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Avec délice j'écoute le chant de ces désirs vains te précipitant dans le ravin - Again [1oo%]
 MessageSujet: Avec délice j'écoute le chant de ces désirs vains te précipitant dans le ravin - Again [1oo%]   Avec délice j'écoute le chant de ces désirs vains te précipitant dans le ravin - Again [1oo%] EmptyJeu 28 Avr - 12:59

Soledad C. Vélantis
Soledad C. Vélantis

[M] Ishtar's Eye

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Soledad Charisma Velantis

" Entends-tu ces âmes en peine qui hurlent ton nom ? "





Informations Générales


Identity

Nom : Velantis
Prénoms : Soledad Charisma
Âge : 27 ans
Date de Naissance : 17 juin 764
Origines : Midi


Activité(s) : Mage
Guilde : Ishtar's Eyes
Statut : Master
Surnom : La sirène
Avatar : Sheherazade (Fans arts)

 






Psychologie






Soledad... Aucun prénom n'aurait pu d'avantage convenir à cette femme dont la simple présence suscite le malaise général. Un simple mouvement pour intriguer, un simple mot à l'accent étranger pour effrayer, un simple regard pour questionner. L'incarnation de la solitude devenue mystère dans un souffle. Ironie du sort pour celle qui se nomme Soledad.

L'incarnation du mystère. De ces mystères exotiques, de cet étrange que l'on craint autant que l'on admire, Soledad est de ces femmes dont la simple présence fait se bousculer les questions que l'on ne peut poser. Car Soledad porte sur elle le frisson de l'étranger, dans son accent, dans sa peau halée, dans ses vêtements étranges aux accents du soleil chantant. Car Soledad elle parle peu, son passé est une énigme connue que d'elle-même alors que jamais elle n'y fera ne serais-ce qu'allusion. Soledad c'est cette étrangeté enivrante sortie un jour de nulle part, cette force violente et sauvage qui comme une vague à un jour frappé et qui dans sa suite créa le mythe des sirènes pour vous envouter.

Soledad c'est une danse, une danse aérienne et pourtant brutale, calme et pourtant violente, aussi réfléchie qu'elle peut-être sauvage. Soledad c'est cette lueur de défi dans le regard, c'est cette arrogance dans un mouvement, c'est cet iceberg qui sur le son d'un mot est capable de devenir le volcan.

Soledad c'est cette chaire enivrante que l'on discerne ci et là dans ses tenues étranges qui chantent le soleil dans leurs couleurs carmins. C'est cette féminité sûre et exacerbée, cette sensualité ouvertement affichée, une sensualité qui pourtant ne peut-être que fantasmée, cette séduction que possède les femmes qui ont compris qu'elles étaient les détentrices du plus grand pouvoir au monde, celui de l'ascendant qu'elle peuvent prendre d'un mouvement sur le corps de l'homme contre sa volonté. De ces femmes qui ont compris qu'elles ont toujours été sous-estimées et renvoyées à une position inférieure car leur pouvoir fait peur. Soledad c'est ce féminisme tranchant, ce féminisme se jouant des hommes et de leurs pulsions, manipulatrice dans un comportement. Soledad est de ces femmes qui choisit qui, quand et comment. Soledad est de ces femmes qui transforment la beauté en arme, de ces femmes indomptables qui ont conscience de ce qu'elles veulent et de la diversité des moyens qu'elles peuvent mettre en œuvre à cette fin.

Soledad c'est un idéal. L'idéal de la femme, la femme comme égale de l'homme, la femme comme supérieure à l'homme. Soledad c'est cette dangerosité dans sa façon de se mouvoir, féline dont le regard brille du combat d'une vie, de la violence d'un passé, de l'implacable capacité à vous détruire à mains nues. Cette arrogance insolente qui pousse à bout, qui vous provoque pour que le conflit naisse de vous, pour que dans sa volonté de vous abattre vous soyez celui qui entamera les hostilités qu'elle attend en secret.

Soledad le héro et le vilain, c'est cet archétype étrange et malsain, teinté de mystère et de convictions, c'est cette dureté sèche et cette force de lionne quand il s'agit de protéger les siens. Soledad c'est ce pessimisme pourtant teinté d'espoir sur l'avenir, c'est l'utilisation des mots comme une arme, cette ironie et ce cynisme pour ne pas pleurer.

Soledad c'est l'alliance pervers du mythe et de la dure réalité. Aussi calme qu'elle peut-être incisive, Soledad est de ces femmes qui auraient put d'un claquement de doigt mal tourner, pourtant Soledad est de ces femmes qui ont choisit comme arme la légalité.

Soledad c'est cette distance avec autrui, distance teinté de confiance alors que pourtant chaque sirène la connait, chaque sirène l'a rencontré. Soledad c'est cette attitude à la fois froide et maternelle, une simple caresse pour réconforter, des mots secs pour faire réagir. Soledad est de ces femmes qui valorisent la force, qui bannissent la faiblesse, de celles qui pour faire évoluer leur protéger, préfèrent choquer que sur-protéger. Soledad c'est cette mère aux allures de grande soeur, celle à qui l'ont peut se confier, car on sait qu'elle écoutera sans juger. Ambivalente, de ces figures aussi autoritaires que protectrices, aussi douces que virulentes quand il s'agit de celles qu'elle considère comme ses sœurs et filles.

Soledad c'est le secret, ce jardin dont elle seule à la clef, c'est ces sorties à la nuit tomber pour arpenter les bars, observer, toujours avec cette espérance étrange que le monde est peut-être en train de changer. C'est cette combativité exacerbée alors qu'elle prendra un malin plaisir à vous défier, à vous montrer qu'elle peut encaisser, encaisser et vous surpasser dans n'importe quelle activité où les femmes sont jugées incapables de gagner. Boisson, jeu, séduction, combat.
Soledad c'est ce mystère aux nombreux travers, celle que l'on peut retrouver dans ces lieux mal famé entourée d'homme à une table de poker.
Soledad c'est l'art du secret que seule la nuit peut préserver, alors qu'en journée elle est cette statue froide qui fait ce qui doit être fait.
Parce que malgré tout ce qu'elle parait Soledad le sommeil l'a depuis longtemps abandonné, alors que chaque nuit il vient lui rappeler les cauchemars de son passé.





Prologue






Un claquement sec. Les dents crissent, se serrent dans un gout de sang. Ne pas couiner. Ne pas penser.
Surtout, ne pas hurler.

Vous n'êtes pas là, vous n'êtes plus là.
Les paupières se closent dans un soubresaut que votre corps ne peut empêcher.

C'est toujours la même histoire, la même rengaine.
Dissociation.

Et plus les jours passent plus elle devient un besoin. Ce besoin qui avale tout, celui de disparaître dans les profondeurs obscures, celui d'être partout ailleurs, partout sauf ici.
Et plus les jours passent, plus cela devient facile, comme une spirale. Une évidence, un simple entraînement dont dépend la survie de votre esprit.
Fermer les yeux et tout simplement oublier, s'évader dans un autre monde, un rêve que l'on a cherché jusqu'à en crever.
Se dissocier.

Imaginer un visage du passé, sentir le sable chaud caresser votre peau par une douce journée d'été, sentir le contact rafraichissement de l'eau salé, comme un baisé.
Juste pour supporter. Tenir un jour de plus, ne serais-ce qu'un sans pouvoir leur donner le plaisir de crier. Sans pouvoir leur donner le couinement d'un plaisir incontrôlé.
Simplement disparaitre.
S'envoler.

Et parfois tout se brise en mille éclats, vous pouvez sentir la spirale vous ramener, retour forcé par un coup de poing venant craquer sur votre mâchoire serrée. Tout simplement parce que votre corps, lui, ne peut plus supporter. Ces moments terribles où la réalité revient vous hanter, vous tirer dans un cri du fantasme que vous vous êtes créé. Ces moments terribles où le cauchemar abat le rêve d'un coup létal.

Ce n'est plus le visage chéri du passé que les yeux découvrent en s'ouvrant sous la torpeur, révulsés, mais celui du bourreau, des bourreaux alors que ses amis ont été invités.
Ce n'est plus la douceur du sable chaud qui vient caresser votre peau, mais la violence d'une main glaciale dont la présence vous donne la nausée.
C'est n'est plus non plus la fraicheur qui suinte sur votre corps, mais le contact poisseux de votre sang entre autres fluides écœurants.

Et dans ces moments la révélation vous frappe comme un poignard pour vous achever, car vous savez que personne ne viendra vous aider.

Bosco vous a enchaîné.





Test RPG






Une ombre qui se faufile dans la nuit. Un bruit sourd alors que dans quelques heures viendront les premières lueurs du jour.
La nuit continue son défilé, le temps tourne, les heures passent et dans la bâtisse une à une les sirènes s'éveillent de leur sommeil. Un cri qui retentit pour détruire le voile faiblard de l'aube. Dans son impulsion, dans son intonation se lit toute l'horreur.

Elle ne cherche pas à comprendre sa signification, déjà elle est en mouvement, sa robe aérienne caressant ses formes envoutantes dans un mouvement. On pourrait croire qu'elle court dans la précipitation, et pourtant elle marche, marche d'une allure de démente, ambivalente.

Les mains basanées viennent violemment pousser les portes de bois derrière lesquels le son a retenti, derrière lesquelles le cri s'est élevé. Elles claquent sous l'impact alors que se révèle à ses yeux de topaze l'horrible spectacle.

Les pleures retentissent en des soubresauts rauques, le sang n'ayant pas terminé de séché teintant les vêtements de l'infortunée serrant dans ses bras le corps ballant. Effroyable spectacle alors que derrière la silhouette figée de la reine des sirènes elles accourent une à une. Dans l'air retentit toute leur indignation, tout leur effroi alors que certaines se bouchent la bouche du bout des doigts pour ne pas crier.

Et sa voix claque. Dure, presque vacillante dans le rauque refoulé de ses émotions ne demandant qu'à se répandre tel la marée.

" Rentrez-là à l'intérieur. "

Les plus téméraires s’exécutent, luttant presque pour arracher le corps froid des doigts crispés de la pleureuse la serrant comme une démente. Et alors que la silhouette blonde est extirpée, bras pendants dans l'air dans une trainée écarlate la pleureuse s'effondre. Sa chevelure rousse vient baigner dans la marre de sang et ses bras recouvrir son visage à même les dalles souillées de l'innommable.

Et alors que la défunte disparait engloutit par le Hall de la guilde, les yeux de la brune vacillent, au coin de leur topaze coule fugacement une larme. Et c'est lentement, doucement, qu'elle s'approche de l'infortunée, que ses mains basanées viennent enlacer les épaules pour doucement l'aider à se relever et l'extirper de la vision des passants qui en nombre ont déjà commencé à se regrouper devant l'entrée. Elle ne dit rien, il n'y a rien à dire face à la perte d'un être cher, mais au fin fond de son âme résonne dors et déjà l'appel hurlant de la justice et du sang.

***


C'est un silence de mort qui plane sur l'assemblée. Depuis trois jours les portes de la guilde sont restées closes à tout étranger, à tout inconnu venant afficher son manque de respect. Très vite la nouvelle s'était répandue dans la région avant de se propagée d'avantage. Une sirène avait été assassinée, son cadavre à peine froid déposé devant l'entrée de sa guilde en un ultime affront. Préméditation. Depuis lors, nombreux étaient venus pour tenter de pécher le scoop de l'année, d'obtenir des informations, mais sans succès, les portes de la guilde des sirènes étaient restées closes et aucune ne les avait franchit dans le sens de la sortie depuis l'annonce de la nouvelle.
Jusqu'à aujourd'hui.

Les immenses portes de bois s'ouvrent pour la première fois depuis trois jours, libérant les silhouettes féminines aux visages masqués d'un voile noir en un silence monacale.
Et face à cette assemblée en deuil, même les plus téméraires n'osent pas parler, n'osent pas tenter de s'approcher pour questionner de leur curiosité malsaine les sirènes.
Au milieu de la procession le cercueil de bois brille de leur emblème.
Un ultime hommage adressé à celle qui avait été torturée et froidement assassinée.

Dans les rues pavées elles avancent en silence, comme une terrible assemblée, semblables à ces pleureuses du passé.
Et pourtant nulle ne semble pleurer, ci et là retentissent parfois de faibles sanglots, des sanglots étouffés sans un mot alors qu'une silhouette mène la procession dans un silence aussi digne que modeste, refusant l'ostentatoire.

Toute de noire vêtue au travers de son voile seul brille la lueur vengeresse de son regard de topaze, tel une féline attendant le moindre faux pas pour lacérer malgré ce calme que sa posture dégage.

Et c'est dans ce silence que personne ne vient troubler que le cortège finit son ascension vers le cimeterre. Sur son passage les curieux se sont rassemblés, certains même s'y sont mêlés en gardant une distance respectueuse avec l'assemblée.
En cet instant, la ville entière semble porter le deuil des sirènes.

***


Une semaine. Cela faisait maintenant une semaine que l'affront avait été commis, pire qu'un affront une offense à la vie, à la femme et à sa famille. Une semaine, tel était le délai qu'elle avait jugé acceptable, le délai pour le deuil, pour le recueillement et les derniers hommages.

Une semaine de paix avant le hurlement du sang et de la guerre.

Les aiguilles tournent en un tic tac incessant, et les yeux à la lueur d'ambre les fixe sans ciller. Elles tournent, tournent en cette litanie incessante puis retentissent enfin les douze coup. Minuit.

La silhouette se lève du siège de velours carmin, souplement, sensuellement quand bien même elle est seule, un naturel pour lui coller à la peau alors qu'elle saisit la longue cape noire pendant sur l'un des sièges. Les couleurs chatoyantes de l'orient disparaissent englouties par la noirceur alors qu'elle entre en mouvement. La silhouette à la démarche féline s'extirpe du bureau dans les ombres de la nuit, s'engouffre dans les couloirs vides de la guilde meurtrie pour franchir dans l'ombre de la lune les portes qui avait été scellées pendant déjà trop longtemps.

Et dans la nuit elle disparait, avalée au détour d'une ruelle.
Il était temps, temps de venger l'injure et l'affront.
La semaine était écoulée, peut-être pensez-t-il qu'elles ne feraient rien, pitoyables femmes qu'elles étaient.
Peut-être croyait-il que ce deuil était un aveu de faiblesse, l’aveu de la peur.
Certainement le croyait-il, et en cela il avait commis une terrible erreur alors que ses vantardises n'avaient pas tardé à s'ébruiter, les vantardises d'un meurtrier qui se faisait désormais appelé "Le tueur de sirènes."
Peut-être croyait-il que leur deuil était synonyme d'abandon, que durant cette semaine écoulée elles n'avaient cherché aucunes informations, bien trop affaiblies dans leurs sensibilités de femmes misérables.

Il se trompait.

L'aube nait alors que la silhouette encapuchonnée de velours noire se faufile tel un vagabond dans l'une des auberges miteuses des bas quartiers de Crocus.
Un simple signe de tête adressé au marchand alors que luit l'espace d'un instant l'éclat d'une lèvre carmin, d'un regard de miel où les flammes semblent danser à la lueur des bougies encore en train de se consumer.
Les joyaux roulent sur le comptoir alors qu'il lui donne la clef de la chambre neuf sans demander plus d'informations, il avait appris avec le temps à ne jamais poser trop de questions.

Un simple signe de tête et la silhouette prend lentement la direction de l'escalier. Entre les murs de bois et les fenêtres crasseuses où le soleil commence à peine à émerger la capuche s'abaisse lentement, laissant jaillir de ses entrailles la chevelure de jais en une cascade sensuelle, révélant son visage basanée où les yeux brillent d'une lueur bestiale malgré le calme impériale de son visage.

Lentement, sans un bruit elle fait son entrée dans le couloir, les portes des chambres défilant devant ses yeux. Une, deux, trois, quatre, cinq, six... Sept.

Entre ses mains brille un instant un éclat d'argent alors que la pince se faufile dans la serrure sans un bruit. Elle se baisse et son oreille vient se coller à côté de la serrure rouillée, un mouvement de doigts d'une précision presque chirurgicale avant le déclic silencieux provoquant la légère ouverture de la porte.

La confirmation du mystère en une action, la confirmation du danger qu'incarnait celle qu'on avait sous-estimé. Peut-être aurait-il dû se rappeler que le passé de la reine des sirènes était un secret bien gardé.

Et c'est sans un bruit que la silhouette féminine pénètre dans la chambre où retentit simplement la respiration de l'endormi. Et devant le lit elle se fige sans ciller, sa magie se répandant en une traînée alors que son visage se modifie, que la chevelure de jais devient serpents dansants et sifflants de leurs langues fourchues alors que sa voix à l'accent étrange vient claquer dans l'air pour le réveiller en un sursaut.

" Quelle vanité d'avoir pu croire que tu t'en tirerai. "

L'endormi se réveille en un bond devant la silhouette féminine aux cheveux de serpents alors qu'il active sa magie en une étincelle.

Une simple phrase alors que dans la chambre la brume de bronze se répand en une déferlante de magie, que la chimère se créée par la puissance de l'allégorie, que dans l'air la brume se solidifie en plusieurs endroits afin de former les gigantesques miroirs.

" Tu vas découvrir l'étendue du véritable cauchemar, tueur de sirènes. "

Les derniers mots claquent d'une ironie incisive en un sifflement de serpent.  

Il n'a même pas le temps d'attaquer alors que son regard croise son propre reflet dans l'un des miroirs, dans ses mains crépitantes la magie s'éteint sous la force de sa vanité, celle d'un orgueil démesuré.

Et dans la chambre la magie implose en une décharge alors qu'il hurle face à son propre visage dans le miroir.

Et déjà dans son dos elle est là, les serpents dansant tel un présage de mort alors qu'en un instant ils lui sautent au visage, mordant de leurs crocs la chaire dans une projection de sang dans un nouveau hurlement.

Les chimères se rompent en un instant alors que le bruit sourd de la silhouette masculine tombant au sol retentit dans l'obscurité. Elle n'est déjà plus là alors qu'en silence la porte se referme et que la silhouette féminine s'engouffre dans la chambre neuf, la capuche noire venant engloutir sa chevelure encore sifflante alors qu'elle disparait par la fenêtre. Dans l'auberge certains clients accourent déjà pour découvrir le spectacle de l'homme défiguré sur le sol poisseux de sa chambre.  

Quelques minutes à peine avant que le conseil ne fasse son entrée pour l'arrêter suite à une information anonyme qui leur avait était envoyée plus tôt dans la soirée.

La justice des sirènes avait frappé.



Bebebe - FTRPG
 MessageSujet: Re: Avec délice j'écoute le chant de ces désirs vains te précipitant dans le ravin - Again [1oo%]   Avec délice j'écoute le chant de ces désirs vains te précipitant dans le ravin - Again [1oo%] EmptyJeu 28 Avr - 13:05

Soledad C. Vélantis
Soledad C. Vélantis

[M] Ishtar's Eye

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BACKGROUND




Midi - Mai 780.




L'eau salée caresse les formes à peine écloses, comme la rosée venant se déposer sur les pétales fraichement éclos de la rose. L'eau perle au rythme des éclats de rire, le soleil brille au zénith sur les peaux basanées. La joie se dresse dans un sourire malicieux, dans un éclat de rire franc, dans une moue boudeuse exagérée alors que l'eau ruisselle des cheveux ébouriffés.

L'insouciance les entraîne dans ce royaume dont ils pensent être les maîtres du haut de leurs seize années. La plage de sable blanc sur laquelle tout les midis ils viennent crier et danser. Une journée banale de mai pour un village banale de l'archipel de Midi. Une journée banale pour ces adolescents que la vie embrasse tel une amante trop enjouée. Une brimade, un coup donné pour de faux, un éclat de rire dans une lutte acharnée simulée dans des bras trop puissants. Un coup vicelard bien placé pour pouvoir courir et continuer de jouer dans cette volonté qu'ont les adolescents de gagner dans leurs chamailleries teintées de jeux de séduction.

Seize ans l'âge où naissent les pulsions.

Un cri au loin, de grands mouvements alors qu'ils dévalent dans le sable de la dune. Des grimaces esquissées pour de faux, la bande est au complet.

Lui qui reste un peu à l'écart en soupirant devant nos courses et nos cris avant de tomber c'est Théo. Théo c'est le plus vieux et le plus macho. Mais dans le fond on sait tous que derrière ses faux airs d'adulte responsable et rabat joie il a un cœur d'or Théo. C'est un peu notre grand frère à tous Théo.

Elle qui rit aux éclats en courant dans l'eau pour semer son faux poursuivant c'est Mélisandre. Mélisandre elle a toujours le sourire qui monte jusqu'aux oreilles et quand elle rit c'est tout le monde qui sourit, il suffit d'un éclat de sa voix pour que la joie se répande. Elle est un peu garce Mélisandre quand elle joue les saintes ni-touche tout en prenant des postures provocantes. Mais tout le monde l'aime Mélisandre.

Celui qui la poursuit c'est Julio, Julio il est beau, Julio il est aussi beau qu'il est gamin, toujours à bouger, crier ou danser. Julio il aime qu'on le regarde, Julio il aime qu'on rigole à ses blagues, alors souvent on le regarde avec cet air désolé, alors Julio il boude, parce que dans le fond Julio malgré ses dix-sept ans il a des réactions d'enfant de quatre ans.

Celle qui nous fait des grands signes depuis l'eau c'est Loëlia. Loëlia elle sait jamais s'arrêter, Loëlia c'est ce qu'on appelle une passionnée, elle préfère aller toute seule nager pour s'entraîner au lieu de se chamailler. Loëlia elle peut paraitre un peu froide et renfrognère, pourtant on sait tous que quand on est pas là Loëlia on lui manque bien plus qu'un jour elle ne l'admettra.

Et celle qui rit jusqu'à s'écrouler par terre en des mouvements de folle furieuse c'est moi. Il parait que je suis agaçante à jamais rien prendre sérieusement, que j'en fais trop parfois à exploser comme un volcan, à crier ou pleurer en fonction de l'instant. Il parait que je suis chiante parce qu'un jour tout va et le lendemain rien ne va. Il parait aussi que je suis touchante quand j'essaye de mentir en disant que c'est pas moi, parce que mentir je sais pas, j'éclate de rire avant même d'avoir tenté.

Nous cinq c'est fort, des fois violent, nous cinq c'est la jeunesse et les coups en douce derrière les parents, nous cinq c'est la fleur qui d’épanouie au printemps, qui découvre la vie et les plaisirs interdits.

Et pourtant nous cinq ce jour là ce fut la fin. On pensait qu'il nous arriverait jamais rien, pourtant ce jour là, ce midi là tout a basculé.

On était trop loin, on a pas entendu l'alerte sonner et le mouvement de panique qui en a résulté.

On était isolés dans notre monde à rire pendant que notre village était ravagé.


J'avais mal au ventre tellement je riais quand tout d'un coup Théo est tombé.

Sur le coup on a pas compris ce qui arrivait.

Mélisandre elle a crié quand elle a vue l'écarlate teinter le sable sous le corps de Théo.

Julio il a hurlé de courir quand les silhouettes sont apparues sur la dune avant de charger.

L'eau elle s'est animée sous Loëlia.
L'eau elle a foncée en une dizaine de flèches vers les hommes dévalant la dune.

Tout était confus, bruyant, violent.

Je me souviens la tétanie dans mes membres alors que l'eau a transpercé comme un pieu l'un des hommes qui courait vers moi.

Je me souviens la peur et la panique alors que tout d'un coup l'eau est retombée sur le sable en pleins mouvement.
Je me souviens l'horreur quand j'ai vue la foudre frapper Loëlia et sa silhouette disparaître dans l'océan.

Je me souviens la sensation de chute et l'écran noir devant mes yeux.
Puis plus rien.





Bosco - Janvier 785





De cette journée tout est confus. Comme une succession de flashs sans réelles cohérences entre eux. Ce n'est qu'après que j'ai compris ce qu'il s'était passé, que ce jour là j'avais acquis ce don que l'on nomme magie.

Je me souviens d'une nouvelle tentative de fuite en avant, je me souviens avoir fermé les yeux, je me souviens cette spirale pour retourner dans le passé, je me souviens cette lutte pour oublier mon corps et son calvaire. Mon calvaire.
Encore, toujours, comme à chaque fois depuis cinq ans.

Je me souviens le retour brutal avec la réalité dans un souffle coupé sous l'impact d'un genou sur mon ventre. Je me souviens la voix m'ordonnant de regarder.

Je me souviens cette montée de rage, cette sensation violente de puissance m'envahir comme une douce drogue.

Je me souviens ce souhait : que son plaisir, que son désir puisse le tuer.
Je me souviens de cette décharge enivrante.
Je me souviens de cette douleur au niveau des jambes.
Je me souviens de la brume d'argent envahissant tout et de la silhouette se formant.

Je me souviens des mains me lâchant, de son corps se détournant.

Je me souviens cette rage sourde et ardente ne demandant qu'à exploser, je me souviens de cette volonté de le noyer.

Je me souviens du chant féminin s'élevant.

Je me souviens de la vision de son corps chutant, tenant sa gorge dans un rictus paniqué.

Je me souviens de ce plaisir en le voyant, la concrétisation d'un fantasme dont j'avais tellement rêvé.

Je me souviens de cette puissance disparaissant et de mon corps avançant.

Je me souviens de mes mains entourant sa gorge dans un sourire pervers, ce même sourire qu'il m'adressait si souvent.

Je me souviens cette force et cette rage déferlant, cette peur dans ses yeux révulsés alors qu'assise sur lui je continuais de serrer, comme possédée.

Je me souviens d'une pensée.
De cette jubilation de penser qu'à travers lui c'était chacun d'entre eux qui payait.

Je me souviens de la stupéfaction alors que son corps ne bougeait plus, comme une reprise de conscience après un temps que je ne saurai compter alors que mes mains lâchés son corps déjà tiède.
Je me souviens de cette fatigue violente que mon corps à encaisser d'un coup sans savoir pourquoi.

Je me souviens de cette peur fugace face à son corps, peur étouffée en un instant par le désir de liberté.

Je me souviens de cette agitation alors que je me rhabillais, que je retournais à mes appartements n'étant autre qu'une prison.
Je me revoie saisissant mes maigres possessions, je me souviens du long manteau trouvé dans sa chambre, je me souviens l'avoir enfilé pour cacher les chaînes à mes poignées.

Je me souviens de l'attente fébrile de la nuit, je me souviens avoir pensé qu'elle était ma seule et unique porte de sortie.





Fiore - 790





Tout n'est qu'illusion. Cette fuite, une fuite pour retrouver la liberté, cette période oubliée où la rue devient cet amant maudit que la vie vous a donné, cet amant qui vous pousse toujours plus loin, toujours plus en avant. Ce destin que l'on a pas choisis, ce destin que pourtant on béni dans sa précarité, pour cette simple raison que les chaînes ont disparues, évaporées.

Tout a changé, tout semble sourire malgré la misère d'un instant, car dans notre position on est libre, libre d'être soi, libre de dire non. Cette détermination qui née, comme un besoin, ce besoin de pouvoir, ce besoin de savoir. On embrasse ce que l'on est, ce que l'on est devenue par la force des années qui ont passé.

On survie. On apprend. On fréquente l'infréquentable, on flirt avec le non justifiable, tout simplement parce que c'est comme cela que les choses sont, qu'à ce moment on a plus le choix. De ces périodes obscures qu'à la fin on laisse enfouies, tout simplement parce que l'on s'en est sortie. De ces périodes sombres où pourtant naissent les convictions, de ces périodes où l’intérêt prime sur tout autre chose, à une exception, celle d'une liberté, du refus d'une suprématie.

L'émergence de cette réalité, d'un simple fait, l'on est femme et ? De cette volonté de mieux faire, de prouver. Que notre sexe n'est pas faible, que dans la rue il n'est pas la mise à mort ou la décadence.
Le refus de se vendre, le refus de céder, le refus d'abdiquer, nourrie de ces années où l'ont a été dépossédée. La colère que provoque ce cliché, cette idée, qu'un seul moyen sied pour une utilité à cette faiblesse que votre sexe incarne.

La compréhension et le développement, celui des habilités. Tromper et voler. S'exercer alors que la magie se révèle, que vous comprenez, qu'au final c'est elle qui vous a sauvé.

Devoir supporter tout ces comportements déplacés, ces mains qui aiment se balader alors que vous passez. Ce stéréotype que par ce que vous êtes, par votre sexe vous êtes celle que l'on doit aider. La preuve par l'arnaque qu'il n'en est rien, en jouer et en abuser, manipuler.

L'appréhension de cette magie qui vous a libéré, apprendre à l'aiguiser, à la renforcer, à l'exploiter devant les mœurs et coutumes de ce pays étrange qui s'était au départ présenté comme la liberté et l'égalité : Fiore. Factice alors que même en magie le mâle s'affirme comme le plus doué, aime à le penser. Ce besoin impérieux de le surpasser, de prouver.

La naissance et le fondement d'une idée, d'un besoin, celui de l'égalité dans la légalité. Celui de la lutte dans la légalité, celui de hurler au monde entier que vous valez autant, voir plus que ce qu'ils aiment à penser.

Concurrencer.

L'acharnement, les joyaux échangés contre une utilisation de ses capacités magiques que l'on a appris tant bien que mal à développer.
Le besoin de puissance, pour que plus jamais l'impuissance ne puisse vous enchaîner, être autant, valoir même plus encore, la confiance.
S'affirmer en étant.

Le prix du labeur alors que vous revoyez parfois les visages du passé, ceux que l'impuissance et la peur vous a laissé échappé. Le malheur. Le malheur et l'horreur que cette faiblesse à engendrer.
Cette désolation qui vous a entouré.

Et quand le jour arrive, que l'on se sait prêt, l'affirmation de cette idée, un poing fracassé contre une table, la quête de celles qui en ont assez. De toutes celles que leur sexe à trahie et laissé le pire arrivé.
Cette volonté de "Plus jamais".
L'héritage d'un passé, le refus que cela puisse encore arriver.
La remise en cause d'un idéal nommé Fiore.

La création d'un refuge autant que d'un combat.
Les sirènes étaient nées.



Bebebe - FTRPG
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Soledad C. Vélantis
Soledad C. Vélantis

[M] Ishtar's Eye

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Chimera




La magie de Soledad est des plus particulière, une magie perverse au fonctionnement subtile, une magie dont est directement issu le nom de sirène. Chiméra. Une magie aux frontières du réel.
En effet la magie de Soledad utilise les mythes et légendes de l'imaginaire populaire des civilisations par la création de chimères, sortes d'illusions issues des rêves, des sentiments et des peurs des Hommes.

En effet Chiméra associe des émotions et des sentiments à des images, influant sur ces dernières à travers les mythes et légendes. Cette magie très particulière utilise des symboles pour former ces chimères ponctuant l'imaginaire collectif par la modification du corps même de Soledad. Magie de Take Over des plus particulières s'il en est, puisqu'il ne s'agit pas de se transformer pour être, mais de se transformer pour atteindre l'imaginaire collectif des mythes et légendes des civilisations. A chaque chimère ses effets, leur point commun étant que chacune joue sur un domaine de sentiments et d'émotions bien particulier pour piéger la cible contre laquelle elle est tournée au travers d'images rendues réelles, tout ou partie par la force du Mythe que la transformation physique de Soledad rend réel.

Une magie des symboles en d'autres termes, puisqu'elle repose sur leur utilisation à travers les mythes et légendes de l'imaginaire humain en les chargeant des rêves, cauchemars, fantasmes et espoirs des Hommes.

Mais malgré leurs apparences ces chimères que crée Soledad ne sont pas que de simples illusions que l'ont peut briser, puisque ces dernières par la force de ce qui les constitue prennent vie sous l'impulsion de la magie perverse de Soledad pour vous plonger dans un monde onirique aux frontières du réel.

Pour résumer Soledad utilise des allégories changeant son physique de manière symbolique, chaque allégorie lui donne alors accès à des chimères issues directement du domaine d'influence et du mythe de l'allégorie utilisée.
Une seule allégorie peut-être utilisée à la fois, si l'allégorie disparait, toutes les techniques issues de l'allégorie cessent de faire effet.

Chimère est à entendre au sens de : Idée vaine qui n'est le produit que je l'imagination : exemple "poursuivre des chimères".

Bien évidemment cette magie étant pour partie une magie des émotions, un trop grand écart de puissance entre Soledad et son adversaire se traduit par une perte d'efficacité des sentiments imposées par sa magie et donc des images leur étant attribué.

Spoiler:




Mythic Soul




Par sa première magie Soledad possède un lien unique en vers les mythes, capables de les canaliser par les symboles afin d'agir sur les émotions et les sentiments, utilisant les allégories pour créer des chimères. Sa deuxième magie n'est autre que l'apogée de la première, plus qu'un symbole, par la force du mythe canalisé, par la force du symbole et des sentiments suscités Soledad devient la figure du mythe utilisé, Take over nourrit de ses sentiments et de ceux de l'humanité.



Techniques





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