Titre : Bouche à queues Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5647/35000) Mérite: (82/160)
Criminal
AVEC — Damaz Elandez
Où est-ce que tu étais passé ? Qu'est-ce que tu avais fait ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi ? Pourquoi?
C'est sans doute ce seul mot qui résonne encore et toujours dans ton esprit tandis que tu revenais doucement mais sûrement à Fiore après ton absence. Tu pensais que tu pourrais régler tes affaires rapidement, tu pensais que cela ne se remarquerait même pas, que Bacchus ni verrait aucune différence entre ta présence et ton absence. Tu pensais que tu n'aurais pas à justifier cela à personne. En fait, pour une fois dans ta vie depuis longtemps, t'as été égoïste et t'es partis sans rien dire à personne. Sans un mot, sans une lettre. T'es partis et t'as pris le large quelques temps. T'espérais pouvoir remettre la main sur Celestia mais cette vieille sorcière se cache encore dans un coin improbable et il n'allait pas être aisé que de lui remettre la main dessus, pourtant quelque part, au fond de toi, tu la sentais, là. Juste là, t'épiant constamment dans l'ombre. Parce qu'elle faisait peur un peu.
Alors t'étais partis...Laissant le pays en paix, laissant la guilde joyeuse et bagarreuse comme à son habitude. T'es partis laissant tout ça derrière toi, le temps d'un voyage personnel et maintenant...Que reste t-il ?
T'as appris pour l'attaque, la destruction des villes, les morts, les pertes, les guildes qui se ferment. T'as appris pour tout ça. T'es revenu, t'as retrouvé un Bacchus déchiré mais qui le montrait pas, parce qu'un homme c'est fort, c'est costaud, un homme ça montre pas que ça pleure.
Un homme, ça montre pas que c'est faible et que ça a un cœur d’artichaut.
On dit que les responsables sont Ajatar...sont Legion. Les responsables portent une couleur, une bannière mais de ton point de vue, les responsables, c'est le Conseil. Le Conseil et sa sale manie de tout laisser couler, de ne pas se bouger le cul. Le Conseil et ses agents incapables de prévoir la menace. Le Conseil qui venait de se faire enculer tellement profondément que leur siège en avait sauté.
Le Conseil...Voilà le responsable a désigné du doigt. Mais ça tu t'en foutais parce que ce qui comptait...C'était pas de partir en quête de vengeance, de haine, en quête d'un nouveau "but"...Non, ce qui comptait réellement c'était de voir ce qui nous restait et d'en profiter. Mais ça, ils étaient bien trop cons les hommes pour s'en rendre compte. Ils s'affolaient, couraient partout et puis tombaient par terre en pleurant alors qu'on leur a dit "Ne courrez pas". Exactement comme Ajatar leur a dit "On arrive". Mais bon...tant pis !
Les villes ont sautées et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ? Qu'ils sont forts ? Qu'ils font peur ? Qu'ils ont des moyens de persuasion ? Si vraiment c'était des vrais méchants, ils se cacheraient pas dans des trous comme des rats et toi les rats, t'en fais ton goûter. C'était surement prétentieux mais fallait arrêter de crier au drame, au viol, au meurtre et à toutes ces conneries, fallait voir plus loin ou voir plus près mais pas juste s'arrêter en fermant les yeux.
Alors t'avais pris un peu tes distances avec toute la négativité de la guilde, les humeurs dans les chaussettes ou dans les caleçons pour ceux qu'en portaient
Puis, tu t'étais retrouvé dans un parc d'attraction. Parce que les parcs d'attractions c'est toujours cool, surtout après les périodes de crise, y'a jamais personne et la queue pour les manèges est vachement plus petite. Les gens savent pas être heureux alors toi, tu seras heureux pour eux.
T'arrives, tu poses ton sac et tu croises quelques personnes par-ci par-là. C'est rare de voir des visages, tu pensais pas en voir autant en fait. Alors t'avances, tu cherches un truc qui donne de l'adrénaline à faire..Un truc cool et tu finis par trouver ton bonheur mais juste devant toi....y'avait ce gars.
Il était grand, costaud et ...Pas normal. Pas normal du genre, il bougeait pas. Il avançait pas, il reculait pas, il restait juste là, au milieu du chemin alors tu savais pas trop s'il était dans la queue ou pas. Encore un touriste, je vous jure....
"- Dis donc mon brave, vous pourriez bouger et vous mettre plus loin si c'est juste pour faire le piquet au milieu."
Tu savais pas qui il l'était...De dos, il faisait juste grand et costaud, un peu comme Uriel mais version punk et bronzé. Uriel lui aussi il faisait peur quand on le regardait de près, parce qu'Uriel, il souriait plus. Tu le regardes alors que tu dois lui arrivé au torse au bonhomme mais bon, il avait pas l'air de comprendre.
"- Eh oh du nigaud ! Tu bouges ou t'imites le poteau? Non parce que tu le fais très bien, c'est cool mais je voudrais passer."
T'étais venu pour t'amuser, t'avais pas envie qu'un gland t'empêches de le faire.
(c) MEI
Sujet: Re: Criminal| Damaz Sam 17 Oct - 12:39
Damaz Elandez
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Damaz Elandez & Ethan Faun
Sujet: Re: Criminal| Damaz Sam 17 Oct - 12:53
Ethan Faun
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Criminal
AVEC — Damaz Elandez
Tu la sens descendre à travers ta gorge. Cette bile de courage que t'avais le temps de quelques secondes. Le temps de lui faire face. Mais comment faire face à quelqu'un quand on lui arrive même pas aux épaules ? Comment regarder quelqu'un qui ne vous prends même pas au sérieux ? Quelque part et étrangement, dans ce reflet diabolique, t'as l'impression de voir Uriel. Uriel il t'avait menacé, il a essayé de se débarrasser de toi par des manières bien plus sournoise que lui, essayant de t'effrayer, tu te dis, que d'un certain côté, tu lui étais reconnaissant pour cette leçon de vie.
Tu sens la langue de serpent contre toi et tu sens le danger émanant de lui et tout ton corps te criant "fuiiiiiiisss". Mais tu ne bouges pas. Tu ne céderas pas. Tu ne l'as que trop fait et quel renard de mafia ferras-tu si tu fuis devant une vilaine vipère.
"- Les oreilles c'est comme le cul mon brave, ça se lave. Et ça sert à rien de sortir ta magie, tu me fais pas peur. Je connais un rouquin comme toi, il m'a immunisé contre le monde. Donc si tu veux faire un concours de celui qui fait pipi le plus loin, je t'arrête de suite, je veux juste passer, faut pas s'emballer pour si peu."
T'avais pas envie de te battre contre lui. Il t'avais rien fait, il était juste au milieu du passage et voilà qu'il t'agresse alors que tu lui as juste demander de sortir du chemin. Les gens de nos jours je vous jure ! Sa tête, elle te fait penser à ce genre de gangster de bas étage qui font la grimace sur les avis de recherche...Il a une tête familière. Comme si tu l'avais déjà vu, déjà croisé, quelque part au détour d'une rue.
Hmm...ça te reviendra.
"- Puis le numéro du serpent ...T'es sérieux là l'ami ? Tu crois encore que ça fait peur aux enfants ? Certes t'as une sale tronche mais juste ta tête suffit à faire peur. Tu souris jamais ? T'es dans un endroit plutôt chouette pourtant, ça serait dommage de tirer la gueule. Bon après, je te donnes seulement un ou deux conseils amicaux comme ça. Le prends pas mal."
T'as envie de rire car même Uriel paraît plus heureux des fois que ce brave homme ce trouvant juste-là.
Faut dire...Qu'il avait vraiment une tête à faire peur aux petits enfants mais bon...On choisit comment on est né n'est-ce pas ? Y'en a certains qui étaient absents quand la beauté a été distribuée, c'est tout.
(c) MEI
Sujet: Re: Criminal| Damaz Lun 2 Nov - 16:36
Damaz Elandez
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Damaz Elandez & Ethan Faun
Sujet: Re: Criminal| Damaz Mer 4 Nov - 10:19
Ethan Faun
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Criminal
AVEC — Damaz Elandez
Sa tête elle était connue. Tout le monde l’avait déjà vue. Croisée au détour d’une ruelle. Tout le monde savait qui il était, à qui il appartenait et ce qu’il avait fait dans sa vie. Tout le monde, sauf toi. Tu savais que c’était un type dangereux, ceux qui inspirent la méfiance et la peur dès le premier regard échangé, ceux qui inspirent le danger rien qu’à l’odeur de leur parfum. Il était de ce genre-là. Ce genre dont il faut se méfier et pourtant, toi, tu te tenais là, debout, prêt à lui en mettre une s’il osait lever le petit doigt sur toi-même si une pichenette ne suffirait certainement pas. Il était de ces hommes fait de pierres, se dressant contre vents et marées. Il était de ceux qui n’avait pas peur, ou seulement de peu de choses.
Il passe son bras autour de toi, créant ainsi une proximité qui te donnes la chair de poule alors que son visage s’approche de toi, sifflant ses quelques paroles sur sa soit disant beauté.
« - Quelque chose de faux ? En quoi est-ce faux ? Tu te trouves beau toi peut-être ? Bon après tu peux pas vraiment avoir d’avis objectif sur la question. Mais t’es pas beau. Ni moche. T’es normal. T’es juste un gars ayant sa face un peu trop près de la mienne, je suis désolé, mais je ne suis vraiment pas de ce bords-là. Pourtant, quelqu’un a déjà tenté sa chance…Mais hmm non. Pas intéressé. »
Tu l’écoutes rire. Tu l’écoutes parler alors que tout n’était partie que d’une simple demande pour accéder au passage menant aux manèges.
Maintenant, fallait en plus que tu te le tartes, lui et ses envies bizarres. Parce qu’il croit te connaitre et qu’il croit que tu veux jouer à chat avec lui ? Monsieur est bien prétentieux que de penser que sa seule compagnie est plaisante.
« - Tu sais, tu me fais penser à un gars. Un grand blond avec une grosse veste passant son temps à draguer des filles et à boire. Tu le connaîtras pas par hasard ? Il est devenu célèbre y’a pas longtemps…Un peu comme toi, je crois. C’est ça hein ? Ta tête, elle me parle. »
T’essayes de chercher où tu avais bien pu voir leurs visages. Ces têtes d’affreux jojos recherchés pour avoir commis mille et un délits. Les avis hein ? C’était ça. Les avis de recherche des criminels. Ça en était un. Comme …Zadig…ou Candide. Oh il avait bien un nom bizarre celui-là aussi.
« - Ah mais c’est ça yeux bridés ! Tu permets que je t’appelle comme ça hein ?! T’ES UN CRIMINEL HYPER RECHERCHE !!!!!!! Je me disais bien que j’avais déjà vue ta tête ailleurs. Oh putain mon pauvre comme ils t’ont pas raté sur l’avis de recherche. Tu pourrais porter plainte pour atteinte à ton intégrité personnelle avec la tronche de cake que t’as dessus ! La célébrité, ça doit être facile à vivre tous les jours. »
C’était comme un éclair de génie. Tu te souviens maintenant. Ajatar Virke. Meurtres. Kidnapping…Genocide. Ajatar Virke, le visage du mal. Ajatar Virke, les assassins. Tu te souviens. Bacchus il en avait pas vraiment parler de ce qu’il s’était passé contre eux, quelques mecs de la guilde avaient entendus des rumeurs mais rien ne justifiait vraiment ce qu’il s’était passer là-bas. Ce qu’il s’était passé contre eux. Tu savais seulement que le genre humain avait perdu. Une déculotté comme jamais il ne fut possible d’en subir une.
C’était triste.
Les gens autour de vous, peu nombreux mais présents, vous regarde avec un air interloqué, choqué. Mort de trouille. C’était drôle. Pourtant, il n’avait pas l’air méchant le gars. Il te fait penser à ce vieux chihuahua de la grand-mère du coin : Celui qui abois plus qu’il ne mords.
« - Dis…Tu veux qu’on joue mais tu vas me tuer en vrai c’est ça ? Genre dans un coin hop, tu vas me chopper et me zigouiller hein ? C’est ça comme ça que vous faites non ? Vous zigouillez des gens. Donc si je raconte que je t’ai vue, tu vas revenir et tu vas me zigouiller. Si tu le fais, j’ai une demande à te soumettre…Fais-le de manière à ce que ça soit rapide. Je veux pas trop souffrir si je meurs. »
Tu regardes autour de toi alors que certains murmures commencent déjà à se propager.
« - Ou sinon vue comment t’as l’air proche et à ton aise avec la gente masculine, tu pourrais me violer….Non. Je préfère encore mourir. Rien que d’y penser, c’est sale. Vraiment. Franchement l’ami, zigouille moi. Genre scouik ! »
T’imites un gars qui se fait décapiter car ça t’amuses d’imaginer ce genre de scénario même si au fond, tu ne sais pas trop quoi penser. Un criminel recherché qui te laisserait partir tranquillou alors que tu venais de voir sa tête ? M’ouais, y’a mieux quoi.
Généralement, ils tuent les gens. C’est simple, rapide, efficace et ça revient pas trop cher.
"- Je te préviens, je connais des techniques d'arts martiaux redoutables. Wouttaaaaaaa !!!!!!!! Tu me touches plus! Gros pervers. Je suis le disciple du grand maître rouge de la montagne. Si tu me touches, il viendra te démolir la tronche. Attention, je rigole pas!"