D'abord, c'est un sentiment d'appartenance. Que vous soyez bon ou mauvais, qu'on vous accepte totalement ou qu'à moitié, la famille sera toujours là, et ne vous lâchera pas, quoi qu'il arrive. Ce n'est pas qu'une histoire de chromosomes ou de liens de sang, c'est quelque chose de plus intense et de grandiose. Δ Sarah Dessen.
« T’as une sale gueule ». Parce que t’as vue la tienne peut-être ? Tu ne t’abaisses même pas à lui répondre. Ça n’en vaut pas le coup. Rien de tout cela ne vaut le coup. La grotte, l’histoire de fantôme, la chute et cet homme. Enfin, il n’en avait que l’allure sans pour autant en être un. C’était comme…une sensation désagréable à l’intérieur de toi, une impression. Tu savais qu’il n’avait que l’allure d’humaine mais qu’est-ce qu’il y avait au-delà de tout ça ? Au-delà de cette histoire à dormir debout où les questions sont plus nombreuses que les réponses.
« - Votre dû ? Veuillez ne pas prendre les choses pour acquises et ne croyez pas que nous vous appartenons. Si vous nous voulez tant que ça…Venez donc nous chercher. »
Et il viendra. C’est une évidence. Vous n’étiez ici-bas que deux pauvres femmes qu’une chute à ridiculiser. Deux pauvres femmes démunies de magies et ayant oubliées, l’espace d’un instant qu’un combat n’était terminé que si on décidait qu’il en était ainsi. Tes yeux se plantent sur Enya qui semble prier intérieurement pour une quelconque aide extérieure ou pire encore et sa simple stupidité t’étonnera toujours.
« - Faut croire que tu t’es fait ta réputation sur le dos des autres. Tu me fais pitié. T'es qu'une faible. »
Tu la jettes par terre et t’en sers comme appuie pour affronter la lame, menaçante qui se présentait devant vous. Tu ne renonceras pas. Tu ne t’offriras pas un quelconque bonhomme sortant du trou noir le plus profond du monde. Cela peut-être un démon, un dieu, qu’importe. Un dieu vivant dans le trou du cul de la planète te ferras pas perdre ton temps ici.
Il te renvoie du revers de la lame comme une simple balle frôlant une raquette, t’écrasant plus loin dans la roche.
« - Si t’es vraiment la femme que l’on dit que tu es…Alors arrête de prier et réveille-toi. Les miracles y’en a pas….Personne ne t’aidera. Personne ne viendra. Personne ne s’en souciera que l’on vive ou que l’on crève. Mais si t’es vraiment cette femme qui arrive à faire peur à tout un pays…Alors il serait temps que je vois pourquoi. »
Toute cette histoire te dépasse, tu en as conscience. Tu tiens à peine sur tes jambes et t’as l’impression que le peu de neurones qui te restent s’échappe par la cavité sur ton crâne. Maintenant que tu y mets les doigts, c’est devenu tout visqueux…ça te ferra une putain de bosse et ça te fais chier.
« - Vous comptez vous rebellez ? Comme c’est mignon. Vous n’êtes pas les premières… - Non mais on sera peut-être les dernières. - J’en ai vue des Taylor dans ma vie, humaines. - Et des comme nous du con t’en as vue beaucoup ? Si j'étais toi, je ne sous-estimerais pas la fille là-bas. Elle a mauvaise réputation, elle n'est pas baisable et personne ne l'aime bien dans le pays d'où l'on vient. »
Tu rigoles mais même rigoler ça fait mal. Partout ça fait mal. Tu sais que tu es faible, plus faible que lui, de loin. Plus faible qu’elle et quelque part, ça te frustre. Devoir t’en remettre à elle, à ses capacités….A son bon vouloir. Devoir confier ta vie à cette…Femme qui ne la reconnait qu’à peine.
Vraiment, toute cette histoire te fait chier et tu savais, que tu n’aurais jamais dû te mêler une fois de plus aux affaires familiales. Ce n’est jamais bon.
Sujet: Re: Affaire de Famille | Enya Dim 13 Mar - 5:17
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Guerre du Sang
Sara Taylor & Enya Taylor
« Faible ». « Tu es faible ». Combien de personne devront le dire encore ? Je n’ai jamais eu la prétention de dire que j’étais la plus forte et encore moins la meilleure, du moins, plus depuis longtemps. Plus depuis des années. Je ne sais pas ce qui a changé et pourquoi j’ai changé. Pourquoi je ne suis plus cette femme-là, qu’ils espèrent tous que je sois indirectement. Pourquoi je n’ai plus le courage d’affronter ces choses-là ? Pourquoi je ne fais que fuir à chaque fois ? Pourquoi je détourne le regard alors que la réalité est en face de moi ? Je refuse de la voir c’est tout. Elle fait mal. Trop mal. La réalité veut que je me sois gourée sur toute la ligne pendant tout ce temps.
Je n’ai pas envie de l’avouer. Je n’ai pas envie de leur dire à ceux-là « Hey, regardez, vous aviez raison, je suis une bonne à rien. » Non. J’ai trop de fierté pour. Je n’ai pas envie de leur dire ce genre de chose. J’ai envie de leur montrer qu’ils ont tort. Je veux leur prouver qu’ils ont tort sur moi depuis le début.
« Si t’es vraiment cette femme qui arrive à faire peur à tout un pays…Alors il serait temps que je vois pourquoi ». Non. Je n’en ai pas envie. Pas devant toi. Je n’en ai jamais eu envie. Je t’ai chassé de ma vie pour cette raison tu sais. Je n’ai pas envie que tu frottes à cet aspect-là de moi, tu ne devrais pas me le demander. J’ai déjà du mal devant « lui » alors devant toi ? Comment pourrais-je ? Toute ma vie tu sais, j’ai jouée à ce rôle de fille malheureuse et perdue. Je déguisais mes actes derrière mon malheur en prétendant que personne ne pourrait me comprendre parce que ça fait trop mal. Je hurlais à tout le monde que je détruisais tous ceux à qui je tenais. Je le pensais…Avoir tué l’homme que j’aimais, en rejeté un autre et enfin…Non. Même à ça, je ne veux pas y penser. Pas maintenant.
Mais je crois que depuis le temps que je foule la terre, les gens ont tendances à gonfler les rumeurs à mon sujet. Il serait malheureux qu’ils s’aperçoivent de la réalité et qu’ils remarquent que je ne suis pas cette femme justement.
« - On dirait qu’on l’a perdue. C’est malheureux. »
J’écoute tu sais. Qui que tu sois. J’écoute ce que tu dis. Ce que vous dites mais peut-être qu’elle a raison. Peut-être que je devrais faire une exception. Peut-être que je devrais être cette femme. Celle qui détruit, celle qui effraie. Je devrais l’être. De toute façon, qu’ai-je à perdre au point où j’en suis ?
Il arrive un temps, où il faut cesser d’avoir peur. De nous, de ce qui nous entoure, de tout.
« - C’est drôle toute cette histoire, tu sais. Parce qu’au début, en arrivant, sur la roche est gravé un écriteau qui m’a fait sourire. Je ne sais pas pourquoi j’ai souris, mais intérieurement, un léger frisson m’a parcouru…Un peu comme si j’étais excitée et attirée à l’idée d’être ici. A l’idée d’être devant une entité comme toi. « L’entrée du diable ». Tu es le diable ou du moins, tu crois l’être. C’est vrai que tu fais peur….Cette aura énorme qui t’entoure me donne la chair de poule mais tu n’es pas celui que tu nous donnes l’impression d’être n’est-ce pas ? Tu n’es pas le diable, je l’ai déjà dans ma poche. Tu es quelque chose, de pire, de plus noir. - Oh ? Aurais-tu deviné ? Est-ce à cela que tu réfléchissais depuis tout à l’heure ? Ou priais-tu réellement pour ta vie ? - Je suis déjà morte. Depuis longtemps. C’est une longue histoire pas du tout intéressante. Donc ? On discute autour du thé ou l’on se bat ? - Alors que ta magie est bloquée humaine ? Que cherches-tu à faire ? - Qui te dit qu’elle est bloquée ? Si j’ai raison, tu es ma magie. Ma magie et la sienne. Sara ? Va plus loin. »
Va là où il ne peut t’atteindre. Va là où il n’y aura pas de danger pour toi. Derrière un rocher, dessous une pierre, j’en ai rien à foutre mais éloigne-toi d’ici au plus vite que tu peux et admire le spectacle. Je serais cette femme qui fera peur, juste pour toi, juste cette fois. Je serais celle qui donne des cauchemars à plus d’un dirigeant, celle qui terrorise les royaumes, celle que l’on traite de fléau. La peste est bien pire que moi vous savez.
« - Ah oui et ton épée, je la réquisitionne, merci. »
Attrapant la lame entre les doigts, je me mis à sourire. Encore. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être à cause de ce sentiment m’envahissant petit à petit. Comme si j’étais capable de tout. Comme si la peur, m’avais quitté.
« - Comment oses-tu ? - Alors ? Tu viens me chercher ou je dois me donner la peine de venir à toi ? - Qui es-tu ? - Celle qui te remettra dans ta cage…Samaël. - Intéressant. Viens donc humaine ! Cela fait longtemps que l’on ne m’avait pas surpris de la sorte. - Ne viens pas pleurer quand tu auras les fesses à terre. »
Tu sais, au final, on a un point en commun toi et moi. Si l’on meurt ce soir en croisant le fer, alors on ne manquera à personne. Parce qu’ils ne s’en rendront même pas compte. Certains seront même heureux. Ils feront peut-être une fête en apprenant que le mal s’est éradiqué tout seul mais j’ai envie de me faire une promesse. Si je réussis ce soir, si je règle cette histoire une bonne fois pour toute, alors je cesserais d’avoir peur et je redeviendrais cette femme qui fut crainte à la simple mention de son nom. Je serais celle qui fait n’importe quoi, juste par caprice, par envie. Je serais celle qui ne devra des comptes à personne pas même à un pauvre type lisant soit disant dans les pensées. Il arrivera un jour où ce petit tour de passe-passe ne marchera plus avec moi.
Mais en attendant, j’ai un pseudo ange-démon à me faire.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Sujet: Re: Affaire de Famille | Enya Dim 13 Mar - 5:42
D'abord, c'est un sentiment d'appartenance. Que vous soyez bon ou mauvais, qu'on vous accepte totalement ou qu'à moitié, la famille sera toujours là, et ne vous lâchera pas, quoi qu'il arrive. Ce n'est pas qu'une histoire de chromosomes ou de liens de sang, c'est quelque chose de plus intense et de grandiose. Δ Sarah Dessen.
Tu n’as jamais compris ce que les gens lui trouvaient. Pourquoi en avaient-ils si peur ? Pourquoi et comment pouvait-elle inspiré autant de haine chez certains ? Pourquoi personne ne tentait jamais rien contre elle ? Tu te souviens encore de cette fois, à l’orphelinat, tu te souviens de la vision d’une femme, assise sur une chaise, tu te souviens de sa froideur et de son regard hautain. Ce n’était ni plus ni moins qu’une personne ayant une personnalité détestable mais elle n’avait rien de cette femme dont les rumeurs devenaient de véritables mythes à son sujet. Recherchée dans cinq pays ? Ils ont dû se fourvoyer. Enya Taylor n’aurait jamais pu être cette criminelle-là. Elle n’aurait jamais pû être cette femme-là. Du moins c’est ce que tu pensais jusqu’à aujourd’hui.
Jusqu’à ce frisson qui te glaça le sang quand elle te dit d’aller voir plus loin. Elle ne te regarde même pas et tu as juste l’impression que la femme craignant pour sa vie ne fut qu’une illusion. Qu’avait-elle d’aussi spéciale pour que tu ne lui dises rien à ce moment-là ? Sur l’instant, tu ne l’a pas compris. Tu lui as juste obéis comme si tu avais toujours su au fond de toi qu’il n’était pas bon de la contrarié. Le ton dans sa voix, sa posture, ce qu’elle dégageait. L’ensemble de ces choses, te fis trembler. Littéralement.
Ses cheveux rouges sang ondulant légèrement dans l’air comme des flammes crépitantes. Comme si toute la pièce respirait le même danger qu’elle. Comme si chaque fibre et chaque pores de sa peau était fait du même danger, de la même menace. Si tu savais que l’insulter aurait donné ce résultat, tu l’aurait sans doute fait plus tôt.
Pourtant, tu ne dis rien. Pas un mot ne sort. Tu n’oses cligner des yeux alors que sans bouger, sans le moindre mouvement, tu la vois saisir l’épée de cet homme au nom de Samaël.
Samaël…L’Ange de la mort. Nom angélique de Satan. Bras droit de dieu dans un autre temps.
Tu savais que ça irait loin toute cette histoire mais pas jusque-là. Ce fut dans le premier échange de coup et dans la vitesse et l’agilité des deux êtres s’opposant que tu compris que tu n’es qu’une fourmi parmi les titans. Tu n’aurais fait que gêner.
C’est comme si l’Enfer lui-même s’éveiller à chaque contact entre ces deux-là.
Tu te souviens alors de ce que t’avais dis ton père, jadis. Petite, tu ne comprenais rien à ses dires et tu prenais même ça pour une légende, un conte, quelque chose qu’il te disait juste pour te faire peur et pour que tu arrêtes de lui poser des questions car il avait horreur de parler de cet aspect-là de la famille.
« - Cela remonte à la nuit des temps, tes ancêtres sont issu d’un ancien groupe de sorciers aux pouvoirs étranges et puissants. Un beau jour, ils ont voulu prendre le pouvoir dans le pays mais étant trop faibles pour, ils ont passé un pacte avec un démon qui, en échange de son pouvoir, réclama les premiers bébés de chaque femme du clan jusqu’à la 666ème génération. Pour ceux qui n’étaient pas dévorés par le démon, les bébés restant acquirent ses pouvoirs et furent chargés de détruire le monde à sa place, lui qui fut bloqué dans le monde des humains pour en avoir trop donné aux hommes.»
Ça paraissait presque irréel et même aujourd’hui, cette histoire ne fait sens pour toi. Qui voudrait échanger son enfant contre le pouvoir ? Quel genre de personne pourrait faire ce genre de chose sans soucis de conscience ? Sans regrets ? Le clan a-t-il toujours été aussi avare avec le pouvoir au point de vouloir refaire le monde à sa façon ? Pourquoi laisser ces enfants tranquilles ? Et pourquoi toi, jumelle de celle qui a hérité de tout…Tu te retrouves avec un pouvoir totalement opposé au sien ?
Tellement de questions sans réponses. Tellement de mystères irrésolus encore.
Sujet: Re: Affaire de Famille | Enya Dim 13 Mar - 9:48
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Guerre du Sang
Sara Taylor & Enya Taylor
Tu sais quand j’y pense, toute cette histoire est un peu folle non ? On se détestait bien avant de se rencontrer et pourtant, regarde-nous aujourd’hui, on est là, l’une derrière l’autre. C’est bizarre. C’est même carrément flippant. Il y a quelques mois, quand je t’ai vue pour la première fois, je mentirais si je disais que mon cœur ne s’est pas arrêter de battre, je veux dire, pendant 23 ans j’ai été seule, orpheline et maintenant, j’ai une sœur…Et un demi-frère se baladant dans la nature. J’ai une famille et des amis aussi éparpillés dans le monde. Ce genre de chose, je ne pensais pas l’atteindre un jour. Je pensais juste que je serais un monstre toute ma vie, faut dire que j’ai tout fait pour avoir cette réputation. Faire peur, tuer sans remords, sans se poser de questions, je l’ai fait. Je le referais sans doute quand on sortira de ce merdier dans lequel on s’est enfoncé mais en sortant, je ne sais pas si je ferais les choses différemment.
Luka m’a dit d’essayer de faire les choses « de la bonne façon » mais même après plusieurs mois, je ne suis pas certaine de comprendre le sens de cette phrase. Faire les choses de la bonne façon…y’a-t-il vraiment une façon de faire ? Une façon où personne ne souffre ? Au début, j’étais de leur côté de la barrière là, dans le côté légal, lumineux et bisounours, j’étais chez les gentils mais c’est là que j’ai souffert le plus. Justement parce qu’on est de ce côté-là, il y a certaines choses que l’on ne peut faire…Mais maintenant je peux tout faire. Je n’ai pas le cul entre deux chaises et je ne dois rendre de comptes à personne. Peut-être à Jellal si un jour il se rend compte de ce que je fais et encore, je ne suis même pas certaine qu’il osera m’approcher de front. On sait tous les deux qu’il ne peut plus rivaliser. J’ai vraiment essayer d’aider les autres, je veux dire, j’ai construit cette prison avec Chris, encore faut-il qu’il s’en serve…ou alors j’aurais dû lui faire un mode d’emploi, j’ai décidée de rompre tous liens avec Echoic et tous ceux pouvant encore être sauvés comme Robin, comme Jasper, j’ai signée avec Crime Sorciere et je vendrais un jour Isthar et cette salope de Soledad. J’ai recroisé Senji et je ne l’ai pas éventré sur place. J’ai croisé Kôta et cela ne s’est pas fini en drame non plus. Non vraiment, j’ai essayé mais cela ne me réussis pas.
Si vraiment on faisait les choses à ma manière, ce petit péteux d’ange n’existerait plus. Pourtant, quelque chose me retiens. Une sorte de pressentiment.
« - Alors ? Je croyais que tu voulais me divertir mais je te trouve un peu molle, femme. - Je me retiens, j’ai peur de te faire mal. Ça serait dommage de te froisser un muscle, je serais déçu. Après tout, ta réputation de précède. - Aaaaah au moins tu as entendu parler de moi. - Pourquoi ne pas passer un pacte toi et moi ? - Oserais-tu commettre la même folie que tes ancêtres ? - Je ne sais pas ce qu’ils ont foutu à l’époque et je m’en fou, je te propose un truc vachement mieux que de dévorer deux pauvres jeunes filles comme nous, un truc du style : Tu te laisses tuer et nous, on s’en va tranquillement ? T’es partant ? - Quel genre de supercherie est-ce là ? Es-tu idiote ? - Un peu, tu pourrais questionner mon entourage je pense qu’ils le diraient aussi. Non ? Tu ne veux pas ? C’était pourtant le deal du siècle, tu sais ? - Qu’essayes-tu de faire ? Ah ! Je sais, tu gagnes du temps. Inutile »
D’un revers de la main, comme une onde de choc, il me repousse plus loin contre la roche humide et tranchante de la grotte. Je déteste vraiment ce genre de tour.
« - Tu sais, tu pourrais être plus doux avec une jeune fille telle que moi ! - Tu m’amuses humaine mais je trouve cela trop long. Je le sens en toi, cette rage et cette haine, laisse les éclater. Montre-moi ce que tu caches au plus profond de toi. - Crois-moi, tu ne veux pas voir ce qu’il y a au fond de moi. - Fais-le sortir. - Non. - Je le sens, tu ne le maîtrises pas ce pouvoir…C’est charmant….Aller…. - Va mourir. »
Cette étrange sensation qui envahissait mon corps petit à petit, comme une sorte d’oppression, comme si …Je me rappelle la dernière fois que j’ai ressentie ça. Je me rappelle de cette nuit-là. Je me rappelle des larmes et du sang. Jamais elle ne sortira de là. Démon de la tentation ou ange de la mort, rien à foutre. Pandora ne sortira pas. Peu importe le petit tour que tu utilises…Ce qui est au fond de moi…Reste au fond de moi.
« - Tu résistes…Bien. Très bien. Mais tu es faible. - Oh vos gueules avec ça hein ! - Aller, laisse toi aller, tu ne risques rien ici. Il n’y a personne….Juste toi et moi. Montre-moi ce pouvoir. Il m’intéresse. Dévoile-le moi. - C’est beau…De…rêver. »
L’impression de suffoquer lentement, progressivement, comme si l’air se raréfier. Comme si tout devenait plus dur, plus lourd, plus tranchant. Salope, t’as envie de sortir hein ? Je ne te laisserais pas cette chance de te faire la malle. Rêve.
« - Ce que tu peux être difficile ! Mais ça m’excite !!! Aller, un petit effort, je le sens bien. »
Et dans une dernière goutte de transpiration s’écrasant au sol, mes bras s’effondrent et Pandora sort enfin de sa prison.
« - Eh bien ? On se fait une petite réunion de famille sans moi les enfants ? »