Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Brumes isolées, fuite bucolique Et la cage dorée de l'obscurité
« Un fardeau est plus doux quand il est partagé, roi et reine d'un échiquier ailé. »
Ces mots sortent d’une bouche inconnue. Mes oreilles se dressent et capturent les sons, la compréhension prend possession, l’histoire impose son pouvoir, la psychique joue avec les nerfs, la défense s’effrite, mon esprit s’envenime. La cage dorée à l’intérieur de lumière s’écrase contre les portes des enfers, le Tartare explosent les serrures de cette dernière. L’ombre dévore les barrières qui la ronge, les rôles sont inversées ; c’est l’ombre qui ronge la lumière. Je baisse la tête, mes yeux s’ouvrent grands, mon souffle s’active et devient fort, un sourire nerveux, un rire alliant obscurité et mal à respirer. Le pouvoir. C’est le pouvoir. J’obtiens le pouvoir par ces mots. Vengeance invoquée et vengeance sera faite. Le pouvoir donné permettra de descendre un peuple, de descendre un gens, de descendre tout ce qui ouvrira les bras et formera barrière sur le chemin de la vérité. Grâce au pouvoir toute faiblesse sera annihilée, grâce au pouvoir la mort sera donnée aux personnes le méritant, grâce au pouvoir, cette façade offerte à ces idiots donnera pleine puissance à mon être. J’entre dans le délire de supériorité à tous. Dans mon esprit se forme hiérarchie de tous, hiérarchie de l’un, faiblesse de l’autre et supériorité ainsi qu’infériorité. Je me rappelle de ces mots d’animal échangés il y a quelques jours, je me souviens de cette peine et de ces pleurs, je me souviens de cette infériorité et de cette faiblesse sous cette peau foncée, je me souviens ce rire nerveux et diabolique et cette porte se fermer sans cran. L’image d’un homme frappant terre à genou et tenant sa tête avec ses deux mains. Je ne me souviens cependant pas des pensées de celui-ci. J’ai envie de rire, de rire à tous de cette supériorité divine. Tremblez tous sous mon pouvoir. Celui qui me permettra d’arriver au but de détruire tout ce qui passera sur ma route, d’accéder à cette nouvelle ruelle faisant l’importance nationale. Les esprits égoïstes émanent de cette cage dorée. Cette cage dont les barreaux sont mordus par l’être y habitant est secouée dans tous les sens, comme si elle était accrochée par un câble aussi dorée que la cage elle-même. Elle l’est. Mais accrochée à quoi ? C’est comme si elle bougeait, mais où l’infinité elle-même ne savait pas par quel plafond est supporté le câble. Elle bouge et continue de bouger, influençant la capacité à retenir ce dernier. Le corps n’en peut plus. Il craque. Il agrippe violemment un côté de sa tête, frappant sa paume contre sa joue et cachant son œil, accrochant ses doigts à ses yeux. Daryan. Prend possession. Il continue de frapper les barreaux, il commence à contrôler corps et esprit. Les personnes autour de moi semblent parler. Rien à foutre. Rien à foutre je vous dis ! J’attends seulement la phrase finale, le tampon de l’injustice qui s’abattra sur ce nouveau monde. Je planifie déjà tous les évènements. Leurrer les responsables, accéder aux archives par pur métier, trouver preuve et pourquoi, trouver comment et temps. Trouver tout ce que je veux, ce dont j’ai besoin. Trouver, c’est ça qu’il me manque. A partir de ce moment, ils pourront tous tomber, je n’en ai plus rien à foutre. A partir de ce moment, ils pourront tous trépasser, je n’en ai plus rien à faire. Tant que je suis mis en avant, tant que j’ai ce dont j’ai besoin, tant que l’égoïsme éternel qui habite cette cage arrive à vivre, je vivrai.
« Tu resteras toujours Chris pour moi aussi. »
Alors que mon but n’était que d’obtenir mes propres intérêts, lorsque j’avais décidé de devenir cette bonne personne afin d’arriver à mes fins… Cette fausse personne que j’avais dessinée prend de plus en plus de place en moi. Je suis dans un front où deux décisions s’affrontent ; dois-je enfermer l’obscurité et laisser s’installer la bonté, dois-je enfermer la bonté et laisser se libérer le désir ? Comment ça, le désir ? Non… Le désir est justement la réponse à cette question. Blue Pegasus. L’objet, la création qui répondra à ma question. Est-ce que j’arriverai plus facilement à vouloir ce que je veux avec l’aide de toutes ces personnes, ou seulement en travaillant seul ? Et je repense à Bob. Il savait tout ça. Il m’avait parfaitement cerné. Et il n’a jamais rien dit. Savait-il que je finirais comme ça, à penser à ces problèmes, à réfléchir aux différents liens et impasses qui pourraient se présenter ? Mais savait-il quelle décision je prendrai ? Et Abigail sourit, Kôta pose son regard sur moi. Je ne le connais en rien, mais d’un simple regard, je sens ses sentiments. Je me tiraille sur le fait de savoir ce qui pourrait être mieux pour moi, et lui sur le fait de savoir s’il en est capable ou non. Stupide que je suis. Je tourne la tête, admire tous ces regards. Chris. Non. Daryan Chris. Tu es simplement une personne qui vient de trouver ce qui pourrait être bon en toi. Tu protégeras le trésor que t’as laissé un père qui savait tout de toi. Tu protégeras le trésor d’un père qui était prêt à tout pour vous. Au final, tu prends la décision qui semble la plus impressionnante et la plus tordue dans ton cas : faire passer les autres en premier, les protéger en échange de ta propre protection. Tu te protégeras à travers eux, ils te protégeront à leur tour. Et un jour, peut-être. Non, c’est sûr ; tu arriveras à ton propre but.
« Nous sommes les trois piliers, les plumes d’un pégase. Nous volerons haut et loin, ensemble. »
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![[M] Weer Lopen](https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417727031964300.png "[M] Weer Lopen")
