Le paint-ball, un drôle de jeu où le but était de se débarrasser de ses adversaires en leur tirant des balles de peinture magique. J’avais décidé de participer pour me défouler un peu. Tous les participants étaient en équipe de 2 et placé dans une partie de la zone si j’avais bien compris. Je regardai mon casque et pensais
*Des cornes de dragon hein ? C’est ridicule…*

Mon équipe était composée de moi et d’Okami Amaterasu, vous savez, cette déesse ayant pris la forme d’une louve si je ne me trompe pas. Elle était accompagnée d’Issun (une petite bête pouvant parlé) lorsque j’avais rencontré Björn. Ce jour là, elle m’avait beaucoup impressionné et je ne doutais pas de mes chances de réussite avec une personne comme elle. Je m’approchai alors d’elle pour discuter de notre stratégie ainsi que pour la saluer :
- Bonjour, dame Amaterasu, ainsi que vous, messire Issun. C’est un grand honneur de me battre à nouveau à vos côtés. J’espère que Fortuna sera avec nous aujourd’hui. Nous devrions peut-être y aller non ?

Je me retournai et vis la chose à laquelle je ne voulais absolument pas penser. Mon père, Voltaïque, se tenait devant moi en me regardant avec des yeux pleins de haine. Sa peau était arrachée par endroit et il n’avait plus qu’un seul bras. Je n’en croyais pas mes yeux. Comment pouvait-il se tenir debout. Cela ne pouvait être qu’une seule chose : il s’agissait d’une illusion provoqué par l’atmosphère pesant prête à vous faire délirer si vous ressentez un soupçon d’angoisse. Je restais cependant choqué tout en sachant qu’il ne pouvait pas se trouver là. Il se mit à me parler :
- Alors, on ne reconnaît plus son vieux père. Tu sais, cette personne que tu as tué de sang froid, ajouta-il.

Je répliquai d’une voix affreusement déformée par la peur :
- Je… je en t’ai pas tué de sang froid. Je m’en suis toujours voulu…
- Alors pourquoi avais tu désobéi à mes ordres ?
- Je voulais devenir comme toi… Aussi fort et respecté que toi…
- Et regarde ce que je suis devenu. De toute ma vie, de toutes les erreurs que j’ai pu commettre, tu es la pire déception qui je n’ai jamais ressentis.

Il disparut puis réapparut juste à côté de moi. Il posa sa main sur ma main posée sur mon arme, et la fit monter lentement jusqu’à mon esprit. Je tentais de lâcher l’arme, de pleurer, de m’excuser mille fois, mais je n’arrivais à rien faire. La position dans laquelle j’étais laisser penser que j’allais me tirer dessus. A cet instant je paniquai si fortement que je ne pus dire qu’une chose :
- LACHE MOI, SALE MONSTRE !

Voltaïque libéra son emprise et disparu en souriant. C’était un sourire moqueur, sardonique. Un sourire qui me disait qu’il ne me laisserait jamais en paix… Je tombai alors à genoux et me mis à pleurer…

Hrp: