Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

[Mission]Bosco, rencontre du 3ème type
 MessageSujet: [Mission]Bosco, rencontre du 3ème type   [Mission]Bosco, rencontre du 3ème type EmptyMar 19 Juin - 15:04

Anonymous
Invité


Click

Assis au bar de la guilde, je me délectais d'un mojito parfaitement mesuré. Seul à nouveau dans ce bâtiment rempli de secrets, je pensais à ce que je pouvais bien faire. Ma richesse dépassait largement ce dont j'avais besoin, mais mon côté avare me poussait à en acquérir toujours plus même si ce n'était pas nécessaire. Je terminai ma boisson en silence, sans même aposer un regard sur le barman qui voulait sûrement engager la conversation. Je n'étais pas intéressé à lui parler. Lui aussi devait trouver que le temps tournait au ralenti, dans le vide astral. Il pouvait discuter avec les autres employés engagés pour la guilde si cela lui plaisait, mais je ne voulais pas faire de lui mon ami. Je ne savais pas si cela valait la peine de continuer sur ce chemin ou si je devais en emprunter une autre. La guilde était déserte, le maître toujours absent. Je m'attendais tout de même à faire partie de missions spéciales, de grande importance, mais ce n'était pas le cas.

Je soupirai en terminant mon breuvage alcoolisé. Je quittai mon siège et m'avançai vers le panneau des missions. Les mains cachées dans mes poches, je les regardais, une à une, d'un air las, à la limite de la dépression. Je me sentais paresseux et sortir d'ici me paraissait comme une grande épreuve à surmonter. Je vis dès lors ces missions situées à l'extérieur de Fiore. La route allait être longue, mais cela me permettrait de me reposer longtemps les jambes à bord d'un train. La pire épreuve serait de sortir d'ici et de me rendre à la gare la plus près. D'un soupir qui marquait mon désespoir, je pris l'affiche, la déposai dans une de mes nombreuses poches et quittai la guilde d'une lenteur jamais vue. Traînant mes pieds contre la chaussée, je ne semblais pas du tout intéressé à partir. M'écraser de tout mon long dans un fauteuil en cuir me paressait la meilleure idée jamais penser... mais je ne pouvais pas. Je devais m'enrichir encore et encore. Le voyage pour Bosco venait d'être engagé.

Pour quelqu'un d'impatient ou de très énergique, cela pouvait paraître long et pénible, mais pour moi, c'était une occasion pour paresser à bord d'un train, étendu de tout mon long contre mon siège. Se rendre fut rapide puisque je m'étais assoupi. Je sortis du train, le corps encore mou de sommeil exagéré. Je m'essuyais les yeux de mes poings tout en suivant la dame qui me précédait. Je me rendis à l'écart pour sortir ce papier de ma poche pour marquer l'adresse dans ma tête. Je m'y rendis en empruntant un vélo qui se tenait près de la sortie. Arrivé à la mine, je me rendis à une sorte de petite cabane, là où le demandeur devait être posté. Je frappai deux coups et attendis qu'on me réponde avant d'entrer. Une voix grave me donna l'autorisation d'y pénétrer. Je tournai la poignée et dévoilai ma silhouette à l'homme barbu et gras. Il avait sorti sa tête de son journal pour me regarder, puis en y replongeant sa tête, il me demanda:


Je peux vous aider?

Je viens régler votre problème de bestioles. Je suis de Continuum Shift, Diego Flores.

M'étant présenté, je me mis un peu plus à mon aise dans ce bureau rempli de paperasses et de kits médicaux. Le derrière contre un classeur, les bras croisés, le regard fumant d'une flamme monétaire brillante, je constatai une boîte de beignets pratiquement toute entâmée à la droite de l'homme. Il n'y avait pas à se demander pourquoi ce type était obèse s'il n'aidait pas à sa cause. S'il aimait manger à sa faim et tout ce qui se trouve à la portée du gras trans le plus dégoulinant, c'était son choix. Il ferma son journal d'un coup sec et le mit par-dessus sa boîte de friandises et se leva de sa chaise difficilement. Il me tendit sa main grasseuse pour faire des présentations plus officielles, mais je lui répondis que d'un signe de tête. Je n'avais pas envie de partager ce genre de choses avec un parfait inconnu...

Je suis Bill, le patron de la mine!

Qu'en est-il de ces créatures qui hantent votre mine, Bill?

Eh bien, elles sont armées et elles effraient tout le monde à cause de leur laideur!

Et qu'en est-il de vous?

De moi? Je ne comprends pas.

Vous êtes hideux vous aussi, ne serait-ce pas la raison pourquoi vos employés fuient?

QUOI!? Et vous! Vous croyez pouvoir être capable de séduire toutes celles que vous croisez, hein? La jeunesse de nos jours, ils ne pensent qu'à se caser!

Sachez monsieur que je ne suis pas une grande beauté comme vous tentez de l'expliquer. Et vos préjugés, je n'en ai rien à faire puisqu'ils ne me concernent en rien. Alors si vous voulez bien m'excuser, j'ai des créatures à me débarrasser...

Sale fils de riches!

Vous avez un problème à régler monsieur? Nous pouvons le régler ici et maintenant si c'est cela que vous désirez... Un maigre silence s'installa, révélant l'hypocrisie absurde de ce gros gaillard. Très bien. Alors à plus tard...

À ma sortie de la cabane, je croisai un homme en costard. Probablement un fonctionnaire qui venait voir l'état des récoltes minières. Peu importait, si je pouvais agir tout en étant payé, cela me convenait. Bien m'entendre avec ceux-là ne faisaient pas partie de mes tâches. La noirceur de cet endroit était déconcertante. J'avais cependant la chance d'avoir une lampe qui m'attendait au début de la mine. Il y avait de drôles de bruits qui résonnaient dans un écho, mais je ne pouvais rien identifier de concret. Puis, il y eut ce cri de jeune fille qui résonna jusqu'à mes oreilles. Je courrus jusqu'à ce que je vois son ombre passer un couloir. J'étais tout près. Je tournais le coin et je la vis, encerclée par trois créatures armées d'armes vieillies et rudimentaires. La jeune fille était âgée tout au plus de 12 ans. Les mains plaquées sur sa tête, les yeux clos, elle tentait d'ignorer ce qui se passait autour d'elle. Je déposai la lampe au sol et me tranchai le creux de la main et m'écriai:

Ironic blood!

Ma voix causa une variante dans l'environnement et attira leur attention dans ma direction. La jeune fille, quant à elle, ouvris les yeux pour voir qui venait la sauver d'entre ces créatures dégoûtantes. Un sabre de fer poussa à travers mon filet de sang. Maintenant armé, je pouvais rivaliser avec ceux-ci. Me considérant comme dangereux, ils me chargèrent en jappant dans leur langue maternelle, des mots qui m'étaient inconnus. Une massue s'abattit à ma gauche, un sabre sifflait à ma droite et une lance me pointait directement au coeur. Je fus capable de la dévier de sa trajectoire, mais elle se planta tout de même dans mon vêtement. Celui à la massue eut de la difficulté à relever son arme plantée dans la terre, alors il fut ma première victime par décapitation. Celui qui me pointait de sa lance me donnait du fil à retordre alors que son compagnon tournait sa lame dans le vide. Pris au dépourvu par le poids de celle-ci, son corps chancelait contre son gré à gauche et à droite sans jamais atteindre ce dont il voulait. La lance était déviée à chaque fois dans un élan de chance de ma part. Finalement, celle-ci brisa sous l'impact de ma riposte et je pus transpercer mortellement mon assaillant. Finalement, celui avec le sabre fonça dans la bonne direction, mais trébucha à mes pieds. Je posai un pied sur sa tête ridée et le transperça à son tour pour lui retirer la vie. Mon arme tomba dans un étang de sang alors que je me précipitais vers l'otage de ces horreurs.

Est-ce que ça va? Vous n'avez rien?

Je... je vais bien! Vous m'avez sauvée, merci!

Que faites-vous dans un endroit pareil?

J'étais venue chercher un diamant pour le rapporter à ma mère...

Je vois... maintenant il est temps pour vous de partir d'ici. Il y a sûrement d'autres créatures comme celles-ci qui grouillent.

Mais je n'ai-

-Ne discutez pas et quittez cet endroit!

Les larmes aux yeux, elle partit en courant de cet endroit pour ne plus jamais y revenir. Je poursuivis donc ma chasse aux créatures hideuses. Au loin, j'arrivais à voir une flamme et quelques silhouettes danser autour d'elle. Étaient-ce mes proies? Le groupe que je venais d'assassiner devait être des éclaireurs et ceux-là, devaient être les gardiens de leur base. J'éteignis ma lampe et la déposai au sol pour m'approcher sans me faire repérer. Je les entendais se crier les uns après les autres pour une question de nourriture. Alors que deux se battaient entre eux, les autres autour riaient. Sur les sept qui tenaient la place, je pus en attirer 3 dans l'ombre pour les assassiner en leur brisant la nuque avant qu'ils ne s'en rendent compte. Voyant qu'il en manquait, ils prirent leurs armes et une torche pour mieux voir. Ma position fut révélée et je me devais de me battre contre eux.

Ironic Blood!

J'aurais bien pu aussi faire exploser cette partie de la mine, mais j'y aurais laissé ma peau. Il fallait s'y battre discrètement. D'un bouclier plutôt maigre d'une main et une épée dans l'autre, j'étais prêt à les recevoir. J'évitais ceux qui possédaient un gourdin parce que je savais que si leur arme tapait dans mon bouclier, j'allais le perdre. Un premier bondit sur moi, armé de deux dagues. Bien stable, je le reçus sur mon bouclier directement. Pris au dépourvu, mon épée pénétra sa gorge et le rendit inerte. Un autre avait une chaîne avec une boule piquante au bout. J'esquivais au dernier moment l'arme qui envoyait valser son porteur droit dans un mur. Sonné, je bondis dessus en lui transperçant la colonne. Un d'entre eux fracassa son gourdin contre mon bouclier. Mon avant-bras fut broyé sur le coup, me faisant pousser une plainte. Maintenant mon bras contre mon corps, je pus me venger en tranchant le visage de la chose. Cette blessure partielle le fit revenir à la charge pendant qu'un autre armé d'une lance me transperçait l'épaule du bras déjà meurtri. Malgré la douleur croissante, je conservais mon calme et arrivais à penser à ma riposte. Le gourdin allait s'abattre à nouveau sur moi, mais mon esquive l'apporta sur la tête de son compagnon en même temps que sa lance transperce celui-ci. J'étais enfin débarrassé de ces créatures. En me retournant, je vis quelque chose briller. Je le pris et le mis dans ma poche.

Je sortis de la mine, les dents serrées pour contenir la douleur. Je vis une silhouette cachée derrière une grosse pierre, mais je n'en fis rien. J'entrai dans la cabane presqu'en me laissant tomber contre la porte. L'homme au costard accompagnait Bill. Il me dévisagea, puis compris...


Vous êtes Monsieur Flores?

C'est exact. Je viens de nettoyer votre mine. Vous pouvez y renvoyer vos travailleurs, Bill.

Bill?

Euh... oups?

Nous aurons cette discussion plus tard. Je suis Monsieur Fujimoto, propriétaire de cette mine et de ce terrain en entier. Je vous remercie pour votre aide, cela est grandement apprécié. Tenez, voici votre paie. Désirez-vous que Bill traite vos blessures?

Non merci, je m'en sortirai.Dis-je en prenant la valise remplie de jewels. Passez une bonne soirée messieurs...

Je sortis de la cabane, valise en main et me dirigeai vers le grosse pierre où la jeune fille se cachait toujours, attendant mon départ pour y retourner. Je déposai la valise au sol, fouillai dans ma poche et lui lançai le diamant que j'avais trouvé dans la mine. Je lui fis un clin d'oeil avant de repartir sur mon vélo emprunté et rentrer chez moi. Mes facultés de guérison s'étaient déjà mises en marche et une grande partie de la douleur s'était estompée. Pour ce qui était de mon différent avec Bill, je me disais que son patron allait lui régler son compte de façon plus appropriée que si cela avait été moi...
   
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Les Esclavagistes de Bosco (Mission Rang A)
» [Mission de rang A] Les esclavagistes de Bosco : Come on and feel madness~~ !
» [ Mission Natsu Dragneel ] Les esclavagistes de Bosco
» [Mission inter-guilde] Esclavagistes de Bosco
» Preuve de courage [Mission : Les Esclavagistes de Bosco]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fairy Tail RPG :: Archives :: Archives RP