| |  Sujet: [Mission de Rang C] ~ Mystérieuse Disparition... ~ ![[Mission de Rang C] ~ Mystérieuse Disparition... ~ Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 10 Mar - 18:46 | |
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- Spoiler:
Mystérieuse Disparition (mission permanente)
Rang de la mission : C
Objectifs :
Alors qu'il partait pécher, suivant un petit cours d'eau, un homme pénétra dans une forêt aux alentours de Shirotsume pour ne jamais en ressortir ! Sa femme, désespérée, lance un appel au secours. Retrouvez son mari !
Conditions pour réussir :
-Rp en une partie à l'Extérieur de Shirotsume.
Le train filait à grande allure vers Shirotsume. J’avais encore du batailler pour obtenir un billet, vu que je ne parle pas... Les gens sont peux compréhensibles. On nous demandait toujours pourquoi nous ne parlions pas. Mais cela ne leur serait pas venu en tête que nous étions muet ou bien poursuivis par de telles images que nous ne pouvions le faire... Je soupire en me replaçant sur mon siège. J’avais tellement envie de faire cette mission ! Retrouver cet homme perdu me ferait plaisir ! Le contrôleur indiqua que nous arriverons d’une minute à l’autre. Cela me fit sourire. J’étais tellement pressée de commencer ! Le train commença à ralentir ; de manière peu visible au départ, mais ensuite il finit par s’arrêter en gare. Je sortis dans les premières personnes pour me rendre au lieu du rendez-vous : une petite cabane en bordure de ville. Le bois était rongé, la maisonnette semblait grincer bien qu’en vérité, ce n’était pas le cas. Tout suintait la vieillesse et le renfermé, ici.
Pourquoi un tel lieu de rendez-vous ?
J’observai encore un peu la cabane branlante avant de toquer contre sa porte miteuse. Un vigoureux « oui » m’invita poliment à entrer. Doucement, je tournai la porte vers l’intérieur et entrai. Malgré l’apparence vieillotte du dehors, l’intérieur était tout ce qu’il y avait de plus moderne et cela me surprit. Tout en fermant la porte, je saluais la jeune dame qui me faisait face. Une chose qui ne me plaisait pas, dans les missions, c’était le fait que je sois obligée de parler. Mais c’est sur le moment, ce n’est pas ce qui va m’empêcher d’apprécier la mission après. Je détaillai quelques secondes la dame face à moi. Elle ne devait sans doute pas dépasser la trentaine. Ses cheveux, pourtant, blanchissaient déjà par endroit, entachant la belle couleur auburn de sa crinière. Ses yeux d’un gris presque blanc me fixaient avec toute la gravité du monde. Certes, elle n’avait qu’à peine la trentaine, mais elle semblait savoir tellement de choses ! Pourtant, malgré cette force de caractère, je la sentais un peu intimidée de ma présence.
« Veuillez m’excusez je... je viens pour la mission. Annonçais-je d’une toute petite voix.
- De quelle guilde êtes-vous ? Me demanda-t-elle d’une voix emplie d’espoir.
- Je suis de Fairy Tail, dis-je en soulevant ma jupe de soie blanche jusqu'au niveau de mon tatouage. Je voudrais vous poser quelques questions, s’il vous plaît.
- Vous ne devriez pas vous promener ainsi dans les bois, mademoiselle... Murmura la femme. »
[coor=cyan]Je la regardai quelques secondes, étonnée de cette phrase. En effet, peut-être n’avait-elle pas tort... Comme les beaux jours revenaient et que la fraicheur s’en était allée, j’avais passé une jupe de toile blanche et un simple haut de tissu dos-nu laissant voir mon nombril, d’une couleur crème. Je hochais doucement la tête avant qu’elle ne se mette à me parler de son mari. Il adorait la pêche et, bien que possédant un très bon sens de l’orientation, il s’était perdu. Enfin, il n’était pas revenu depuis plusieurs jours. Elle m’annonça qu’habituellement, son mari ne partait pas plus qu’une demi-dizaine de jour... Cela en faisait presque quinze qu’il n’était pas rentré.
Que pouvait-il s’être passé, là-bas ?
J’écoutais attentivement madame Rose, puisque c’est ainsi qu’elle se nommait. Elle ne sait pas où il pouvait être, s’il lui était arrivé quelque chose où même à quel endroit il s’était installé pour pêcher. Au fur et à mesure que son récit continuait, je me sentais inquiète. J’avais prit cette mission peu au sérieux...
Que pouvait-il y avoir de si terrifiant dans cette forêt ?
Je soupirai discrètement. J’allais devoir me battre encore une fois, sans aucun doute. Rose-san termina rapidement son récit et me souhaita bonne chance. Je répondis d’un signe de tête et lui souris largement. Dans mon regard, je lui fis comme une sorte de promesse : je lui promettais de ramener son mari sain et sauf et de le retrouver au plus vite. Rapidement, je me mis en route vers ladite forêt bordant Shirotsume. Celle-ci ne me semblait, pourtant, pas si hostile et on disait pourtant qu’un très grand nombre de personnes s’y étaient perdues. Beaucoup de légendes couraient sur cette forêt.
Pourquoi devrais-je y croire ?
La plus part devaient être totalement fausses, d’autres sans doute des blagues. Quoi qu’il en soit, beaucoup de monde y croyait. Je m’approche rapidement de la forêt. Le soleil est haut dans le ciel, la cime des arbres se balance doucement au gré de la brise. J’inspire une grande goulée d’air et entre au milieu des troncs. L’air se fit dense et le soleil disparut sous les frondaisons. Malgré moi, je frissonnais d’un coup. Cet endroit n’était pas rassurant, vu de l’intérieur. De plus, des bruits de pas feutrés se faisaient entendre au fur et à mesure que je m’avançais et je n’aime pas trop ça. Je ne suis pas d’un naturel nerveux, normalement. Les troncs sont si proches les uns des autres que j’ai à peine la place de tendre mes bras devant et sur mes côtés. Je replace mes deux membres autour de mon corps et me tasse un peu sur moi-même. Je continue d’avancer dans ce lieu sombre et clos où la lumière filtre à peine.
Jamais vu de pareil endroit...
Je continue ma marche pendant plus d’une demi-heure après quoi j’arrive dans une grande clairière. La lumière agresse mes yeux et je suis obligée de les plisser. C’est à ce moment qu’une entêtante musique retentit. Je me sens si bien... Mon corps semble voler, mon esprit est en extase totale. Je plisse à demi les yeux et dodeline de la tête. A travers mes paupières mi-closes j’aperçois une masse informe. Un renard, il me semble, noir et plus grand que la normale, qui plus est. Le chant arrête aussitôt son effet sur mon esprit et je rouvre en grand mes yeux saphir. La bête me fixe et s’approche doucement. La musique s’arrêta dans mon esprit. Le renard s’approche encore et s’assoit. Derrière lui, un mouvement se fait voir et je tourne la tête vers ce lieu. Un homme est là, caché, et l’animal ne l’a pas remarqué.
« Qu’est-ce qu’une femelle peut faire ici, dans mon humble demeure ? Demanda le renard d’une voix féminine. »
Je ne répondis pas tandis que la renarde se transformait en humaine. Une magnifique femme apparut devant mes yeux. De longs cheveux châtains encadraient son visage mature au regard noisette. Elle était grande et avait une poitrine... admirable ! Je me reculai d’un pas tandis qu’elle riait d’une façon étrange.
« Tu cherches le dernier homme que j’ai attrapé, n’est-ce pas ? »
Je n’ai même pas eu la peine d’acquiescer. Si je n’étais pas mage, j’aurais pu croire à ces légendes. Surtout celle parlant de Yôko. Une renarde maléfique prenant la forme d’une humaine pour attirer des hommes dans les bois.
« Laissez-moi l’homme et vous resterez en vie. Menaçais-je d’une voix peu convaincue. »
La mage ricana et s’approcha de moi en sortant une dague de sous sa jambe. Instinctivement, je rééquipais dans mes poings mes poignards du son, No tanken kare. En croisant mes deux lames, je parai le coup agile de la femme. Celle-ci parut étonnée de voir une mage d’arsenal magique face à elle. Cela poussait à mon avantage mais je n’en profitai pas. Je me reculai rapidement, sur la défensive. Je n’avais pas pour habitude de tuer, encore moins de sang froid. Ce n’était sans doute pas le cas de cette femme. Elle revint à la charge, me harcelant de coups rapides mais mal placés. Je ne répondais pas et continuai d’esquiver ou de parer. Ce petit jeu dura quelques minutes au bout desquelles je me permis de renvoyer un coup. Ce n’était pas pour la blesser. Je passai très rapidement mes poignards près de ses oreilles. A mon grand étonnement, du premier coup, la petite mélodie résonna. J’en profitais pour ranger mes poignards et aller vers l’homme. Nous n’avions qu’une dizaine de secondes.
« Suivez-moi ! Lui ordonnais-je d’une vois dure, qui n’était pas habituelle. »
En même temps, comme dit, nous n’avions que très peu de temps ! Je me mis à courir et il me suivit de près. Il était effrayé, presque terrorisé. Lorsque les dix secondes furent passées, je rééquipais ma lame de sang, Burêdhatô. Nous étions toujours proches de la clairière. L’un des arbres possédaient des branches basses. Je conseillai à l’homme d’y grimper et de se cacher le temps que je revienne. C’est ce qu’il fit. Pourtant, malgré un cri de haine, il n’y eut rien d’autre. J’attendis plusieurs minutes et permit ensuite à l’homme de descendre. Il correspondait à la description que Rose-san m’avait faite. Je replaçai mon arme tandis qu’il me remerciait un bon millier de fois. Je lui souris en retour et nous partîmes en direction de la cabane en bordure de gare. Le trajet se fit dans le plus grand silence. Nous arrivâmes très rapidement au lieu d’habitation de l’homme. Lorsque nous entrâmes, je me mis à parler très rapidement.
« Vous devriez demander au maire de cette ville de dresser un panneau aux entrées stratégiques de la forêt. Dedans vit une mage nommée Yôko, en référence à la mythologie. Elle se sert de celle-ci pour attirer des hommes de l’âge de votre mari. S’ils entrent, ils ne pourront plus en sortir à cause de l’emprise du champ. Vous n’aurez qu’à montrer ceci au maire. »
Je sortis un bout de papier et un stylo de mon sac et écrivis ce que je venais d’annoncer dessus. Je le signai et le leur tendis. Nous nous saluâmes ensuite, on me donna la récompense et je pus m’en aller, fatiguée d’avoir tant marché. La mission en elle-même n’avait pas été si difficile... J’observai la lente course de l’astre solaire, qui se trouvait maintenant au ras de l’horizon. Je pris un billet pour Magnoria dans un train à couchette et embarquai vers vingt-deux heures. Je montrai mon ticket et partis me coucher immédiatement, cachant mes affaires personnelles sous mon oreiller.
Une nouvelle mission qui se termine bien... Je suis heureuse.
[Pwarf, jamais fait une mission aussi vide en contenu... uu']
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