur à la jeune dame:
J'ai un plan, mais dites-moi si celui-ci vous convient: vous frapperez à la porte pour en attirer quelques uns et vous irez vous cacher sous le papier pendant que moi je m'assure que les autres ne prennent pas la poudre d'escampette plus loin. Qu'en dites-vous?
Décidément, cette mission me plaisait d'avantage que l'avoir faite avec ce cher Lund. Celui-ci était muet comme une tarte et aucune stratégie ne pouvait être discutée entre nous. Avec cette femme, je n'avais pas peur de dire des bêtises ou de trop parler. Même si au départ, être confronté à travailler avec une femme me déplaisait énormément, je l'appréciais de plus en plus puisqu'elles ne nous laissent pas tomber et je l'appréciais énormément. Le travail d'équipe pouvait être exécuté avec une consultation rapide et un support plus que nécessaire. Je n'avais plus peur que cette mission réussisse, mais j'avais encore peur de laisser la dame seule quelques instants avec ces voyous, surtout si nous ne savions pas combien ils étaient.
Si vous êtes en danger, n'hésitez pas à crier... Dis-je en souriant
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Sam 24 Mar - 12:29 | |
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La porte qui nous mènerait sur le chemin des pilleurs de la boulangerie semblait être verrouillée. Le jeune homme comprenant le problème auquel nous faisions bêtement face décida de se charger de l'ouverture de celle-ci, ou plutôt compris ce ne serait surement pas moi qui m'en occuperait s'il ne prenait pas cette initiative. Je me demandais si sa magie serait capable d'ouvrir cette porte d'une manière intelligente, je veux dire autrement que de foncer dessus tête baissée pour en sortir avec une jolie bosse, et certainement une porte presque aussi bien placée dans son encadrement qu'avant le choc.
Et effectivement, le procédé de déverrouillage qu'il entreprit me surpris, sa magie en elle-même me surpris. Je n'avais encore jamais vu de mage utilisant son sang pour former des objets par ses globules rouges, et encore moins avec la précision dont il faisait preuve en formant la clé, qui donnait l'impression de couler directement de l'encoche de son index. Quand il se l'était d'ailleurs consciencieusement coupé, j'avais eu un mouvement de recul, bien que ce ne soit qu'une petite fente. Et puis toutes ces questions qui venaient se chevaucher... Pourquoi se coupait-il le doigt, avait-il l'habitude de le faire -comme il n'avait apparemment pas hésité au moment de se l'entailler-, et cetera, et cetera. Qu'il se presse ensuite le doigt pour en faire perler les gouttes de sang m'aida bien à solutionner ces questions, mais toute trouvèrent réponses quand je vis apparaître la clé de la porte, le sang de Diego se matérialisant en métal sous mes yeux qui observaient attentivement la scène.
Une fois la porte déverrouillée, le mage l'ouvrit et me fis signe d'entrer la première dans la pièce nouvellement découverte, je m'engageai donc dans celle-ci d'un pas assuré par la présence de Diego. Des paroles nous parvinrent depuis une autre pièce, j'en déduisis bêtement qu'il s'agissait de la cachette des voleurs, ou de l'endroit où ils stockaient la marchandise volée. Si ce n'était pas la première hypothèse se serait la seconde, ou aucune des deux. Après tout, pourquoi cacher un butin dans un lieu si proche de leur lieu d'enlèvement ? Transportez tout cela un peu plus loin ne serait pas bien plus embêtant... Surtout qu'ils avaient abandonnés les Bouts de Papier servant à Emballer les Baguettes avant de les Donner aux Clients quelques mètres plus tôt. Ces voleurs n'étaient manifestement pas les plus discrets qu'ils existent dans le royaume, vu la facilité avec laquelle nous remontions les pistes une par une. Ou alors, à l'inverse total, ils prenaient la fâcheuse manie de brouiller les pistes des enquêteurs s'engageant dans les retrouvailles de la marchandise volée, mais voilà une situation qui nous embêterait bien, Diego et moi. Passons. Le mage me fit signe de me rapprocher de lui, ce que je fis. Enfin il me fit la proposition suivante :
« J'ai un plan, mais dites-moi si celui-ci vous convient: vous frapperez à la porte pour en attirer quelques uns et vous irez vous cacher sous le papier pendant que moi je m'assure que les autres ne prennent pas la poudre d'escampette plus loin. Qu'en dites-vous? »
Apparemment Diego pensait aussi que les voleurs se cachaient derrière cette porte. Ou alors aurais-je mal interpréter ses paroles ? Ce que j'en dis ? Et bien qu'il n'y ait rien à redire ou à contester dans ses plans, ce que je lui fis savoir, en acceptant sa proposition. Même si j'allais en quelque sorte servir d'appât, ce fait ne me dérangeait pas temps que je me sentais suffisamment en sécurité grâce à la présence du mage.
« D'accord, on fait comme ça ! »
Je m'apprêtais à m'engager, mais avant même d'avoir le temps d'avancer d'un pas, Diego pris une dernière fois la parole, le sourire aux lèvres.
« Si vous êtes en danger, n'hésitez pas à crier... »
« Pas de problème ♪ » répondis-je.
Je ne savais pas vraiment s'il avait prononcé cette phrase dans le but de me rassurer, et si c'était le cas, elle aurait eu l'effet inverse. Mais à en voir par son sourire je crus lire une sorte d'ironie sur ses lèvres, ce qui fit que je reçus sa phrase au second degré, si je puis le dire ainsi. Bref, une fois ma réponse donnée, je m'avançai vers le couloir menant a priori aux voleurs. Comme il me l'avait demandé, je posais ma main contre celle-ci et écoutais quelques secondes la conversation, comme si j'appréhendais quelque chose, bien que je n'aies pas grand à faire afin de mener à bien le plan du mage. Mais écouter la conversation me permis de comprendre qu'ils étaient effectivement les voleurs. Et à la limite de l'ivresse avec ça. Ainsi je toquais trois fois à la porte de filai me cacher sous l'amas de papier, comme me l'avait prévu Diego. Les bruits de la joyeuse conversations se stoppèrent tout de suite, un pris la parole pour demander à un autre, sûrement leur chef, s'il pouvait aller voir qui osait les déranger dans leur si joyeuse célébration... Ce qu'il fit. On entendait des pas lourd se diriger vers la porte, un gros silence puis le bruit violent de la porte qui s'ouvrait, laissant apparaître devant Diego et moi un gros et impressionnant baraqué. Si Diego n'en avait certainement pas peur, s'était indéniablement mon cas, la raison pour laquelle je poussais un cri de surprise en le voyant apparaître dans l'encadrement de la porte, ce qui dirigea son intention vers moi. Quelle idiote. J'avais crié alors que je n'étais pas en danger. Rhaaa... Furieuse contre moi-même, je serai mes poings, mais ne bougeai pas plus que ça. Evidement mon cri avait attiré les autres du lots vers le couloir, ils étaient à présents tous entassés dedans. Si l'un faisait preuve d'un terrible physique on ne pouvait pas en dire autant des autres, à la limite des squelettiques. On était en plein dans la caricature du clan avec dominant et dominés, qu'importe, si cela pouvait faciliter la tâche à mon partenaire... De là où je me situai on pouvait distinguer un bout de la pièce d'où ils sortaient, mais à part une table, des chaises, et une lampe quasi-grillée, celle-ci était manifestement vide. La marchandise se trouvait certainement ailleurs, manque de chance pour nous deux, il nous faudrait arracher le nom de la cachette de la bouche des voleurs, à moins que tout ne soit déjà consommé... Mais cette hypothèse ne serait surement pas confirmé étant donné l'état cadavérique des membres du clan... Je ne voyais pas mon partenaire, je n'avais même aucune idée d'où il pouvait être, tellement de fixait l'énorme créature qui se rapprochait dangereusement de ma cachette... | |
| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Lun 26 Mar - 4:46 | |
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| Mon regard croisa longuement celui de la jeune femme. En fait, mes yeux à travers les siens, j'osais espérer que mon expression et le ton de ma voix sache la rassurer à travers cette courte aventure d'un jour. Je ne cherchais pas à la convaincre de mon plan, j'essayais seulement de lui faire prendre confiance en elle-même, de la rassurer, de rendre cette mission risquée plutôt agréable. Je n'avais jamais su comment m'y prendre avec les femmes réellement, mais ce que je faisais depuis le début, je croyais que c'étaient les bonnes choses à faire, l'idéal pour une situation comme la nôtre. Il fallait y aller tout en douceur, soutenir notre camarade de mission tout au long et surtout, la protéger des dangers. Pour l'instant, rien n'avait été dangereux pour quiconque. En grande partie, cette mission avait été une enquête pour retrouver cet endroit et ces voleurs. Je ne savais pas si vous devions nous battre, si nous risquions quelque chose même si nous étions en plein centre-ville, mais il ne fallait pas prendre ceci à la légère.
La jeune femme accepta mon plan d'action ainsi que le signal d'alarme que je lui avais proposé d'émettre en cas d'urgence. Je lui souris une dernière fois et terminai cette petite conversation d'un signe de tête. Le plan pouvait donc commencer. La jeune femme s'exécuta comme prévu, alors que moi, j'empruntai un autre couloir auquel je croyais qu'il mènerait à une sortie un peu plus loin. Je me faisais rapide et discret. Arrivé à la sortie, j'ouvris la porte pour mieux examiner la ruelle et les possibilités que ces voleurs avaient à s'enfuir. Alors que j'élaborais mon plan d'attaque dans ma tête, une vieille dame passa dans la ruelle avec des sacs qui semblaient trop lourds pour son vieux dos. J'essayais de l'ignorer, puisque le temps ne me permettait pas d'aider quelqu'un d'autre, mais je fus repéré à l'avance:
-Jeune homme! Jeune homme! Je vous en prie, aidez-moi à porter ces sacs jusqu'à chez moi!
-Je ne peux... Bon d'accord. Où habitez-vous madame? Lui demandai-je tout en prenant ses sacs dans mes bras.
À quelques maisons d'ici! Merci beaucoup. Je savais bien que c'était mon jour de chance. Je ne pouvais pas tomber mieux. Vous savez quelle est ma sorte de fromage favorite? C'est le...
La dame continua de bavarder toute seule. Mes oreilles se mirent sourdes d'elles-mêmes pour cette conversation à une direction. Je me demandais alors combien ces «quelques maisons» étaient pour elle. Parfois, les gens d'un certain âge ont un don d'exagération flagrant sans s'en rendre compte. Je ne pouvais pas quitter la zone, j'avais une mission à accomplir, une jeune femme dans le besoin. Justement, celle-ci lâcha un cri. La vieille dame se retourna elle aussi et se demandait ce que ça pouvait bien être. Je lui rendis alors ses paquets en vitesse et m'excusai tout en la quittant à vive allure. Arrivé à la sortie, je constatais que personne n'avait quitté l'endroit. C'était une chose en moins à me soucier. J'entrai et longeai les murs. Lorsque j'arrivai au coin, je risquai un oeil dans le couloir où je vis deux types aussi maigres que des échalotes et complètement saouls. Étaient-ils vraiment la source du problème? Je me devais d'agir vite. Je m'élançai à la course et mon poing droit fracassa la mâchoire du premier en imprégnant les motifs de mes précieuses bagues dans sa joue. L'autre eut un temps de réaction plutôt lent vu son état présent et mon second poing alla s'écraser entre ses deux yeux, le mettant K.O. sur le coup.
Je risquais un oeil dans la pièce d'où ils provenaient et pus constater qu'il n'y avait que de nombreuses bouteilles d'alcool et personne d'autre. En même temps que j'allais dire que la voie était libre, je surpris un colosse, qui devait faire au minimum deux fois mon poids, s'en prendre à Naoko. Il la prit en otage et me regardait d'un air menaçant. S'il osait lui faire du mal, je vous jure que ce type allait en voir de toutes les couleurs. L'enjeu se corsa lorsqu'il sortit un couteau et le pointa à sa gorge. Voir qu'un type aussi énorme n'abuserait pas de sa force, mais plutôt d'une technique directe, pour me faire flancher. Je serrai les poings. Mes ongles entrèrent dans ma peau, faisant couler le sang d'une quantité raisonnable. Celui-ci prit à nouveau une forme commune: un bâton de baseball clouté. Mes iris traversèrent les siens d'un sérieux dont je ne me rappelais pas avoir eu auparavant. L'homme voyait bien que son vulgaire couteau n'équivalait pas mon gourdin de métal.
-Je viens de mettre tes copains hors-service en quelques secondes et je pourrais en faire autant avec toi si je voulais. Si tu tiens à ta liberté, relâche-la. Sinon...
-M-m-mage! D'accord! Laisse-moi partir! ... Laisse-nous partir je veux dire... Allez!
-Faisons un échange. Nous marcherons le même nombre de pas dans la même direction et tout ira bien, tu saisis?
Oui! Enfin je crois...
Décidément, cette brute était aussi bête que ses deux pieds et voulait seulement sauver sa peau. Il rangea son couteau et leva lui-même les bras dans les airs. Nous marchions le même nombre de pas et lorsque nous nous croisions, l'envie de lui défoncer le crâne me vint à l'esprit, mais ce ne serait pas respecter cet engagement que j'avais moi-même crée. Je tenais mon gourdin fermement et sentis une tension énorme m'écraser les épaules à ce moment-là. Mon vouloir de défendre et de vouloir lui faire payer d'être grossier était énorme, mais je sus résister. Lorsque le gros vit qu'il avait le champ libre, il prit ses compagnons sur ses épaules et s'enfuit en laissant un nuage de poussière derrière lui. Le danger écarté, Mon gourdin se liquéfia en sang et tapissa le sol pour accompagner les restes de la marchandise. Je regardai rapidement Naoko, l'inquiétude trahissant mes expressions habituelles:
Vous n'êtes pas blessée? Vous n'avez rien? Vous voulez que j'appelle des secours? Dans un soupire bruyant, je poursuivis, la mine basse: C'est ma faute si nous avons échoué et si votre vie a été mise en jeu. Pardonnez-moi...
[HRP: J'ai un peu décidé de la fin, je ne sais pas si cela te va. Si ce n'est pas le cas, je peux toujours changer ce qui se passe. J'ai eu cette idée de les laisser partir parce qu'en théorie, nous étions supposés arriver dans un endroit désert et attraper les malfaiteurs dans une autre mission. ^^' N'hésite pas à me contacter s'il y a un soucis ]
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Dim 1 Avr - 19:02 | |
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Mais où Diego était-il ? Que frabriquait-il ? Est ce qu'il était partis dehors préparer quelque chose ? Ou encore s'était-il lui aussi caché derrière un quelconque meuble de la pièce, en espérant sauter sur le colosse qui se rapprochait dangereusement de moi ? Apparement non, puisque celui ci se trouvait maintenant à ma hauteur. Et il m'avait étrangement repérée. Ainsi il me prit en otage et me menaça avec couteau pointé sur la gorge. J'étais tellement morte de trouille je ne bougeais pas d'un pouce, si ce n'était que les temblements de peur qui m'avaient surpris alors que j'étais encore en boule sous ma cachette.
Heureusement pour moi, Diego arriva. Comme il l'avait fait plus tôt dans l'espoir de dévérouiller la porte qui nous séparait de la cachette des voleurs, il se perça la peau et en fit couler des gouttes de sang en bien plus grande quantité que la dernière fois, surtout que ce qui se matérialisa en métal n'était non pas une clef mais une sorte de massue cloutée. Je me demandais s'il l'avait juste coulée pour impressionner le colosse ou s'il avait vraiment l'intention de l'abbatre sur la tête du baraqué.
Je risquais un coup d'oeil vers le couloir et y vis les deux squelettes gisant sur le sol, l'un la machoire défoncée, mais pour l'autre, le nez avait été apparement visé. Ainsi j'en déduis que rien n'était impossible au sujet du chef de bande et de la batte de baseball qui le menaçait dangereusement... Finalement -et heureusement-, le voleur battit en retraite et fini par s'enfuir, ses compagnons sur le dos. Dommage pour Diego et moins. Ils nous avaient filés entre les mains... Celui-ci pris d'ailleurs la parole, l'air inquiet :
« Vous n'êtes pas blessée? Vous n'avez rien? Vous voulez que j'appelle des secours? C'est ma faute si nous avons échoué et si votre vie a été mise en jeu. Pardonnez-moi... »
Je fus assez surprise de le voir parlez avec cette inquietude dans son ton de voix, lui qui pendant la mission avait paru si neutre. Cela me surpris tellement que je pris la parole directement après qu'il est fini sa dernière phrase, répondant de façon plutot brouillonne, fouillie :
« Mais... Non ne vous en faites pas Diego ! Je n'ai presque rien, même absolument en rien ! C'est déjà oublier, et je n'ai rien a vous pardonner. Si vous n'aviez pas été là j'aurais surement finie un peu... Sonnée ? » Dis-je, parce qu'aussi naïve que j'étais, j'arrivais à me rendre compte que se froussard de voleur ne m'aurais pas fait grand mal... « C'est plutôt à moi de m'escuser. Si je n'avais pas crié, peut-être que nous tiendrons les voleurs... Mais ceux-ci se sont enfuis... »
L'air désolée, je parcourais du regard la pièce, et l'explorait lentement, balayant du regards les moindres recoins, dans l'espoir de trouver un dernier indice, une seule piste qui pourrait nous indiquer le chemin à prendre pour les retrouver. Mais tout ce que je trouvais, ce n'était que des morceaux de la marchandise volée au boulanger éparpillée un peu partout. Je jetais parfois des coups d'oeil vers mon compagnons, histoire de m'informer sur la progression de la fouille, mais ce n'était apparement pas aujourd'hui que le boulanger aurait la joie de voir ses pilleurs punis comme ils le méritaient...
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Mar 3 Avr - 19:00 | |
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| Mon regard inquiet sembla la surprendre puisque depuis le début, j'adoptais une position neutre, sérieuse, mais chaleureuse et rassurante. Elle ne me connaissait pas du tout, donc sa réaction était tout à fait normale et expliquée. Quelqu'un, qui par exemple, me connaîtrait très bien, saurait que je donnerais ma vie pour protéger une femme et que je ne peux rien leur refuser. Elles ont toujours raison et il ne faut pas essayer de leur faire dire le contraire puisque cela ne mènerait à rien. Si Naoko avait été blessée, je m'en voudrais toute ma vie. Ma négligence n'avait pas eu lieu d'être, mais comment dire non à une vieille dame? Je ne pouvais pas faire semblant de ne pas l'avoir entendue. Et puisque je ne peux rien refuser à une dame, j'étais condamné à la suivre. Par chance, elle n'était pas pressée et nous ne nous étions pas déplacés bien loin de la position que je devais garder. Naoko ne me blâmait pas pour mon erreur, mais se blâmait elle-même d'avoir crié trop tôt. Je me sentais soulagé, mais d'une autre part, j'étais coupable de cette peur qui l'avait habitée trop longtemps. Je n'avais pas su la protéger convenablement ou du moins, la rassurer.
Je la vis qui regardait les alentours, sûrement dans le but de trouver des preuves pour les attraper un peu plus tard, ou du moins, la marchandise du boulanger. Je ne pouvais pas rester accroupi pour chercher, alors je me servis de mes jambes pour me déplacer dans ce mini-entrepôt. Ce fut dans la salle où les bandits se la coulaient douce que je trouvai les restants d'une baguette à peine entamée. Malheureusement pour nous, il n'y avait plus rien. Je la rejoignis donc, déçu et lui montrai ma maigre découverte.
C'est tout ce dont j'ai pu trouver. Et vous? Avez-vous trouvé des indices quelconques pour leur prochaine destination? Ou des restes de la marchandise, peut-être? Dis-je en soupirant.
J'attendais d'avoir son signal avant de me diriger chez le boulanger et lui montrer les restes de sa marchandise. Je voulais l'accompagner jusqu'au bout et cette fois, je n'aiderai pas une grand-mère avec son épicerie. Le signal donné, nous partîmes de l'entrepôt et rejoignirent l'homme qui maintenant, était accompagné de sa femme. La femme avait elle aussi les larmes aux yeux et l'homme, en nous voyant revenir, eut une soudaine lueur d'espoir. Je me sentais mal de devoir lui annoncer tout ça, mais nous n'avions pas le choix. De mon air sérieux, il comprit que je n'apportais pas que de bonnes nouvelles dans cette boutique...
-Nous sommes désolés Monsieur. Tout ce que nous avons trouvé est ceci: Lui annonçais-je en lui montrant la baguette incomplète. Nous retrouverons ces voleurs et nous vous rembourserons.
-Ah parce que vous avez perdu leur trace en plus!? Je suis foutu... Allez, prenez votre argent et repartez. Je dois... je dois fermer boutique.
J'en avais la boule d'émotions dans la gorge pour lui. Cela devait être difficile de tout perdre ainsi. J'avais aussi été victime d'un vol était plus jeune, mais au moins, j'avais de la famille ailleurs chez qui je pus habiter quelques temps. Pour une fois, pour cette seule fois dans ma vie, j'avais envie de lui redonner son argent, ses dernières économies pour qu'au moins, il survive un peu plus longtemps. Mon côté avare me dit le contraire et je repartis donc aux côtés de Naoko. À l'extérieur de la boulangerie, enfin, ancienne boulangerie, je me tournai vers Naoko et d'un regard un peu triste, je lui demandai:
Je vous raccompagne Mademoiselle Aisaka?
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} Lun 9 Avr - 20:04 | |
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Ainsi donc nous repartions tous les deux vers notre lieux de départ, en repassant par le chemin que nous avions remonter afin de trouver la cachette des voleurs. Ceux-ci s’y étaient même trouvés, mais ils nous filèrent entre les doigts avant que nous n’ayons pu leur arracher de la bouche l’endroit où ils stockaient le reste de la marchandise volée… Résultat, Diego et moi n’étions en possession que d’une petite partie de leur butin. Sacrée défaite… J’espérais que nous puissions avoir de nouveau une occasion de les capturer. Cette courte mission fut tout de même bien plaisante à réaliser… Etant la première que j’exécutais avec un autre mage, que je trouvais d’ailleurs bien agréable à côtoyer, je me dis sur le moment que j’essayerai de réaliser mes missions en compagnie d’autres magiciens, à présent. C’était tout de même plus sympathique. Et puis avoir un avis extérieur, lors de quêtes qui consistaient, comme celle-ci, à mener une enquête, était plutôt avantageant. Quand nous faisions face à la porte verrouillée par exemple. Seule, j’aurai été incapable de la franchir. Même en employant la manière brute… Mais malgré cette satisfaction qui logeait en mon âme, dominait tout de même la déception de ne pouvoir ramener au boulanger qu’un bout de baguette…
Quand nous franchîmes la porte de la boulangerie, Diego et moi savions tous deux qu’annoncer notre défaite au marchand ainsi qu’à sa femme en pleurs serait une dure étape. Le mage se chargea de cette annonce. Le couple semblait désespéré. C’est déçu que le mari nous renvoya, et triste qu’il ferma sa boutique, faisant de lui un ex-boulanger.
C’était presque si je ne me mordillais pas les lèvres en quittant l’ancienne boutique. En perspective, c’était un échec pour les deux mages nous nous étions, aussi mon premier, et je me jurai de ne plus jamais essuyer de défaite à l’avenir. Ce ne sera malheureusement pas le cas, même si je refusais de le croire. Mais j’espérai que j’aurai, en compagnie de Diego, l’occasion de venger le marchand en condamnant ces voleurs.
Le mage pris d’ailleurs la parole, me demandant si je souhaitais qu’il me raccompagne. N’ayant rien pour contester cette proposition, et étant même plutôt « pour », j’acceptais sans même chercher à la dévier. Ainsi je lui indiquait à peu près la direction qu’il fallait emprunter pour arriver près du lieu où je résidais. Je lui parlais un peu, sur le chemin, de tout et de rien. Je finis par le quitter, le saluant presque amicalement d’un signe de la main accompagné du sourire que j’avais l’habitude d’offrir aux personnes avec lesquelles je me sentais bien. Mais peut-être que celui-ci laissait apparaître ce mélange d’agrément et d’amertume. Drôle de sourire aux sentiments étranges, entre autre…
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| | | Sujet: Re: Voler les voleurs - Rang D {Avec Naoko Aisaka} | |
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