Description Psychologique
N’essaie pas de comprendre qui je suis.

On dit de moi que je suis quelqu’un de désintéressé. On dit que je ne peux ressentir aucun sentiment ni aucune émotion et, je veux bien vous l’accorder, vous avez raison. Je ne suis qu’une simple expérience. Je n’ai jamais connu ce qu’était l’amour, la joie ni même l’envie. J’ai été programmée pour agir comme les humains, pas pour ressentir les mêmes choses.
Je suis donc presque vide de sentiments. Je ne ressens rien hormis la haine, la colère et quelques autres sentiments négatifs. En général, je suis quelqu’un qui ne s’intéresse à rien, qui ne réagit pas non plus à des provocations ou autre saloperie du genre. Je suis plutôt solitaire car mon attitude désintéressée déplaît très souvent. De plus, je préfère rester seule. Depuis la dernière expérience de mes créateurs je n’ai plus aucune confiance en personne, hormis mes deux compagnons, et j’ai tendance à rester distante et méfiante. Je parle très peu à cause de mon manque d’intérêt, cela dit, lorsque la personne face à moi parvient à m’intéresser quelque peu, ma langue se délie. Je ne fais pas que parler mais je suis plus encline à discuter. Bien que je resterai méfiante. Mon visage est très souvent inexpressif vu que je ne ressens presque rien. Je n’ai jamais ris et je ne pense pas rire, c’est pour vous dire…
L’une des deux choses que j’aime est la violence. J’ai souvent besoin de me défouler et pour cela, j’apprécie le fait de me battre. Je ne crains pas pour ma vie et je ne suis pas non plus un stratège. C’est pour cela que je me jetterai dans les combats corps et âmes sans chercher à réfléchir au risque de me faire blesser. On me dit que c’est un défaut mais pour moi c’est plutôt une règle de survie. Si tu perds trop de temps à réfléchir tu as plus de chance de te prendre un coup et d’être blessé que si tu fais le premier pas. La seconde chose que j’aime est l’argent. Je ne savais pas à quoi cela servait avant de me rendre dans le monde extérieur. J’en suis tombée « amoureuse » malgré mon désintérêt pour le reste et je ne chercher qu’à l’accumuler… Et cet amour pour l’argent est un défaut que les gens appellent l’avarice. Cela dit, je n’ai aucun mal à le dépenser lorsque j’en ai. Bien que je préfère largement le garder…
Apparemment je suis quelqu’un à la personnalité assez contrastée, comme vous pouvez le voir pour l’argent. Donc malgré mon désintérêt total quasi-permanant, il m’arrive d’avoir des moments d’intense curiosité. Comme je ne connais encore pas très bien le monde qui m’entoure je peux, parfois, chercher à comprendre quelques petites choses. Et dans ces moments-là je peux devenir très pénible. Je suis aussi une personne assez maladroite par moments, selon ce que je fais. Je peux facilement me marcher dessus et tomber au sol ou faire chuter un objet. Enfin, j’essaie de ne pas trop faire de maladresses lorsque je dois réaliser une tâche importante. Ca marquerait mal et réduirait la prime…

Background | Test RPG
La vie est une chose qui ne peut nous appartenir.

Je fus créée dans un laboratoire de Fiore. Il se situait dans les montagnes mais je ne peux me rappeler lesquelles. Mon nom de code était Yomi et j’étais le sujet 0. J’avais pour parents, en quelque sorte, une équipe de cinq scientifiques mâles qui ne me traitaient que comme ce que j’étais : une simple expérience. Je le leur rendais bien, je pense. Vous les humains êtes si faibles et si sensibles que ça en devient pathétique. Ces pères, qui n’en étaient pas réellement, m’apprirent un maximum de chose durant mon enfance. Cela dit, je n’ai pas grandi. Je suis née ainsi que je suis au moment où je vous raconte mon histoire et je ne vieillis pas, je ne vieillirai jamais. Le temps n’a pas d’emprise sur moi. Douce ironie lorsque l’on sait que tous, autant mes créateurs que vous, êtes de simples mortels subissant le joug de la vieillesse.
Enfin, passée cette enfance où l’on m’apprit les bases de votre monde – comment réagir face à telle ou telle chose ; que puis-je faire ou non et les choses normales qu’un écolier apprendrait – vint le tour de mon adolescence. Ce fut, je pense, la pire des périodes. J’appris diverses choses, une nouvelle fois, mais mes créateurs se mirent à réaliser des tests. Ils observèrent mes réactions face au manque d’eau ou de nourriture, de la chaleur ou du froid, mes réactions sentimentales et même la vitesse de cicatrisation des blessures physiques. Ces deux derniers points les décevaient toujours. J’avais beau résister à l’action du temps, les blessures souvent graves que l’on pouvait m’infliger lors des tests prenaient un temps plus long à guérir. Pour ce qui est des sentiments, je ne ressentais jamais rien et ils ont mis cela sur le fait que je sois une expérience.
Vint alors le jour où ils réalisèrent sur moi la pire des expériences, bien que je leur en suis maintenant éternellement reconnaissante, et ce jour m’est resté en tête de manière très claire. C’est le seul souvenir net que j’ai de mon séjour dans le laboratoire et le dernier.

× J’étais en train de marcher dans le grand bâtiment scientifique, qui était le seul endroit que j’ai jamais pu voir. Mes pères vaquaient à leurs occupations habituelles dans les laboratoires. Je me dirigeais vers le garde-manger car la faim me tenaillait. L’un de mes pères, celui en qui j’avais le plus confiance et qui s’identifiait comme Edger, m’avait rejointe. Nous nous sommes mis à parler tout en mangeant, après nous être installés sur un banc proche. Il m’expliqua qu’ils devaient réaliser une nouvelle batterie de tests pour savoir si j’étais compatible avec la magie. J’aurais pu frissonner, comme toute personne normale, à cause de ce que j’avas déjà subi, mais je me contentai d’hausser les épaules en acquiesçant. S’ils en avaient besoin, qu’ils le fassent. Il me laissa quelques minutes plus tard en me donnant rendez-vous dans le laboratoire numéro zéro. Celui dans lequel je fus créée et qui servait maintenant aux recherches sur la magie. Je terminai de déjeuner et me rendis au laboratoire. Mes créateurs se tournèrent d’un bloc vers moi avec un sourire encourageant.

« Qu’allez-vous me faire cette fois-ci ? Demandai-je de mon habituelle voix neutre.

- Edger te l’a dit. Nous allons voir les réactions de ton corps face à la magie.

- Pourquoi donc avoir préparé tous ces serpents. »

Et j’attendis en vain une réponse. Un silence s’installa durant plusieurs dizaines de secondes avant que l’un de mes créateurs ne prenne la parole pour m’expliquer ce qu’il se passerait. Je serais allongée dans le grand rectangle de verre, qui me faisait penser à un cercueil transparent, au milieu des serpents. Les scientifiques enverraient une impulsion magique après la morsure des serpents lorsque le venin aurait commencé à faire effet. Je dus me mettre en sous-vêtements et ils placèrent des électrodes dans mon dos. Je m’allongeai dans le caisson de verre et frissonnai lorsque je sentis les animaux ramper le long de mon corps. Peu à peu une peur viscéral m’emprisonna. C’était la première fois que je ressentais ce sentiment. J’étais paralysée par cette peur et malgré les injonctions de mes créateurs, je ne fis rien pour me faire mordre. Je sentis des décharges électriques parcourir mon dos, décharges qui auraient du me décider à bouger à cause de la douleur, mais je ne le pouvais pas. Furieux, deux des hommes se mirent à harceler les serpents qui sifflèrent et se mirent à me mordre où ils le pouvaient. Je hurlai sous la douleur. Je sentis le venin s’écouler en moi et me cambrai sous la douleur.
C’est alors qu’ils envoyèrent l’impulsion magique qui décupla la douleur. Je perdis connaissances une dizaine de secondes.
Je repris le contrôle de mon corps et me relevai d’un coup, les larmes aux yeux. Je fixai mes créateurs qui comprirent qu’ils n’auraient jamais du me faire cela. La haine pouvait se lire dans mon regard. Mais je ne ressentais pas que cela. Au plus profond, j’étais déchirée, brisée en un millier de morceaux. J’avais donné ma confiance à cet homme et il venait de la piétiner, de s’en servir pour me faire du mal. Je n’avais jamais ressenti de sentiments avant mais ceux que je ressentais à présents étaient tous plus négatifs les uns que les autres : la haine, la colère, la tristesse aussi et une inévitable envie de tuer. Je sortis du caisson de verre où gisaient les cadavres des serpents décédés et une aura verte entoura mon corps. Ils ne comprirent pas d’où elle provenait, mais moi si. Leur nouvelle expérience avait fonctionné. Je fis deux pas avant de me concentrer sur la magie. C’était une sensation nouvelle mais je la maitrisai rapidement grâce à ces nouveaux sentiments.

« Arsénico. »

Le nom sonnait étrangement bien. Deux grands crânes apparurent et se mirent à voleter autour de mes créateurs. Ils déversèrent peu à peu le poison qu’ils contenaient. Les scientifiques se laissèrent tomber au sol pris de crampes et de vomissements. Avec un sourire satisfait je m’élançai vers la sortie du bâtiment. Les deux grands crânes me suivaient et semblaient ne pas vouloir disparaître. J’arrivai à la porte blindée. Je n’en avais malheureusement pas le code. Avec un sifflement de rage je me concentrai à nouveau sur ma magie.

« Vìbora. »

Mon corps se transforma en gaz venimeux et celui des deux crânes fit de même. Nous nous glissâmes entre de minuscules aspérités et parvînmes à l’extérieur. C’est la première fois que je voyais cet extérieur et j’en restai ébahie. Je repris forme humaine et les deux crânes firent de même. ×

J’appris rapidement à connaître mes deux nouveaux compagnons : Survey et Sorven. Suite à ce fameux jour, nous errons dans le pays à la recherche de nouvelles connaissances à faire voire d’une guilde à intégrer. Je me suis amplement renseignée et j’avais jeté mon dévolu sur l’une d’entre elles : Continuum Shift. Isolée et indépendante, existant pour permettre à ses mages de gagner de l’argent, elle me plaisait bien.

Vénéa est une magie créée artificiellement en même temps qu’Anathéa.
Le corps de la jeune femme est composé de poison ( comme Juvia qui est faite d’eau ), l’élément qu’elle utilise.
Son corps lui permet donc de créer divers poisons que ce soit à l’état gazeux, solide ou liquide et de leur donner des formes.