BACKGROUND

Aaron n'a pas connu son père. Il est mort de maladie quelques mois après sa naissance. Il était également Constellationniste et c'est lui qui lui a légué sa clé d'argent de l'oiseau du paradis: Apus comme héritage après sa mort. Sa mère ne lui a donné qu'au jour de ses 16 ans comme l'avait demandé son père. Sa mère avait également appris la magie Stellaire étant jeune, mais ayant perdu la seule clé qu'elle posséder, elle avait abandonnée l'idée d’être mage et voulait reprendre une vie "normale". Jusqu'au jour où elle rencontra Max, le père d'Aaron, qui était aussi Constellationniste. Ils se sont mariés & on prit une maison dans le nord de Fiore. Quelques années plus tard, ont eu un enfant, Aaron. Sa vie était très simple. Habitant dans un village aux moyens aisés , beaucoup d'enfants allaient à l'école. Aaron en faisait partie également. Il a donc passé toute son enfance dans une école toute simple. Mais très vite, il a était intrigué par la vie de son père. Il demanda donc à sa mère de lui enseigner la magie qu'utilisait Max. Ayant était beaucoup sollicitée par son fils, elle avait accepté de lui apprendre tout ce qu'elle savait sur la magie stellaire. Cela fait donc plus de 6 ans, qu'Aaron en apprend tous les jours, plus sur la magie des Constellationniste. Un jour, alors qu'Aaron avait 14 ans, il jouait avec une amie à lui sur une mare gelée et était tombé dedans. Il avait attrapé froid. Il s'est senti mal pendant plus d'une semaine et avait froid le jour comme la nuit. Il s'est alors juré de ne plus jouer avec le froid et de toujours bien se couvrir. Le jour de ses 16 ans c'était une agréable surprise que lui réserver sa mère...
"Tiens, C'est pour toi...C'est un cadeau que ton père aurait voulu te faire lui même...
-Mais...C'est une clé d'argent ! Oui, une vraie clé d'argent !
-C'était la clé porte bonheur de ton père, il estimait n'avoir nul besoin d'une autre clé que celle de l'oiseau du paradis.
-C'est donc la clé de l'oiseau du paradis..."
Le père d'Aaron était un mage très puissant et plutôt connu dans la région, même si il ne possédait qu'un seul esprit, il était en totale osmose avec ce dernier. A eux deux, ils formaient le meilleur duo que l'on pouvait imaginer.
"Il est donc temps pour toi d'ouvrir ta première porte.
-Oui..."
Aaron était excité mais en même temps assez inquiet...Inquiet de quoi ? De ne pas avoir réussi a marcher sur les traces de son père, d’échouer dans l'ouverture de la porte, que l'esprit n'accepte pas un poltron comme lui...Toutes ces situations se mélangeaient dans la tête d'Aaron.
"Très bien je vais le faire ! Je suis le lien entre ce monde et le monde lointain des esprits, Ouvre toi, porte d'argent de l'oiseau du paradis !"
Dans un faisceau de lumière, un homme-colibri, de taille humaine apparu devant lui.
"Je suis l'esprit de l'oiseau du Paradis, Apus. Que puis-je faire pour vous ?
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Aaron n'en croyait pas ses yeux, il l'avait ouvert, comme s'il avait fait sa toute sa vie. Il ressentait juste un petit coup de fatigue qui resta passager suite a la joie qu'il ressentait.
"Euh...Je...Bonjour...Je suis le fils de Max...Et je voudrais passer un contrat avec vous..Enfin toi.
-Ah! C'est toi Aaron, les quelques mois après ta naissance, Ton père m'a beaucoup parlé de toi ! Et bien c'est un honneur de travailler avec la descendance de celui qui, pour moi, était le meilleur des Constellationnistes ! J'accepte avec joie ta proposition d’être ton esprit ! Je serai disponible tous les jours de la semaine, c'est à dire sauf les week-ends, ça te va ?
-Oui avec plaisir !
-Très bien, bon ben a plus, on est dimanche, salut !
-Salut! "
Aaron n'en revenait pas, il venait de conclure son premier pacte avec un esprit très puissant.

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Maintenant qu'il avait une clé, Il était tout content, tout heureux. Il voulait le faire partager avec ses amis. Le lendemain, il alla voir Amandine, celle qu'il considère certainement comme sa meilleure amie. Le village où ils habitent est plutôt composé de personne au niveau aisé. La plupart des parents ne veulent pas que leurs enfants maîtrise la magie et qu'ils se consacrent plutôt aux affaires de familles.
Elle l'attendait au point de rendez-vous habituel, un petit pont au-dessus d'une rivière. Étant en hiver, la rivière était gelée. Aaron avait trop froid, il avait mis un T-shirt, deux pulls & un gros manteau .
« Hey ! Amandine.
-Coucou !! Bon Anniversaire !
-Merci ! »
Ils se firent un câlin, comme d'habitude pour se dire bonjour. Il aimait les câlins, les adorait même. Surtout en hiver, lui qui avait bien froid. Amandine était un peu encombrée, elle avait un gros sac. Même s'il savait ce que c'était, il fit mine de ne pas voir.
« Bon, tu me le montres ce tour de magie, oui ?
-Ah euh, oui. »
Il prononça l'incantation et Apus apparut. Amandine était abasourdie. Même si la magie fait partie intégrante du monde d'Earthland, elle ne l'avait jamais vu d'aussi prêt.
« Yo !
-Bonjour Apus, je voulais te présenter Amandine, ma meilleure amie.
-Bien le bonjour alors.
-Euh...Bonjour.
-Si ce n'est que ça, je peux y aller ?
-Euh...Bah, oui, je suppose. à plus !
-T'chou »

Apus disparut dans un rayon de lumière. Aaron avait ressenti l'invocation dans tout son corps et un étourdissement cassa sa joie, mais il se rétablit vite, Amandine ne l'avait même pas remarqué.
« C'est incroyable, il a l'air tellement gentil...C'était l'esprit de ton père nan ?
-Exact.
-Et ben dit donc...Félicitations ! J'ai un cadeau pour toi, c'est quand même ton anniversaire.
-Fallait pas !! »
Amandine sortit de son gros sac un gros manteau avec une capuche en fourrure, qui avait l'air de tenir bien chaud. Il l'essaya tout de suite à la place de son manteau et senti directement la différence. Il était réellement chaud.
« Merci beaucoup Amandine, cela a dû te coûter une fortune !
-C'est pas ça qui compte ! Bon, on se fait un jeu, le premier qui dévale la rivière en glissant ?!
-Ah nan nan nan ! Tout ,mais pas la rivière ! Pourquoi ne pas monter dans cet arbre ?
-Ok ! »
Ils s'amusèrent alors à monter et à descendre de l'arbre le plus vite possible, puis, après cela ils avaient fini leur journée en racontant tous les derniers ragots du village . ''La boulangère a fait i, la boulangère a fait ça''. Ils ne s'arrêtent jamais.
Le lendemain, il avait décidé de s'entraîner avec Apus. Il s'entraînait soit à l'invoquer, soit à comprendre ses pouvoirs. Après deux trois jours comme ça, il comprit la base des pouvoirs d'Apus. C'était un esprit de combat a « distance », en caressant la terre de ses mains, il pouvait faire sortir des racines au diamètre plutôt large, servant a entrelacer son adversaire. Apus lui expliqua aussi qu'il avait le pouvoir de faire fleurir des hibiscus qu'il butinait et qu'ensuite, il retransmettait en énergie aux effets curatif.



Un lundi, la mère d'Aaron lui avait demandé de faire des commissions pour elle. Comme d'habitude, Aaron alla au marché. En chemin, il prit un chemin inhabituel, qu'il ne connaissait pas & qu'il pensait être un raccourci. Au loin, il vit une vieille dame se faire tirer son sac par un homme d'âge moyen. Interpellé, il courut pour arrêter l'homme qui tirait toujours sur le sac. L'ayant remarqué, l'homme tira un coup plus fort que les autres et lui arracha des mains. Aaron se lança directement à sa poursuite. Même s'il n'était pas sportif, il se sentit pousser des ailes, peut-être à cause de l'adrénaline se dit il. Au bout de deux ruelles inconnues, l'homme s'arrêta, épuisé. Aaron était resté derrière lui, a quelque mètre.
« Ah...Monsieur...ah...Donnez moi ce sac...Ah.
-..ah...Hors de...Question.. ! Je suis...Un mage, alors viens pas m'embêter le mioche. »
Aaron n'était pas sûr de ce qu'il allait répondre...Il n'était pas vraiment un mage, il n'appartenait à aucune guilde. Mais tant pis.
« Et alors ? Moi aussi ! Je suis un mage alors donne le sac sans faire d'histoire.
Toi ? Me fait pas rire ! On va voir si tu fais le poids ! Ouvre toi, porte des esprits. Viens à moi, Pavo
Tu...Tu es un Constellationniste !
Exact. »
Aaron avait une boule au ventre. Il allait devoir se battre...Contre un autre Constellationniste en plus. Il hésita sur quoi faire. Pendant ce temps, une jolie femme aux cheveux verts et habillés de manière extravagante apparu près du voleur. Des plumes ornaient son dos. Elle était vraiment belle pensa Aaron.
« Bon, Pavo tu me débarrasses de lui.
-Et...Pourquoi ? Il aurait fait quelque chose de mal ?
La réaction de Pavo plut à Aaron.
-Ne pose pas de questions ! Extermine-le. Tu as signé un pacte avec moi, tu dois écouter mes ordres.
-... »
Après avoir marqué un temps d'arrêt, Pavo s'élança et sauta. Elle virevolta dans les airs et asséna un coup de pied violent à Aaron. Si violent qu'Aaron décolla du sol et alla se fracasser contre le mur d'une maison derrière lui. Dieu que ça faisait mal. Aaron l'avait senti passer. Il ne s'était jamais battu mais s'était dit que dans un combat on ne pouvait pas s'en sortir sans égratignure. Il se releva tant bien que mal, fouilla dans sa poche et en sorti sa clé.

« Tu es aussi Constellationniste ?!
-Eh eh ! Et oui. Prépare toi ! »
Aaron se concentra.
-Ouvre toi porte des esprits ! Viens à moi, Apus.
Dans un flash de lumière, l'hybride colibri apparut.
-Yo !
-Apus ! Je suis content que tu sois là. J'ai besoin de ton aide ! Cet homme a volé le sac d'une vieille dame et maintenant il m'attaque avec un esprit. C'est aussi un Constellationniste. Essaye de vaincre son esprit et lui aussi, s'il te plaît.
-S'il te plaît ?! Tu es bien gentil avec ton esprit. C'est lui qui commande où quoi ?
Le ton de l'homme était monté.
-Que...Quoi ? Non, il n'y a pas une histoire de maître ou quoi que ce soit. Il m'aide, certes, mais c'est seulement parce qu'on a signé un contrat ensemble. Ce n'est pas une question de domination !
-Ridicule...Absurde...Les esprits sont nos esclaves ! On signe un pacte avec eux afin de les contrôler du tout au tout. Ils n'ont pas à nous désobéir !
-Assez !
Les larmes avaient monté aux yeux d'Aaron, il ne voulait pas en entendre plus. Comment pouvait on être aussi abjecte ?
-Ce que tu dis est entièrement faux.
-Tss...Je n'est pas à me justifier auprès d'un gamin comme toi.
-Tu fuis simplement son point de vue.
Apus avait réagi aux larmes d'Aaron.
-Silence ! Tais toi sale esprit! Pavo, fais le taire !
-Euh...O..Oui. »

L'esprit vert entreprit de refaire sa manoeuvre de tout à l'heure mais cette fois face a Apus. Mais en vain. Apus avait effleuré le sol de sa main et une racine était sorti du sol & avait attrapé Pavo et la bloquait dans les airs.
« Bien joué ! Ton esprit es prisonnier, tu as perdu !
Tu crois ? »
Sans qu'il s'en rende compte, le voleur s'était approché de lui. Il lui asséna un coup de pied à la figure très puissant. Il était souple le bougre et en plus il n'avait pas des chaussures de ville, mais bien des chaussures de montagne, le truc bien dur. Aaron tomba au sol. La douleur dans le dos se fit sentir de plus belle, en raison du choc avec le sol. Il n'arrivait plus à bouger. Le mauvais Constellationniste s'assit sur le ventre d'Aaron est sorti un petit poignard qu'il lui mis sous la gorge. Des perles de sueurs coulaient sur le front d'Aaron, il avait...peur. Peur pour sa vie...Mais aussi pour Apus. S'il mourrait...Cet affreux bonhomme...Prendrait Apus et le traiterait exactement de la même manière. Il en était hors de question ! Il se débattit comme il put mais, en vain, en plus de ne plus avoir de forces, après avoir reçu ce choc et avoir invoqué Apus, le poids du vilain était trop lourd pour lui. ''Apus'' c'était les seuls mots qui sortirent de sa bouche. Apus, voyant la scène, commanda à la racine d'envoyer la femme paon au loin

« Désolé » Après ces excuses, deux autres racines sortirent du sol. Une,plus petite, attrapa et serra fort le bras du voleur pour lui faire lâcher son couteau. L'autre, bien plus grosse, souleva l'homme et l'envoya s'écraser contre le même mur qu'Aaron avec autant de force. Une fois qu'il eut atterri, les racines disparurent dans les entrailles de la terre et deux autres aussi grosse que la précédente apparurent. Elles s'élancèrent sur le voleur, un peu assommé par ce coup. Apus voulait le frapper en boucle avec ses racines, mais Pavo s'intercepta et reçu tous les chocs à sa place. Dans un cri de douleur, elle commença à s'éteindre. Aaron n'en revenait pas.
« Pou...Pourquoi ? Pourquoi, l'as-tu protégé ?
-Parce que même s'il est odieux, c'est mon maître. Désolé de tous ces ennuis !
Elle disparut, L'homme éclata de rire.
-Mais quelle idiote ! Elle est ridicule avec ses grands discours. Un peu comme vous deux.
-Ferme là ! Ne parle pas d'elle comme ça !
Avant, il avait les larmes aux yeux, mais maintenant elles coulaient a foison sur ses joues. De colère, de tristesse, de pitié.
-Tu me fais de la peine, sérieusement.
-C'est l'hôpital qui se fout de la charité. »
Apus était vraiment énervé. Alors que le voleur commencer à prendre une autre clé, pour invoquer un nouvel esprit, Apus plus remonté que jamais, reprit le contrôle de ses plantes et frappa violemment et à la chaîne l'affreux, jusqu'à l'évanouissement de celui-ci. Il lâcha sa deuxième clé.
Aaron souffla. Il pouvait se reposer, tranquille. Apus s'approcha de lui en tenant deux clés dans sa main.

« Tiens. Ce sont ses deux clés. Tu les as méritées.
-Oui...Je n'accepterais pas qu'il les maltraite davantage. »
Il pris les deux clés & Apus disparut. Une vieille dame s'approcha de lui après ça. C'était la dame de tout à l'heure.
« Oh ! Merci ! Il ne fallait pas se donner tout ce mal ! Il n'y a pas grand_chose dans mon sac.
Aaron s'assit comme il put.
-C'est juste pour le principe, madame.
-Merci beaucoup encore. »
Après avoir récupéré son sac, la vieille dame partit. Aaron resta immobile, allongé, par terre, fatigué, les yeux clos.
Il se réveilla deux heures plus tard, exactement à la même place, les clés en main. Le voleur aussi, contre la façade de la maison. Il se leva et se dit que cette rue n'était vraiment jamais empruntée. Il rentra chez lui en traînant un peu le pas. Une fois rentré, sa mère souffla exaspérée. Ce n'est pas la première fois qu'il rentre en piteux état, il fait tout le temps le débile à aller jouer n'importe où. Mais cette fois, c'était différent. Il avait l'air fatigué et blessé.
« Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Un homme a volé le sac à une vieille dame, je l'ai poursuivi. Mais c'était un mage et il m'a attaqué. Je me suis battu avec Apus et j'ai récupéré ses clés.
-C'était ton premier combat...
-Oui...Et j'ai aimé aider cette dame. Je pensais...pouvoir rejoindre une guilde.
-Je me doutais que tu voudrais faire cela un jour...Et bien pourquoi pas ? Il y a la guilde de Blue Pégasus plus loin.
-Demain, je me mets en route !