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Big Bang Minstrel | Partie II.
 MessageSujet: Big Bang Minstrel | Partie II.   Big Bang Minstrel | Partie II. EmptyJeu 8 Oct - 8:56

Enya Taylor
Enya Taylor

Crime Sorciere

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Big Bang Minstrel

Avec - Elle-même

Être à Minstrel me rappela à pleins de souvenirs différents, mais outre le fait que j'y suis passé avec Senji et Crimson, quelque chose d'autre ne me plaisais pas dans ce pays, quelque chose qui me rappelais sans cesse qui j'étais. Je savais que d'un certain côté, j'étais d'originaire de Minstrel, que Sara avait grandie avec notre père. Je savais que notre mère venait de Joya. Je savais toutes ces choses stupides. J'en ai appris en quelque temps même s'il y avait des vérités que j'aurais préféré ignorer pendant encore quelques années.

Je savais que mes origines ont commencées ici. D'ailleurs, je savais peu de choses sur ma famille en elle-même. Je connaissais ces quelques détails par le biais de l'orphelinat avant qu'il ne soit détruit, mais je n'ai jamais réellement cherché à en savoir plus. Avais-je une famille encore plus élargie que celle que j'ai actuellement ? Y'avait-il d'autre personne dans ce monde portant notre nom de famille ?

Y'avait-il ne serait-ce que d'autre « Taylor » dans ce pays ?

Je repense alors à la question de Jasper concernant ce que je ferrais de Sara. Je ne me suis jamais décidé sur ce sujet même si j'ai toujours plus ou moins énoncé que je ferrais le nécessaire si elle venait à me gêner, mais plus je m'approche de ma sœur, plus on s'éloigne mutuellement et le destin ne semble pas vouloir nos retrouvailles. On était si près du but pourtant. Si près de se voir, de savoir... De se connaître. J'étais à deux doigts de mettre le fin mot de l'histoire sur tout ce que je croyais vrai, mais qui n'était qu'une grosse hypocrisie.

Assise sur un lit dans une chambre poussiéreuse, je tourne en rond, fixant le plafond pour là, je ne sais combientième heure d'affiler. Après avoir accepté d'aider ces gens que je ne connaissais pas, j'avais demandé à être seule, à ne pas être dérangé et Luka lui-même n'osait pas s'approcher de la chambre même si je les entendais chuchoter dans le couloir à mon sujet. Pfeuh ! Pourquoi est-ce qu'il a fallu que ça tombe sur moi toute cette merde ?

Je ne fais pas dans la gentillesse, je n'aide pas les gens, je ne les rends pas heureux. C'est aussi simple que cela.

On frappe alors à la porte me sortant de mes pensées et je vois les mèches brunes de Luka derrière cette dernière, demandant à entrée.

« - Fait comme chez toi.
- Tu m'en veux ? Écoute, je suis vraiment désolé pour tout ça, mais je pensais que si je te disais la vérité, tu n'aurais pas accepté de me suivre jusqu'ici.
- La vérité ? Quelle vérité il y a là-dedans ? Si tu veux me parler de vérité alors raconte moi ce qu'il s'est passé il y a 8 ans lors de l'incendie. Je t'ai vu mourir Luka. Comment tu peux prétendre à être ici aujourd'hui ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour venir me voir ? Pourquoi tu ne m'as juste RIEN DIT ! »

Je lui en voulu, mais je ne voulais pas lui montrer mes larmes. J'étais en colère contre lui, heureuse pour lui, frustrée pour moi. Toute ma vie n'était-elle qu'un vaste mensonge ?

Il me regarde alors que mes joues sont roses et que mes yeux gonflent tous seuls, se moquant de ma réaction.

« - La même gamine hein ? Ce n'est pas que je n'ai pas voulu te dire la vérité, je l'ai voulu, tu sais, dés que j'ai été capable de respirer à nouveau, de voir la lumière du jour une nouvelle fois. J'ai voulu venir te le dire mais on m'a dit que tu étais partis pour une guilde. Quand je m'y rendais, on racontait que tu étais déjà ailleurs. Alors je t'ai suivi comme ça... Pendant longtemps, un long moment. Puis un jour, je t'ai vu, dans un bar, discutant avec un homme. On disait secrètement que tu étais dans une liaison amoureuse ou quelque chose qui s'en rapprochait, alors je suis resté en retrait. Je ne voulais pas….. Puis après une nouvelle fois, tu as bougé. Tu étais comme partout à la fois. C'était frustrant de pas réussir à te croiser ne serait-ce qu'une seule fois. À la fin, on racontait que tu étais devenu maître de guilde alors j'ai rigolé. Enya la mandarine avec des responsabilités ? Tu ne savais que te battre quand tu étais petite. Tu as été la première de l'orphelinat à avoir eu la possibilité de devenir mage. La seule et la plus jeune... Mais maintenant ? Quand est-il de toi Enya Rose Taylor ? Vas-tu continuer à faire le yo-yo dans ton cœur et dans ta vie ou vas-tu te décider ?
- Tu veux réellement jouer au psychologue avec moi ? Et puis ce jour dans ce bar...Je crois que tu as dû me voir avec Senji. Le leader de l'ex Crimson Hounds. Il s'en est passé des choses avec lui aussi, mais je ne pense pas que l'on peut appeler ça une liaison amoureuse. Tout se finissait alors que cela n'avait même pas commencé. Quand à ce qu'il se passe dans ma vie, je te conseil de rester en dehors de cela. Ce que j'y fais, ne regarde que moi.
- Donc je présume que depuis...Tu n'as plus personne dans ta vie non ?
- Hmmmm...... »

La porte s'ouvre une nouvelle fois et Fanny vient s'immiscer une nouvelle fois dans nos conversations. Elle commence sérieusement à me taper sur le système celle-là.

« - Je pense qu'il faut que tu viennes voir ça Enya. »

On se lève et on la suit jusque dans la cave où les autres discutent, s'affolent, secouant les divers papiers dans tous les sens, mais l'atmosphère change brutalement quand j'apparais avec Luka et Fanny.

Tous me regardent une nouvelle fois de cette façon curieuse et désagréable à la fois.

« - Bon qu'on se le dise tout de suite. Si l'on doit bosser ensemble vous arrêtez de me regarder comme une bête curieuse. Je suis réelle, je suis humaine aussi, comme vous donc si vous pouvez tous arrêter ça.
- C'est que....Pardon, mais....On ne s'attendait vraiment pas à ce que tu viennes.
- Moi non plus figurez-vous. »

J'étais juste venue pour des réponses. Des demies réponses. Je ne sais pas trop ce que cherche Luka ici, ce qu'il veut accomplir, mais maintenant que je m'étais engagée dedans, je devais suivre le mouvement également même si j'ai une préférence pour l'abandon.

« - Bon, selon notre informateur, demain, il y aura un grand rassemblement d'au moins une vingtaine des « 47 ». Ils se réunissent dans un temple pas très loin du temple principal du Pape, mais cela diminue grandement leur nombre et augmente nos chances de frapper. Je pense que ça sera la seule et unique chance que l'on aura. On pourra se séparer en plusieurs groupes pour s'en occuper.
- 3 maximums..... »

Toutes les têtes se retournent vers moi alors que je fixe le plan de la capitale, cherchant un moyen efficace de s'occuper de cette affaire.

« - Une équipe se tape les 20 dans ce temple.....L'autre les 27 restant et le Pape.....Et les autres s'occupent de dégager une voie de secours si les choses tournent mal, car sachez-le, elles vont forcément tourner au plus mal. Ce n'est pas une simple opération militaire que vous lancez, c'est bien plus que cela. Au fait, je n'ai pas demandé...Vous êtes plus que ça j'espère ?
- En quoi ça te regarde ?
- Dany ! On est une vingtaine à peu près et on a 5 infiltrés dans les rangs du clergé qui nous informe régulièrement de tout ce qu'ils peuvent savoir.
- Donc on se sépare comment ?
- Voilà l'idée.... »

Des heures d'explications, de mise au point, d'accord et surtout de promesses incertaines.

Étrangement et quelque part, je ne fus pas surprise de le constater, le groupe de Fanny comprenait Luka tandis que le mien comprenait Dany le râleur. Les autres étaient répartis et les ordres allaient partir dans la minute pour parvenir à tout le monde dans la nuit.

Au petit matin, il fallait bouger.

Le soir, à la nuit tombée, alors que tout le monde semble s'être couché, je réfléchis à tout ça. Toute cette histoire. Renverser le pouvoir ? Pourquoi faire ? Et puis comment cela se fait-il que les « 47 » se séparent pile à ce moment-là ? Si tout ceci n'était qu'un piège immense dans lequel on allait se jeter tête la première ?

Si tout ceci....N'était que comédie ?

« - Opale je t'invoque ! »

Le vice de la tromperie prend alors mon apparence et se présente devant moi.

« - Je veux que tu rassembles le plus d'informations possibles sur ce qu'il se passe ici et sur ce qu'il se passera. Si les choses venaient à mal tourner, tu sais ce qu'il te reste à faire.
- Tu es sûr de toi Enya ? Aider les humains, c'est comme....
- Je sais. Mais je crois qu'il y a un moyen de s'en sortir sans trop de blessures et de les laisser régler ça. »

J'ai accepté de les aider certes, mais je n'ai pas signé pour aller à la mort avec eux. Ma tombe, je l'ai creusée que trop de fois, chacun son tour.
Opale disparaît en sautant par la fenêtre, manteau sur la tête et dés qu'elle fut hors de portée, ce fut comme une crise d'anémie. Tout devenait flou, tournoyant....Je n'ai clairement plus l'habitude de ce genre de chose si ce n'est pas fait sur l'instant présent. Me séparer d'Opale et en faire un véritable clone revenait à diviser ma magie par deux ce qui n'était franchement pas une bonne idée dans ces circonstances, mais quels choix avais-je à présent ?

La nuit fut courte et pas de tout repos malheureusement. Au petit matin, il fallait partir alors qu'on décida d'entrer dans la capitale par des portes différentes.

« - Tu n'as pas répondu à ma question hier, fis Luka en me prenant par les épaules
- Laquelle ?
- Sur ta vie sentimentale.
- Oh ? Bah... Peut-être que tu le sauras plus tard ! Tu m'excuses, j'ai malheureusement à faire. »

Je ne sais pas si me comporter comme une gamine de 8 ans avec Luka et lui en vouloir toute ma vie pour cette machination était la bonne chose à faire, mais sur l'instant, voir son regard déprimé, était tout simplement jouissif. À chacun son tour.

« - Tu comptes faire la gueule toute la journée Danny ?
- Ne m'adresse pas la parole toi. On ne se connaît pas.
- Wow, trop chaleureux. Et sinon ? Ça te touerait le cul d'être plus aimable ? C'est vous qui m'avez fait venir ici donc si tu n'es pas content, fallait râler plus tôt. Ça ne me plaît pas non plus d'assister une bande de minables dans une opération suicide, malheureusement, nous voilà.
- Hey ! Je ne te permets pas de nous insulter !
- Pourquoi ? Tu vas me faire quoi ? Tu me fais pitié, t'as que de la gueule au final. Tu ferrais mieux de t'en servir pour plus tard.»

La tension monte. Les nerfs de chacun sont en train de lâcher. Je le savais, que certains étaient certainement contre tout ça, malheureusement, ils n'ont pas eu le courage pour quitter ce groupe et ils sont restés à leurs risques et périls. C'est idiot de faire ça. Il faut partir tant qu'on a encore une chance de s'en tirer.

Sinon, c'est trop tard.

Le fait d'avoir lâché Opale dans la nature ne joue pas en ma faveur et quand bien même on finirait par tomber nez à nez avec ce groupe de mages, qu'est-ce qu'il se passera ensuite ? Se les faire un par un n'était pas envisageable, que ce soit pour moi comme pour eux.
Allais-je devoir faire appel à Pandora ? La sortir de la boite, une nouvelle fois ? La lâcher sur cette ville ? Emporter tout le monde sans retenue et sans remords ? Était-ce seulement pensable ?

Une vingtaine de mages contre une quarantaine de l'autre côté. Notre double. L'infériorité numérique n'était pas ce que je préférais, mais le fait est que nous n'étions pas seulement inférieurs en nombre, mais aussi en puissance. Cela pouvait se sentir. S'ils étaient aussi forts qu'ils le laissaient paraître, jamais ils n'auraient eu besoin de moi.

Quelque chose ne tourne pas rond. C'est trop flagrant... Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il me manque dans tout ça ? Qu'est-ce que je ne vois pas ?

Les portes de la ville étaient juste devant nous et dés qu'on les aura passés, il ne sera plus possible de faire marche arrière. Il ne sera plus possible de tourner le dos à toute cette histoire.

Était-ce vraiment ce que je voulais faire ? Aider les gens ? Combattre les injustices ? Est-ce vraiment un choix que je veux prendre par moi-même ?

« Tu es faible. »

Encore ces mots. Toujours ces mots. Ils reviennent sans arrêt.

Peut-être qu'au final Chris avait raison. Peut-être que je n'étais pas ce que je prétendais être. Peut-être que j'étais faible et incapable d'accomplir des choses par moi-même, ne comptant que sur les démons. Ne comptant que sur la magie pour me détruire de l'intérieur. Peut-être qu'au final, si j'avais été un peu plus courageuse, je les aurais empêché de commettre quelque chose d'aussi stupide.

On entre dans la ville et à la seconde où l'on franchit les portes de cette dernière, Opale revient en me murmurant intérieurement : « C'est un piège »
Je ne peux m'empêcher de rigoler. Je rigole à en pleurer, à m'en faire exploser le ventre. Je rigole parce que je préfère rire que pleurer.
Ne disant rien aux autres, on continue notre avancée, constatant qu'il n'y a aucun habitant, aucune animation. Rien. Un silence religieux s'étant imposé sur la capitale. Pas un bruit. Pas un murmure ni un chuchotement.
Pas un murmure ni un chuchotement.

Comme c'était prévisible.

Soudain, une armée nous encercle armée jusqu'aux dents et le choix ne s'impose pas cette fois. On devait se rendre. On lève les mains en signe de reddition et on se laisse attacher, les mains dans le dos par des espèces de cordes empêchant l'utilisation de la magie.

On suit le cortège jusqu'au temple principal, siégeant au beau milieu de la cité quand sur place, on se retrouve à faire un bout de route avec le groupe de Fanny.
Certains font une tête horrible, celle que font les condamnés à mort alors qu'ils marchent vers la potence et d'autres ne disent rien. Moi, je continue à sourire comme si j'allais au parc d'attractions.

Parce qu'il n'est que question de point de vue.

On entre dans une salle immense dans laquelle sont réunies le Pape assis sur une sorte de trône et les 47 autres bonhommes en ligne.

« - Chers amis, bienvenue ! Je suis dés plus ravi que de vous accueillir ici dans ce saint monastère. Je suis tout à fait disposé à recueillir vos confessions pour être ainsi lavé de tous vos crimes. »

Ses yeux se posent alors sur moi et j'ai l'impression quand l'espace d'un instant, il me voit nue. Totalement. Cette désagréable sensation d'être lu comme un livre, d'être mise à jour, percée alors qu'un léger sourire sournois apparaît sur son immonde visage. Faux Pape.

« - Je vois que la pêche a été fructueuse aujourd'hui.... On a même une célébrité. Je ne pensais pas que tu reviendrais ici très chère.
- Moi non plus figurez-vous. J'aime beaucoup la déco par contre ! Style baroque, c'est ça ? C'est chouette comme tout et puis vous avez toujours votre armée de chiens vous léchant le cul comme toujours. Vous n'êtes pas las de les avoir à votre service ? Moi franchement, si j'étais à votre place, je changerais tout ! Les tronches de cake comme la déco. Un peu lugubre pour quelqu'un qui prêche la bonne parole, vous ne croyez pas ?
- Penses-tu que l'heure est à la plaisanterie ?
- Oh non, non, je ne voudrais pas offenser Sa Sainteté, mais par contre, j'ai les trous de nez qui me démange donc si vous voulez bien vous donnez la peine de m'aider, ça serait vraiment gentil de votre part. La narine droite, je préviens.
- Comment oses-tu parler ainsi scélérate ! »

Ah voilà qu'il intervient celui-là. C'est une discussion privée voyons, mêle-toi de tes affaires un peu. Non mais je vous jure.
Luka me regarde, inquisiteur, cherchant à comprendre ce que j'essaye de faire en ayant une telle attitude. Si seulement tu savais, si seulement...

« - Mettez moi tous ces hérétiques en prison. Demain, on déclarera leur sentence dés que le Seigneur m'en aura fait part. Communiquez également au royaume voisin que nous avons eu une visite dés plus gênante, mais que nous nous en sommes occupés.
- Vous savez, vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, ça porte malheur. Vous devriez faire attention.
- Je ne vois pas ce que tu pourrais faire dorénavant. C'est la fin de ton histoire Enya Taylor.
- Ah ça, je ne le nie pas. Faut bien mourir un jour comme on dit. »

Et étrangement, on fut tous conduit en prison, jeté les uns derrière les autres comme des vulgaires animaux mis en cage. Sauf que je fus la seule à avoir de la compagnie, ce qui n'était pas si désagréable.

« - Je peux savoir ce que tu as essayé de faire tout à l'heure ?
- Écoute Luka, je vais avoir besoin de toi, essaye de tirer sur ces trucs-là. Je vais avoir besoin de mes mains.
- D'accord, ne bouge pas, je vais essayer.
- Oh ! Où est-ce que tu mets tes mains petit cochon ? ! Mes mains sont plus hautes.
- Désolé, ce n'était pas ...Y'a pas moyen de les enlever, c'est comme si c'était élastique !
- Hmm... »

Faisant les cent pas dans la prison, Luka semble s'affoler au fil du temps qui passe tandis que j'étais là, assise en tailleur, le regardant faire.

« - Tu me donnes mal à la tête à force de t'agiter.
- Parce que tu arrives à rester calme dans une telle situation toi ? On vient de se faire attraper, tout notre plan tombe à l'eau. Tout ! On va finir pendu ou pire dés l'aube...
- Si tu le dis. Je suis parfaitement calme. Rien n'est joué encore. Et puis, il ne faut pas être né de la dernière pluie pour savoir qu'il y a un traître dans nos rangs. Réfléchis dix secondes...Étrangement, j'arrive à Minstrel, il évacue une ville comptant des millions de personnes en une journée pratiquement ? Et dés qu'on se décide à bouger, bizarrement les 47 eux, ils n'ont pas bougé d'un pouce. Je ne veux pas voir le mal partout, mais là, vous vous êtes carrément fait entuber les gars. Depuis le début tout n'était qu'une faste farce. Vraiment, une bande de pigeons.
- Et qui aurait pu.... ?
- Tu es idiot ou tu le fais exprès ? C'est évidemment que c'est la blonde. Madame trop parfaite ou ses airs de faux commanditaire d'attentat. C'est elle depuis le début Luka. Tu t'es juste fait berner, comme à ton habitude.
- Fanny ? Non ! Cela m'étonnerait que ce soit elle, c'est juste un concours de circonstances qui l'incrimine.
- T'es sérieux là ? Je te démontre A par B et ta tête sait que j'ai raison, mais c'est ton cœur qui fait la sourde oreille. T'en pinces pour elle, c'est ça ?
- Tu ne m'as pas répondu quand je t'ai posé la même question alors je ne vois pas pourquoi, moi, je serais dans l'obligation de te répondre.
- Oh ? Tu veux la jouer comme ça. Ok, vue qu'on a surement du temps à perdre avant de se faire exécuter de la façon la plus dégueulasse possible, jouons à question réponse. Je t'en pose une et tu réponds et c'est à ton tour.
- On va se faire exécuter et toi...Tu veux jouer. T'es vraiment la même.... Désespérante. Bon aller pose la ta question.
- Je te l'ai déjà posé. T'es amoureux de Fanny ?
- Non. À mon tour. Y'a t-il quelqu'un dans ta vie Enya ?
- Non. Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- J'ne sais pas...Ça m'étonne que tu sois seule, c'est tout ... Puis tu sais après tout ça....
- Oh ! Oh ! Minute papillon, je te vois venir. La vie, ce n'est pas une comédie romantique. Il n'y a certes personnes dans ma vie actuellement, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas quelqu'un qui a une petite place tout de même.
- Ah....Je pensais que...
- Que quoi ? Que je finirais bonne sœur ? Que tu pourrais revenir tel un prince charmant sur son cheval blanc après tout ce temps ? Soyons honnête Luka... Pourquoi tu n'es pas mort ?
- C'est une longue, très longue histoire.
- Je crois que j'ai tout mon temps non ?
- Pourquoi je ne suis pas mort ?
- …......................Oui.
- J'ai vraiment crû que j'allais mourir, enfin, je pensais que normalement, j'allais le faire puis y'avait eu cette lumière blanche, cette main tendue. Elle paraissait chaleureuse et d'un coup tout s'est arrêté brutalement. Elle m'a expliqué certaines choses, m'a parlé de toi, de ce que tu deviendrais avec le temps et de là on a passé une sorte de pacte. Je suis devenu mage en échange d'avoir une seconde chance dans la vie. Cette seconde chance est dédiée à t'arrêter. »

Encore un sur une longue liste. Qui n'a pas essayé ? Qui n'essayera pas ? Ce n'est pas le premier à tenter sa chance même si son échec est certain. On ne pas m'arrêter. On ne peut pas l'arrêter elle.

« - Bon...Au moins comme ça tout est dit hein ? Fis-je en souriantJe crois qu'il est temps de sortir de là non ?
- Et comment veux-tu sortir de là Enya ? »

Sa voix résonne dans tout le couloir tandis que tous se jetèrent contre les barreaux pour l'entendre venir vers nous. Elle était juste là, dans son armure de princesse, nous regardant avec un air de dégoût et de pitié, souriante comme si c'était elle notre bourreau.

« - C'était tellement évidemment que c'était madame sainte nitouche quand ça me blaserais presque dis donc.
- Quand je pense que tu t'es précipité ici. Il a juste fallu demander à ce pauvre petit Luka de faire l'appât et tu as accouru comme une gamine de 10 ans follement amoureuse. C'est tellement facile ! Et ils ont dû mal à te mettre la main dessus à Fiore ? Ils font pitié.
- Ah crois-moi, ça me fait de la peine aussi quand je vois les membres du Conseil, mais ils sont plutôt cool quand on se croise. On se tape dessus, on se fait la bise et chacun repart chez soi. C'est plus un jeu qu'une réelle tentative d'arrestation. Donc c'était ça le but de la manœuvre ? Me mettre la main dessus ? Vous vous êtes donné autant de mal pour ça ? Là, c'est moi qu'ai pitié de vous.
- On savait déjà qu'un complot se préparer dans l'ombre du pays, on le sait depuis longtemps, mais de là à penser qu'ils infiltreraient même certains milieux. D'un certain côté, je reconnais leur mérite d'avoir réussi. C'est déjà bien.
- Et maintenant ? Tu vas continuer à faire le dindon en te pavanant devant nous Fanny ? Ou tu as du travail en tant que chienne du vieux croulant là-haut ?
- Je ne te permets pas d'insulter notre guide bien-aimé.
- C'est du fanatisme, ouvre les yeux sur ce que tu fais. Il vous embobine le cerveau avec ses mensonges et vous faire croire à un idéal qui ne sera jamais réalisable.
- Modère tes propos ! Sinon....
- Sinon quoi ? Si tu veux me tuer de tes propres mains, crois-moi sur parole, y'a déjà une longue liste devant toi, va falloir prendre un ticket et faire la queue comme tout le monde mais le temps que mon corps arrive jusqu'à toi, je doute qu'il y reste grand chose.
- Insolente !
- Oh, tu t'énerves ? Pour si peu ? Ahaha, tu es tellement drôle. Tellement facile à percer. Au fond, tu n'es qu'une gamine qui joue avec une grosse épée.
- Dés que j'aurais ouvert les portes de cette cellule, crois-moi que tu ferras moins la maline.
- Je t'attends. Viens pour voir qui de nous deux en a le plus dans le ventre et si tu me bats, je reconnaîtrai peut-être que t'es plus forte.
- Enya.... À quoi tu joues ? Tu veux mourir ?

- De toute façon, on va mourir dés l'aube alors on s'en fout non ? Aller vient ma poulette ! Ca fait presque une éternité que je ne me suis pas battue
- Tu ne vaux même pas la peine que je me salisse pour toi. Je vaux tellement mieux !
- Ouais, mais vois-tu y'a quelque chose qui nous différencie toi et moi...Et c'est l'intelligence. »

Au même moment Fanny s'écroule par terre et deux petites silhouettes se dessinent derrière son corps.

« - Ah mais c'est quoi ça ?! Cria Luka
- Vous en avez mis du temps bordel ! Ce n'est pas les vacances encore, bande de feignasses, enlevez-moi ça avant que je ne vous explose la figure.
- Yosh boudin, tu fais quoi dans une prison...Encore ?
- Je vous attendais figure toi ...Satan, Lucifer, je vous présente Luka. Luka...Ma magie, pour faire simple.
- Salut le vilain ! Bon aller, on se tire de ce pays avant que les autres arrivent. Lilith ne va pas tarder à arriver, fit Satan.
- Attends. J'ai encore quelque chose à faire ici. Délivrez les autres dés que c'est fait, vous me rejoignez.
- Et toi Enya qu'est-ce que tu vas faire ?
- Vous voulez renverser le pays ou pas ? Je ne peux pas battre les 47 un par un, je ne suis pas suicidaire, mais s'ils sont tous ensemble....Je peux m'en occuper.
- Ce n'est pas très logique... Si tu ne peux pas les battre un par un...Tu ne pourras jamais les battre quand ils sont tous réunis. C'est du suicide justement.
- Tu te rappelles ce que nous disait la Mère Supérieure quand on se battait avec les plus grands ? « Si vous avez une chance contre un million de survivre... Alors saisissez la »
- 1 contre 47....Je viens t'aider !
- Non. Toi, tu aides les autres à évacuer les prisonniers et vous ne revenez pas.
- Mais….
- Il n'y a pas de mais. Je sais ce que je fais. Tu ne te retournes pas ! Tu vas de l'avant Luka. Maintenant, c'est à toi de le faire et c'est moi qui reste. »

À chacun, son devoir. À chacun sa destinée.

De toute façon, on ne sortira jamais, d'ici, vivant si l'on n'arrête pas les 47 et le Pape. Le pays ne changera jamais si on ne fait pas quelque chose et puis, malgré la trahison, j'ai promis. Je le ferrais.


DEV NERD GIRL

   
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