Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Lun 13 Avr - 20:10
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Virgo of Sins
Le chevalier d'argent.
Les blessures subites suite au déluge de verre n'était guère mortelles ou handicapantes pour Erio. Elle posaient seulement le soucis de le vider petit à petit de son sang sans qu'il ne puise panser ses blessures vu la bataille dans laquelle il avait été entraîné malgré lui. Dire qu'il n'avait fait que chercher des réponses à ses questions, les mages étaient donc t-ils tous devenus ainsi en temps de guerre ? Tapaient-ils tous avant de poser les questions, pour peu qu'ils en posent tout court... ? Les quelques uns qu'il avait pourtant rencontrer avant les événements d'aujourd'hui ne lui avaient pourtant pas donner cette impression... Ou peut être y avait-il quelque chose qui lui avait échappé et qui lui avait fait mettre ces mages à dos... Toujours était-il qu'à force de traverser maisons en ruine et ruelles dans tout les sens, il espérait avoir réussi à semer l'espèce d'esprit qui lui servait d'adversaire. Il avait reculer après s'être rendu compte qu'il n'arriverait pas à la découper, sans chercher à aller plus loin sans être certain d'y parvenir. Il ne savait même pas si elle le poursuivait tout court pour dire même... Estimant avoir trouver une aire de pause temporaire, il jeta un coup d'oeil autour de lui et ne décela aucune trace d'un adversaire quelconque, la maison semblait ordinaire si l'on ne tenait pas en compte les troncs d'arbre qui y avait prit. Sans plus de cérémonie, il rangea son arme dans son fourreau et ouvrit l'une des bourses dissimulée sous son long manteau pour en sortir des bandages.
A défaut de pouvoir user de magie, les nôtres avaient du apprendre à savoir venir à bout de toute les blessures que l'on aurait pu avoir à affronter. Certes, nous n'aurions pas pu nous faire repousser un bras ou arrêter une hémorragie d'un claquement de doigt, mais nous savions au moins nous apporter nous-même les premiers secours. Les plus grandes blessures que j'avais donc pour le moment ne demandaient pas de grandes connaissances. Je laissa tomber ma veste au sol pour dégager les quelques taillades présentes sur mes membres et mon corps et les pansa comme je le pouvait. J'étais en plein milieu d'un champ de bataille, je n'avais pas le temps de regarder si une désinfection était demandée ou pas. J'aurais bien le temps de m'en occuper plus tard... pour peu que je survive à cette journée...
Sa veste ayant retrouvée sa place sur ses épaules, Erio respira ensuite un bon moment, réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir faire pour la suite. Avant de faire quoi que ce soit d'autre, il essayait de mettre de l'ordre dans ses idées et devait à tout prix essayer d'avoir un dialogue avec Eris et le mage invocateur. Les deux partis semblaient être opposé l'un à l'autre, et Erio était prit au milieu comme une balle dans laquelle on tapait sans qu'il ne sache pourquoi. La femme l'avait certes aider au début de ce conflit, mais cela ne la classait pas pour autant comme la véritable victime... Peut être faisait-il une véritable erreur en cherchant le mal où il n'était pas, mais il continuait de croire qu'il pourrait engager une conversation avec l'homme... Un rire le tira toutefois de sa réflexion, et il se retourna presque aussitôt, le coeur au bord de la poitrine sous la surprise qui l'avait prit tout à coup. Mais combien il avait d'esprit celui la ? Après l'homme torche et la folle aux plantes, voilà qu'une gamine en bois lui faisait maintenant place. Nul besoin de se questionner si il devait s'agir d'une nouvelle invocation ou d'une mage capable de manipuler le bois, le voyageur semblait avoir compris le pouvoir de l'homme, en supposant bien entendu qu'il était encore derrière l'apparition de celle ci. Une voix enfantine, mais un regard qui ne l'est guère... Et puis un jeu... d'empalement qu'elle lui proposait maintenant ? Sans même avoir le temps de comprendre ce dont on lui parlait, Erio ne pu que regarder l'esprit des bois lui arriver dessus, sa main droite prenant la forme inquiétante d'un épieu sombre. Voilà donc d'ou venait cette histoire de jeu d'empalement eu le temps de comprendre Erio, avant de remarquer que le mouvement que suivait l'esprit n'était pas normal. Si elle voulait l'empaler avec cet épieu, elle aurait mieux fait de faire un mouvement d'estoc droit sur lui plutôt qu'un semblant de mouvement de tranche... A moins que ! Ne réfléchissant même pas au temps qu'il lui aurait fallu pour sortir sa lame et la positionner au bon endroit, la main gantée du voyageur se releva au niveau de son coté gauche alors que que l'épieu venait de laisser place à une faux de bois. Le jeune homme serra les dents lorsque le bout de celle ci vint mordre sa peau, essayant de garder sa concentration pour éviter que l'arme naturelle ne vienne faire plus que seulement le mordre. Puis la fatigue ainsi que l'écart de force se fit alors sentir lorsque qu'il fut propulsé avec une bonne vitesse contre le mur le plus proche, son dos rencontrant un meuble qui le plia en deux dans une posture des plus étrange le temps de quelques secondes... Le souffle coupé, il se releva tant bien que mal, son dos hurlant de douleur et sa veste prenant une teinte pourpre là où l'arme lui avait ouvert une plaie plutôt pas mal... tremblant sur ses jambes, il parvint à saisir de sa main droite l'une des dagues située dans son dos qu'il pointa devant lui. Il était hors de question qu'il meurt ici et maintenant !
A voir la facilité avec laquelle elle avait essayer de me trancher, je doutais de pouvoir converser avec elle. Mon corps tout entier tremblait, et je parvenais bien difficilement à me tenir sur mes jambes... Il me fallait guetter la moindre faille présente, car je doutais pouvoir en faire encore beaucoup... Et à moins qu'un miracle vienne jusqu'à moi...
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Mer 15 Avr - 14:24
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" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Les chaînes viennent enlacer la nuque dans un râle de colère. De la colère des volcans alors qu'elle réussit à défaire l'étreinte par ses chaînes glacées. Une colère ardente sur la morsure froide de son cou et de ses poignets, son corps se module à nouveau, durcie en roche en fusion pour tenter de corrompre le métal avide alors que la blonde disparait. L'explosion de la colère alors que sur son corps volcanique les fissures se créent pour cracher la lave dans une violence dévastatrice, une véritable éruption volcanique dévastant tout sur plusieurs mètres autour de lui. Son regard de braise se durcissant de la lueur carnassière de sa rage face à ce vulgaire humaine lui ayant échappé, un jeu qui ne l'amuse plus alors qu'elle tient tête à sa puissance. L'âme des volcans, être de rage et de colère, d'arrogance et de sadisme consumant tout sur son passage. Et alors que les filaments de sa colère le plonge dans une volonté de massacre, que le premier crachat de lave s'extirpe de sa bouche pour heurter la végétation se désintégrant sous l'impact, la voix retentit dans son esprit, rompant la traque alors qu'il disparait en un tourbillon de cendres. Deux simples mots Ca suffit !.
***
Les yeux d'écorce luisent d'une lueur malsaine alors que l'assaut échoue, en partie, sur le vol plané du misérable humain sur l'un des meubles. Dans les yeux de la dryade enfant au corps d'écorce presque noire c'est tout l'éclat de sa maladie qui luit, celui de sa folie alors que ses pas caressent le sol dans un petit rire hystérique. Un rire auquel succède un sourire presque triste alors que sa voix retentit, voix rompant avec son regard alors que c'est une voix d'enfant déçue qui crépite.
" T'es nul. Je croyais qu'on devait jouer..."
Son regard se durcit alors que l'éclat de la fureur pénètre son regard, un fureur accompagné de cri capricieux de l'enfant pourrie gâtée.
" T'ES NUL JE TE DÉTESTE !
Et dans la suite du cri elle entre en mouvement, ses cheveux de feuillage dansant dans la violence du mouvement alors que son bras devient le pieu luisant d'écorce sombre pour s'enfoncer dans le meuble détruit alors qu'il esquive de justesse en roulant. Un cri de rage alors que sa jambe droite suit le même shéma, se changeant en pieu acéré pour frapper a son tour et tenter de le transpercer, raté alors qu'il s'enfonce violemment dans le parquet de l'habitation dévasté, restant quelques instants coincé, le temps suffisant pour permettre à l'objet de sa colère de relever, le pieu se retire de sa prison alors qu'elle étend ses bras dans un nouveau cri de frustration, ses deux bras devenant d'immenses faux de bois happant l'air devant elle dans une danse rythmé et saccadée, l'une après l'autre pour tenter de trancher et blessé dans une folie frénétique. Une folie frénétique se terminant sur un mouvement de croisement alors qu'elle abat se bras de chaque coté de l'homme dans un mouvement horizontale pour tenter de le trancher en deux. (en gros les faux vont se croiser quand tu vas éviter l'attaque.)
***
La colère gronde alors que la présence des volcans disparait, rendant l'homme d'habitude si doux et déphasé méconnaissable. Dans son esprit c'est un sourire glacé qui se dessine alors que pour la première fois, elle peut le sentir, ce frisson de son âme, cette déformation grandissante, une âme transformée commençant à embrasser sa nature profonde alors que pour la première fois ce dégage de lui ce quelque chose d'inhumain dans le tableau qu'il offre dans cette jungle nouvellement née. Un sourire de satisfaction alors qu'elle voit pour la première fois cette beauté létale et vengeresse qui caractérisent ce qu'ils étaient. Les prémices de la naissance d'un gardien.
Dans l'ombre de la végétation le mouvement transparait, elle est arrive, il le sait alors que son aura grandit, que le vert étincelant devient d'un bleu glacé alors que les mots s'échappent de ses lèvres pour pulser de leur magie. « Ô Calypso,, dans les maisons éventrées l'eau s'élève des canalisations déchirées en un millier de goutes scintillantes. Fille des eaux, Âme des ruisseaux, les goutes semblent s'animer pour danser alors qu'elles s'extirpent des maisons ravagées par la foret pour se rassembler devant l'invocateur. Danseuse de pureté je convoque ta volonté, Les gouttes s'assemblent pour former une silhouette aqueuse aux formes féminines. En cette heure j'invoque ta légendaire beauté » Et l'eau devient chaire nue aux teintes d'ivoire alors que la chevelure blonde ondule dans l'air comme bercée par un courant invisible. Sur ses lèvres bleutés, un sourire pervers qui s'esquisse alors que son regard d'opale resplendit de toute son inhumanité.
Spoiler:
Ishvra, Accacia & Calypso
Ne sachant pas si Oméa déboulait aider Erio, ou débouler sur Altiel, ou restait caché j'ai pas fais avancé l'action plus que ça pour pas te bloquer, voilà voilà =)
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Ven 24 Avr - 19:07
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
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Ton souffle est haché par la douleur. Tes mouvements sont devenus plus mesuré depuis ton étreinte avec Ishvra, comme si tu craignais un nouvel assaut de ses flammes qui avait manqué de te consumer. Tu inspires profondément avant de froncer le nez, dégoutée. L’odeur que tu dégages, un mélange de cochon grillé et de fumée, est peu discrète. Qu’importe. Tu aimerais te cacher, prendre une pause pour panser tes blessures mais tu manques de temps. Ils ont été clairs. Tu fous le chaos et tu te tires lorsqu’on te le dit ou que ça chauffe trop pour ton joli petit cul. Il faut avouer que c’est tout ce que tu as écouté du plan, à vrai dire. Tu n’as jamais été une grande adepte des calculs ni même des prévisions. Ton truc à toi, c’est l’action, l’improvisation. Tu grimaces doucement en te faufilant entre les arbres. Ton dos te lance, mécontent du traitement que tu lui infliges en te contorsionnant. Tu finis par t’arrêter pour souffler un peu, tes doigts glissent au bord de la plaie. Tu te mords sauvagement la lèvre pour réprimer ce petit gémissement qui risque de te trahir. C’est laid, ce que tu sens. Dans quelques jours, avec un peu d’onguent, ça devrait avoir meilleur tête. Tu fermes les yeux pour faire taire le vertige qui te prend. Avec précaution, tu te laisses tomber sur le sol et tu inspires profondément pour te calmer. Courage Oméa. Respire, ça va passer.
Un éclair lumineux déchire la frondaison et tu sens les poils sur tes bras se hérisser. Ta tête se tourne aussitôt vers la source du chaos, quelque part dans la ville. Un frisson d’angoisse te parcourt. Y-a-t-il vraiment des gens aussi puissant ? De quel côté est-il ? Inconsciemment, tu espères profondément qu’il s’agit du tiens. Tu te sais parfaitement incapable de rivaliser avec ça. C’est trop complet, trop abyssal. Ton instinct tout entier te dicte de t’éloigner de cette zone, de ne pas prendre plus de risque. Un vague sourire se dessine sur tes lèvres. Tu ne te souviens plus de la dernière fois où cela t’es arrivée. La peur, la curiosité… T’es déchirée par tes envies contradictoires. Tu goûtes la sensation avec délice et te relève enfin. D’un geste négligent, tu te penches en arrière pour tester ta mobilité. Satisfaite, tu finis par faire craquer ta nuque. Ton regard, où perlaient encore quelques gouttes de souffrance, vient de prendre une teinte animale. La pause est terminée, Oméa. Tu t’humectes les lèvres et fait jouer l’articulation de tes épaules avant de reprendre ta course. Tu sais ce que tu vas viser. Les invocateurs sont généralement sans aucune défense, aussi serait-il regrettable de te priver de cette occasion inespérée. Un rugissement triomphal déchire l’air, provenant de l’autre bout de la forêt. Azariel vient de trouver une entrée. Ton sourire s’accentue un peu plus et tu prives les bottes de Gaap de magie. Tu vas avoir besoin de toutes tes ressources pour venir à bout de l’homme. Sans un bruit, tu t’enfonces dans la végétation. Pas un soupir ne s’échappe de tes pas alors que tu prends garde à aller face au vent. Tu t’accroupis dans la végétation et tu observes les deux protagonistes au milieu de la rue. Tu meurs d’envie de te jeter sur eux mais tu te contiens. Patience, Oméa. Regarde, écoute. Et lorsque tu jailliras des taillis, il n’aura plus d’autre choix que de venir se faner contre ta lame.
*
« T’ES NUL JE TE DETESTE ! »
Une ombre jaillit de la jungle et se jette sur le dos de l’esprit. Ses griffes s’enfoncent dans la peau d’Accacia et Azariel grogne, menaçant. Son poids fait vaciller la fillette, détournant l’attaque. Les mâchoires du lion se referment au hasard sur sa proie. Il lutte avec elle, veillant à ce qu’elle s’éloigne d’Iris, encore à terre. Un long rugissement s’échappe de sa gorge lorsqu’il arrête enfin de labourer l’esprit à coup de griffe. Il s’écarte alors d’un bond, les crocs découverts. Son regard violet brille de méfiance et de colère mêlé. Le lion tremble encore de la peur qui lui a saisi les entrailles lorsqu’il était coincé dehors. Il est terrifié à l’idée de perdre la charmante blondinette qui observe sa proie depuis les ombres. Il est terrifié de rester dans cet état pour toujours, si elle meurt avant d’honorer sa promesse. Alors la colère se déchaine en lui. Il se hait de dépendre d’elle. Il hait l’esprit qui est devant lui de la menacer. Il la hait de s’être lancée dans cette bataille de pacotille. Il le hait de n’être qu’une gêne et de l’empêcher de la rejoindre. La rage qui l’habite fait vibrer son poitrail comme une corde de contrebasse. Il jette un regard plein impérieux à Iris. Tout son corps semble lui donner l’ordre de se lever, semble lui donner l’ordre de choisir entre se tirer maintenant ou continuer à se battre. Le rugissement qui nait de sa gorge sonne comme une alarme alors qu’il détourne le regard au profit de l’esprit. Il est las, il est énervé, il a mal. Il est pris en étau dans sa propre capacité à percevoir les sentiments d’autrui. Azariel claque des mâchoires. Il est impatient et plus le temps passe, plus cette envie viscéral de partir le tenaille. Mais il ne peut pas. Pas sans elle.
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Mer 29 Avr - 10:58
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Le chevalier d'argent.
La mort n'était pas une option à choisir parmis ceux qui se bousculaient dans l'esprit du jeune homme. Il avait bien trop de choses à faire encore à cette époque, et il avait bien trop sacrifier pour se permettre de passer l'arme à gauche. Bien que tremblant à moitié sur ses appuis, sa conscience était pourtant plus nette que jamais. La perspective de l'oubli était-elle donc un aussi bon stimulant que ça ? Il sentait ses jambes trembler sous son poids, mais il ne ressentait plus qu'un léger picotement là où son corps était pourtant bien amoché. Plus les secondes passaient plus son il pensait à des choses positives malgré sa situation. Si bien qu'au bout d'un moment, l'idée de mourir fut remplacée par la possibilité de sortir vivant de cette escarmouche.
Il n'eu pas le temps de réfléchir plus longtemps, que l'esprit des bois venait charger à nouveau en sa direction. Sa changeant à nouveau en épieu, son bras chercha à s'enfoncer encore une fois dans sa poitrine, qu'il mit hors de portée à roulant sur le coté. Un cri de folie et de fureur s'empara de la gorge de l'esprit alors qu'elle essaya de lui mettre un coup de pied devenu à son tour perçant, qu'il esquiva dans un même mouvement que la précédent. A bien y réfléchir, il semblait que malgré sa condition, la conscience de l'esprit était semblable à celle d'un enfant insatisfait. Et tout comme nombre d'enfant, plus ils étaient énervés, moins ils arrivaient à se contrôler correctement, si bien que les mouvement de son adversaire se faisaient de plus en plus chaotiques et dénués de stratégie élémentaire. Ses bras passent de pieu à faux, et se mettent alors à tourbillonner frénétiquement devant elle, à la recherche d'Erio. Faisant mouvoir son corps malgrès ses blessures, il parvenait tant bien que mal à mêler des mouvements d'esquives à des parades grâce à sa dague et son gant. Son regard fixé sur les yeux de son adversaire, il semblait comme capable de prévoir les mouvements à venir à travers ceux-ci. Une attaque croisée le met toutefois à terre, et alors que les faux se rapprochaient pour terminer leur oeuvre, voilà qu'un rugissement sauvage qui ne lui était pas inconnu se mit à retentir tout proche de lui. Suivit de son propriétaire, le fameux lion d'Eris qui se jetait dans le dos de l'esprit, la tailladant de ses griffes et ses crocs. Puis d'un nouveau son roque, l'animal fixe alors le voyageur d'un regard impétueux, un regard que le jeune homme reconnaîtrait entre mille. Un de ces regards que ses instructeurs lui lançaient lorsqu'il tombait à l'entraînement et qui ne signifiait rien d'autre que "Relève toi !". Un sourire s'étira sur les lèvres d'Erio, voilà qu'un animal allait lui faire la leçon maintenant... Semblant vouloir s'occuper de l'esprit après être venu l'aider pour une raison qui était inconnu au jeune homme, ce dernier laissa donc au lion le soin de.. couvrir ses arrières et se dirigea donc vers la ruelle principale où tout avait commencer...
Le ciel se couvre de nuages sombres alors que je cherchai à retourner sur les lieux, avant d'être transpercés d'une colonne de lumière puissante, comme un bombardement de magie pur qui venait de s'abattre non loin de là. Sans crier, mon pendentif se met alors à me brûler comme jamais. S'il y avait toujours eu cet étrange effet de le picoter quand de la magie était à l'oeuvre dans mon entourage proche, voilà que la douleur était incomparable ce coup ci. Quelle pouvait donc être la source pour que mon métal réagisse aussi violemment... ?
Haletant alors que le métal retrouve son état original, Erio s'interroge une nouvelle fois sur les étranges propriétés de ce métal né de sa propre chair. Sensé être comme celui de ses compatriotes, il n'y avait pourtant jamais eu d'antécédents comme les siens. Bien qu'il ne parlait que d'une époque lointaine sans avoir jamais rien su de ses prédécesseurs envoyés à d'autres temps ou encore endormis... Se redressant sur ses jambes, il vérifia rapidement les nouveaux bandages qu'il s'était fait sur la route, et décida de ne pas trop réfléchir à cette colonne de lumière imposante. Certes il y avait eu là une destruction causée par un phénomène magique, ce qu'il était sensé évité selon son devoir, mais il se savait parfaitement faible à l'heure actuelle. Et il doutait sérieusement même de l'idée que son métal puise être effectif contre une attaque de cette ampleur, et il préféra donc se concentrer sur ce qu'il avait en face de lui actuellement. Parvenu dans la rue centrale, l'invocateur était à vue devant lui, accompagné par un nouvel esprit encore différent des précédents, un femme aqueuse cette fois ci. Doucement, et une fois certain que l'invocateur l'eut repéré, Erio s'avança doucement vers lui, les main en évidence devant son torse pour montrer qu'il n'avait pas la moindre intention belliqueuse.
-Je ne suis pas votre ennemi...
Une bien vaine phrase que venait de nous sortir le voyageur. Il pouvait toujours prétexter la légitime défense lorsque les esprits l'avaient attaqué, mais il n'en demeurait pas moins qu'il avait riposté avec tout ce qu'il avait. Il essaya tout de même de discuter une dernière fois avec l'homme, ne sachant pas ce qu'était devenu la fillette. Et à voir ce qu'il allait répondre, après quoi il laisserait le combat à ceux qui ont une raison de se battre, préférant aller voir s'il ne resterait pas des civils ayant besoin d'aide se trouvant encore dans les environs. A voir si l'invocateur voulait converser, et s'il le laisserait partir tranquillement aussi après...
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Sam 9 Mai - 15:27
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" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Les bois se fracasse, hape le néant dans un hurlement de frustration, la colère gangrène, la raison s'efface dans le crâne de la gamine malade, corrompue par la solitude et la mort, condamnée il y'a de cela des centaines d'années. La folie gangrène, maladie mortelle alors que les griffes interviennent, lacèrent l'écorce couleur d'ébène dans un cri excédé alors que la scorteamorphose continue son œuvre, un bois presque noire par son écorce protectrice. Son regard dément se plonge dans celui du lion, un lion que malgré tout elle ne peut se résoudre à Attaquer, un lion qui permet à sa véritable cible de s’éclipser, accentuant la rage brûlante de l'esprit de l'écorce se mettant à ravager la maison de ses faux acérés, colère monumentale d'une gamine infernale. Une colère puis le néant alors qu'elle s'élance en pleurant, tentant de pleurer alors que nulle larme ne peut couler sur son corps de bois acéré, une course se terminant dans le tronc d'un arbre où elle disparait.
***
L'inconnue déboule sur la scène et le regard écarlate le toise, luisant de colère alors que son aura palpite d'un bleu givré, glacé, l'image de Syla tranchée par la lame s'imposant à son esprit, image partagée alors que la blonde à la chevelure ondulante s'avance dans toute sa cruelle beauté, provocante dans sa plus simple nudité alors qu'elle répond pour lui.
" Pourtant il me semble que jusqu'à présent tu t'es montré plus proche de la tueuse sanguinaire que de n'importe qui, je me moque éperdument du sort de ces pauvres humains qui ont croisé son chemin, mais il est hors de question que je laisse un groupe de déments détruire toute vie pour se venger de leurs congénères déchets. "
Un silence alors qu'elle s'approche d'avantage, un sourire pervers se dessinant sur ses lèvres bleutés avant de reprendre.
" Alors puisque tu prétends ne pas être notre ennemi, je suppose que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour empêcher cette bombe d'exploser, a moins que comme tout ceux de ton genre tu ne sois qu'un vulgaire menteur. "
Elle s'approche d'avantage, séparant leurs corps que de quelques centimètres, sa voix s'imposant en un murmure comme une ultime menace.
" Alors jeune homme, n'es-tu un vulgaire menteur ? "
Et sur ces mots son corps devient aqueux pour exploser en une marée d'eau se répandant au sol. Une eau qui se sépare et évolue, presque imperceptible alors qu'elle s'anime de sa propre volonté, qu'elle traque l'intrus, partout et nulle part à la fois alors qu'elle se faufile tel un serpent. Prête à se reconstituer et réagir à la moindre tentative, aussi vicieuse que cruelle.
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Jeu 14 Mai - 12:48
Oméa K. Shizuka
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La tueuse sanguinaire. Le rire menace de franchir tes lèvres, à tel point que tu dois te mordre l’intérieur des joues pour ne pas craquer. Ces paroles devraient te blesser, te rendre haineuse envers toi-même mais elles te font sourire. Tu ne comprends pas. Tu n’as jamais compris ce regard dont le dégout franchissait les prunelles des gens qui t’employaient pour se coller contre ta peau. Tueur, meurtrier. Tu secoues la tête. Cet esprit fait erreur. Un tueur prend plaisir à la besogne. Toi, tu ne fais que travailler. Un travail salissant que tu as été formaté à réaliser, parce que tu ne pouvais rien trouver d’autre pour sortir de ta misère. Le tatouage sur ta hanche te brûle. Il encre toujours plus profondément en toi le destin de servitude que tu as choisi de quitter pour un autre. La moquerie disparait de tes traits, remplacés par l’amertume. En d’autres circonstances, tu aurais pu être n’importe qui. Aussi n’étais tu pas bien sûre de ce qui t’avais poussée sur cette voie, sans pour autant éprouver du regret quand à ce que tu es devenue. La seule chose que tu pouvais détester dans ta vie, c’était cette façon injuste qu’avaient les gens de te cracher dessus parce que tu ôtais des vies à leur place. A ton sens, tu es plus pure que ton client. Toi, tu n’es que le bras silencieux de leur vice caché. Tu n’es que le reflet réaliste de ce qu’ils sont devenus en faisant appel à tes services.
Ton regard se pose sur la femme aqueuse qui s’éloigne de son maitre. Intriguée, tu tends à nouveau l’oreille. Tu ne connais que vaguement le plan de ton propre camp. Les réunions stratégiques t’ont toujours barbée et ce n’était pas dans ta nature de t’attarder sur les détails. Moins on en savait, mieux c’était. Mais tu étais surtout curieuse de ce drôle de type légal. Il n’aime pas ces congénères mais tend à les défendre. Tu clignes des yeux et secoues la tête. Ça non plus, tu ne comprends pas. Tu quittes ta cachette sans un bruit et te rapproche du mage à pas de loup. Tu n’as pas envie de sortir d’arme. Pourquoi tu le ferais ? Tu veux simplement trouver un prolongement à la question qui te trotte dans l’esprit. Une bombe. Tu penses furtivement à la gare que tu as détruite volontairement. Bloquer un maximum de personne pour détourner l’attention, c’était ça ton but. Le reste de tes ordres, c’était de tenir jusqu’à ce qu’on vous fasse signe de vider les lieux. Simple. Pourtant compliqué. Après la ville serait rasée, c’est ce que tu avais compris. Et si la ville disparait, la nature reprend ses droits. Lentement, tu te faufiles dans son dos au mépris de toute prudence. Tu as la vague impression que la femme aquatique sait ce que tu fais, à tort ou à raison. Tu te tiens prête à sauver ta peau au mépris de toute raison. L’instinct avant l’esprit. Un sourire passe sur tes lèvres alors que tu te penches à son oreille. Lui et toi, vous n’êtes pas si différent. Ton souffle chaud semble être celui d’un fantôme. On pourrait s’attendre à une morsure mais les secondes s’égrènent et rien ne vient. Rien d’autre qu’un murmure destiné à lui seul ne quitte ton corps enveloppé de ténèbres, afin de chasser le silence.
« Si tu n’aimes pas la ville, si tu n’aimes pas les humains, pourquoi la défends-tu au lieu d’aider la nature à reprendre l’ascendant ? » Ta langue passe sur tes lèvres avant que tu ne reprennes. « Mère nature ou ces humains corrompus. Dis-moi petit cheval, à qui va donc ta loyauté ? »
Tu te retires alors qu’Azariel jaillit des fourrés. Ses crocs étincellent à la lumière lorsqu’il secoue sa crinière en rugissant. C’est une promesse, que tu as glissé à ce mage perdu dans la forêt. Le lion hume l’air et son regard se pose sur les deux hommes. Iris. L’enfant sauvage. Ses prunelles violacées lancent des éclairs dans tous les coins, alors qu’il te cherche. Ses oreilles remuent, ses paupières s’abaissent lentement. Il grogne et racle les pavés défoncés de ses griffes en traquant le moindre signe trahissant ta présence silencieuse. Tu es étonnée. Tu ne l’as jamais vu ainsi. Si tu ne le connaissais pas aussi bien, tu l’aurais pris pour une bête atteinte de folie. C’est sans doute ce que les autres voient, en ce moment. Tu te mords la lèvre avec inquiétude. Toi, tu sais ce qu’il est et tu te demandes ce qui a pu lui arriver. Tes yeux passent furtivement de lui à Calypso puis tu ne tiens plus. Tu balayes le temps court mais bien trop long pour aller retrouver l’animal, à découvert. Tu te retiens presque de rire alors que ton manteau d’ombre s’effiloche. Pas un gramme de bon sens n’anime ta décision, alors que tu poses une main apaisante sur la tête de ton lion à moitié fou. Vos prunelles se cherchent. Tes blessures te semblent dérisoires, futiles, indolores. Elles se trouvent, effaçant presque entièrement votre environnement, et tu vois le gouffre au bord duquel il évolue. Tu vois ton reflet à l’expression pincée par le spectacle fantastique de ce regard d’ange près à déchoir par amour. Tu vois le mirage de l’attaque qui arrive vers toi et tu te mets à sourire, emplie par la compassion. Sans un mot, votre duo à l’aura complice implose pour mieux se reformer à l’abri de l’assaut qui vous était destiné. L’équilibre vacillant de vos deux natures se stabilise alors que vous levez un œil acéré vers l’agresseur. Ying et yang, vous restez immobiles et attentifs. Tu as posé tes cartes, maintenant, tu attends ta mise avec l’espoir fou qu’elle soit si généreuse que la chance elle-même en prenne ombrage.
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Jeu 21 Mai - 23:07
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Virgo of Sins
Le chevalier d'argent.
Première bonne nouvelle, l'invocateur n'avait pas engagé des hostilités en représailles de ce qu'Erio avait pu faire à ses esprits. Il avait quelques bases sur ces magies, et voyait surtout les invocateurs particulièrement liés aux créatures qu'ils convoquaient sur ce plan astral. Celà n'aurait pas été une surprise que la femme d'eau vienne le noyer sans préavis, ce qui ne fut toutefois pas le cas. Il semblait que malgré ce qu'il avait fait à ses créations, Erio avait encore une chance de converser avec le mage. Se promettant de s'excuser si jamais il était en tort à la fin de cette histoire, il observa donc la nymphe s'approcher de lui dans une nudité des plus aquatique, mais ne parvenant pas à faire dériver le regard du chevalier vers autre chose que ses yeux d'opale. Il ne pouvais pas, non... il ne devait surtout pas la quitter des yeux. Si jamais elle décider de l'attaquer une fois au plus proche de lui, il ne pourrait rien faire d'autre que d'essayer de limiter les dégâts. Tout ses sens et muscles en alerte, il hurlait intérieurement pour faire taire ses jambes tremblantes pour les prier une dernière fois en cas d'urgence. Écoutant son plaidoyer, il semblait que la blonde était une tueuse sanguinaire, ce qui s’opposait un peu avec ce fait que l'invocation n'avait rien à faire des humains qui auraient étés tués par cette dernière. Une bien étrange contradiction qui lui mette une étiquette de meurtrière sans pour autant prier les âmes des victimes... Ne sachant pas quoi en penser, il laissa l'esprit continuer son avancée vers lui, se retenant de demander des explications quand au sourire qui se dessinait petit à petit alors qu'elle s'approchait. Son regard vacilla par contre dangereusement lorsque les mots "bombe" et "exploser" se suivirent de près dans la même phrase. Piège de l'invocateur ou réalité amenée par Eris, le jeune homme ne pouvait se permettre le luxe d'envisager autre chose que cette possibilité. La colonne de lumière était-elle une de ces bombes dites, ou ne s'agissait-il là que d'un échantillon d'une possible bombe plus puissante ? En cette époque où l'évolution de la magie lui était inconnue, il n'en avait pas la moindre idée... Mais si des vies étaient en jeu et que la magie les menaçait, il était de son rôle et de son devoir que de leur venir en aide. Le murmure n'était même pas encore arrivé à ses oreilles que son choix était déjà fait...
Comme pour me donner raison dans mon raisonnement, mes jambes s'étaient mise à cesser de trembler. Mais mon coeur s'était mit à battre fortement, à l'idée de perdre des vies à cause de cette magie dont l'on m'avait enseigné à me méfier. Jetant un regard à l'invocateur comme pour lui demander si les dires de son esprit était vrais, je ne parvins guère à lire quoi que ce soit dans son regard et me retourna donc alors pour voir le lion de la blonde surgir de fourrés non loin de là. En un autre temps, j'aurais surement pris la peine d'essayer de remercier cet animal doté d'une intelligence toute particulière, mais je n'avais guère plus de temps à perdre pour le moment...
Son corps s'étant mit d'accord pour le porter plus longtemps, Erio se détourna donc de l'homme et du lion, ne sachant pas où était passé la blonde entre temps. Surement qu'elle devait se battre avec nombre d'autres esprits. Mais cela n'était pas son soucis pour le moment... Soucieux et inquiet quand à cette histoire de bombe, Erio avait désormais d'autres pensées que de sa battre sans même savoir pour qui il le faisait. Déterminé, il partit donc à la recherche de cette bombe menaçante...
Erio quitte les lieux à la recherche de ladite bombe
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Ven 5 Juin - 10:56
Invité
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Soul Desease
Destruction Centrale
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Un murmure, un souffle caressant la peau, un souffle où les mots se glissent tel des serpents vicieux, des serpents prêt à dévorer les méandres de la psyché.
Dans l'étrange scène il reste de marbre, ne bouge pas alors que dans son regard le doute se distille dans les iris de braises, un doute pour chasser la colère alors que son aura diminue sensiblement.
Elle est là elle aussi, ces mots qui coulent, elle les entend, elle les partage dans ce lien indéfectible qui les unis, sa présence est une menace et au rythme des mots l'eau entre en mouvement, gravite et suinte entre les pavés, sur le sol, prête à s'unir pour se reconstituer, et alors que l'eau arrive au niveau des pieds de l'invocateur la présence s'est déjà évanouie.
Une scène bien étrange au dénouement des plus incertain, alors que le lion surgit de nul part tel un animal fou, accentuant encore d'avantage le côté irréaliste de l'échange s'étant créé dans le quartier ravagé par la végétation. Et dans son fort intérieur elle sourit alors que le troisième protagoniste quitte la scène, comme saisit d'une illumination brutale, cet individu était étrange, comble de l'ironie quand ce jugement émanait d'une âme humaine transformée par la magie et la colère.
***
Sur le pavé le regard de braise se perd dans le néant alors que les mots tournent en boucle dans son esprit, un choix voilé qui lui avait été demandé, un doute raisonnable distillé, une perdition alors qu'il ne sait plus, que dans sa suite l'échange né dans l'étrange assemblée des regards s'ouvrant un à un dans l'immense théâtre de son âme.
Cet insecte n'a pas tors sur le fond. Et si elle ment ? Les humains ne sont pas digne de confiance. La bombe pourrait très bien ravager bien au delà de la ville et quand bien même seul la ville serait touchée, nous sommes là pour protéger la nature, non détruire en son nom. Qu'est-ce que tu peux être coincé Shal, j'aurai pensé qu'au fil du temps tes honorables principes auraient disparu, tu me fais de la peine à te raccrocher si fort à cette humanité alors que tu sais comme nous que tu ne la retrouvera jamais. Ca en devient pathétique et surtout, lassant. On peut pas simplement rester en dehors de ça ? Ils sont méchant, je veux juste rentrer. La gamine n'a pas tors, en soit cette histoire ne nous concerne pas. C'est une affaire d'humains, entre humains. Quel belle bande de lâches vous faites. Je n'aurai jamais cru dire ça, mais Asha à raison, la meilleure défense c'est l'attaque, nous sommes mêlés à tout ça, qu'on le veuille ou non et pour une fois nous avons l'opportunité de nous battre à armes égales par le biais d'humains. Et ça nous avancerai à quoi ? Il est hors de question qu'on prenne le risque de faire tuer notre seule moyen d'être à nouveau ensemble. La ferme les amoureux. Altiel ?
Il reconnecte, lentement la brume se dissipe dans le silence de mort tombant sur l'assemblée. La réponse s'imposant d'elle-même.
Il ne reste qu'à voter
***
Et alors que sur la scène invisible tout se joue, l'eau se reconstitue en quelques instants, le bras s'élançant en fouet aqueux vers la blonde et le lion au regard si étrange. Et dans la suite de l'assaut, le néant alors qu'elle les toise de son regard d'opale, s'approchant avec la perniciosité de l'eau et du serpent dans toute sa splendide nudité.
***
Alors votons, pour ou contre, pour intervenir et faire en sorte que cette bombe explose, contre l'intervention et de simplement nous retirer. Contre. Contre Pour. Contre. Pour. Neutre. Pour.
Et c'est une surprise qui parcourt l'assemblée alors que tout les regards se tournent vers la sirène vaniteuse, une vanité presque transcendé alors que pour la première fois depuis longtemps seul la rancœur et la détermination suintent de son regard violet.
Bien, Calypso c'est à toi que revient le mot de la fin.
Un silence pesant alors que le regard d'opale fusille l'assemblée, pour la première fois le doute s'est installée, alors qu'elle hésite face à un choix devant lequel elle n'aurait jamais hésité, une hésitation dont il est le seul auteur, alors que les iris d'opale se posent longuement pour se noyer dans les pupilles de braise. Un silence puis un soupire alors qu'elle tranche.
Pour...
***
La nymphe se stoppe dans son avancée, dévisage longuement ceux qui étaient encore quelques instants plus tôt ses ennemis. Sa voix glaciale claquant dans l'air.
" Nous avons voté. "
Sortant de sa léthargie le brun raccroche avec la réalité, alors qu'il s'avance prêt de son esprit, son alliée de tout les temps alors que la phrase tombe.
" Je suppose que tout les ennemis deviennent un jour alliés. Ne serais-ce que quelques heures. "
Pendant un long moment ses yeux se plongent dans le violet intense du lionceau, comme cherchant l'invisible avant de finalement se reconcentrer sur la blonde.
Sujet: Re: 10h15 ♠ Virgo of Sins Ven 5 Juin - 11:41
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
"Destruction Centrale"
Ajatar
" 10h45 "
Tes ailes battent l'air, un sourire se dessinant sur tes lèvres alors que la jungle improvisée s'impose à ton regard carnassier, légèrement intrigué et admiratif devant le spectacle du symbole humain rattrapé par la nature que tu vénères tant.
Et alors que tu survoles le quartier, tu l'aperçois, sa chevelure blonde faisant écho à la crinière du lionceau à ses côtés, un lionceau qui te rappel des souvenirs, un lionceau qui s'impose à tes yeux empreint de la symbolique du faucon alors que tu aperçois distinctement sa nature angélique.
Elle n'est pas seule et pourtant il semble qu'aucun combat ne persiste ici, alors lentement tu te poses en retrait sur l'un des toi dévasté, observant l'étrange échange se dessinant ici, tes yeux captant un visage que tu connais, un visage t'interloquant alors que le nom d'Uriel retentit dans ton esprit, pourtant ce n'est pas lui, tu peux le sentir à son âme en mutation, un visage que tu as déjà revue à une occasion, celle de l'attaque de Légion. Uriel aurait-il un jumeau ? Il semble que oui, alors que comme ce dernier sa magie semble liée à la nature alors que tu détaille la femme nue dont la chevelure ondule comme bercée par le courant, que ton regard perce son âme, sa nature, celle d'une humanité révolue alors que les flux naturelles la parcours, comme si elle en était une constituante. Intéressant, vraiment très intéressant. Le faucon déserte ton âme alors que le chien le remplace, te rendant ton allure humaine alors que tu projettes ton ouïe pour écouter au moment où ce qui semble être un esprit parle d'avoir voté.
Un sourire se dessinant sur tes lèvres alors que tu regardes Oméa avec intensité, il semble que cette dernière se soit trouvé un allié inattendue, plusieurs même. La question tombe : et maintenant ?
Moment que tu choisis pour entrer en scène, le chien déserte ton âme alors que le chat la remplace, que tu saute souplement du toit pour fouler le sol, ta voix claquant comme la réponse d'une oreille indiscrète alors que tu te révèle dans ta nudité décharné.
" Maintenant on bouge. "
Ton regard se pose sur la chevelure écarlate.
" J'ignorai qu'Uriel avait un jumeau. Je suppose que cette jungle resplendissante est ton œuvre ? "
Un silence.
" Enfin nous aurons le temps de parler de ça plus tard, là on a plus important à faire. Il est temps de passer à la suite, la diversion a été un succès, Yseult peut gérer la situation ici, quant à nous Oméa, il est temps de réellement rentrer en scène, je sais bien que tu mettais un point d'honneur a ne rien savoir, mais on nous attend à Crocus, si comme prévue c'est là-bas qu'ils en envoyé le gros de leur force Lydia risque d'avoir rapidement besoin d'un coup de main. "