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Les blonds, le retour |
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| Sujet: Re: Les blonds, le retour Sam 19 Jan - 20:38 | |
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« Merci Aries » Dis-je simplement en voyant l’esprit disparaitre dans des volutes de magies. « Mikuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu! - Velaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Vela Vela Vela ! »
Je répondrais bien à la suite de ses exclamations, mais notre puissante étreinte ainsi que l’interruption de Solis m’en empêche. Je n’ai jamais proprement remercié Vela pour ce qu’elle a fait la dernière fois que nous nous sommes vu. J’écoute avec une attention particulière les paroles de Solis, puis les réponses de Vela, jusqu’à un…
« Nan, peux pas.»
Nervosité ou simple amusement, je ne sais, mais la spontanéité de la réponse me fait pouffer comme un idiot venant de faire une blague de gosse. J’en profite pour me documenter sur les modalités de la magie de Vela. Ce qu’elle dit m’intéresse particulièrement. Il est vrai que je n’ai toujours pas fait de démonstration de mon propre sort de lien à Solis… Hoff, rien de bien important en soit. Je fixe Vela avec un sourire amusé qui trahit une arrière-pensée plus qu’évidente. Pourtant, je ne dis rien et je la laisse nous viser avec son arc, maintenant habitué à ce style de sortilège. Quand elle s’écrit qu’elle veut rester avec moi, je donne un tendre coup de coude complice à Vela, suivi d’un clin d’œil. Dream Team, en mieux. Je regarde ensuite Solis faire une démonstration de magie, toujours aussi doué celui-là. Caprico… Une magie des étoiles pour un constellationniste, avec comme thème, les constellations du zodiaque ? Vraiment, Solis est toujours bien plus puissant que moi, peu importe la force avec laquelle je m’entraine.
« Miku, on reste en contact permanent, appelle au moindre problème, d'accord? Vela... Vela. - D’accord, te fais pas de soucis pour ça, on va s’en sortir. Fais attention à toi. »
Mon sourire calme se veut rassurant, même si cette absence d’indication pour Vela me fait bien rire. Nous le regardons s’élever par-delà le feuillage qui nous surplombe jusqu’à disparaitre de notre vue. S’il trouve quelque chose, il me contactera par télépathie, donc… On va quand même pas rester plantés là…
« Mikuuuu, quand est-ce que vous vous mariez Solis & toi ? - Hein ? Vela, on est juste amis… - Il nous faut une date où tous les esprits peuvent venir… Ou alors vous pouvez venir chez nous ! - Chez vous ? Je me demande à quoi ça peut bien ressembler… D’ailleurs ! »
Mes yeux s’allumèrent de sournoiserie en fixant Vela, toujours insouciante. Si je lui étais redevable pour ce qu’elle a fait la dernière fois, il y avait toujours un détail qui me chagrinait.
« Dis moi Vela… Milady Bleuboxer, ça te dit quelque chose ? - Ah ça oui ! Aquila est un peu dur d’oreille, il comprend jamais rien à tout ce que je lui raconte. Il dit que je parle trop et qu… »
Vela se tait subitement pour prendre son arc et tirer quelques flèches dans une direction incertaine. Semblant avoir loupé sa cible, elle se remet à parler en pointant du doigt quelque chose d’invisible à mes yeux pourtant alertes
« Là, là ! Y’a un machin qui nous regarde avec des gros yeux ! »
Un serpent jaillit soudainement des buissons en notre directions, et nous, d’un cri uni, nous partons dans l’autre sens bras dans les bras en courant comme des affolés. Jusqu’à ce que... L’un de nous trébuche. Par souci d’équité je ne préciserai pas qui. Nous nous retournons pour faire face à notre terrible adversaire d’un mètre cinquante. L’efficacité des flèches de Vela étant ce qu’elles sont, je dégaine mon épée et tente de taillader l’espèce de vipère. Malheureusement pour moi, elle fait preuve d’une vivacité déconcertante et m’esquive sans problème. Elle tente de me faucher les jambes, mais j’utilise mes capacités de gymnaste pour lui échapper d’un double saut en arrière.
« Vela, si je gagne, tu me rapportes encore des vêtements du monde des esprits ? - Ah ça oui ! De toute façon il t’en faudra bien pour le mariage ! - Je n’ai PAS l’intention de me marier de sitôt, suis-je clair Vela ? »
Apparemment pas, mais comme le serpent s’enroule autour de mon corps pour l’étreindre, nous n’avons pas trop le temps de débattre. Vela me sauve en enfonçant directement à la main une flèche dans les écailles de l’animal. Vociférant un bruit peu amical, la couleuvre se désintéresse de moi pour tenter de mordre Vela. Ni une, ni deux, je profite de ma soudaine libération pour lui écraser le crâne du pommeau de mon épée, assommant la bête une bonne fois pour toute. Mon soupire de soulagement est bien raccourci par une nouvelle étreinte de Vela
« Trop fort Miku ! - Haha, c’est rien, je t’en dois une de toute façon. Je sais pas comment on aurait survécu sans toi à la dernière mission. - Je raconterai à touuut le monde au monde des esprits comment je t’ai sauvé de l’affreux sac à main croco bottine ! »
Fait-elle exprès pour me taquiner, ou va-t-elle vraiment raconter cette version de l’histoire ?.. Ha, je ne me pose plus ce genre de question avec Vela. L’esprit du voile est encore plus bavard que moi, je m’étonne à lui trouver effectivement un côté petite sœur attachante. Je repense alors à ce que m’a dit Solis plus tôt sur le bateau… Ses esprits sont part entière de son quotidien, de sa vie. Bien que leur statut les immunise d’une mort certaine, leur moral et leurs souvenirs les affectent de la même manière que nous. La preuve, je peux utiliser leurs émotions de la même manière que ceux de n’importe qui d’autre. Rien que pour ça, je me dois de protéger Vela comme n’importe quelle autre personne qui est chère à Solis, voire à moi. En parlant de Solis, je laisse Vela à ses planifications de mariage pour établir une connexion.
* Rien d’intéressant de notre côté. Et toi, tu as trouvé quelque chose ?* Réponse apparemment, positive. Rien d’étonnant, en volant, il avait bien plus de chance que nous. * Très bien, on arrive* J’attrape Vela - petit cri de surprise très amusant - et j’utilise le sort de téléportation. C’est d’une simplicité enfantine. D’un éclat de lumière je disparais avant de réappaitre aux côté de Solis, sur un plateau un peu surélevé donnant vue sur…
« Oh bordel, ceci explique cela ! »
Juste devant moi se tenait un vaste terrain de forage. Vous parlez d’une exploitation de déforestation qui fait fuir les animaux… Vu le côté rudimentaire et rustique de la vie des Galuniens, je ne pense pas qu’il soit au courant de ce chantier. Faut qu’on fasse quelque chose pour arranger ça.
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| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Dim 20 Jan - 21:54 | |
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Solis Farron
| Le jeune homme planait au ras des arbres, cherchant vainement une solution à leur petit problème. Il croisa un certain nombre de grosses créatures qui le forcèrent à prendre de l'altitude. Certaines dépassaient amplement les frondaisons, et il aurait mal venu de se faire attraper par un de ses gros machins, même si Miku pouvait le rejoindre à tout instant. Surtout que le jeune homme n'avait pas confiance en la fiabilité des sorts de Vela. Parce que si lui était en l'air, Miku se téléportait OU? Est ce qu'il se téléportait gentiment au sol, ou est ce qu'il rejoignait VRAIMENT VRAIMENT son lié, finissant ainsi à 20m au dessus du sol? Donc dans tout les cas, l'esquive était de rigueur.
Solis chercha d'abord les principaux points de réunion d'animaux. Les points d'eau, les zones avec de la nourriture... Les endroits étaient densément peuplés avec la surprésence des créatures géantes, mais rien ne suggérait que ce trou d'eau boueuse et nauséabonde était plus attractif qu'un autre. Même chose pour la nourriture, qui semblait identique partout là où s'arrêtait. Il suivait distraitement le grésillement de sa connexion avec Miku, mais il ne percevait rien de prenant de ce côté là. D'un autre côté, il devait avoir à faire avec Vela. Ayant terminé l'inspection aérienne de la zone sud, Solis décida de partir au nord. Miku se chargeait du sol de la zone sud, donc s'il y avait un objet d'attraction, il ne le raterait pas. Alors autant partir de là où étaient venus les animaux. Car si ce n'était pas par attraction qu'ils étaient venus, c'était par répulsion.
Son trajet fut quelque peu perturbé par la venue d'un monstrueux aigle qui lui fondit dessus, l'air fou furieux. Du genre vraiment en colère. Pourtant, Solis se trouvait loin de tout nid, et il ne voyait pas ce que l'énorme volatile pouvait reprocher à un blond volant... Quoi qu'il en soit, il commença par esquiver simplement les attaques, en jouant sur sa vitesse. Cependant, il n'était pas encore vraiment rôdé au combat aérien, c'était un sort récent, et voler était compliqué pour un être humain qui normalement était pas supposé quitter le sol. Du coup, il tenta une contrattaque. Mais c'était mal aisé. Toujours ce stupide problème d'espace aérien. Parce que si oui, les étoiles lui obéissaient à la moindre injonction mentale, encore fallait il qu'il ait une vague idée de là où était la cible. Et pour le vol à reculons, il était pas vraiment... au point. Surtout pas en situation réelle comme ça. De plus, l'activation du sort du Colérique lui entravait huit étoiles. Donc, il ne lui en restait que trois de disponibles, soit aucun sort concret de disponible... Il allait falloir faire avec... Il lança ses étoiles, une à une, puis en groupe serré. Mais l'oiseau ne semblait pas vouloir lâcher priser malgré les explosions, il continuait de hurler en traquant le blondinet volant qui du coup ne suivait plus du tout son plan de vol.
Du coup, tant pis, il se résolut à voler de dos pour mieux viser. Avec sa chance, il était sûr de se briser les reins sur une branche qui dépasserait. Il rappela ses trois étoiles au creux de sa main. Il allait utiliser la seconde propriété de ses étoiles. Il l'utilisait peu, car plus gourmande, et rarement nécessaire, mais là, il allait falloir faire fuir ce maudit pigeon géant, donc frapper fort. Plutôt que de les laisser exploser, Solis avait la possibilité de garder les étoiles intactes en heurtant un ennemi, mais il payait alors l'énergie nécessaire pour maintenir la structure stable. L'avantage était alors qu'on pouvait frapper rapidement un ennemi avec les même étoiles, sous la forme d'une déluge de coups.
Star Core
Ses étoiles vinrent se placer en triangle autour de l'oiseau. Le jeune homme avait oublié un facteur tiens... Ils étaient en vol, donc en mouvement. Donc il devait bouger ses étoiles en gardant une cible fixe. Le plus vite il en aurait fini, le mieux ce serait. Il lança l'assaut. Ses étoiles commencèrent à marteler encore et encore la bête, qui poussa un glapissement terrible. Cependant, Solis ne relâcha pas la pression. Les animaux ne comprenaient que la domination d'une espèce, ou bien la toxicité de la proie. Or, comme il n'était pas vénéneux, il devait prouver qu'il était supérieur à cette énorme dinde. Glorieux. Mais bon, personne ne regardait après tout. L'oiseau finit par freiner en battant vivement des ailes, puis s'enfuit dans la direction opposée. Solis soupira de soulagement. Il se demandait pourquoi l'animal lui en voulait autant... Enfin qu'importe... Il dissipa ses étoiles, et amorça un tonneau pour se remettre dans un sens de vol plus conventionnel. C'est comme ça qu'il vit la branche devant lui. Et ce qui devait arriver arriva, il trébucha en plein vol, se catapultant de lui même au sol.
Il rouvrit les yeux quand il fut au sol, avec la certitude que ses reins avaient tenu le coup. Il semblait entier, mis à part de futurs bleus, et sa côte encore endolorie qui le lançait suite à ce carambolage. Puis il remarqua ce qu'il avait devant lui. Et pour le coup, il comprit pourquoi les animaux avaient fuit. Devant lui se dressait un énorme complexe minier. L'île ayant été considérée maudite depuis des années, et ses villageois vivant d'eau pure et d'air frais, il était presque certain que son sol n'avait jamais été fouillé. Et comme l'île n'appartenait pas au royaume de Fiore, les règles de travail ne s'appliquaient pas... Miku le contacta par télépathie, n'ayant rien trouvé de son côté, Solis en profita pour lui demander de venir. Aussi surprenant que ça puisse paraître, le sort marcha correctement, Miku se matérialisa entier, en un temps records, avec Vela dans les bras, aux côtés de Solis. Deux réussites dans la journée pour Vela, ça cachait forcément quelque chose. Dramatique, avec fin du monde incluse en collector. Mieux valait la garder à l'oeil...
Oh bordel, ceci explique cela !
Oui... Je reconnais ce logo, c'est une compagnie de Joya, j'avais déjà vu de leurs infrastructures lors d'une mission là bas...
Joya était réputé pour ses gemmes splendides, mais il était possible qu'ils cherchent de nouvelles zones d'exploitation, dans un endroit où ils n'auraient pas à payer des droits de forage... Parce qu'il était peu probable que le nabot bleu aux favoris réclame des taxes là dessus... Et encore, même pas sûr qu'il voit l'intérêt de gratter le sol pour trouver un vulgaire caillou qui brille.
Ils sont clairement en infraction... Mais sur cette île, c'est difficile de prétendre leur faire un procès... Mais on ne peut pas les laisser là, ils travaillent hors des normes de sécurité, et l'île sera ravagée par les animaux en folie... Sans compter qu'on ne peut pas foncer dans le tas non plus, si des mages de Fiore détruisent une installation Joyenne, ce sera un incident diplomatique sans précédents.
D'un autre côté... L'île ravagée par des animaux en folie... Et un bâtiment à détruire... Un mage émotionnel qui pouvait toucher à diverses émotions utiles, comme la panique par exemple... Solis jeta un coup d'oeil à Miku qui semblait avoir compris.
Miku, est ce que tu as la même idée que moi?
Il ne restait plus qu'à se mettre en place, et lancer le grand déluge purger ces criminels... |
| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Mar 29 Jan - 19:36 | |
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Joya ? Ce pays autocrate renfermé sur lui-même ? Même mes parents ne sont jamais allés là-bas. Si je n’ai rien à envier aux autres en géographie, ma connaissance de la géopolitique et de l’économie sont très limitées, heureusement que Solis est là pour tout m’expliquer. Pas mon genre de bouquin tout ça, je m’y perds dès la cinquième page en général, quand ce n’est pas la cinquième ligne. Les traits de mon visage suivent avec intérêt les propos de mon meilleur ami jusqu’à se crisper dans une grimace agacée. Je déteste ce genre d’injustice, pas de procès, tu m’étonnes, la seule sentence que pourrait prononcer le petit démon bleu ressemblerait plus à une invocation lunaire qu’autre chose. Et on ne peut même pas se contenter de tout faire sauter comme on l’a fait avec les Frozen Gargoyl. Réflexion faite, je préfère même éviter moi-même cette option, ce n’est pas comme si on s’en était sorti indemnes ce jour-là. S’en suivi un silence de réflexion blonde, qui comme tout silence de réflexion blonde, se termine par un lever de tête synchrone, prouvant qu’il était parfois indispensable que deux neurones blonds réunissent leurs tournicotis incessants pour fournir assez d’électricité pour allumer cette ampoule qu’on adore tous ; madame Idée.
« Miku, est ce que tu as la même idée que moi? » * Je crois bien que oui. *
Je commence à bien aimer ce sort de télépathie. Solis visualise naturellement un plan des environs vu qu’il est arrivé par les airs et nous nous mettons en accord sur une destination qui semble intéressante. Un point d’eau avec un peu moins de végétation, regroupant sûrement un tas d’herbivores dans ses environs. Vu la taille de la mouflette, je pense qu’on vise raisonnablement bien, et puis, ils sont bien plus simples à effrayer. On espère surtout tomber sur un troupeau, avec ça, ça devrait provoquer un petit cataclysme local pour les exploitants illégaux. Encore une fois, j’ai comme l’impression de me coltiner une mission digne du Conseil de la magie, mais ne pas avoir les droits d’arrestation et l’absence de magie dans l’histoire me retire vite cette sale pensée des méninges.
« Mais à quoi vous penseeeeeeeeeeeez dites le moi bon sang ! Je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir ! »
La vitesse d’écoulement des mots m’impressionne au point que j’en prends une pose agacée
« Tu verras bien ! »
Dis-je finalement en lui tirant la langue. Tel une toupie, je me retourne vivement pour lui faire dos et fais mine de quitter les lieux. Evidemment, elle me saute au cou pour m’étrangler obtenir une réponse, ce qui me fait beaucoup rire. Je finis par lui étaler le contenu du plan, qui laisse suite à maintes plaisanteries. Engagés à nouveau dans la jungle galunienne, je me demande pourquoi Solis ne s’est pas à nouveau envolé pour aller plus vite avant de réaliser que d’une part, ça l’isolait, et que d’autre part, il était peut être fatigué et profitait de notre excursion – étonnamment calme et sans bousier pour la gâcher cette fois-ci – pour se reposer un peu. Autant en profiter pour en rendre le trajet d’autant plus amusant en discutant de tout et rien, mais surtout de tout.
« Hé, Solis, pourquoi t’as choisi Lamia Scale comme guilde ? Je veux dire, pas d’attaque envers Obaba ni rien mais, quand je lis des magazines sur Lamia, ils parlent toujours de mages très snob et imbus d’eux-mêmes. C’est pas comme si tu rentrais dans ces catégories, ce serait plutôt le contraire, même. » Une légère pause dans mon discours, mes bras derrière la tête et mon regard tourné vers le ciel, j’en oublie de regarder où je marche. Mon air rêveur a fait disparaitre tout sourire.
« J’ai choisi Angel’s Sky pour son nom, son aspect, sa nouveauté, ses batiments… Tout respire la liberté là-bas, on y trouve des marginaux, des gens vraiment pas comme les autres, je m’y sens chez moi bien que… Enfin, les autres ont toujours des vies exceptionnellement remplies d’évènements en tout genre, alors ça me rappelle sans cesse que je dois rester modeste et que j’ai beaucoup de chance. »
Entre autres, ces mots sonnaient un peu comme une excuse à ma question trop directe sur sa famille de tout à l’heure, mais celle-ci était bien camouflée entre les lignes pour ne pas rester l’objet principal. Angel’s Sky… Je voyage pour ne pas rester sans cesse aux côtés des mêmes personnes, pour me faire continuellement de nouveaux amis avec qui ne j’ai pas pour autant l’obligation de faire partie de leur vie. J’admire cette notion de seconde famille et pourtant je bloque, je n’arrive pas totalement à m’y faire, un peu comme si accepter d’être des leurs, c’était renoncer à une trop grosse part de ma liberté. Car les gens qui vous voient tous les jours ont besoin que vous soyez comme elles pensent que vous devez être, c’est bien connu, on sait tous ce que les autres doivent être, mais jamais ce qu’on devrait être soi. Je ne veux pas entrer dans ce cercle infernal, il me fait peur, alors j’évite de faire trop partie de leurs vies. Suis-je par conséquent un hypocrite ? Je n’en sais rien, je ne pense pas, après tout, si Solis ou Alice ont besoin d’aide, je viendrais bien évidemment leur prêter main forte. C’est d’un compliqué, les relations, ça me…
Pouf ! Racine protubérante, regarde au ciel et tombe par terre ! Evidemment, fallait que ça arrive et que je me ridiculise une fois de plus devant Solis. Y’aura-t-il une mission, un évènement quelconque avec lui où j’arrêterai de perdre de la crédibilité ? Je me redresse, cherchant quelque chose à balbutier quand je réalise la bonne nouvelle.
« Hé mais, on y est ! »
Le point d’eau, qui ressemble plus à un lac au bas d’une cascade si vous voulez mon avis, s’étend devant nos yeux. Et ses habitants avec lui. C’est vraiment vivant ça.. ? Un grognement rauque répond à ma question, à moins qu’il ne s’agisse d’un beuglement…
« Ce sont des… Yacks ? »
D’amusants souvenirs de famille me remontent à l’esprit. Ben la différence de taille est… de taille. Yack ou bison ou buffle, que sais-je, ces machins sont énorme, je n’ai pas moyen de juger. Quelque part, on s’en fou, ce sont de grosses bêtes à poil avec des sabots et des cornes, un peu comme mon copain Manny. Pwah, avec ça, c’est assuré, on va tout faire capoter dans cette entreprise de brun mais… Serai-je capable d’agir sur autant de grosses bêtes en même temps ? Humpf, faudrait que… Ah, je sais.
« Solis, je vais grimper là-haut pour manœuvrer plus facilement. Tu pourras trouver un élément déclencheur pour leur faire prendre la fuite dans la bonne direction, pas vrai ? Je te préviens dès que je suis prêt, on reste en contact de toute manière. »
Je tapote ma tête du bout du doigt pour donner une expression concrète aux sorts de Vela, et nous nous séparons encore une fois. Grimper aux arbres géants est plus amusant que je l’aurai imaginé et je m’étonne à valdinguer comme un singe révisant mes figures d’acrobate par la même occasion. Une fois assez haut, je passe d’une branche à l’autre pour me rapprocher de la cascade, puis je reprends mon trajet ascendant jusqu’à avoir la meilleur vue possible. Ici, ça devrait le faire non ? C’est super beau, mine de rien, Galuna, vu d’ici. J’appréhende légèrement la suite, visualisant d’avance l’action de Feeling Burst. Il me faudra faire ricocher la peur, rien qu’elle, l’entretenir, la multiplier et contaminer tout le troupeau. L’avantage des animaux étant qu’ils n’ont que des émotions très simples, aucun sentiment en soit, je n’aurai donc pas d’horreur ou d’effroi à gérer, l’onde devrait rester la même tout le long. Et surtout, ne pas tarder, dès que Solis lance l’action, la contamination et l’amplification devrait suffire à l’auto entretien et à la fuite continue des animaux. Du haut de ma façade rocheuse, je me prépare au contre coup de la magie à déployer.
*Je suis prêt Solis.*
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| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Mar 29 Jan - 22:18 | |
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Solis Farron
| Le plan était simple. Si deux blonds ne pouvaient détruire le site, en revanche, une "catastrophe naturelle" pouvait très bien essayer... Et vu la taille des animaux du coin, il y avait de quoi faire. Solis annula la marque du Colérique. Mieux valait éviter le vol à partir de maintenant, d'autant que ça consommait assez vite. Après son exploration aérienne, il avait trouvé un point d'eau au coeur de la jungle, un espace de type mangrove sans doute. Il y aurait donc des animaux à foison, et avec de la chance un paquet de grosses bestioles. M'enfin considérant la taille de la moufette vue précédemment, n'importe quel animal arriverait sans doute à faire l'affaire. Il suffirait de les diriger vers le centre, et avec un mage émotionnel, une bouffée de panique, tout était possible. Du coup, ils se dirigèrent à pieds vers le point d'eau. Miku lança la conversation, pendant que Vela gazouillait devant une fleur plus grosse qu'elle. Hé, Solis, pourquoi t’as choisi Lamia Scale comme guilde ? Je veux dire, pas d’attaque envers Obaba ni rien mais, quand je lis des magazines sur Lamia, ils parlent toujours de mages très snob et imbus d’eux-mêmes. C’est pas comme si tu rentrais dans ces catégories, ce serait plutôt le contraire, même.Pourquoi? Oh bah...Il regarda la fleur géante gober Vela, ne laissant que ses jambes dépasser, se débattant furieusement. Ils ne sont pas si mauvais tu sais. Vrai que nos meilleurs mages le sont un peu, et comme Obaba est très... sportive, ça aide pas. Mais il y a des gens biens aussi. Jura est quelqu'un de très calme et réfléchi, on gagne à bavarder avec lui... Et puis, j'avais besoin d'un endroit où aller, je n'avais ni attaches, ni contraintes, l'opportunité s'est ouverte, et... voilà j'imagine.C'était plus ou moins vrai en plus. Il n'avait rien, ni chez lui, ni famille à l'époque. Il avait juste besoin d'une guilde. J'avais besoin de trouver une guilde, je devais devenir plus fort. Aries était... très fragile, elle a gardé pas mal de séquelles de ses anciens propriétaires. J'avais besoin de travailler, et d'un peu de contact. Lamia s'est ouverte à moi, et je ne me suis pas posé de questions. Il n'avait pas réfléchi longtemps. Fairy Tail était un peu trop chaotique, pour un jeune mage isolé. Phantom Lord essayait de rattraper les erreurs de ses anciens, et Aries n'avait pas besoin qu'on lui lance des pierres. Blue Pegasus recherchait spécifiquement des beaux modèles, et à l'époque Aries avait eu l'air terrorisée à l'idée d'y aller. Angel's Sky? Elle était toute récente à l'époque, et la réputation d'Obaba n'avait alors rien à envier à celle de Laxus. Trop risqué. Et il avait fini à Lamia Scale. Oh, il n'avait pas été malheureux là bas, il avait pu se constituer sa famille. Certes, il n'avait aucun ami proche à la guilde. C'était plutôt des discussions de nécessité, le genre de quand on a besoin de quelque chose, avec quelqu'un qu'on connait, mais sans plus. Pas vraiment de proches. Mais Lamia l'avait accueilli, aidé, protégé, fourni le travail nécessaire pour vivre, et permis de forger sa famille. Pourquoi il y restait encore? Il ne savait pas vraiment. Par habitude? Il n'avait nul par ailleurs où aller de toutes façons. Amusant comme parfois le destin nous porte, sans que nous ayons prise sur ce que nous faisons et devenons. Quelque part, il n'avait eu vraiment le choix. Aries avait eu besoin de lui. Puis les choses s'étaient juste enchaînées, maillons infinis de la chaîne du temps. Maintenant, elle et lui en étaient sortis grandis, plus forts et sûrs d'eux, et avec tout les autres acquis en chemin. Mais il savait où il était, aimant et étant aimé par sa famille en retour. Même Crater sous ses airs bougons. Finalement, la guilde en elle même n'avait été que secondaire... J’ai choisi Angel’s Sky pour son nom, son aspect, sa nouveauté, ses bâtiments… Tout respire la liberté là-bas, on y trouve des marginaux, des gens vraiment pas comme les autres, je m’y sens chez moi bien que… Enfin, les autres ont toujours des vies exceptionnellement remplies d’évènements en tout genre, alors ça me rappelle sans cesse que je dois rester modeste et que j’ai beaucoup de chance. Solis lui sourit. Même si Miku ne s'en rendait pas compte, sa propre vie aurait eu son lot d'évènements. Finir les fesses à l'air devant toutes les caméras du Royaume n'arrivait pas à tout le monde. Mais le sujet semblait avoir plongé Miku dans une profonde réflexion. Solis sentait ses pensées tourbillonner à travers le lien de Vela. Il bloqua net le contact. Les pensées de son ami n'appartenaient qu'à lui. S'il avait besoin de lui dire quelque chose, il lui dirait, Solis avait assez confiance en lui pour savoir cela. Les pensées tortueuses de Miku étaient d'ailleurs tellement profondes qu'il ne remarqua pas la racine devant lui, et trébucha. Au loin, Solis remarqua que la grosse fleur venait de recracher Vela. Sans doute trop indigeste. Solis ne put retenir un petit rire en voyant Miku se relever en s’époussetant. Sa mine contrite et ses oreilles légèrement rougies en disaient long. C'était ça qui était plaisant avec lui en mission, c'était le fait que même en allant tenter d'effrayer des monstres géants pour détruire une compagnie pétrolière internationale, il vous détendait, et vous faisait rire à tout les coups. Un vrai baume au coeur dans ce milieu. Hé mais, on y est !En effet, ils y étaient. Vela était en train de frapper avec son arc sur la tête de la fleur, pour récupérer sa chaussure. Au lac, des sortes de grosses... mottes, marrons étaient en train de se désaltérer, en beuglant joyeusement. On aurait des collines de poils. Ce sont des… Yacks ?Peut être, je ne connais pas... M'enfin, c'est gros, lourd, et avec des cornes, alors...Vela arriva en sautillant sur un seul pied, tenant sa chaussure couverte de liquide vert sous le bras. Oh la vache, ils sont ENORMES. Et moches... Et puants...Miku semblait un peu... hésitant devant le troupeau. Certes, il était un mage de grand talent, et puissant manipulateur émotionnel, mais contrôler des animaux, en si grand nombre, et avec cette taille, on pouvait prévoir des complications... Solis, je vais grimper là-haut pour manœuvrer plus facilement. Tu pourras trouver un élément déclencheur pour leur faire prendre la fuite dans la bonne direction, pas vrai ? Je te préviens dès que je suis prêt, on reste en contact de toute manière. D'accord, je vais voir ce que je peux faire...Owi, garde moi encore un peu, je peux servir!Si tu veux, si tu veux...Il serait sans doute en effet plus simple pour Miku de juste amplifier et "manoeuvrer" la peur des grosses choses. Le tout serait de réussir à leur faire peur, et de ne pas juste les mettre en rogne. D'un autre côté, si Solis courrait jusqu'au forage... Quelqu'un savait à quelle vitesse courrait un Yack...? *Je suis prêt Solis*Solis se plaça derrière le troupeau, face au site du forage. Vela encochait une flèche. Tu comptes faire quoi au juste?L'enchantement pour lier des gens et les effets magiques. Si je les lie entre eux, le moindre envoûtement de Miku se propagera au groupe entier, donc ça lui réduira le travail. ...En soit, c'est brillant, mais est ce que son tour compte comme un enchantement...?Aucune idée, mais dans tout les cas, j'aurais planté mes flèches dans des derrières de yacks, c'est trop la classe!Forcément, vu comme ça... Puis ça ne pouvait pas faire de mal, ses flèches explosaient en coeurs rouges à l'impact, donc les grosses bêtes ressentiraient une pichenette. Par contre, ça lui faisait un esprit en moins pour son... show. Quel était le plus chaotique de ses esprits...? Draco aurait pu faire quelque chose de joli avec une ère glaciaire locale, mais il était de congé. Bon, faudrait faire avec un fichu farfadet. Ouvre toi, porte de la mouche, Milena!Encore toi?Bah... Je suis le proprio, donc...?Boh, je pouvais toujours espérer qu'une fleur t'avait mangé tellement tu étais moche...Moi une fleur m'a mangée!Retourne à tes flèches veux tu? Milena, j'ai une mission parfaite pour toi.A une condition.Hein?Je veux qu'on joue à la dinette ce soir. Tant que c'est pas tes confiseries diaboliques, adjugé vendu, j'ai pas le choix...Faut faire quoi?Juste effrayer les yacks, vers le forage.Les grosses choses moches poilues? J'aurais préféré des licornes ou des poneys. T'es vraiment qu'un sale méchant crapaud.Bah... J'avais pas de licornes...Ils se mirent en position, Vela avait presque terminé de marquer le troupeau. Les yacks avaient maintenant un joli coeur rose imprimé sur les fesses. Très chic avec leur marron. Au moment convenu (Milena qui criait "Pikaboo", très classe, si, vraiment), Solis lança une série d'étoiles éclater au sol. De son côté, Milena expédia des poignées entières de ses dragibus explosifs. Les explosions en série prirent les paisibles herbivores par surprise. Et s'il y a bien une chose qu'une grosse vache de la taille d'une maison n'aime pas, c'est que ça lui explose aux fesses. Les yacks poussèrent des meuglements catastrophés, puis commencèrent à piétiner un peu dans tout les sens. Milena versa des litres de chocolat magique, faisant gonfler les pierres au sol, et créant un arc de cercle qui les empêcheraient de refluer. C'était maintenant à Miku de réussir à les coordonner. Vela?Ja?Tire sur Miku, la flèche d'énergie.Aie aie, Sir terreur des vaches!Elle les lia une troisième fois. C'était un miracle qu'elle le touche à cette distance d'ailleurs, ça devenait presque inquiétant qu'elle ait réussi autant de sorts en une seule mission. *Maintenant, nos énergies sont liées, si ça devient trop dur, n'hésites pas à pomper dans mes réserves. Bon courage.*Tout reposait sur lui. Un blond allait sauver le monde avec une vache. Dommage que Solis n'ait pas d'esprit caméraman, parce que ça sonnait étrangement phénoménal. |
| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Mer 30 Jan - 18:15 | |
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Une suite de circonstances et rien de plus, hein ? Amusant comme une simple suite d’évènements incongrus du passé peut marquer votre futur à jamais. Les paroles de Solis me donne envies de visiter Lamia, vraiment, y’a qu’Obaba qui me fait un peu peur… T’façon, elle peut pas être pire que Laxus… si ? Je ne préfère pas savoir, en fin de compte. De mon perchoir, tout là-haut, j’écoute les pensées de Solis, et du coup, les remarques de Vela qui me font toujours autant rire. Ca m’aide à décompresser… De quoi, moi, stressé ? Mais non, juste un peu tendu. Enfin, ça c’était avant de voir Vela chantonner comme un rossignol en tirant ses flèches magiques. Après ça, Solis fit appel à un second esprit. Tiens, j’aurai cru que Draco serait de la partie, avec ses catastrophes naturelles en tout genre, mais ce n’est pas sur lui que le choix du constellationniste s’est porté. A la place, on a droit à la peste des bonbons, elle me fait bien rire celle-là. Cette histoire de dinette sonne plus comme une fin du monde qu’un jeu
J’vais lui en donner des licornes moi à celle la… Pikaboo !
On va dire que c’est le signal hein. Ils s’en donnent à cœur joie, et Solis me mâche vraiment le travail en s’assurant de diminuer les dommages collatéraux. Entre les flèches de Vela et la barrière de cho… de cho… Oh my god du chocolat. Je secoue la tête, il faut que j’arrête de retarder l’évènement, il a déjà commencé. Mes bras tendus devant moi, j’énonce l’incantation magique
Feeling Burst !
La peur, la peur la peur. J’ai l’impression de manipuler une boule de bowling avec une pince à épiler, pourtant la taille d’un être vivant ne devrait en rien influencer l’ampleur de ses émotions, pas vrai ? Je navigue dans ce flot d’émotions en direction des yacks, et surtout, en direction de leur peur. Dès que j’ai la main dessus – façon de parler – je m’applique à l’augmenter, un peu comme une brèche qu’on s’amuserait à agrandir en tirant sur ses bords, libérant de plus en plus de peur, la forçant à prendre le dessus sur toutes les autres émotions. Tout ça, ce ne sont que des images pour tenter tant bien que mal de décrire ce qui se passe dans mon esprit, mais concrètement, j’ai juste les yeux fermés et l’esprit très concentré. Enfin, en même temps, je reçois une flèche en pleine poitrine, qui contrairement à l’effet que l’on pourrait attendre d’une flèche, me provoque une agréable sensation de légèreté.
*Maintenant, nos énergies sont liées, si ça devient trop dur, n'hésites pas à pomper dans mes réserves. Bon courage.* *T’inquiète pas pour ça, va. Dis-moi, Vela est malade ?*
Non parce que, c’est bien vrai, elle a réussi à toucher beaucoup de cible aujourd’hui, et je me demande quelle contrepartie le chakra va nous faire tomber dessus. Je n’entends pas la réponse de Solis, car j’ai voulu faire mon malin, mais je me dois de me concentrer un peu plus. Augmenter la peur ne suffit pas, et si un yack est clairement en train de se braquer en faisant trembler le sol de ses sabots par la même occasion, les autres se contentaient de s’éloigner de lui, un peu apeuré. Aller zou, il faut faire ricocher le sort, bien que je sente un lien entre tous ces yacks, comme s’ils n’étaient mené que par une seule volonté commune. Le sort de Vela aurait-il marché ? Je n’en sais rien, mais répandre mon sort comme un virus est moins dur que je ne l’aurai imaginé. Néanmoins, j’ai toujours cette impression d’être face à une énorme masse de sentiments… Peut-être que si je monte la dose… Pas très raisonnable, mais en même temps, je n’ai pas trop le choix. Je dois réussir. Ayez peur de moi, que j’vous dis !
Feeling Burst, Feeling Burst, Feeling Burst
Trois pentagrammes magiques viennent s’ajouter autour de mon corps en plus de celui déjà présent devant mes bras. Mon stock d’énergie dégringole et des gouttes de sueurs perlent sur mon front. J’en ai un peu honte, alors je ne pioche que très peu dans la réserve de Solis. Non pas que je n’ose pas, on a fait pire ensemble, mais cette sensation d’être inutile est assez désagréable. N’empêche que j’ai réussi, c’est la cacophonie générale chez les yacks qui, en oubliant tout le reste, se mettent à fuir en troupeau comme s’ils étaient pourchassés par un prédateur invisible, alors qu’il n’y avait que là Milena et ses dragibus en train d’hurler. Remarque… Je tente de maintenir le sort comme je peux, la distance croissante n’aidant pas, je m’en réduis peu à peu à un seul pentagramme. Les collines de poils ont été un véritable char d’assaut, défonçant sur leur passage la végétation déracinée et créant ainsi une magnifique ligne en direction du site de forage. J’alimente une dernière fois mon sort dans un pic de magie avant de les laisser livrés à eux-mêmes. Et cela suffit amplement, les animaux ont même paniqué d’autres habitants de la forêt dans leur marche de la terreur. Leurs sabots et leurs cornes ne font qu’une bouchée des différentes installations, les tours s’effondrant, les grues finissant projetées en pleine mer. Laissant le massacre opérer, je tombe sur mes fesses, essoufflé. Je m’appuie contre la paroi rocheuse, laissant mes poumons exécuter leur travail de récupération et fermant les yeux pour mieux me remettre du choc. Je sens mon lien avec Solis aider mon corps à récupérer et je finis par rouvrir les yeux.
*On a créé une belle tâche dans le paysage, mine de rien…*
Hoff, les végétaux devraient s’en remettre, ils sont doués pour ça, non ? N’empêche, c’est super beau ici… Je suis au deux tiers de la hauteur de la cascade, dans une façade rocheuse blanche, et rien qu’ici c’est déjà haut. La pseudo falaise surplombe le lac à l’eau encore claire et pure et les arbres de la jungle accorde encore plus de beauté à cet environnement paisible. Notre intrusion dans cette perfection naturelle était-elle meilleure que celle des exploitants de Joya ? Je dirai que oui, dans le sens où nous sommes justifiés et où nous restons écolo, mais bon, tout le monde pense toujours avoir la meilleure raison. Je remarque alors un détail choquant, et je me sens obligé d’appeler Solis
*Solis, tu peux me rejoindre s’il te plait ?*
J’attends qu’il utilise le sort de téléportation pour apparaitre près de moi, puis je me redresse, déjà dans un état un peu plus potable. Je me dirige alors un peu plus loin sur la corniche sans rien dire, prenant garde à ne pas tomber sur un passage un peu étroit, puis je lui montre la protubérance rocheuse qui va me, enfin nous, servir de promontoire. J’affiche alors un sourire taquin et un regard défiant.
« Chiche ? Aller, tu peux pas refuser, c’est trop beau ici on n’aura pas tous les jours l’occasion de faire ça. » Un clin d’œil, un peu d’élan et je m’élance dans les airs pour un saut de l’ange en direction du lac « Geronimooooo ! »
Je sens l’air accélérer le long de mon visage et ma propre vitesse augmenter comme celle d’une fusée. Plus l’eau se rapproche, et plus l’excitation augmente, jusqu’à atteindre son apogée au moment du grand plouf. Pas eu besoin de mon pouvoir pour survivre, donc c’est sans danger. Je dis ça, mais je ne me ménage pas, vu que je suis encore un peu crevé, mais j’observe l’environnement subaquatique avant de nager vers la surface et de prendre une grande bouffée d’air. Rien de mieux pour se sentir vivant. T’es pas d’accord Solis ?
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| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Mer 30 Jan - 21:39 | |
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Solis Farron
| Hanyah... Malgré tout ses efforts, Solis n'avait pas pu le dissimuler. Miku avait tout compris. Vela était une grosse empotée impotente, et réalisatrice de fails hors pairs. Sa crédibilité venait d'être incinérée. Naoooooon.... M'enfin c'était vrai que ça devenait inquiétant qu'elle réussisse autant de choses. Et Lady Luck était une vieille gourgandine, quand elle donnait, elle reprenait le triple. L'île allait vraiment finir par couler, et vu l'excitation du vieux bleu aux favoris... Solis sentit son ami lancer son énergie à l'assaut des yacks. Les murs de pierre gonflés par le chocolat de Milena les lançaient dans un couloir précis, mais il fallait être sûr qu'ils aillent au bon point, et avec assez de peur pour passer outre le forage. Il lança plusieurs un sort, puis resta tendu et concentré sur son objectif. Solis et Milena hâtèrent les retardataires, puis regardèrent le sillon de ravage se former dans la jungle. Miku s'effondra finalement, l'objectif sans doute atteint. Solis lui envoya de légères ondes d'énergie à travers leur lien, pour l'aider à récupérer. Manquerait plus qu'il fasse une défaillance magique. Aussi, il le couvait d'énergie, reconstituant lentement des réserves. De toutes façons, Solis était encore bien chargé, et il semblait peu probable qu'il ait encore besoin de magie... Alors autant que ça serve à quelqu'un. * On a créé une belle tâche dans le paysage, mine de rien…* *La jungle repoussera vite. Et sinon, nous dirons que c'est une route offerte aux habitants de Galuna...?**Solis, tu peux me rejoindre s’il te plait ?**Ah? Euh oui, de suite*Solis tira sur le lien qui les unissait, laissant la magie de Vela faire son oeuvre. Il se rematérialisa aux côtés de Miku, sur son promontoire. Celui ci se redressa, puis se dirigea vers la corniche. Solis pâlit. Euh...Chiche ? Aller, tu peux pas refuser, c’est trop beau ici on n’aura pas tous les jours l’occasion de faire ça. Puis il prit un peu d'élan. Solis passa à un blanc lavabo. Il regarda Miku galoper et se lança dans le vide, vers la cascade, et le lac en contre bas. Geronimooooo ! Solis était devenu livide. Depuis toujours, les sauts dans le vide l'avaient terrorisé. Et maintenant il devrait...? Certes, il avait envie de faire plaisir à Miku, et son excitation était d'ailleurs très communicative. Hanyah, mais sauter... Il voulut reculer un peu, sans trop savoir si c'était pour prendre de l'élan, ou bien s'éloigner du bord pour fuir. Il se heurta à une grosse masse dans son dos. Il tomba nez à nez avec une grosse motte verte. Milena se tenait derrière son pantin de gelée. Mr Jelly...?Bon, alors on va faire un autre jeu en attendant la dinette. Tu vas jouer au raton laveur dans Pocahontas, la scène de la cascade.Qui ça...?Tu vas voir, le rôle est facile, t'as juste à crier.Pardon...?!Mr Jelly se contenta de le pousser. Le blondinet trébucha sur le rebord. Et bascula. Et sisisi, il joua son rôle à la perfection. Il cria avant de s'écraser. Il heurta l'eau avec un grand plaf, avant de couler. Hanyah... Il se demanda comment le raton laveur avait fini tiens... Le jeune homme ondula jusqu'à la surface, non sans tirer Miku par la cheville afin de le replonger sous l'eau au passage. T'as beaucoup d'autres idées du genre, spèce de blond va...C'était peut être ça le sens de la vie. Même si cela faisait peur. C'était partager des moments simples, tristes ou exaltants, sombres ou joviaux, remplis de chutes de cascades, avec quelqu'un. Bon, si la prochaine fois, ils pouvaient se contenter d'une part de tarte, ou d'un karaoke, ce serait bien aussi. M'enfin c'était vivifiant de sentir l'eau pure de la jungle. Bien que pas trop pratique avec les vêtements, m'enfin... Vela regardait l'eau comme si elle était vénéneuse. Puis elle se contenta d'y plonger les pieds. D'un autre côté, avec le poids de sa robe... Naturellement, c'était sans compter sur son adresse naturelle. Elle glissa sur une roche, et s'écroula dans l'eau. Eek! Au secours, je me noie, à moi Pamela!Vela, il y a tout juste de quoi s'asseoir dedans au bord...Ah? Ah. Ah oui! Han, mais ma robe est mouillée, et j'ai cassé un talon...C'est rien, c'est rien...Solis nagea vers Miku. Il en profita pour révoquer Milena qui se roulait par terre en riant au sommet du promontoire. Elle pouvait se gratter pour sa dinette... Tu crois qu'on devrait vérifier que les animaux ont bien abattu le forage? Puis même si c'est le cas, je vois pas trop comment on va réussir à faire comprendre ça au chef du village, il a eu l'air assez... limite.DE L EAU? BATAILLE!Carina, non!Conque de l'écume, viens à moi!Solis n'eut que le temps d'ouvrir la bouche pour protester, avant de recevoir un geyser d'écume. Bon, finalement, il ferait trempette encore un peu, rien que pour noyer cette excitée. |
| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Sam 2 Fév - 15:57 | |
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Je m’inquiète un peu pour Solis en entendant ce qui se passe là-haut, et surtout, en ressentant la panique l’envahir. Aurai-je eu une mauvaise idée ? J’hésite un moment à me téléporter pour le rejoindre et sauter une deuxième fois en sa compagnie, histoire de le rassurer, mais ce serait de la triche, non ? Je veux dire, j’ai déjà sauté une fois, j’ai pas droit à une deuxième, ça briserait en mille morceau la magie du moment. Du coup, flottant là à réfléchir, le temps que je me décide, Milena avait déjà poussé Solis du haut du ponton rocheux. Je mords ma lèvre inférieure, et je sens la culpabilité m’envahir. L’amusement aussi, mais je retiens mon sourire, parce que c’est mal de rire du malheur des autres, du coup, je m’en sens encore plus coupable. Et ainsi mon esprit oscille entre fou rire et inquiétude morbide, jusqu’à ce qu’il soit noyé, au sens propre, lorsque Solis me tire sous l’eau pour se venger. Je remonte alors à la surface en riant, la terreur étant passée, tout l’amusement s’est emparé de moi.
« T'as beaucoup d'autres idées du genre, spèce de blond va... »
Pour toute réponse je lui tire la langue avec un clin d’œil. Faut s’amuser dans la vie, sinon ce serait bien morose. Je commence à nager sur le dos, j’ai toujours trouvé ça reposant et agréable, en plus de ça, ça permet de bien contempler la beauté du ciel. J’observe d’un œil ludique Vela qui se ramasse dans l’eau, elle nous aura suivi du début à la fin décidément. Je stoppe ma nage lorsque Solis revient dans le vif du sujet, dommage, j’aurai bien profité encore un peu
« Tu crois qu'on devrait vérifier que les animaux ont bien abattu le forage? Puis même si c'est le cas, je vois pas trop comment on va réussir à faire comprendre ça au chef du village, il a eu l'air assez... limite. »
Comme pour exaucer mon souhait, avant même que j’ai le temps d’ouvrir la bouche, un esprit céleste de Solis fait son apparition. Décidément, il m’en cache encore beaucoup ? Je dois être à une dizaine de connaissance désormais, faudrait que je lui pique son trousseau pour compter. Je vois Solis disparaitre de mon champ de vision en une demi-seconde et un flot aquatique. Je me tourne vers son agresseur, les yeux gros, avant de réaliser qu’elle me réserve le même sort. Prenant une grande inspiration, je plonge pour éviter l’assaut. Je ressors un peu plus proche de l’esprit de l’eau.
« Bataiiiiille ! »
Hurlé-je en l’éclaboussant. Comme si je pouvais faire long feu tiens. Elle sort une flûte de nulle part, et c’était la fin pour moi. Enfin, pour nous. De lac paisible nous sommes passés à siphon magistral. Machine à laver : deuxième acte ! J’vous jure c’est mieux que le parc d’attraction que de tourner dans tous les sens comme ça en voyant Solis paniquer de l’autre côté du tourbillon. Juste énorme. On a joué un bon moment comme ça à l’aquaboulevard, au point que j’en ai pas vu le temps passer. Au bout d’un moment, je me ressaisis, on a totalement oublié la mission. Crotte de biche, au boulot. Je sors de l’eau, évidemment bien trempé. J’avais retiré ma chemise pour l’essorer et la mettre à sécher, il fait beau de tout manière. J’attrape une ceinture à Solis qui avait mis ses vêtements à sécher et je me dirige vers des fougères pour m’enfoncer un peu plus loin. Je cherche méticuleusement pour trouver de groooosses feuilles d’arbres bien verte. J’en arrache ensuite quelques une que je cisaille habillement avant de faire passer ma ceinture dedans. Et hop, deux pagnes improvisés, deux ! Je me change et je retourne voir Solis, le sien déjà prêt.
« Tadaaa ! Ca nous fera un souvenir ! En vrai, c’est pour passer pour des habitants locaux le temps d’aller voir les dégâts, qu’on se fasse pas repérer. »
Pour une raison inconnue, Solis semble réticent. Han mais, effectivement, même dans un pagne, on aura jamais des têtes de démon… Bon, tant pis. J’attrape mes habits qui ont également séché pendant la bataille navale et je me change en vitesse, attristé pour mon pagne. Je n’oublie pas de rendre sa ceinture à Solis et nous nous mettons en route vers le lieu de la destruction massive. Tout ça pour effectivement constater qu’il ne reste que des décombres du site d’excavations, et des yacks qui broutent pas loin. Le repeuplement se fera peut-être plus rapidement que je l’aurai pensé. Nous effectuons un rapide tour discret pour être sûr que les coupables ont pris la fuite plutôt que de tenter de s’attaquer aux animaux, et le tout semble réussi. Un bateau est déjà au loin, je suppose qu’ils se sont échappés. Y’a plus qu’à espérer que ça récidive pas. Contents de ce résultat, nous nous rendons d’un commun accord au village pour faire notre compte rendu. Pas trop difficile, le chef nous attend les bras croisés en tapant des pieds, je sens son impatience d’ici, alors je glisse à Solis d’un air neutre
« Je te laisse négocier, c’est toi le diplomate. »
Ou comment refourguer la tâche au blond numéro 1 quand on n’est que le blond numéro 2.
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| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour Sam 2 Fév - 23:41 | |
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Solis Farron
| Bataiiiiille !
Et le ton était lancé. Solis tenta de reprendre son souffle avec le très élégant et très sexy bruit de l'otarie.
Pfffffffff!
Il n'eut pas beaucoup de temps devant lui. Carina, lancée par Miku qui voulait jouer elle, avait de la suite dans les idées.
Ocean's Melody, viens ma jolie flûte du typhon!
Non!
Trop tard. Elle porta le délicat instrument à ses lèvres, et commença à jouer. L'eau au centre du lac fut prise d'un frémissement, puis suivant le tempo de la mélodie, commença à tourner sur elle même, formant un énorme siphon. Ils furent ainsi noyés, malmenés, secoués, dans une attraction aquatique grandeur nature. Solis finit par sortir de l'eau pour retirer ses vêtements trempés, ne gardant que son boxer. Mieux valait laisser les vêtements sécher, repartir avec des trucs trempés serait plutôt désagréable. Puis c'était mieux sympa de laisser l'eau couler sur soi, plutôt de nager dans des vêtements qui vous collaient à la peau et vous entraînaient au fond. Carina repartit un peu plus tard, son temps sur terre ayant été écoulé. En soi, ça aurait déjà du les avertir qu'ils traînaient depuis un moment, mais deux blonds qui gazouillent dans une baignoire géante, ça peut prendre du temps. Après plusieurs heures de trempette, les deux blondinets se rendirent compte qu'ils avaient quand même une mission sur le feu. Miku jaillit de l'eau, et fila dans la brousse à moitié nu en chipant au passage des ceintures. Solis sortit lentement de l'eau, tachant de voir ce que son ami avait en tête. Celui ci revint avec des pagnes tressés de feuilles bloquées par leurs ceintures.
Tadaaa ! Ca nous fera un souvenir ! En vrai, c’est pour passer pour des habitants locaux le temps d’aller voir les dégâts, qu’on se fasse pas repérer.
Solis tenta de garder un air sérieux, mais c'était une tâche complexe. Personne ne prendrait jamais deux blonds avec des regards niais déguisés en vahinés pour des démons, mais Miku avait l'air tellement réjoui, qu'il avait une furieuse envie de rire en imaginant l'allure qu'ils se paieraient dans cette tenue. Miku se rendit finalement lui même compte du peu de probabilité qu'ils avaient de passer pour des autochtones, et plutôt pour des acteurs perdus. Néanmoins, Solis garda le pagne. Ce serait en effet un souvenir sympa. Ils se rhabillèrent rapidement, renfilant leurs vêtements séchés par la chaleur tropicale. Ils se rendirent rapidement au site du forage (C'est facile, c'est la grande route où tout est détruit et piétiné à travers les arbres). L'exploitation semblait hors d'usage, et plusieurs des grosses bestioles achevaient de piétiner le bazar. Au loin, les voiles d'un bateau scintillaient. Visiblement, les exploitants n'avaient pas tenus à rester. Restait à aller annoncer la bonne nouvelle au chef du village. D'ailleurs, bonne, bonne... On se demandait en voyant son air contrit.
Je te laisse négocier, c’est toi le diplomate.
...De la part du mage émotionnel du groupe, c'était mesquin.
Avez vous détruit la lune?!
Hanyah...? Euh non...?
Alors qu'est ce que vous attendez pour la détruire!
Il commençait à mousser là, il allait leur faire une attaque...
Euh... On a repoussé quelques animaux, puis on a trouvé la source du malaise. En fait, une compagnie exploitait la terre, et...
La lune exploitait la terre! Il faut la détruiiiiiiiiire!
Ahm... Bah voilà, donc ça a été détruit.
Autant faire court, et laisser place à un quiproquo.
...Elle a été détruite...?
Oui oui.
Parfait alors. Vous aurez la récompense.
Les deux blondinets se partagèrent l'ample récompense, puis filèrent ventre à terre reprendre le bateau, avant que la nuit ne tombe, que la lune ne se lève, et que le nabot bleu hystérique ne recommence. Une fois à bord, ils échangèrent des plaisanteries et des histoires, et jouant aux cartes. Si Solis aimait les jeux, il s'avérait que Miku était tout aussi hasardeux, si bien que leurs jeux étaient plein de rebondissements et de coups imprévus, tantôt s'enchaînant avec ingéniosité et virtuosité, tantôt laissant place à un chaos complet.
Une fois rentré au port, ils se contentèrent d'une dernière étreinte rapide, avant de se laisser, en se promettant de refaire encore de nombreuses missions ensemble. Oui, c'était un peu à se demander ce que Solis faisait à Lamia Scale, quand il préférait travailler avec des membres extérieurs. M'enfin il avait encore un long voyage avant de rejoindre son chez lui, il avait hâte de s'affaler dans un lit. Sans compter que la chute de la falaise, bien que très drôle après coup, avait relancé les douleurs dans ses côtes affaiblies. Il avait besoin de prendre son médicament. Mais ça valait le coup. Le coup de juste vivre simplement, avec quelqu'un qui nous donne envie de s'amuser, loin des histoires de magie, assassinats et autres. Juste vivre. Avec un pagne dans sa besace, souvenir de la vie. |
| | | Sujet: Re: Les blonds, le retour | |
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