Ce jour-là, Atios s'était levé très tard. Pour une raison qui lui était inconnue, il n'avait pu trouver le sommeil et s'était entraîner dans la cour de la maison qu'il louait jusqu'à très tôt... La nuit était magnifique. Il faisait chaud et à la fois froid. Il ne savait comment le décrire correctement... Peut-être cette sensation provenait-elle de la différence de température entre le jour et la nuit... La lune, qui était presque pleine, éclairait le ciel étoilé qui semblait briller de mille et une lumière fantomatique. Les villes la nuit étaient un environnement assez spéciale. Magnoria était une ville qui dormait une fois la nuit tombée. C'était d'autant plus glauque que les animaux errants étaient les seules sources de bruit... Pas une personne ne marchait la nuit. Les veilleurs étaient soit à la taverne, soit au théâtre, soit pour les plus haut placés socialement, au bal. Il préférait ces deux dernières activités ... Et un mineur qui boit .. Les adultes de la guilde l'en aurait empêcher. Il paraissait qu'avec l'alcool, la vie était plus belle.. Ce dont il doutait fortement. Après tout l'alcool rendait plus bête ... Peut-être qu'au final, c'était l'intelligence qui rendait malheureux en ce cas ? Oui, il était vrai que quelqu'un d'idiot qui ne se souciait de rien vivait plus heureux. L'oubli était une solution tellement tentante quand on comparer aux souffrances que les gens pouvaient endurer quand ils faisaient face à leurs problèmes. Oui, faire face était compliqué ... Les gens courageux faisaient toujours face aux difficultés ... Chaque épreuves que le destin envoyait, ces derniers les traversaient avec la force de leur courage .... Etait-il courageux ? Il en doutait fortement ... Après tout, il n'était qu'un être Humain ... Certes, il avait vécu des expériences terrifiantes.... Il se souvenait des longues nuits dans les forêts de Dalmascia, seul avec pour seul compagnie une arme qui ne lui obéissait pas.... La course poursuite entre Natsu, lui et les monstres de Galuna ... Et dernièrement la chute libre depuis la tour d'Observation en se servant d'Excalibur pour freiner la vertigineuse chute.

Il avait cru mourir à ce moment là. Il n'avait pas pris le temps de pleurer. Il avait ensuite couru. A ce moment là, il n'y avait plus qu'une préoccupation, la vie de l'otage. Mais il avait fait plusieurs cauchemar concernant une chute ratée. Il avait peur du vide. Quand il fallait agir, il fallait agir donc il n'avait pas pris en compte les possibilité de sa phobie. Mais après coup, le réveil à l'hôpital ... L'air sifflait alors qu'il répétait des gestes d'escrimes. Il se mit ensuite à faire des pompes et à s'entraîner physiquement. Il avait peur aussi du noir. En fait, il était froussard mais pas lâche. Il n'avait jamais fuit face à sa peur. Il avait toujours affronter ce sentiment oppressant quand il s'était présenter. Mais ce soir il se sentait plus faible, plus fragile. Un Homme normal aurait-il tenu jusque là ? Pouvait-il dire qu'il était brave ? Il ne pouvait en décider. Le mérite d'une bonne action n'est recevable que d'autrui. Elle n'émane pas de soi, ni des actes en eux-mêmes, mais plutôt des résultats qui en découlent. Il sourit. Il s'assit sur un banc avant de remonter ses genoux pour étreindre son arme dans ses bras. Elle était la source de son malheur et de son courage. A la fois la seule chose qui lui permettait de vivre. Sans Excalibur, il n'aurai jamais retrouvée sa petite soeur. Sans cette lame sacrée, il n'aurai jamais pu sauver qui que ce soit. Sans cette dernière, il serait mort dans l'amnésie ... Il souffrait. Il avait l'impression d'être inutile... Il avait l'impression de n'être rien sans l'épée sacrée .... En fait ... c'était vrai... Si sa grande soeur ne lui avait pas donner cette responsabilité, il ne serait pas là ... C'était dur... trop dur ... Il avait l'impression d'avoir tout raté jusqu'ici. Ce soir il déprimait ... Bien plus que depuis son arrivé jusqu'ici. Personne ne soutenait son action. Personne ne lui disait qu'il avait bien fait. Personne ne l'aidait. Arthuria le soutenait quoi qu'il arrive donc il ne savait pas si elle le soutenait réellement ou pour l'aider. Sa soeur, elle ne l'abandonnerai jamais...

- Dis Excalibur ... suis-je un bon porteur pour toi ? dit-il, plus pour lui que pour l'épée.

Incapable de répondre à ses anxiétés, il continua de s'entraîner. Il arrêta quand il sentit qu'il ferait jour sous peu et alla prendre une douche. Là, il remarqua que la marque de Fairy tail n'était plus bleu ... Elle perdait sa couleur. Non, ce ne pouvait pas être ça ... le savon qui la décapait ... sûrement ... Ou la fatigue. Il enfila des sous-vêtements et se jeta dans son lit. Il s'endormit d'un coup. Il fit de très violent rêve où ... il tuait des gens. Ses rêves le torturèrent .... Et quand il se leva, la maison était vide. La tête sans dessus dessous, il s'habilla. Il avait une mission à entreprendre. Un coup de filet à Harujion ... intercepter des esclavagistes et livrer aux autorités. Cette journée était mauvaise. Très mauvaise. Il prit le train avec peu d'entrain. Quelque chose lui disait qu'il ne devait pas. Mais, il arriva à Harujion dans la soirée. Il se mit à la tâche. Il arriva dans un quartier sombre et malfamé sur le quai. Sa tête tournait .... Il continua de marcher avant d'entrer dans une taverne ... Là il entra dans un temple d'alcool, de fumets étranges ... Tout les gens ici ... femmes comme hommes ... Ils étaient tous plus ou moins hors-la-loi. Et son esprit était complètement embrumé par quelque chose. Son torse brûlait .... Il arriva enfin dans une cage ... avec une scène pas loin ... Un Homme qui présentait des femmes dans des haillons ... Atios, Excalibur en main la lumière se concentra presque instantanément ... mais la lumière fut noire ... Il ne comprenait plus rien... Le tir d'énergie parti en l'air, traversant trois étages et finissant sa course dans le ciel. La panique fut totale. Il roula au sol et fut bousculer par les gens. Là, une femme en robe intégrale, une capuche sur la tête, sorti une drôle de dague ... Il ne bougeait plus ... Elle trancha de bas en haut sa chemise et planta la pointe de la dague sur le symbole de la guilde Fairy Tail qui se teint en noir. Elle se releva dans un rire et disparu à travers la foule. Il souffrit comme jamais dans sa vie.

Il tenta de se relever. Il pleurait ... il avait l'impression que le monde entier se couvrait de malheur et de tristesse... Il n'y avait plus d'espoir ... la lumière s'était éteinte ... Il ne pouvait plus utiliser Excalibur pour sauver qui que ce soit ... Il ne pouvait plus que lutter pour sa survie ... Son désespoir l'engloutit d'un coup ... La souffrance démultipliée se transforma peu à peu en folie; Ses yeux se teintèrent d'une faible et sépulcrale lueur jaune pâle ... Son teint pâlit d'un coup ... La lumière si brillante n'était plus qu'une sombre et froide étincelle de jais ... Il fut entourée par son aura qui reflétait son état d'esprit... Maudit, ses sentiments étaient devenu fous. Il ne se contrôlait plus ... Son coeur se mit à saigner comme jamais. Sa raison s'envola sous la puissance d'un désespoir qu'il subissait soudainement ... ses souffrances, ses peurs le dévorèrent alors que ses propres ténèbres le consumèrent rapidement. Excalibur se teinta du même noir que quand Alter s'en servait. Son énergie magique explosait dans son corps. La folie pris possession de son esprit. Excalibur en main, il réunit la magie comme il avait si souvent l'habitude de le faire. Il tira dans la foule, causant mort et destruction et libérant les esclaves qui s'échappèrent dans une cohue chaotique. Puis, il attrapa une prostituée qui passait là et il la jeta contre un mur avec une force surhumaine, fournie par sa magie. Il déclencha une vague d'énergie ascendante d'un revers de la lame vers le haut. Un esclavagiste qui tentait de s'échapper fût bruler à mort par la lumière noire avant de tomber au sol, mort. Atios se mit à rire de façon démente. Cette nuit, ils regretteraient tous ... Ils leurs montreraient ... Atios, ivre de folie, se mit à lentement assassiner tout être vivant passant par là. Il était recouvert de sang au fur et à mesure que les cadavres s'accumulaient. Un esclavagiste, survivant, blesser au flanc, se mit à genou et le supplia :

- Je vous en prie ... j'ai une famille à Bosco ... des enfants ...

Atios se mit à rire. Il rit de façon démente, Excalibur en main. Un masque cachant son regard (et son identité) se matérialisa en même temps qu'il se mit à rire :


- Ah ... je vois ... c'est dommage ... Ils ne te reverront plus jamais ...

L'Homme se mit à sangloter. Atios se remit à rire.

Il utilisa la lumière pour attraper par le cou cet Homme, lâche devant la mort. Excalibur se mit à accumuler, puis à faire converger et accélérer la lumière, tout comme elle le faisait d'habitude. L'homme tentait de lutter contre la main de lumière noire qui l'étouffait. Il sanglotait, il convulsait de peur, il hurlait... Enfin, il murmura lentement :

- Non ... non ... J-je... vous en supp...

La lumière noire traversa la façade pour s'échapper vers la mer. Le corps avait disparu. Atios rit. Ils étaient tous morts. Ils baignaient tous dans leur sang d'hors-la-loi. Tous autant qu'ils étaient ... ils avaient payé pour leur crime ... Leur sang était une preuve de plus que leur châtiment avait été avancer. Ce même sang qui recouvrait sa chemise blanche et ses mains. Il se retourna vers l'extérieur. Là, un autre esclavagiste préparait une boule de feu pour le tuer. Atios se mit à rire, toujours aussi dément.

- Le châtiment pour les pêcheurs ... Aahhahaha !! AAHAHAHAHAH !!

L'Homme n'eut pas le temps de crier. Il fut englouti par un tir de lumière noir et ses cendres se dispersèrent dans les airs. Il sorti dehors, ses chaussures laissant des marques de pas ensanglanté. Dans la rue, des corps là-aussi. L'hystérie qu'il avait provoquer avait fait divers combats et blessés. Sans compter les rayons de lumières qui avait fait des dommages collatéraux. Le porteur de l'épée teintée par la malédiction et la folie, en avançant, faucha un Homme qui courait après une femme. La femme hurla et se mit à fuir d'autant plus rapidement. Le sang se répandit sur le sol et selon l'arc que le coup avait fait sur le torse de son adversaire. Un esclavagistes libéra des bandits vers Atios pour tenter de le capturer (vif si possible pour lui faire regretter ses actes). Ils moururent les un après les autres : Il était impitoyable. Le jeune Homme devenu fou en décapita un; Sa tête aurait pu rouler jusqu'à la mer, mais elle vola jusqu'à un tas de corde. Un autre perdit les deux bras avant de perdre les jambes. Il en plaqua un au sol... et il lui défonça d'un coup de garde bien placé la pomme d'Adam. Ce dernier mourut en s'étouffant dans son propre sang alors qu'Atios s'amusait à répandre ses tripes en l'empalant depuis le dos après l'avoir soulever avec force. Deux autres tentèrent la fuite, de peur de mourir. Le jeune homme devenu fou se propulsa dans une vague de lumière noire pour en empaler dans le dos. L'énergie accumulée dans l'épée se déchargea dans son torse, provoquant plusieurs graves défaillances qui créèrent un terrain favorable au décès de la victime. Quant au dernier fuyard, le jeune homme consumer par le désespoir, utilisa Vortigern pour le découper de loin ... de haut en bas. Le port et la taverne était maintenant un grossier tas de cadavre et de sang. L'esclavagiste, en robe de sorcier, tenta de fuir. Il glissa dans le sang et se prit les pieds sur un cadavre. Le jeune homme porteur d'une triste malédiction, fut plus rapide que lui. Il arriva dans son dos. Décider à le faire souffrir, il utilisa la magie d'Excalibur, teinté par sa folie, pour créer une main de lumière noire et l'attraper par le crâne. Atios serra lentement le poing. La main de lumière obéit lentement. Bientôt, la tête de l'Homme céda dans un hurlement qui se perdit avant d'être terminé. La tête explosa, son contenu se répandant au sol, aspergeant au passage le visage du jeune Homme qui rentra comme si de rien n'était, en riant de façon maniaque.

Le lendemain, il se réveilla chez lui ... Il rédigea le compte rendu de mission qu'il envoya au conseil. Redevenu lui-même, il dût mentir ... Sa version fut celle-ci : " Les mages étaient très puissants. Les esclavagistes luttèrent très sauvagement et malgré tout mes efforts, un massacre eut lieu. ". Il ne resta aucun témoin assez fou pour contester cette version et le conseil fut contraint d'accepter. L'enquête ne donna rien de concret. Quant à Atios, il avait compris qu'il ne possédait pas que des amis.. En effet, la marque de Fairy tail était toujours aussi noire ... Il décida qu'il enquêterait ... S'il ne levait pas rapidement la malédiction ... Il pourrait recommencer à verser du sang inutilement et contre sa volonté... Dévorer par la peur et la tristesse, il ne put se résoudre qu'à trouver rapidement une solution ... ou se préparer à devenir ce qu'il avait toujours combattu au yeux de tous.