Sujet: Trapped in prism, a prisme of light ♪ Dim 3 Nov - 20:49
Invité
Click
Trapped in Prism, a Prism of Light
Into the Darkness, a Darkness of White. [Synn + Yäwé]
Yäwé Filia Libri, membre actuel du Conseil de la Magie de Fiore, membre avec quelques missions réussies de manière relativement relative, musicien et mage, s’était fui lui-même. Il avait fui le Conseil. Le chat s’était mordu la queue, laissant la souris se tordre de rire à côté de lui. Il faut dire que c’était justifié aussi. Ces abrutis, là, du Conseil. (Certains disaient même ces messieurs du con-conseil, en insistant sur le Con du début.) Bref, ces génies donc, avaient eu la fabuleuse idée d’organiser une sorte « d’entraînement », afin d’évaluer le niveau des recrues. Des faibles quoi. Dont Yäwé faisait, hum, parti. Fuyard avisé ? Il l’était, à ne pas en douter. En ce moment même, de mignons petits mages devaient se faire bichonner par leurs aînés, le blondinet eut un frisson, décidément, riche idée qu’il avait eu de rater ce truc. A la place, il était sur un des trop nombreux toits de la ville, et dans le plus pur style du F. Libri, dormait. Plus ou moins. Comme un gros chat quoi.
« Wyrda ! »
Un corbeau au nom imprononçable qui s’agite, un chat qui ne l’est pas vraiment qui ouvre un œil. En contre-bas, une fourmilière. Des gens, des touristes, des voleurs, des vendeurs, sortes de voleurs légales, des gens. Une magnifique fresque de la vie humaine que contemple Yäwé d’un œil paresseux. Il n’est pas croyant. Il pense que s’il existe en ce pauvre monde une puissance supérieure, alors, elle fait fort mal son boulot. Un magnifique soleil éclaire ses cheveux paille. Il fait beau, il fait chaud, et l’oiseau est bien content. La neige ? Très peu pour lui. Enfin revenu dans cette bonne vieille cité d’Era, Capital-officieuse- de Fiore. Pour le moment, le chat dort. Yäwé, paresse sur son toit. Ennuyante ? Elle s’annonce de cette manière. Fuyant ? C’est ça faute, peut-être que s’il était resté… Bon, au moins, que quelqu’un vienne le chercher ? De cela, il en doutait.
Une main qui tourne, une main qui plonge, et qui d’une poche sort un instrument à songe. Le chat se réveille. Il porte la flûte à ses lèvres, et leur vole un moment, il leur vole un instant. Il leur vole une vie. Il leur vole du Temps.
« Tenez les fourmis, je vous humanise un peu ♪ Profitez-en. Oubliez. Rêvez ! »
Et le musicien joue. Le temps s’arrête, l’espace d’un moment, la foule sur la place, ne peut plus bouger. Elle ne peut qu’écouter, contrainte et forcée. La magie de Yäwé s’infiltre partout, il leur offre une représentation unique, éphémère. Le garçon au corbeau joue, il s’oublie. Sourit en pensant à une âme. Disparu le Conseil et leur ordres. Hélas, la Réalité n’est jamais loin. Une présence, un nouveau rythme. Et l’instant se brise, le temps reprend ses droits. Le F. Libri pose sa flûte, abandonne sa musique.
« Alors c’est toi qui vient me chercher ?»
[Bon okay, c’est bateau xD]
Let's play ! ♥
Sujet: Re: Trapped in prism, a prisme of light ♪ Sam 28 Déc - 17:36
Invité
Click
♠
♦ Chant brisé ♦
♠ Yäwé & Synn ♠
Sordide attroupement, obsédant et dérangeant, conseil affligeant et minaudant l'entraînement, mascarade des braves ? Se pavaner et gagner, attirer l'attention, se faire remarquer pour une promotion que l'on pense avoir mérité, l'obligation solennel d'y assister comme si tout ceci était le plus somptueux événement de l'année, et l'on veut gerber sans pouvoir les discerner, gerber en entendant leurs cris aliénés, leurs cœurs battant la chamade dans un combat sans valeur, sans saveur ni même grandeur. Un vulgaire entraînement de pions baisés, de pions que l'on déplace sur l’échiquier d'un organe corrompue et aliéné, un mal nécessaire ? Le doute grandissant d'avantage face à cette comédie humaine que l'ont s'épuise à montrer, montrer et parier sur qui tombera le premier, la faiblesse des nouveaux nés, la ferveur stupide des aliénés. Pourquoi ? La voix succulente d'un serpent qui résonne en moi, pourquoi... Une certitude qui nait, mais manque encore toutes les réponses que l'on souhaiterai trouver, alors on joue le jeu jusqu'à la fin, dansons jusqu'à chuter, chute mortelle et fatale si il en est.
Une voix troublant vos pensées, une voix coulante et succulente, gerbante et horripilante, changer l'objet de ses pensées, car il est à même de les fouiller, feindre d'être le soldat ordonner, n'y as-t-il pas magie plus pervers que celle de pénétrer l'esprit d’autrui ? Violer son jardin secret ? Sacré. Est-ce qu'il sait ? Impossible de le savoir, impossible de statuer ou de juger, mais encore et toujours est demandé la participation malgré un facteur hors de l'équation, un adversaire qui ne se présente pas, l'occasion rêver de pimenter le jeu comme au Colisée, montrer que le pouvoir est la clef et que nul ne peut se soustraire aux règles imposés, organe mégalo et salop. Et l'idée se grave dans le marbre de l'esprit d'un soldat tout sauf ordinaire, obéir et réfléchir, agir comme on l'attends, penser l'inverse, se forger son idée au sein du serpent d'acier, au sein du conseil carnassier, et on sait que la réponse ne serait tarder, que pour bientôt le choix sera fait. Mais pas maintenant, alors on s’exécute, il faut retrouver la brebis galeuse et la défier, tel sont les règles qui ont été fixées, fixées ou plutôt imposée. Et c'est avec une joie que rien dans un visage glacée ne peut trahir que la blonde s'éloigne du lieu des festivités, pas lent et altier, yeux bandés, elle commence à errer dans les rues de la capitale officieuse des pantins décérébrés.
La vie qui grouille et s'agite, le monde tout autour, et le symbole brille de son éclat argenté sur la nuque frêle prisonnière du tissu aux couleurs de l'océan oublié. Puis la mélodie, une mélodie pour vous figer, pour vous noyer alors qu'elle s’immisce en vous pour vous posséder, figé et pourtant un réflexe qui incombe dans la litanie, détaché le bandeau cerclant le regard azuré privé de sa clarté. La cécité pour les voire danser dans l'air tel une voute étoilées, un son enchanté, une énergie aérienne et reine émanant des hauteurs de la ville de l'autorité, chat trouvé. Deux simples mots franchissant les lèvres rosées, deux simples mots tuant le son dans les oreilles affutées, alors que la volonté exerce son effet, surdité frappant la blonde dont déjà la vue a disparue à jamais, une main frôlant le mur glacé, caresser la poignée de bois d'une porte lisse et strié du bois de cerisier. Le mouvement alors qu'elle s'engouffre tel une ombre profane dans les escaliers, chancelante et vacillante, utilisant le toucher pour ne pas chuter, chancelante et vacillante et pourtant son visage n'exprime que détermination sans expression, la glace faite chaire sur une peau de lait. Le souffle de l'air venant la caresser, le toit à proximité alors l'ouïe revient petit à petit dans les oreilles de la blonde au regard pétrifié.
Une question, lâché d'une voix mélodieuse, une question répondant à toute interrogation alors que l'aura se relève, faible et chatoyante, dansante dans l'air tel un lutin endiablée, sublime et édulcorée. Et pourtant malgré le ravissement face à l'énergie dansante, le visage émacié n'exprimer que la froideur du glacier, sa voix légère claque avec la froideur d'un chant de mort, ne jamais rien montrer ou révéler, là résidait tout l'art d'une survie savamment calculée.
" Il semblerai. "
Un silence avant de continuer, qu'au rythme de ses pas lents et aériens elle ne s'approche de l'adversaire imposé, obéir car il n'était pas encore temps de les quitter, qui sait peut-être pourrait-il tout changer.
" Je ne vais rien t'apprendre en te disant que "l'entraînement" qu'il voulait doit avoir lieu même sans accord de l'un des participants. Alors je n'aurai qu'une question à formuler, es-tu prêt ? "
♦ ♠ ♦ ♠
Spoiler:
Désolé du temps de réponse et de la qualité médiocre du poste é_è