Sujet: [Entrainement] Valkyria ~ ♫ Sam 25 Mai - 19:03
Misto
Click
Titre : La folle aux oiseaux Crédit : Katarina de LoL by Chenbo, yy6242 et unknown. Vava par Damaz et Yuuki ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (26900/35000) Mérite: (1238/1400)
Valkyria
Son cœur pulse. Vêtue de sa seconde magie, elle laisse le son des choses l’envahir. Elle ne ressent pas le besoin de se mouvoir. Ce qu’elle veut goûter, écouter, jouer … Le doux son de la vie qui s’illustre dans le combat qui vit sous ses pas. Un, deux, trois. Sa danse commence à capter les yeux de la foule près de là. Un, deux, trois. Le monde disparait en elle, pour elle. Danseuse corbeau éternelle. Fille gelée au teint de porcelaine. Elle teste sa limite. Oiseau de proie qui soulève le frima. Sa main balaye l’air alors qu’elle tournoie comme l’acrobate face à elle. La brunette oublie ce qui l’embête. Cette peur qui sans cesse la guette. Son âme toute entière tendue vers une mélodie éphémère. Ses fleurets qui tournoient comme le ferait les rubans d’un gymnaste de haut niveau. La beauté qui réside dans la brièveté. Son cœur qui palpite. En rythme. Son rythme. Les âmes qui crépitent. La rue. Leur rythme. La chanson du voyageur qui s’invite. Une voix jeune et brulante qui trouble les sons hétéroclites.
- Lame qui s’élève au fin fond du champ, Tourbillonne et se querelle avec le vent.
La jeune femme se plie sous les yeux de la foule. Danse. Violence. Ce chant qui devient peu à peu sa transe. Ses sensations qui se volatilisent dans l’odeur de cette ville rance. Ses yeux fermés qui ne voient que les délicats pas qu’elle a appris dans son enfance. La mélodie qui lui ravit ses sens. Délicieuse et silencieuse endurance. Une impression de puissance. Matérialisé par sa confiance. Une chaleur proche qui l’étouffe presque. Avant de, tout d’un coup, disparaitre.
- Fier, fort, cruel combattant, Qui balaye la vie d’un coup tranchant.
Une arme intruse qui fuse sur elle. Suspendant son mouvement. Allongeant le temps. Lui montrant la mort au tournant. Une lèvre mordillée alors qu’elle n’interrompt en rien sa danse. Cette curieuse finie qui soulève la neige sous sa concentration. Immense. Un salto imprévu qui la sauve. Dépense d’énergie sans tempérance. Qui la soustrait aux yeux de ses curieux avec aisance. Un toit d’auberge propre à Iceberg qui lui donne un nouveau point de danse.
- Âme de la bataille qui fortifie mon errance…
Un homme bien plus âgé qu’elle, bien plus fort qu’elle. Ennemi qui la trouble à moins de deux pas. Une garde qu’elle adopte les yeux encore vidé par sa transe.
- Cœur noble qui dans tous danse…
Un pied qui fuse vers le torse de l’homme, sans pitié. Ce même homme qui n’a pas pris la peine d’esquiver. Grave erreur que de la sous-estimer. Les côtes craquent sous le coup porté. Faible attaque pour la danseuse qui peine à rester éveillée. Mais qui pourtant demeure stupéfiante par les dégâts causés. Elle rengaine ses lames pour de nouveau l’approcher. Un, deux, trois. Elle se glisse devant lui d’un pas. Quatre, cinq, six. Son pied glisse. Sept, huit, neuf. Les tuiles qui lui entaillent le dos d’un mouvement trop affectif. Un assassin qui sourit comme s’il venait de voir une chance. Sa dague fuse vers la gorge de la demoiselle qui ne mène plus la danse. Deux fleurets qui se croisent pour parer la mort qui l’enlace. Une lutte qui s’esquisse. Adulte violent qui profite d’un moment propice. L’aigle qui combat aussi bien avec le corps qu’avec la voix.
- Les crocs de la mort dressé, Que le soldat repousse sans se presser. La vie éphémère de celui qui vient de se figer, Alors que son courage devient la clé qui propulse sa volonté.
Elle prend peu à peu l’ascendant. Remontant. Lentement. Adolescente à la force épatante pour combattre son opposant. Mélodie chérie qui s’amplifie. Fusant du fond de sa gorge pour encourager la pimprenelle.
- Action coulée, mimé par le fer forgé. Cette chanson qui protège les bras armé, Qui berce le sang libéré, Qui rend à son cœur la liberté volée.
Jeunesse fougueuse dans cette danse brève…
Elle reprend appuis, les yeux fixés sur son adversaire, anéanti. Un sourire qui se dessine sur son visage exquis. Un genou qui remonte, fourbe, pour commettre l’interdit. Un inconnu qui se plie. Avant de finir assommé avec la neige pour lit. La jeune femme l’observe alors qu’elle tombe à genoux. Epuisée. Sa tenue indécente disparait, lui rendant l’apparence de l’aigle qu’elle est. La brune se relève. La musique résonnant dans sa tête. Sonnant. Trébuchante. Elle s’enfuit malgré la fatigue qui l’envahit. Mère patrie qui est devenu depuis trop longtemps son ennemi.