• NOM : Dewey
• PRÉNOM : Killian
• GENRE : ♂
• ÂGE : 22 ans
• DATE DE NAISSANCE : 26 mai 770
• ORIGINE : Sella
• ACTIVITES : Pirate / Explorateur
• STATUT/GUILDE : Indépendant
• AVATAR : England - Hetalia

"L’océan. L’amour d’une vie. La mer. L’amante d’une nuit. "

Vous l’avez déjà croisé, au détour d’une ruelle, dans un port quelconque lors d’un voyage. Il est ce grand gaillard courant comme un attardé heureux, une miche de pain entre les dents, poursuivit par le boulanger du coin pour vol. Il vous passe devant, manque de vous bousculez au passage et il s’en fiche que vous soyez là ou pas, il vous emportera avec lui si vous vous trouvez sur sa route. Il est comme ça Killian, depuis qu’il est tout petit. Il aime bien trop la vie et les petits risques du quotidien pour renoncer à tout ça. Il s’épanouit dans les situations de ce genre-là. Il aime l’aventure et le risque, les embrasse tous les jours et souhaite que cela ne se termine jamais, car pour lui, la vie est la plus belle des aventures humaines. La vie et tout ce qu’elle a offrir.

Il est ce genre de bonhomme Killian. L’insouciance à l’état pure. Le rire brut. Le sourire sincère. Ce n’est pas un mauvais bougre vous savez, il aime juste s’amuser.

Peut-être même à vos dépends. Il est taquin, moqueur mais très mauvais perdant. Il déteste perdre, alors parfois, il triche, parce que l’important c’est de gagner et ça, peu importe la façon. Il n’y a que la victoire qui compte pour lui alors pour le reste, il ne va pas se gêner. Tricheur dans l’âme, il est suffisamment rusé pour savoir s’en sortir en règle général mais reste une énorme tête en l’air, à avoir tout le temps la tête dans les nuages. Killian, malgré son âge, il rêve encore. De tout et de rien. Il rêve d’aventure, de demoiselle en détresse, de gloire, de pouvoir. Il veut être celui qui veut changer le monde ou faute de le changer, il veut le marquer. Profondément. Il veut marquer la terre au fer rouge. Il veut imposer sa marque et ne laissera personne piétiner ses rêves, aussi ridicules et petits soient-ils.

Pourtant, au fond de lui, Killian, c’est toujours un petit garçon marqué par ses propres démons. Autant il adore mettre son nez dans les affaires des autres, autant il ne supportera pas que vous en fassiez de mêmes avec lui. Sa vie c’est sa vie, mêlez-vous de vos fesses un peu. Il pourrait même vous mordre s’il le faut.

D’ailleurs, il n’a jamais été contre une bonne bagarre, bien au contraire. Les bagarres ça l’attire. C’est comme ce papier collant pour les mouches.

Élément perturbateur de n’importe quel groupe, foutre le bordel c’est certainement son deuxième plus grand talent au monde. Il ne tient pas en place. Il faut qu’il bouge, qu’il frappe, qu’il crie, qu’il saute, qu’il court. Killian, il a besoin de sentir le vent sur son visage. Il a besoin de sentir et d’embrasser cette liberté qu’offre le monde.

Alors Killian, son plus grand amour, ce n’est pas les femmes. Oh non, non. C’est bête une femme. Killian il n’aime pas les femmes. Elles sont casse-couilles et brailleuses et de véritables attrapes cochonneries dès qu’on les mets dans son lit. Les femmes pour lui, elles sont justes comme ces poupées en porcelaine. Les femmes sont belles à regarder mais on ne touche pas. C’est trop dangereux. On pourrait les briser ou se les briser en mettant une main là où il ne faut pas. Parce qu'elles ne se laissent pas toucher aussi facilement et de toute façon Kilian, ça l'intéresse pas.

Non, le plus grand amour de Killian c’est la mer. L’océan. Il est né sur un bateau, il y mourra. Rester sur la terre, ce n’est pas son truc. L’eau c’est son élément. L’eau c’est son amante. Son premier amour. Killian, il veut voguer à tous jamais. Il veut rester cet éternel petit bonhomme malgré tout. Malgré la vie. Malgré les responsabilités arrivant les unes derrière les autres.

Joueur ou rêveur, ne vous laissez pas berner par son beau sourire. Il saura vous en faire voir de toutes les couleurs si ça l’amuse. De nature plaisante, il aime tourner en dérision toutes les situations pouvant s’offrir à lui. Killian, il n’a pas envie de prendre la vie au sérieux car s’il le fait, il sait qu’il devrait se soucier du monde et ça, il ne veut pas du moins pas plus qu'il ne devrait le faire s'il se sens concerné. Parce que malgré tout, quand l'aventure appelle, Killian, il sait pas dire "non". C'est plus fort que lui.

Alors…Saura-t-il vous plaire ou vous déplaire ?

Parfois, il oublie, du haut de ses 5 ans, la dernière fois qu’il a posé les pieds sur terre. A quoi ressemble la terre ferme, la sensation du sable entre les orteils, le visage des femmes restant au port en attendant le retour des maris. Parfois, il semble oublier, à quoi ressemble la vie sur terre. Killian, il est né à bord d’un bateau, le temps d’une tempête.

Il aime bien courir partout sur le pont, sentir le vent ébouriffant sa tignasse blonde, regarder les dauphins nageant à côté du navire, voir les mouettes survolant au loin, une île inconnue. Imaginer des trésors quelconques, des batailles. Killian, il y a tout un monde dans sa petite tête de petit garçon et parfois, il en oublie où est la réalité. Il grimpe partout, apprend le nom des étoiles mais ne les retient pas parce que c’est trop compliquer. Il regarde son père, le navigateur du navire donnant des ordres à celui qui tient la barre. Il joue dans les jupons de sa mère quand elle n’est pas occupée en cuisine. Il aime bien se cacher partout. Il a pleins de cachettes à bord du navire, parce que c’est rigolo de jouer à cache-cache et parce qu’à bord, il n’est pas tout seul.

« - Clarissa ! Clarissa ! Attrape-moi Clarissa !
- Tricheur ! Tu vas toujours là où je ne peux pas t’attraper. Reviens Killian.
- Nan ! C’est pas drôle sinon.
- Tu vas te faire mal ! Descends Killian ! Aller descends !
- Mais non regarde…D’ici, je vois le monde. »

Et Killian, il tombe du haut du mât, se vautrant devant Clarissa. Clarissa c’était une autre petite fille à bord du navire, elle avait à peu près son âge et elle avait de drôle de cheveux blanc comme la neige qui tombe parfois. Elle était belle Clarissa avec son air inquiet, elle a toujours été plus sage que Killian aussi.

« - Dis Killian…
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- On sera toujours ensemble ? Genre pour toujours ?
- Bien-sûr qu’on sera toujours ensemble !
- Comment tu le sais ?
- Parce que je le sais, c’est tout. Fais-moi confiance. Y’a rien qui va nous séparer. On voguera tous les deux, jusqu’au bout du monde.
- Ahahaha, ça fait loin quand même le bout du monde. Mais si je suis avec toi, d’accord. »

Alors pendant deux ans, ils sont amusés, ils ont fait mille et une bêtise tous les deux et pendant que Clarissa apprenait la météorologie, Killian, lui, il apprenait à manier l’épée. Ils n’avaient que six ans mais chacun voulait se rendre utile pour l’autre. Leurs parents disaient souvent qu’ils finiraient même par se marier partis comme ça mais à leur âge, ils ne comprenaient même pas encore ce que c’était le mariage. Tant qu’ils étaient ensemble, ça importait peu.

Un soir, alors que tout le monde dormait, le bateau fut attaqué. Des pirates. Il n’y avait rien à prendre à bord, il n’y avait aucun trésor, aucune richesse, rien d’autre que des adultes et des enfants. Il n’y avait rien à prendre alors on tua les adultes et on prit les enfants.
Enfermés et affamés pendant des jours dans la calle du navire, Clarissa n’avait jamais cessé de pleurer tandis que Killian, lui, il priait silencieusement. Malheureusement sa prière, ne fut jamais écoutée.

« - Captain…On arrive à Bosco.
- Parfait. Aller me chercher les morveux, je suis sûr qu’on pourra en tirer un bon prix. »

Et c’est là, que tout dégénéra. Dès qu’il eut une occasion, Killian sauta sur le second du capitaine pour le mordre et le mordre et le mordre.

« - Argh ! Sale petite merde ! Retourne d’où tu viens !
- Killian ! Killian ! Killian !! Killian !!!! »

Ce fut la dernière fois qu’il entendit la voix de Clarissa, suppliant. Ce fut la dernière fois, qu’il vu ses yeux gris, devenus rouges. Son visage gonflé par la tristesse et le chagrin.

Quant à lui, on l’enferma, pendant 3 ans dans la calle du navire où quand il fut libre, c’était pour nettoyer le navire, briquer tous ce qu’on lui jetait. Esclave d’un temps, il en oublia parfois, dans ses nuits, le visage de Clarissa.

Agé de dix ans, alors que ce même bateau se faisait attaqué à son tour, Killian, il a réussi un petit tour de passe-passe. Un tour de magie. Ce tour, ça lui a permis de regagner sa liberté même si ce ne fut pas pour très longtemps. Il passa d’un navire à un autre.

On lui raconta, à son réveil, qu’il était, encore une fois, l’unique survivant d’une bataille et que s’il le voulait ici, on prendrait soin de lui. Il demanda Clarissa mais personne n’en avait jamais entendu parler. Il demanda la destination du voyage et personne ne lui a jamais répondu. On lui a dit simplement que les plus grandes des batailles allaient bientôt commencer.

Manier l’épée, apprendre la navigation, être à la barre.

Les années passèrent et Killian, il grandit en tant que pirate. C’est tuer ou être tuer. C’était vivre dans un monde sans foi ni loi. Il était malin le petit gars, il s’en servait souvent pour jouer des petits tours à tous ceux qui croisaient sa route.

« - T’as encore fait fort aujourd’hui gamin !
- J’ai fait au mieux monsieur. Dites, c’est quoi notre prochaine destination ?
- Fiore ! Parait que y’a pas mal de trucs là-bas.
- De « trucs » ? Vous ne pouvez pas être plus précis ?
- Bah tu sais, à travers tout le continent, ça se propage, cette crise dans ce pays, on dit qu’il est au bord de la guerre civile. Ça serait le bon moment pour nous d’y aller puis avec toi dans les pattes, on ne risque rien ! Ahahaha !
- Ahahaha….Vous avez raison….Faites-moi confiance. »

Fiore. Il en avait entendu parler de ce pays. Des fois comme ça, au détour de deux ou trois histoires qui se racontaient à bord. Il en savait pas plus que ça. Ca ne l’intéressait pas.

Il leur fallut quelques mois pour atteindre Fiore par la mer et à la première descente sur terre, au premier arrêt au port, Killian, il disparut. Sans un mot. Sans une lettre. Il prit ses affaires et disparut du bâtiment. Il savait qu’un jour, il recroiserait certainement leurs routes mais c’était sa chance.

C’était celle qu’il attendait depuis ses 10 ans. C’était le moment où jamais.

Garçon intelligent, il comprit très vite comment fonctionnait le pays, la notion de guildes etc…Les guildes hein ? Peut-être qu’il pourrait se cacher à l’intérieur d’une d’entre-elles en attendant que le vent tourne ?
Parfois, le soir, il se demande, à quoi ressemblerait Clarissa maintenant. Si elle était toujours aussi belle ? Si elle était toujours de ce monde ? Si elle était toujours à Bosco ou, si elle aussi, elle avait réussit à échapper à cette vie comme lui ? Parfois, en regardant les étoiles, il regarde celle qui brille le plus et l’appelle « Clarissa ». Tant que sa lumière ne faiblira pas, il saura…Qu’elle est toujours parmi eux. Qu’elle est là, quelque part, dans ce monde.

Enfant de la barbarie et instrument de la sauvagerie du monde.

Oublier semble être une bonne chose. Personne ici n’aura jamais entendu parlé de lui et il pourra recommencer une nouvelle vie, à l’abri, sans craindre de passer encore, d’un équipage à un autre. Sans craindre, que l’on vienne le chercher.

Ne pas s'attacher. Ne pas ressentir une nouvelle fois, cette douleur dans la poitrine, sentir cette cicatrice ne se renfermant jamais vraiment. Le goût salé des larmes coulant de part et d'autre du visage.

Tout ça, toute cette vie, il veut la mettre de côté.