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An evil for more Evil ~

#Jasper #Arkhana #Adrien #Salomé

La chaos régnait depuis maintenant un petit moment. La ville qui ne laissait entendre que des bruits sourds était la scène d'un combat de martyres. Des invocations aux allures de zombies prenaient maintenant le pas sur les âmes frêles et fragiles. La situation devenait critique et personne ne semble pouvoir définir l'issue du combat. Jasper était totalement coincé, ne pouvant en aucun cas se déplacer pour tenter de trouver les bombes. Les bombes... c'était son objectif et pourtant ce pantin désireux de chaire fraîche ne semble pas vouloir le laisser vaquer à ses propres occupations. Aria, il l'avait invoqué de justesse, arrivant tout à fait au bon moment pour se poster aux côtés d'Arkhana qui dégoulinait de sang, sang qui vraisemblablement excite notre cannibale. Les minutes sont comptés et le combat ne pourra pas durer encore des heures de cette manières. Ils sont à bouts de souffles. Aria ne comprenait plus la situation alors que l'invocation s'était jeté sur elle commençant doucement à boire son énergie vitale, il est certain que la scène paraît indescriptible, il est nécessaire d'agir au plus vite.

Alors que le zombie aux allures immondes absorbait avec délectation l'esprit de la blonde, elle réussit dans un élan de rage à donner un coups d'une violence non négligeable dans les genoux de la créature. Celle-ci s'effondra au sol directement dans un petit cri strident que seul une créature de son espèce ne pouvait provoquer. Aria se releva avec une certaine difficulté et jeta un dernier regard à Adrien.

« Tu as très exactement quelques secondes pour libérer Jasper, ceci n'est pas une proposition mais une obligation. »

Au même moment une brune fit son entrée. Jasper malgré son incapacité à gérer la situation l'observa au loin avant de réaliser qu'il la connaissait. Cette femme aux cheveux longs, il l'avait déjà rencontré : Salomé. Visiblement les aigles semblent être un groupe assez solidaires contre tout attente. Elle semblait déterminé, souhaitant un débriff de la situation. Bien vite, elle comprit que ce n'était pas le moment et enchaîna les poignées du cannibale qui allait maintenant avoir quelques difficultés pour agir. Soudainement un bruit sourd pénétra la scène et la foudre éclata sur la bestiole immonde qui venait tout juste d'encaisser un coups au genoux. Les cris de celle-ci furent de plus en plus abruptes avant qu’elle ne disparaisse dans un élan de dégoût.

Arkhana paraît soulagé de voir enfin arriver de l'aide et se laisse tomber sur le sol exprimant son souhait de voir le cannibale disparaître de la scène. Aria était posté fièrement de nouveau à ses côtés attendant réponse à son souhait de délivrance de Jasper. Il n'avait plus rien à faire ici, il devait coûte que coûte retrouver les bombes et aussi et surtout y arriver avant qu'un autre légionnaire y parvienne. Une chose est certaine Ajatar est présente en ville, il ne sait ni où ni qui mais la bombe n'allait pas se déclencher seule. Serait-il encore capable d'assumer un combat dans cet état ?

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An evil for more evil

Event - destruction centrale

Le temps semble d'un coup jouer pour eux après l'intervention de la brune se figeant sur la scène du combat. Un temps qui se rompt dans la profusion des mots, dans les menaces et le soulagement soudain, pourtant dans l'air la pression grandit alors que les yeux aveugles ne peuvent se détourner de l'objet de l'affliction, l'empêchant de prendre d'avantage part au débat se jouant dans l'urgence.

Quelque chose ne va pas, quelque chose se prépare dans la violence et la désolation alors que l'aura qu'elle a jadis connu semble se faire totalement engloutir, comme déformée par une force qui la dépasse totalement, comme avalée par toute la noirceur que ce monde ai jamais connu.

La peur, elle aurait dût trembler et frémir devant ce spectacle aussi captivant que terrifiant se jouant devant son regard aveugle, une peur bien incapable de s'exprimer, pour celle qui dans le coeur du palais royal l'avait sacrifiée à jamais. Lentement, son corps pivote pour se tenir face à l'objet de son attention, sa voix retentissant pour rompre l'échange naissant alors que la voix de la goule crache sa rage et sa haine.

" Les ténèbres l'engloutissent... "

Les cicatrices s'illuminent de leurs lueurs macabres, cicatrices qu'elle est bien incapable de voir, alors que fascinée elle reste face à ces ténèbres qui ne cessent de grandir, déformant l'aura pour la rendre méconnaissable, aussi nauséabonde que les tréfonds de l'enfer, une noirceur qui ravage tout, plus de gris, plus de frêle lueur pour briller alors que les énergies crépitante de l'aura morte des âmes damnées viennent apparaître aux côtés du trou noir insatiable de haine et de rage.

Elle ne cherche pas, elle ne réfléchit pas devant l'urgence, devant la corruption qui s'abat avec la brutalité de la foudre pour tout détruire. Elle annonce le prix alors que la volonté jaillie. Le prix pour leur survie alors qu'Adrien crache la toxicité pour tout noyer, toxicité noyant ses sens décuplés, l'envie de vomir et de laisser ses tripes jaillir en une marais grouillante de vers.

" Kardia : Joie "

La volonté jaillie en un torrent alors que l'émotion entame son éviction définitive dans le corps de la brune, le vent se lève avec violence pour balayer les protagonistes, s'unissant dans la puissance du sacrifice alors que tout autour d'eux les tornades se forment, se forment pour grossir dans l'éviction de la perte de la capacité à ressentir la joie, à ne plus jamais la connaître, les quatre tornades atteignant en quelques instants deux mètres diamètres pour une dizaines de mètres de hauteur, détruisant tout sur le passage, leurs vents dissipant le souffle nauséabond pour le piégé en leurs seins. Violentes et dévastatrices alors que les créatures émergent en plein assaut. L'aura noire venant imposer sa présence macabre dans son dos alors que dans le déferlement de sa magie elle annonce un autre prix. " Soma..." les chaînes barbelées viennent embrasser sa gorge pour annihiler la vie alors que le prix s'expulse en un souffle à peine audible. " Sou...ffle..."

L'air déserte le corps alors que la volonté s'expulse dans la rage des tornades, vient se mêler à l'air en une force de pression opaque alors qu'elle s'abat sur les chaines barbelés, les rompant comme un simple fil de tissu alors que le corps de la brune s'effondre au sol prise de convulsion dans le sacrifice du souffle, cherchant l'air sans être incapable de le trouver.
Autour d'elle l'air continue son oeuvre invisible alors que les murs invisble d'air haute pression viennent se fracasser sur le corps d'Adrien pour le projeter comme une vulgaire poupée, l'un après l'autre c'est comme si un mur venait abattre sa course sur la goule avec la violence de taureaux chargeant au galop le propulsant sur une dizaine de mètres, loin du corps en apparence si faible de la brune à l'agonie. Une trentaine de seconde à peine alors que le souffle réintègre le corps de la brune faisant cesser les assauts invisibles. Une inspiration brutale alors qu'elle se redresse, haletante, toussant alors que son corps choqué accuse le contre coup de l'asphyxie qu'elle lui a infligé.

Tout autour d'eux la rage hurlante des tornades continue son œuvre de destruction, aspirant débris, pierres, bois et corps trop prêts pour leurs échapper, alors que les cheveux soulevés par les rafales la brune se relève en titubant, son regard aveugle braqué sur Adrien alors que d'une de ses mains elle tient sa gorge d'où s'échappe les filets ensanglantés. Véritable sorcière alors que devant la noirceur elle relâche sa magie, corruption qu'elle ne peut accepter, qu'elle ne peut laisser se propager, quitter à se sacrifier pour la détruire à jamais, l'incarnation du divin, la véritable nature de sa foie.

Dans la rage hurlante des vents un nouveau prix est payé, comme si désormais plus rien important a part la destruction de la noirceur, peut importe ce qu'il était arrivé à la goule, cette dernière avait perdue toute trace d'humanité et de bonté, sa lumière comme envolée à jamais dans les ténèbres abyssaux. Une larme s'échappant du regard aveugle alors que les mots sont lâchés.

" Kardia : Sybilia "

Et alors que la joie continue son éviction, dans son esprit le visage de Sybilia commence à s'étioler dans une nouvelle projection de la volonté prenant le pas sur l'environnement, alors que se mêlant aux tornades, la terre gronde et tremble alors que partout au rythme de l'éviction totale et définitive du visage de Sybilia et du lien qui les a jadis unis, les crevasses s'ouvrent comme un prémices de fin du monde pour cracher les centaines de sceptres éthérées, silhouette du passée d'énergie brute, tout les morts en martyrs que la goule et elle-même ont connu. Des sceptres lumineux aussi avides et voraces crachés des entrailles de la terre alors que parmi eux se dessine le visage de Black Jack pour fondre sur Adrien et ses créatures, leurs contact brûlant la chaire pour chacun des péchés commis, pour chaque action vile et néfaste jamais perpétuées.

Et alors que dans l'air crépite de la magie ainsi relâché, la brune vacille, faiblit alors qu'elle manque de s'effondrer dans le déferlement brutal et violent de sa magie.
L'acte du sacrifice transcendé alors qu'en elle l'émotion et le lien continuent de s'étioler pour atteindre leur éradication totale dans le déferlement de sa magie, une magie déjà proche du point de non retour.
Proche de la mort.

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An evil for more evil

Event - destruction centrale

La terre vomit les martyrs en un flot alors que les fissures cessent leurs œuvres, crevasses béantes d'où elles émergent, ses martyrs à lui, ses martyrs à elle en une lumière presque aveuglante, scintillante alors qu'ils se jettent tel des monstres affamés sur l'objet de leurs fureur, de la sienne à elle.

Et sous le spectacle les auras dansent, scintillent où engloutissent dans un enchaînement des événements troublants, les tornades se dissipent comme si elles n'avaient jamais existé dans l'éviction définitive de l'émotion : joie.

Entre les doigts fin, sur la peau basanée le sang se répand en traîné, séchant alors qu'elle faiblit, la gorge couverte de plaies. Elle vacille, manque de s'effondrer alors que le lien continue son inévitable éviction au fur et à mesure que les âmes défilent, le visage de Sybilia disparaissant, tel une ombre hantant sa psyché alors que déjà son nom disparait.

Et devant ses yeux aveugles les auras s'emballent, l'une disparait avant une seconde non loin, mais ce qui attire son attention, ce n'est autre chose que la noirceur semblant diminuer au fur et à mesure de la ronde des spectres, révélant une fissure, cassure, une pâle lumière semblant renaître par le courroux des martyrs.
Un courroux stoppé par une nouvelle âme, une aura étrange, celle d'une vie passée, sombre et pourtant jadis lumineuse dans sa teneur. Des éclats de voix, une demande, alors que la demande d'aide est prononcée, une demande dont la voix disparait en même temps que son aura sur le dernier martyr s'abattant sur elle, sur l'éviction intégrale et définitive du lien, un lien dont déjà elle ne connait plus la nature, plus le visage ou le nom. La simple connaissance d'un fait, quelqu'un, quelqu'un a disparu intégralement de sa mémoire.

Le terrain n'est plus qu'un champ de ruine et de sang alors que tout a disparue, seul persiste les fissures et les bâtiments arrachés quand la voix de Jasper retentit. Crachant sa haine et sa colère, une haine avant le néant alors que l'aura lui étant liée disparait à son tour, les laissant tout les quatre seuls.

Un instant elle hésite, un instant elle scrute cette noirceur et cette faible lumière agonisante luttant contre elle.
De l'aide.
Nul compassion ne la traverse, une compassion sacrifié depuis des années maintenant, seul raisonne les mots, des mots réveillant les plus sincères convictions, une chose, il y'a une chose qu'elle peut tenter, une chance que la souillure disparaisse dans le néant sans que le sang ne se répande d'avantage, inutilement.
Une chance qu'elle utilise malgré la fatigue que son corps cri, cette fatigue que bientôt il ne resterai plus en elle une once de magie, et la mort.
Une chance improbable qu'elle saisit. Les pensées s'arquent sur le souvenir, le souvenir heureux, celui d'un réconfort au son d'une mélodie, celle de son âme jouée lors d'une rencontre improbable s'étant soldé par l'apposition du tatouage ornant son épaule jusqu’à la clavicule.
Sacrifiée à perpétuité alors que les mots jaillissent, prête à en crever.
Un souffle et une larme.

" Kardia : Souvenir "

Le souvenir s'étiole, la mélodie disparait alors que la volonté jaillie, déjà il n'existe plus alors que dans le ciel les nuages s'ouvrent, un éclair d'une lumière blanche étincelante s'abattant sur le corps de la goule. Et pourtant, malgré son intensité, nulle brûlure et nulle douleur, alors qu'au contact des chaires la lumière purifie, qu'elle détruit les effets négatifs agissant, purifiant le corps et l'esprit de toutes ses altérations.
Purifiant.

La vision d'une lueur, avant le trouble, le trouble puis le néant alors que tel une poupée inanimée le corps de la brune s'effondre.

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