Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Ven 27 Juin - 11:57
Abigail Phoibos
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Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Ven 27 Juin - 14:59
Sybilia Philips
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Requiem
Event avec Abigail et Suzu
** « Bordel, pourquoi j'arrive pas à te toucher? C'est ridicule... et c'est même pas drôle! »
« Ha! Ha! C'est parce que je sais quand tu t'apprêtes à frapper et avec quoi. T'es loin d'être discrète si on prend la peine de se concentrer. Tu le sais ça? »
« Alors je suis sensée faire quoi? Me la jouer ninja derrière une boîte en carton? »
« Efface ta présence et tous les potentiels signes magiques que tu peux me donner... On verra ensuite si ça vaut le coup. »
**
Mes papillons ne l'ont pas atteinte. Les attaques d'Alice n'ont servi à rien. J'ai mal vu, j'ai mal compris. Cette fille a clairement plus qu'un type de magie en elle et ça en est aberrant. Cette lumière qui la recouvre, ces créations à partir de son environnement... est-ce que c'est à cause de ce qui se trouve autour d'elle qu'elle est en mesure de faire ce qu'elle veut? Je n'ai pas assez de réserve magique pour faire ce que j'ai en tête, mais si au moins je peux faire le minimum et lui empêcher de se défendre, ce sera un départ. Elle a cessé de me regarder pour se tourner vers Abigail: tant mieux. Alice et Abigail sont toutes autant tournées vers elle: plus personne ne porte son attention sur moi. Je défais en silence ma veste et l'attache autour de ma blessure pour stopper l’hémorragie. Après m'être assurée d'être oubliée par les femmes, je disparais vraiment de leur vue.
Je suis discrète, je contourne la scène, marche, encore et encore, descends avec lenteur et sans bruit. Ma blessure et mon sang sont maintenus par mon vêtement. Ma présence aussi est très basse, ma magie a peu de chance de se faire sentir puisque c'est une technique de camouflage. Je m'accroupis en grimaçant non-loin de-là, derrière un gros débris au sol et je fais s'envoler des papillons sans couleur, sans magie: de simples papillons quoi. Ils volent vers les fenêtres les ouvertures qui pourraient laisser entrer la moins luminosité pour nous laisser dans le noir total. C'est ma dernière chance, ma dernière tentative après ça, les filles, elle est à vous, toute à vous... Je sors de ma cachette, ayant déjà noté dans ma tête l'emplacement de la gamine et fais sortir le bout de verre de mon corps avec douleur avant de le planter dans son corps à elle. Un échange de sang, un échange de douleurs, on verra comment elle se débrouille. Avec un haut taux pourcentage de faire une infection avec ça, on aura peut-être une chance. Après cette maigre action de ma part, mes papillons tombent en poussière, mon camouflage tombe en lambeaux et je m'échoue contre une pierre en tenant fermement ma blessure dans le tissus. Faites vites, j'ai raccourcis ma conscience de moitié avec ça...
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Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Dim 29 Juin - 17:50
Alice Claria Féamor
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_ C'est en restant à Ajatar que tu penses la reprendre ? Je ne peux pas y croire, si cela te fait tant souffrir d'avoir prit autant de vie pendant six années, pourquoi tu n'as pas réagis ? Pourquoi tu les as laissés faire ? Tu as l'air d'avoir été affectée, ou tu es une comédienne hors-pair. Pourquoi ?
Mes yeux restent fixés sur Abigail, alors que nos regards se sont croisés une fraction de seconde avant qu'elle ne dévie son regard sur Lydia. Elle semblait profondément touchée par ce qu'elle disait, au point que mon cœur se serra. Je ne peux pas y croire, avait-elle dit. Moi non plus, je ne le pouvais pas.
« Je ne peux pas y croire ... » fis-je en répétant les mots d'Abigail tandis que je regardais cette dernière. « Je ne peux pas croire ... que tu es une ennemie. Quand je te regarde, j'ai l'impression que je te connais », fis-je, mes yeux se plissant sous ma curiosité alors que je les reportais sur Lydia. « Qui ... Qui es-tu ? »
Mais alors que ma question résonne dans la salle, sans réponse, la noirceur nous enveloppe, enveloppe tout l'espace. Les enfants ont peur du noir, nous de l'inconnu ; cet inconnu que nous laisse Ajatar Virke, ce futur qui nous effraie. Nous sommes des enfants, les enfants d'un temps qui est passé, des enfants qui doivent savoir se renouveler, changer, mais surtout : avancer. Instinctivement, l'espace se crée dans mon esprit, mon esprit est partout, nos esprits sont partout. Les deux Alice sont là, avec moi.
« ATTENTION ! » hurlèrent les deux Alice dans ma tête.
Une réaction. Quelque chose d'impensable. Une erreur. Ou peut-être pas. Dans notre esprit, une chose brillante était apparue, arrivant à vive allure de manière saccadée sur Lydia. Nous ne voyons rien, personne. J'étais à deux pas de Lydia, maintenant j'étais entre elle et le corps inconnu qui s'élevait juste au dessus de moi, dangereusement. Un éclair dans la nuit, la chose brille dans mon esprit : mon bras s'élève, et encaisse le coup, transpercé. Un mince filet de liquide chaud coule de ma plaie. Je prends possession de ce corps inconnu qui s'est infiltré dans le mien, l'envoyant valser contre une fenêtre obstruée par des papillons. Sybilia. Je tournai la tête : la fenêtre laissait entrer la lumière, qui se posait entre nous et Sybilia, cette dernière était étalée au sol, avachie sur un débris de grande taille qui ressemblait à de la roche. Tous les papillons disparurent alors, baignant la salle dans un flot de lumière. Sybilia appuyait fermement avec du tissu sur une plaie où coulait plus qu'un simple filet de sang. Mes yeux s'écarquillèrent : je n'avais pas réussi à arrêter tous les morceaux de verre qui s'étaient dirigés vers nous, tout à l'heure. Sybilia avait souffert, n'avait rien dit, n'avait rien laissé paraître, et j'avais stoppé son offensive. Mon regard dévia sur Abigail, puis vînt sur Lydia. Mes yeux s'embuèrent de larmes. Je ne savais pas ce que je devais faire : suivre mon cœur, ou suivre mes deux camarades ? Nous étions là pour nous battre, et pourtant, moi qui avais été pour, j'étais désormais contre. Je fermai rapidement les yeux, laissant mes larmes embrasser mon cou. Mon cœur voulait parler, désirait me guider, qu'il le fasse : mes yeux se rouvrirent. Mon cœur parlait :
« Tant de souffrances ... », murmurai-je en regardant mes mains. Je m'avançai vers Lydia, lui prenant la sienne, la gardant fermement et pourtant délicatement dans la mienne : « arrêtons tout, maintenant. Reprenons nos vies, toutes ensembles. La vengeance n'apportera rien, à aucune d'entre nous. On t'a volé ta vie, reprends la. On nous a volé une partie de la notre, reconstruisons-la. Le plus difficile est de savoir avancer, relevons ensemble ce défi. »
Tout autour de moi avait disparu, j'étais seule face à Lydia, et cette sincérité et ce sentiment de sérénité qui s'étaient immiscés dans mon esprit me faisaient tant de biens que j'espérais qu'ils nous toucheraient toutes.
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Dim 29 Juin - 20:30
Un air blasé, une incompréhension délicate, Alice, personne ne semble te comprendre. L’objectif des individus qui sont entrés dans les couloirs de Mercilius a toujours été de détruire les suspects de cette mascarade. Tu deviens de plus en plus une traitre, à chaque mesure où tu tentes de faire changer d’avis à l’ennemi, tu entres dans le camp d’un traitre. Que fais-tu ? Pourquoi parles-tu à l’ennemi ? Que lui veux-tu ? Elle-même ne semble pas le comprendre. Non, elle ne comprend pas. Elle te mire d’un regard hautain, tu lui fais de la peine, Alice. Néanmoins, elle reste une femme. Ses sentiments battent difficilement. Si elle a pu les garder c’est grâce à Ajatar Virke, grâce aux individus qui la compose. Ne croyez pas, vous autres, cette guilde, même considérée illégale, reste une guilde. C’est pour ceci qu’elle te répondra. Elle répondra à tes questions. Un minimum.
« Qui ... Qui es-tu ? »
Elle s’apprête à répondre. Sa bouche s’ouvre délicatement, ses dents se desserrent, sa langue quitte son palet, mais toute cette musculature est dérangée par un événement troublant : la salle fond dans le noir absolu. Elle sent une présence approcher. Mais elle la sent trop tard, bien trop tard, bien trop occupée à mépriser l’ange. Ce même ange qui se jette sur l’ombre et se fait poignarder le bras. Alors que la lumière vient, Lydia pousse un de ses pieds en arrière, exerce une pulsion sur sa jambe droite, courbée, elle ne comprend pas. Le sang afflux sur la blessure de la jeune brune. Elle te voit se relever. Et elle parle.
« Lydia. Lydia Eylis. Mon nom, lui, ne te dira rien, il est inconnu de la génération d’aujourd’hui. »
Ton corps avance confiant vers le mal qui se trouve dans cette pièce. Tu déstabilises la blonde, tu lui prends les mains, elle ne répond pas. Tes doigts délicats sentent quelque chose en touchant la peau de la jeune d’Ajatar Virke. Tu ne sens pas de la peau. Non, ce n’est pas de la peau humaine, c’est quelque chose d’autre. Quelque chose que tu crois reconnaître, mais tu n’arrives pas à mettre le doigt là-dessus. Tu le vois souvent, partout, en ville. Mais tu n’arrives toujours pas à te rappeler de cette texture et même interloquée tu continues de parler en attendant réponses et retournements de situation.
« Arrêtons tout, maintenant. Reprenons nos vies, toutes ensembles. La vengeance n'apportera rien, à aucune d'entre nous. On t'a volé ta vie, reprends-la. On nous a volé une partie de la notre, reconstruisons-la. Le plus difficile est de savoir avancer, relevons ensemble ce défi. »
Elle sert tes bras alors que tu désirais tes mains. Et tu as envie de hurler à la mort. Tu sens l’extrême brûlure. Et c’est quelque chose de lourd qui l’accompagne. Comme si l’on t’avait envoyé un énorme sac sur la tête, une gifle qui se termine sur ta joue. Une égratignure forte alors que ton corps s’écrase au sol. Et tu reconnais. Ce n’est pas de la peau qui t’a frappée. C’est quelque chose encore plus dur que la pierre elle-même. Tu es à ses pieds, couchée, elle pose soulier sous ton épaule et te retourne sur le dos pour que tu la regardes dans les yeux.
« Ce qu’on m’a pris ne peut être rendu. Jamais. La haine et la vengeance, c’est tout ce qui me reste. Ceux qui m’ont pris ma vie vont devoir souffrir. Ceux qui ont fait exploser ma cité vont devoir payer de leur sang ! Ceux qui ont brûlé ma maison vont devoir s’écraser sur la terre où elle était ! Sois moins naïve Alice. On ne peut pas réparer treize ans de peine. »
Elle t’enjambe pour aller vers Abigail. Et au moment où son pied frappe la terre, Sybilia, une masse du sol vient te recouvrir comme deux plaques tectoniques venant s’entrechoquer. Tes jambes vont être bloquées. Tu le sens, tu le sais. Au moindre faux pas, tu seras broyée. Alice, sans ton action, Sybilia aurait touchée Lydia. Tu le sais, tu l’as senti, l’objet ne serait pas rentré dans son corps. Mais vous auriez compris la nature de sa magie. Tout ce que vous pouvez faire, c’est chercher encore.
« Le Conseil est donc aussi stupide et aussi mal entraîné pour tenter quelque chose d’aussi grossier dans un combat encore plus grossier ? »
Et elle se place devant toi, Abigail ; c’est à ton tour de tenter quelque chose. La mage du Conseil est en train d’être ensevelie par la terre, il ne lui reste plus que quelques secondes pour essayer de s’en dégager. Et celle d’Angel’s Sky remarque à peine la brûlure sur son bras qui a servie à cicatriser sa plaie énormément ouverte – à croire que c’est le seul remerciement qu’elle aura eu pour se préoccuper d’une jeune femme salie par le temps. Toi, Abigail, tu vas devoir faire parler l’Eyrenie. Et rien d’autre.
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Lun 30 Juin - 10:09
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
C'était bizarre, cet écho de détresse qui jaillissait à l'unisson entre Alice et Abigail. Si bien qu'Abigail sentait comme si Lydia n'était pas aussi étrangère à Alice non plus. Et cela confortait encore plus la jeune Pégase dans son idée – celle que Lydia était liée à une personne que toutes deux connaissaient et ses doutes ne pouvaient qu'êtres acceptés comme réalité : Chris était la seule personne qu'elles avaient en commun. Mais la haine de Lydia la rongeait toujours, de même que sa vengeance qui brillait comme un éclat funeste, comme un cristal sali, oublié et qui ne s'animait que par des sentiments négatifs. Tisiphone et Mégaira prenaient en puissance, elles croissaient, et plus elles devenaient imposantes, plus le cœur d'Abigail s'alourdissait. Il tambourinait plus vite et de manière désordonnée.
Alice était une personne éloquente, son discours ses phrases la faisait timidement briller aux yeux d'Abigail. Elle était touchante, et Abigail savait qu'elle n'avait plus à douter de la place d'Alice dans ce combat : elle était clairement contre. Mais où était Sybilia ? L'obscurité apparût comme un coup de foudre – et quand la lumière fût à nouveau, Alice fût transpercée par un bout de verre. Le bras violemment entaillé, elle avorta l'offensive de Sybilia qui s'effondra à terre. Elle commença à nouveau à parler à Lydia. Abigail en profita pour courir auprès de Sybilia, elle posa sa main autour de ses épaules pour la redresser délicatement et l'asseoir contre un bout de roche. Le saignement était abondant, mais aucun organe semblait être directement touché. Abigail arracha un bout de sa manche en partant de l'épaule, puis mima le même geste de l'autre, elle les lia tout les deux ensembles. Comme compresse, elle maintenait une pression sur le ventre de Sybilia pour que l'écoulement soit un peu plus calmé.
Puis elle sentit le bruit d'une gifle violente et un corps chuter au sol. Lydia venait de frapper Alice.
Abigail réprima un rictus culpabilisé, elle pensait qu'Alice aurait pu annihiler la haine de Lydia. Elle était tellement touchante et sincère dans ses propos, Lydia devait être touché, mais sa haine et sa vengeance parlaient à sa place. Elle l'enjamba pour faire face à Abigail. Elle ne se sentait pas de combattre, la haine et la vengeance de Lydia l'épuisait. Alors elle déplia les jambes pour se redresser, posant à la place de ses mains celles de Sybilia.
_ Je reviens. Presses-bien la plaie pour éviter les effusions de sang trop abondantes. Essaie de ne pas perdre connaissance, je fais vite.
Et alors, elle s'avança vers Lydia puis la contourna pour s'agenouiller auprès d'Alice. Elle passa son bras autour de sa nuque pour la relever.
_ Ca va aller, tu peux tenir sur tes jambes ? Ton discours était vraiment très beau.
Elle la relâcha délicatement contre le mur pour qu'elle puisse s'y tenir si elle ne se sentait pas bien. Jusqu'à ce qu'elle voit que les jambes de Sybilia était enveloppé par une nappe de terre. Abigail redressa le menton vers Lydia. Cette fois-ci, elle s'avança vers elle, de sorte à ce que leurs deux fronts pouvaient presque entrer en collision. Elle la jaugea toujours de cet air distant et triste.
_ Ta haine et ta vengeance, je les sens là. Ca me fait mal, vraiment. J'ignore comment ton cœur peut encore battre avec toutes ces pulsations. Mais ce n'est pas mes affaires, après tout, tu es bien libre. Tu veux savoir la vérité ?
Elle se décala d'un pas et retourna vers Sybilia, son poing devint luisant et verre, et elle donna un coup abrupte sur le linceul de terre qui commençait à s'ériger comme un sarcophage autour de son corps déjà trop fragile et trop entaillé. Mais avant que tu ne puisses ouvrir tes lèvres, Mégaira apparût face à toi. Sa chevelure brûne, ses grands yeux gris clairs, elle paraissait s'écraser sur toi tant son aura était divinement haineuse. Elle paraissait tellement plus forte, à ce moment là, et tellement plus belle aussi. Encore plus qu'au début. Le pas léger, sa chevelure de corbeaux descendait comme un torrent jusqu'à la chute de ses reins, sa peau diaphane toucha la joue de Lydia avant de descendre jusqu'à sa nuque, avant que ses ongles ne s'y plante pour la maintenir. Mégaira, toujours aussi divine, se courba pour murmurer à son oreille.
_ Lydia Eylis Illunar. N'est-ce pas ton nom ?
Elle appuya exprès sur le nom pour le souligner.
_ Ton frère, je le connais. Et les trois personnes ici présentes avec moi aussi. Daryan Chris Illunar. Il est resté figé six années sur l'île d'Yselin. Et tu sais comment je t'ai reconnu, Lydia ?
Elle devint silence et mutisme, histoire que tout ce qu'elle disait soit absorbé par l'esprit de la jolie blonde.
_ Parce que ce qui bat dans ton cœur, c'est la même haine qui rugit dans celui de ton frère. Au même titre des deux pierres qui ont régit sur vos deux sources de pouvoirs. Tu voulais la vérité Lydia ?
La pression sur sa nuque s'enleva et ses lèvres s'enlevèrent du creux de son oreille. Mégaira se retira, tout sourire.
_ La voilà.
Et elle lui éclata au visage comme un courant d'air froid. Abigail tira à nouveau Sybilia pour qu'elle soit dans une position confortable contre la roche, elle surveillait aussi Alice de loin.
_ Tu es satisfaite ? Tu connais la vérité ? Maintenant, il n'y a plus lieu de nous battre. Alors il nous reste deux issues : soit on se combat à mort, soit tu réfléchis aux actions que tu as fais et tu pourras récupérer la vie que l'on t'a volé pendant treize années. »
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Mer 2 Juil - 16:46
Sybilia Philips
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Requiem
Event avec Abigail et Suzu
Je ne comprends pas ce qui se passe... Pourquoi ce terrain est-il couvert de zones grises? Pourquoi Alice t'entêtes-tu à protéger notre ennemie? Celle qui a participé à ton enlèvement? Celle qui n'a même pas levé le petit doigt pour te sauver? S'il te plaît, ne gâche pas des années de recherche parce qu'elle te fait pitié. S'il te plaît, réveille-toi et ne te laisse pas berner par elle... J'ai échoué, ma seule et dernière attaque a échoué parce que tu t'es interposée. J'aurais pu réussir, j'aurais pu enfin comprendre un peu plus des trucs qu'on m'a dite à propos de cette guilde maudite. Mais tu as tout gâché... Maintenant, je gis sur une pierre, immobile, à la merci de la gamine. Abigail vient à mon aide, fournissant un peu plus de tissus contre ma plaie. D'un signe de tête, elle est remerciée. J'ai l'impression de perdre connaissance. J'ai chaud, j'ai froid, j'ai le corps couvert de sueurs, je grimace sans arrêt, mais je ne bouge pas, j'écoute.
Et s'arrêter... je n'ai pas le droit de m'arrêter si une criminelle est toujours en vie sous mes yeux. Le Conseil ne me le permettrait pas. Je suis hors d'état pour me battre aussi et si ces deux filles-là décident de protéger la blondasse, je suis pas mieux que morte. Je les regarde à tour de rôle en tentant de trouver une solution pour que cela comble les désirs de tous, sauf qu'Abigail semble aussi pencher du côté d'Alice... Pourquoi? Vous allez franchement pardonner une fille comme ça? Juste parce qu'elle est la soeur de Chris? Vous blaguez, pas vrai? Mes jambes sont immobilisés et le sol tente de m'avaler, mais Abigail sauve la mise une fois de plus. Je reste contre cette pierre et souffre, ça pourra bien me servir de tombe... Je grince des dents et je me retiens de dire des conneries. Allez cervelle d'oiseau, reste éveillé qu'on pense à une solution et qu'on voit de quel côté tout ça penchera. Pendant ce temps, moi je suis tranquille, je bouge pas, je suis muette et je tente de trouver une solution pour combler les besoins impulsifs du Conseil...
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Spoiler:
Désolée, je peux pas faire grand chose vu que ça ne me concerne pas vraiment toute cette histoire x)...
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Ven 11 Juil - 22:49
Les pas d’Abigail résonnent dans la salle. Les vitraux ne sont plus là, mais la pierre est assez vieille pour capturer les sons les entourant, tous. Des bruits redondants invitant toute la pression de ce monde à s’entrechoquer parmi les ultrasons environnants. Le poids de la jeune équin se réveille contre les parois mortuaires, léchant leurs lèvres de la langue faucheuse qui aurait tué le Conseil et fini contre un corps, à l’exacte parallèle, descendant la pression sanguine des muscles du bras outil afin d’oublier la bataille et de retourner aux négociations. Des négociations dures, des négociations fortes ; une explication, un discours qui émane de la bouche de celle qui contrôle la haine et la vengeance de la pièce, celle qui s’en nourrit, celle qui ne demande qu’un plat chaud de sa première et un plat froid de sa dernière, celle qui n’a qu’une envie : défère les rides des déesses pour rire au vent et rire à tout, rire à la haine, rire à la vengeance, une manipulation aussi ardente que froide, un horrible moment. Et le nom de l’inconnue blonde ressort par les lèvres de la divinité. Un nom qui n’avait pas été entendu durant tout cet échange ; un nom qui aurait dû rester dans le silence pesant de la salle. Les yeux d’Ajatar Virke prennent en ampleur, elle fixe violemment la pégase, elle se pose des questions. « Comment pourrait-elle savoir ça ? ». Et ce qui se dégage d’elle, c’est un regard vers les deux autres. Un regard qui montre la peur dans ses yeux. Elle vacille mentalement, elle ne lève plus la tête d’une remarque hautaine, elle se met à votre niveau, peut-être encore plus bas, au sien. Même sentant sa détresse, la déesse continue de parler. Elle continue d’enfoncer un couteau qui n’aurait jamais dû voir le jour. Pas aujourd’hui, en tout cas. Et l’un des trois dirigeants de Blue Pegasus est expédié dans la conversation.
« Parce que ce qui bat dans ton cœur, c'est la même haine qui rugit dans celui de ton frère. Au même titre des deux pierres qui ont régit sur vos deux sources de pouvoirs. Tu voulais la vérité Lydia ? »
Le cœur de la jeune fille explose. Elle n’y arrive plus. Elle ne semble plus pouvoir réfléchir. Son corps vacille lui aussi, sa magie ne s’équilibre plus, la pierre au fond d’elle, la source de son pouvoir, elle explose dans son propre corps, elle n’arrive plus à la contrôler. La magie qu’elle emprunte à la réserve d’Ajatar Virke hurle en elle, elle commence à vouloir prendre possession du réceptacle humain, elle implose dans la pièce. Rien n’est contrôlé. Sybilia, tu sembles sentir ton ventre brûlé vif, ta plaie se refermer sous la coagulation du sang. Une énorme cicatrice s’y installe. Le sang perdu est à terre, mais il ne coulera plus. Tu peux remercier l’aethernano furieux pour ça, il ne se contrôle même plus lui-même.
« C’est faux ! »
Un cri. Un cri qui résonne dans toute la pièce, et même plus loin, dans le jardin où se déroule déjà un combat, dans les ailes du château où marchent plusieurs personnes. Elle ne vous croit pas. Elle l’a vu de ses propres yeux, plus jeune : son frère était bien mort. Une impulsion dans son esprit, une impulsion de haine stridente. Ses muscles chauffent, sa magie éclate ; elle disparait. La jeune blonde est devant toi, Abigail, sa main qui maintient ton coup. Elle saute contre le mur du patio, l’écrasant. Une explosion immense dans la salle de bal. Alice et Sybilia se retrouvent à terre, dans le jardin, sur l’herbe, ayant volées par le souffle de l’explosion. Toi, Abigail, ton corps est écrasé à terre, enjambé par la belle dans sa robe. Elle pleure. Son poing prend en puissance, sa peau perd en dureté. Tu remarques que quelque chose recouvrait cette peau durant tout ce temps. Ce quelque chose se déplace étrangement dans son poing. Il le recouvre complètement. Des pics se forment autour de lui, un poing énorme ; du diamant. Elle s’apprête à te tuer d’un seul coup du minéral incassable qui s’écraserait dans tes yeux. Mais tu l’a sent trembler. Elle hésite. Après tout, ce jour-là, même si elle était certaine de la mort d’un proche, elle ne l’avait pas vue de ses propres yeux.
Sybilia, Alice. A votre droite, le château au mur explosé. A votre gauche, le combat des deux membres de Blue Pegasus, de Lisanna Strauss, d’une constellationniste inconnue, accompagnés d’un membre d’Ajatar Virke. Devant vous, votre coéquipière, à terre, étranglée d’une main féroce et puissante par la magie qui s’écoule dans ses muscles, menacée d’écrasement sous un poids de diamant. Derrière vous, l’immense jardin de Mercilius bordé par la mer. Le vent touche vos joues, vous êtes assises et couchées sur vos coudes. Qu’allez-vous faire ? Fuir ou détruire l’incontrôlable ?
Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
« C’est faux ! »
Un cri qui résonne dans mon cœur. Un cri que j'ai déjà poussé quelques années, quelques mois avant mon long sommeil ... Elle pensait avoir perdu son frère au même titre que j'étais persuadée avoir perdu le mien. Je pensais avoir tout perdu, j'avais vécu pour remonter les tourments de ma vie, mes tourments, durant de longues années qui m'avaient semblé être une éternité. J'avais vécu pour rattraper mes pêchés, et à vrai dire, je n'avais pas réellement vécu. Avait-elle, elle aussi, vécu dans l'ombre d'elle-même ? Je posai les yeux sur sa robe de cristal, alors qu'elle étranglait Abigail. Sa magie, sous le choc de ces paroles et tous ces sentiments qui devaient avoir explosé dans son corps qui paraissait si frêle, s'était agitée et nous avait envoyé - Sybilia et moi-même - nous étendre dans le jardin, face à elle. Couchées sur le sol, le vent caressait notre visage, embrassait nos joues et passait ses mains dans notre chevelure respective. Je passai quelques secondes étendue dans l'herbe fraîche. J'aurais aimé me trouver là et me réveiller d'un rêve, que tout ce qui s'était passé n'était pas réel. Oui, j'aurais aimé, mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et l'on doit s'adapter chaque jour, à chaque fois, à chaque situation. La seule chose à laquelle on doit penser, c'est se relever, qu'importe ce qui est arrivé ou ce qui peut se passer ensuite. Alors je décidai de me relever. M'aidant de mes coudes, je me rendis compte que j'avais mal à l'un deux, et je vacillai pour me retrouver de nouveau à terre. Le choc de mon corps contre le mur devait m'avoir cassée bras. Peu importe ce qui s'était passé ou ce qui allait arriver. J'étais déterminée à faire ce que j'avais à faire. Je devais lui rendre la vérité, pour que son âme soit apaisée : je me relevai. Je fermai les yeux. Toute la dose restante de magie qui s'écoulait en moi se concentra. Je la sentis s'agiter. Mes cheveux se mirent à flotter, mes dents grincèrent tant je les serrais les unes contres les autres, mes doigts se serrèrent en agrippant férocement la pelouse, et une légère aura bleue virevolta autour de moi alors que dans Wonderland, tout se préparait pour accueillir un spectacle qui serait peut-être mon dernier.
Lydia levait son poing, hésitante, au dessus d'Abigail. Ce poing recouvert de diamant qui avait l'intention de mettre fin aux jours de la jolie blonde. Mes yeux se rouvrirent sur ce spectacle. Abigail, alors que tu fixes l'adversaire te chevauchant, tu la sens plus légère sur ton corps. Ses yeux sont vides d'émotions. Et alors tu comprends : elle n'est pas là, du moins, ce n'est qu'un voile d'elle qui reste présent dans cette réalité ; tu peux te dégager sans encombre, mais il t'est impossible de la toucher, tes doigts passeraient en travers de son corps. Sybilia, tu ne sens plus qu'un léger vague de magie venant de ma part, mes yeux sont plus vides que ceux d'un mort, je ne suis qu'une illusion, nous ne sommes qu'une illusion. L'avez-vous compris ? Lydia, elle, ne va pas le comprendre de si tôt ...
Dans Wonderland, tout est recréé. Dans ce monde qui est le mien, la seule limite est celle de mon imagination. Lydia, tu es toujours au dessus d'Abigail, qui est en fait une de mes jumelles qui a pris son apparence ; mais il t'est presque impossible de t'en rendre compte : tu es dans mon propre univers parallèle, sous mes règles, et tes sentiments sont tellement confus que tu ne prêtes attention qu'à eux. Tu es hésitante, et je me sers de cela contre toi. Autour de toi, tout est sa place, c'est exactement le même espace que dans ta réalité, au détail près. Quand soudain, Abigail te sourit. Non, ce n'est plus Abigail, c'est Chris, ton propre frère. Je te l'ai dit, tu es sous mes règles, rien n'a de limite que mon imagination, ici. Et ton frère ? Il te sourit, de ce même sourire que tu connaissais. Il ne bouge pas, il se contente de te sourire, il te fixe. Puis il disparait. Il n'y a plus personne sous ton poids. Dans l'espace qui t'entoure, tu es spectatrice, ni plus ni moins. C'est alors que j'apparais avec Chris : je ne parle pas, et lui se sent mal à l'aise face à ce silence. Notre première rencontre, preuve qu'il est en vie. Je serais ta preuve. Tu vois tout, même ce cadeau qu'il m'offre, il aura dépensé tout ce qu'il a gagné durant cette mission pour ce cadeau. Tout s'enchaine vite, tu regardes sans rien pouvoir faire. Pendant ta vision, Chris apparaît de nouveau à tes côtés. Il te demande de regarder, il va t'accompagner dans ta découverte de vérité. Puis les actions s'enchaînent, il est de nouveau avec moi, dans un grand château, à Halloween. Nous sommes prisonniers d'un personnage et parcourant les couloirs, pour finalement être séparés et avalés par les murs. Puis tu me vois, le sang tâche ma peau à moitié nu, je suis prostrée dans la neige. Chris arrive, puis se défausse quand deux hommes viennent me porter secours. Tu découvres ton frère tel que je l'ai vu, tel que je le vois, tel que je le connais. Puis arrive le Tournoi d'Angel's Sky. Tu es à mes côtés, sur le terrain, et tu vois comme moi Abigail et Chris dans les bras. Tu vois mon mécontentement, ma jalousie, tu les ressens, ils pèsent dans l'air. Tu vis le combat en accéléré avec moi, t'attardant sur les moments où Chris est dans mon champ de vision. Puis c'est notre combat pour la deuxième partie de la mission que nous avions faites ensemble, celle-là même où nous nous étions rencontrés. Tout passe devant toi, je n'omets aucune image. Puis, le bouquet final : il apparaît dans ce palais qui est le vôtre, à vous autres d'Ajatar Virke, là où tous les mages s'étaient rassemblés et avaient confectionné des groupes. Tu le vois chercher quelqu'un, à un tel point que lorsque j'essaie d'aller le voir, il ne me voit pas : il te cherche, il est concentré sur toi, Lydia. Chris pose sa main sur ton épaule. C'est fini. Il te force à te retourner. Dans l'ombre de la pièce, je suis aussi là, mais tu ne me vois sûrement pas : je souris, comme si votre rencontre m'enchantait, comme si je la vivais avec vous. Je m'approche de vous, Chris se tourne vers moi, il me remercie d'un mouvement de tête. Lydia, mon regard reste posé sur toi. J'arrive à votre taille. L'espace autour de nous change de nouveau : des centaines de possibilités de ton avenir apparaissent par images. Chris pose ses yeux dans les tiens puis articule lentement : C'est ton avenir, ce sont tes choix. Mais sache que moi, je suis toujours là, je te cherche, je t'attends.
L'espace se met alors à vaciller, tout devient trouble, tout devient sombre : c'est le noir total. Il ne reste plus que Chris et toi. Dans ce noir profond, il disparaît et s'éloigne. Tu aurais beau essayer de le rattraper, ça te serait impossible. Il rapetisse alors qu'il est déjà loin et il se fond dans la noirceur qui s'est imprégnée de ta vie. Tout s'estompe: tu es de nouveau dans la salle du palais, et moi, dans l'herbe. Tu chevauches Abigail alors que ton diamant reprend de l'éclat et que tes yeux reprennent vie. Est-ce un second souffle ? Je perds le mien, ma tête tourne, je tombe en arrière. Serait-ce la fin ? Ma vue se trouble, un dernier nom sur mes lèvres : Chris. Puis c'est le noir total, les deux Alice crient dans ma tête, mais je ne les entends pas. J'ai utilisé trop de ma magie, je me suis surpassée. Au prix de ma vie ? Je ne veux pas mourir.
Dans les ténèbres, je marche lentement.
Spoiler:
Bon ben, je vous laisse prendre la relève, moi je suis K.O. o/ Vous inquiétez pas, je suis pas morte, juste bien dans les pommes, mais tardez pas trop à me secourir hein xD
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Dim 27 Juil - 13:04
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Tout s'était passé vite – l'étreinte d'une main contre sa gorge, du diamant qui s'érige sur ses phalanges diaphanes, des yeux noyés dans l'horizon de ses larmes. Un rictus douloureux se figea sur les lèvres d'Abigail. Elle voyait l'ombre de sa mort lui agrippait fermement les épaules, l'ensevelir sous un voile opaque, lui murmurant des paroles rassurantes dans le creux de son oreille. Le poing était flou – tout devenait flou, elle entendait seulement les rythmes paisibles de son cœur cognait avec douceur contre sa poitrine. Elle n'était pas effrayée.
« Laisse-toi faire, tu es si épuisée. N'est-ce pas là, la chose la plus juste qui pourrait t'arriver ? »
Ses paupières se scellèrent, attendant une sentence qui ne vint pas. Que se passait-il ? Abigail se risqua à ouvrir l'un de ses grands yeux bleus – et Lydia n'était plus consistante, étendue au sol, son regard balaya l'arène, retournée par la rage dévastatrice de cette blonde. Abigail remarqua Alice, figée comme une statue. Elle comprit – elle utilisait une magie vraiment étrange, et son sort durait longtemps. Abigail sentit quelque chose retourner son ventre : et si elle se sacrifiait pour l'arrêter ? Et si dans son sort, sa mort à elle viendrait ? Elle eût soudainement peur et sentit quelque chose se distiller à nouveau dans son corps, l'adrénaline qui lui refroidissait le corps et ses jambes se firent plus légères. Sybilia, Alice. Elle n'a fait que retarder le salut de Lydia pour le bien de Chris – mais hors de question de mettre des vies en péril si elle s'entêtait dans une violence imbibée de passé. Il n'y avait pas lieu qu'elle s'énerve et cette injustice entailla l'esprit d'Abigail d'une colère sourde.
Elle eût le temps de reprendre des forces – ses lèvres rugissaient et ses bras tremblèrent quand Alice s'effondra au sol. Des arabesques vertes incandescentes s'esquissèrent violemment sur les bras, les jambes, sur son ventre entaillé, de partout et ses yeux bleus devinrent comme deux flammes violentes.
_ Ground dasher.
Un grondement sourd qui secoua les murs qui devinrent miteux, prêts à s'effriter. Une onde puissante se propagea, éjectant Lydia au dessus d'elle. Abigail était entourée d'un halo vert – son sort le plus puissant qui poussait ses capacités à son apogée. Hors de question que les vies des autres soient payées pour Lydia. Elle se redressa souplement, comme si elle était habitée d'une placidité impérieuse.
_ Je ne voulais pas en arriver jusque là – mais deux personnes ont été blessés pour ta personne, je ne peux plus le permettre.
Ses phalanges vibrèrent à nouveau, et d'un bond, elle s'élança vers Lydia. En quelques poignées de secondes à peine, elle était déjà prêt d'elle, le poing braqué en arrière, une poudre verte qui la suivait dans ses mouvements, comme la chevelure d'une comète. Elle la frappa au visage tellement fort, avec une telle puissance ravagée que ses phalanges s'en brisèrent contre sa joue, l'expulsant contre l'un des murs.
_ Si tu ne veux pas reconnaître la vérité, reste dans ton illusion, Lydia. Je suis fatiguée de tout ça. Tellement fatiguée. J'ai combattu avec Blue Pegasus une enragée sur une île, on vous trouve vous, je n'ai pas envie que ça parte comme ça. Mais si tu continue, je n'hésiterai plus et ne retiendrais plus mes coups.
Elle se retourna et invoqua Mégaira, qui alla s'occuper d'Alice et la relever, la berçant dans ses bras comme une mère le ferait avec son enfant.
_ Emmène-là en sécurité.
Elle hocha la tête et disparut plus loin avec Alice dans les bras. Tisiphone apparut près de Sybilia pour la redresser. Abigail se tourna vers Lydia.
Elle l'attendait de pieds ferme.
Sujet: Re: Requiem [Groupe II] Ven 1 Aoû - 1:00
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Requiem
Event avec Abigail et Suzu
Je suis incapable de bouger sans me causer une hémorragie. Le sang s'éponge contre la pièce de vêtement que j'ai forcé autour de mon corps. J'ai de plus en plus froid. Je lutte pour rester consciente. Je dois tout voir, me concentrer pour noter les moindres détails de la situation. Je dois rapporter toutes ces informations au Conseil. C'est difficile, mais je tiens bon. Puis je me crache dessus sans le faire exprès. Du sang, encore plus du sang. De la bile. C'est plus grave que ce que je pensais. Il vaut mieux faire vite, sinon on va tous en crever. Puis, l'impensable se produit.
Ma blessure me fait un mal atroce. Elle est brûlante, vive comme du feu. Comment se fait-il que je souffre comme ça? Je lève un demi-oeil vers Lydia: fâchée, elle ne croit pas à l'histoire qu'on lui raconte. Tant pis pour elle... mais cette blessure bon sang! Je hurle et décide de déchirer mon bandage improvisé pour voir ce qui se passe: elle se guérit d'elle-même. Alors là, je comprends vraiment, mais vraiment plus rien de ce qui se passe... D'abord, elle fait tout exploser autour d'elle, nous donne l'impression d'annuler notre magie, ma blessure se guérit de par sa crise d'enfant pourri-gâtée et là, elle se change en diamant. C'est moi ou tout ça ne fait aucun sens? D'où une gamine comme elle peut maîtriser autant de types de magie? Je ne sais pas d'où sort Ajatar Virke, mais ça mérite une bonne enquête tout ça...
Puis, Abi est prise par la gorge de ses poings de diamant pendant qu'Alice et moi traversons vers l'extérieur d'une manière violente. Mon premier réflexe est de voir comment se porte Alice avant de m'occuper de moi. Sauf que là, on dirait qu'elle est lunatique. Elle fixe le vide et n'a pas conscience du monde extérieur. En me retournant là où son regard pointe, je vois Lydia qui semble aussi figée dans la même temporalité. Mais qu'est-ce qui se passe bon sang?! Et son bras... Alice, tu es blessée. Et j'ai plus rien pour l'immobiliser. La chose dure quelques secondes à peine. Elle perd connaissance pendant qu'Abigail profite de la surprise pour riposter celle qui a tenté de la tuer. Comme moi, elle perd patience. Ça sert à rien de tenter de la convaincre, cette gamine a déjà sa voie à suivre. Nos mots n'ont aucun impact. Deux femmes apparaissent. L'une d'elle s'occupe d'Alice. Je soupire de soulagement pendant que l'autre m'aide à me relever. Je vois les combats des autres, mais finissons le nôtre avant de leur prêter mains fortes.
" Je ne peux rien faire contre elle, mais ce n'est pas pour autant que je vais laisser tomber Abigail. Je vais récupérer des forces et quand je verrai le moment propice, je frapperai... Il me reste une carte à jouer. Je ne sais pas ce que tu peux faire pour m'aider, mais on peut peut-être penser à un plan. "
Je dis ça a la femme qui a atterri à côté de moi pour m'aider. Même si je suis à bout de force, mes douleurs physiques se sont dissipées. La magie reviendra peu à peu dans mon corps et si je peux faire quoi que ce soit d'utile, je ne me gênerai pas pour agir. J'avance pour pénétrer à nouveau dans la pièce où fait rage le combat entre Abigail et Lydia. J'observe les capacités des deux femmes parce que qui sait, des idées pourront me venir à n'importe quel moment...