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La Mort aux trousses [Mission rang C]
 MessageSujet: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyLun 2 Jan - 14:00

Jiro Yu
Jiro Yu

Eagle's Claw

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La Mort aux Trousses
Jiro Yu & Oméga
[ ... Précédemment ... ]Jiro a quitté son pays natal, et charmé par le Royaume de Fiore, il s'est décidé à s'y installer quelques temps. Ce n'est pas pour autant qu'il oublie sa vocation : le meurtre.



Crocus était la capitale du Royaume des fleures, et c'est dans cette grande ville que Jiro s'est arrêté. L'assassin au visage stoïque, à l'expression qui restait inchangée, marchait ce matin d'un pas tranquille vers la terrasse d'un café. La foule qui l'entourait était impressionnante, il se trouvait en effet sur une grande place encerclée par beaucoup de magasins et de cafés. Malgré l'heure matinale, le monde s'agitait déjà. Se frayer un chemin dans les dédales humaines pourrait être difficile pour quiconque souhaitant aller d'un bout à l'autre de l'allée. C'était le cas de Jiro, mais pourtant, en émergeant de la ruelle d'où il venait, il ne ralentit pas la cadence rythmée de sa marche. Il avançait en regardant droit devant lui, ses yeux ne laissant transparaitre aucune émotion apparente, et par un phénomène bien particulier, les gens semblaient s'écarter sur son chemin.
C'était qu'il pouvait presque effrayer. Ses longs cheveux noirs et lisses contrastaient parfaitement avec le teint cadavérique de son visage, et sur ce même visage aussi blanc que la neige se démarquaient deux yeux du noir le plus profond. Des yeux qui ne brillaient pas, qui regardaient seulement fixement devant eux. Il était, pour chacun, impossible de savoir à quoi pensait cet homme. S'il parlait, sa voix ne laisserait aucune indication quant à ses émotions. Il apparaissait comme un fantôme, un mort-vivant à qui on avait arraché ses émotions. Un corps sans vie.
Jiro se frayait donc facilement un chemin dans la foule, usant sans soucis s'il le fallait de ses larges épaules pour dégager quelques passants, ne prêtant aucune attention aux insultes qu'il pouvait recevoir à cause de ça. Bientôt, il avait complètement traversé la place, et se trouvait finalement devant le lieu convenu.


« Qu'est-ce que tu viens faire là, Jiro ? »

C'était une bonne question, et pour y répondre, il fallait savoir ce qu'il avait fait jusqu'à présent, depuis son arrivée sur la péninsule qu'était Fiore. Il avait bien évidemment entendu parler de l'immense quantité de mages, et surtout, des missives qui circulaient de toute part et arrivaient dans des guildes où des mages répondaient aux missions. Ce phénomène lui avait rappelé ses propres contrats qu'il exécutait, et il s'était renseigné. Comme il aurait pu le deviner, ces contrats étaient régulés par un Conseil Magique qui gardaient un œil sévère sur les guildes de mages. Rien d'illégal ne passait. Pourtant, il suffisait de creuser un peu pour apprendre que certaines guildes illégales acceptaient des missions particulières. Le genre de travail qu'il aimait faire. Bien sûr, il n'était pas du tout enchanté à l'idée de rejoindre une guilde, à se confronter à d'autres personnes qui seront sur le même palier que lui. Il préférait travailler seul, se démarquer des autres, montrer la puissance des Yu. Pourtant, s'il voulait attraper au vol quelques contrats d'assassinat, il allait devoir faire quelques alliances éphémères avec certaines de ces guildes qui regorgeaient d'appels au meurtres. Il avait réussi à contacter une étrange personne qui lui avait promit un assassinat rémunéré. C'était donc parfait. Mais il allait seulement devoir faire équipe avec un autre assassin, venant de la guilde qui lui fournissait la mission.

« La Nageoire. » L'enseigne représentait une sirène posée sur un rocher. Le café, aux couleurs de la mer, grouillait de monde. Jiro n'aimait pas vraiment la foule. Il y avait trop à regarder, le danger pouvait venir de tout côté. Méfiant, sans vraiment le montrer, il s'assit à une table et attendit que son correspondant vienne le rejoindre.
Les secondes passèrent lentement. Ses yeux étaient toujours fixés devant lui, mais ses autres sens étaient à l'affut d'un moindre mouvement suspect. Il était continuellement sur ses gardes, comme sa famille le lui avait apprit. Son père, à force d'assassiner des gens, avait vu sa propre tête mise à prix. Heureusement, son entrainement avait fait qu'il avait survécu à toutes les tentatives d'assassinat qu'il avait rencontré. Jiro, lui, n'avait aucune raison d'être sur ses gardes, à vrai dire. Il était inconnu, à Fiore. Son seul contact avait été l'homme mystérieux qui lui avait donné ce rendez-vous. Mais on était jamais trop prudent ; et c'était même un réflexe de s'assurer de l'environnement où il était.
Il posa son sac aux pieds de sa chaise. Il n'aimait pas se déplacer avec des affaires qui n'étaient pas sur lui, mais en venant au lieu de rendez-vous, il avait échangé sa monnaie de son pays contre celle de Fiore. Il ne roulait pas dans la misère, et les liasses de billets qu'il avait obtenu étaient trop volumineuses pour qu'il puisse tout dissimuler dans ses habits. Comme d'habitude, il portait des vêtements assez amples mais serrés aux extrémités, le laissant respirer tout en ne l'encombrant pas. Pour lui, c'était l'idéal.
Soudain, il y eut du mouvement. Non, son correspondant n'arrivait toujours pas. Mais, à une table non-loin de lui se levèrent deux hommes revêches, qui passèrent à côté de sa table pour se dégager de la terrasse et pénétrer dans la foule.
Ce fut un travail d'expert. Personne ne vit que le sac plein d'argent de Jiro avait été subtilisé. Les deux hommes étaient suffisamment expérimentés pour détourner l'attention et effectuer leur manipulation. En tout cas, ils quittèrent le café avec le sac de Jiro, qui feignait de ne pas avoir vu. Il n'allait tout de même pas provoquer un scandale en public.


Servante de la Nageoire :
« Bonjour Monsieur ! Que désirez-vous ? »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante

La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Je vais seulement prendre un café, merci. »


En moins d'une minute il fut servi. Il dégusta son café lentement, humant les vapeurs chaudes du breuvage. Il se leva alors et s'en alla sans payer – on venait de lui voler tout son argent. Sa silhouette se perdit alors dans la foule.
Il retrouva le plus facilement du monde, cinq minutes plus tard dans une ruelle éloignée de la place, les deux voleurs qui étaient penchés sur la mallette pleine de billets. Sans un bruit, Jiro s'approcha, mais malgré le silence, les voleurs sentirent sa lourde présence. Ils se retournèrent, alarmés, et firent face à l'expression sans émotions de leur victime. Sans prévenir, Jiro sortit d'une de ses poches une grosse aiguille qu'il lança sèchement entre les deux visages des voleurs, leur arrachant quelques cheveux qui rebiquaient au passage. Tétanisées, les deux personnes restèrent immobiles face à l'assassin.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Excusez-moi, c'était juste pour retenir votre attention. Sachez que je ne vais pas recommencer à attaquer. Je ne vais pas m'avancer, non plus. Je ne vais pas vous dénoncer. A une condition, bien sûr. »



Il pointa du doigt l'un des deux hommes, jouant de son autre main avec une seconde aiguille.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Toi, acceptes-tu d'être sous mon contrôle pour seulement une minute ? Si tu refuses, tu te prends cette aiguille entre les deux yeux. Dis seulement Oui. »


Voleur de sac :
«Mais...Oui ?! »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Voleur

La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Très bien. Je tiens ma parole et je vous laisse repartir. »


Il s'inclina devant eux et recula de quelques pas, la tête toujours baissée. Les voleurs, dubitatifs, reculèrent de quelques pas également, craignant toujours le moindre geste de Jiro. L'un des voleurs se retourna finalement pour partir en courant, emportant avec lui son ami – celui qui avait parlé – mais l'autre ne bougea pas. Indécis, le voleur qui voulait s'enfuir s'immobilisa, questionnant du regard son camarade. Au même moment, Jiro releva la tête.


CREATION


Jiro tendis ses mains devant lui, et des fils firent tirés jusqu'à l'homme qui avait donné son accord. Les fils, magiques, étaient invisibles, mais Jiro les sentait sortir de ses phalanges pour percer la peau du voleur. Il avait donné son accord ; il était désormais sa marionnette.
Jiro esquisa un furtif geste de la main, guidant sa marionette. Le voleur-pantin, après quelques secondes d'immobilité, sauta subitement sur l'autre voleur, s'agrippant à son cou. Si l'autre se débattait, le pantin ne semblait ressentir aucune douleur et ne lâchait pas prise. Après quelques secondes interminables, l'homme fut asphyxié, tué par son camarade.
Mais la valse ne s'arrêtait pas là : le pantin s'approcha d'une vieille fenêtre qui donnait sur une maison sans doute abandonnée. Du poing, il brisa le verre, et en attrapa un morceau assez gros. Il se trancha lui-même la gorge et s'affala dans son sang.
Jiro avait commandé ces meurtres en restant à distance. Il ne s'était pas sali les mains et il avait puni ces deux chiens qui avaient osé s'en prendre à lui. S'approchant tout de même des cadavres, il reprit sa valise – il l'avait localisée grâce à un fil qu'il avait enroulé dessus également – et s'apprêta à retourner vers le café, espérant ne pas avoir fait attendre son correspondant.


 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyLun 2 Jan - 17:03

Anonymous
Invité


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Est-ce que la vie à un prix ? Oui, dans la société des Hommes, une vie peut valoir beaucoup de joyaux. Grâce à ses contrats exécuter, il avait pu réserver pendant six mois la chambre à l'hôtel cinq étoile où il vivait avec la jeune Ania McLogen. Enfin jeune ... elle était plus vielle que lui. Et étrangement, c'était lui qui lui fournissait un toit. Et quel toit ! Un palace cinq étoiles, payé à ses frais, tout services inclus. Oui, Ania McLogen, en échange de tenir compagnie à l'effrayante créature qu'était Oméga, vivait dans le luxe. Oméga espérait sincèrement qu'il n'avait pas acheter sa seule compagnie humaine n'ayant pas de rapport avec Silver Fang, mais si tel était le cas, tant pis. Il préférait vivre avec quelqu'un de normal que de dormir dans ses quartiers de Silver Fang. Là-bas, il ne pouvait dormir qu'à moitié et il devait rester aux aguets ... Sait-on jamais, certains larbins pouvaient devenir ambitieux, dès lors qu'il était possible de profiter d'un moment de vulnérabilité. Et puis, Ania était gentille en plus d'être très jolie si l'on regarder avec des critères humains. C'était une étrange relation qu'ils entretenaient. Mais en même temps, toutes les relations qu'Oméga avait, étaient plus ou moins étrange. Même son rapport avec ce monde l'était. Son sens de la justice, du moins, son code de conduite auquel il s'accrochait était lui-même étrange. Quitte à accepter de tuer, autant tuer n'importe qui ...

Eh bien pas pour Oméga. C'était une voie unique pour un assassin que de refuser de tuer des innocents mais, Oméga pouvait être fier de lui-même. C'est ce qui lui permettait de ne pas douter de lui-même. Assumer ses choix et ses actes avec fiertés. Il aimait se battre. Il aimait sentir le frisson de la chasse. Mais il n'aimait vraiment pas se dire qu'après ces frissons, tout ce qu'il restait, c'était la tristesse et le désespoir. Il avait pris donc la décision d'être une sorte d'avant-poste du purgatoire sur Earthland. Les criminels qu'il traquait seraient confrontés à un émissaire des sombres abysses infernales et mourraient dans d'atroces souffrances. Être payé pour tuer des criminels était largement plus honorable que d'être payer pour tuer des innocents. Enfin, après, tuer pouvait être considérer comme terrible par certains. Oméga jugeait juste que quelqu'un ayant tuer des innocents ne méritaient pas de vivre et considérait que s'il pouvait les tuer, ce n'était pas une grosse perte. Enfin, tout dépendais du cas par cas. Aucune justice ne sachant s'adapter à toutes les possibilités ne pouvaient se targuer d'être parfaite. Au final, une seule règle permettait d'avancer dans la vie en tant qu'être Humain : Savoir jauger ses choix, voir si l'on en serait fier ou non, et agir pour le mieux, en faisant de son mieux, de façon qui nous semble juste. On devait choisir ses choix indépendamment du regards des autres.

Le seul juge impartial de nos actes restait, après tout notre conscience. C'était elle qui pouvait vous dire si vous avez était minable, ou si au contraire, vous pouvez être fier de vous. C'est pourquoi, Oméga se contentait d'agir selon ce que sa conscience lui dictait. Et sa conscience lui disait de rester près d'Ania. Et pour ça, l'argent était une condition. Donc pour continuer d'amasser des deniers, il fallait continuer de remplir des contrats. Et c'était sur un contrats un peu spécial qu'on l'avait envoyer. Il avait d'ailleurs dû se préparer pour cette mission. C'était une première, pour lui qui était si chaotique, de préparer une mission. Dans sa valise, un uniforme de majordome flambant neuf pour l'occasion avait été acheter. Cela lui permettrait de s'infiltrer et de mieux réussir la mission à laquelle il participait. Déjà, faillait retrouver son "collègue" pour cette mission. Un indépendant. Il n'aimait pas bosser avec autrui. Déjà parce que les questions sur les cornes, le feu, tout ça, c'était supportable un moment ... Un moment déjà lointain dans la vie de notre incarnation diabolique. Oui, c'était très embêtant de se faire toujours questionner là dessus. Enfin, ses attributs méphistophèliques étaient camouflés la plupart du temps et la limitation de ses pouvoirs permettait de camoufler les cornes. Et donc de préserver les autres de la peur qu'elles pouvaient engendrer. Ensuite, dans la profession, si des gens pouvaient tomber sur lui, alors lui, il pouvait tomber sur absolument n'importe qui ... Donc des grands tarés et des grands malades. Question folie il se défendait, mais la sienne était sous son contrôle. Il préférait honnêtement travailler seul.

Habitant dans cette ville depuis quelques temps, il avait pris ses marques et connaissait pratiquement avec exactitude l'agencement des rues et des lieux. Oui, son corps humain se voyait légèrement renforcé par la présence du diable. Celui-ci lui permettait pratiquement de faire de l'hypermnésie. Néanmoins, il devait toujours ponctionner des êtres vivant pour s'assurer que son corps ne dégénérerait pas. Oui, Crocus, la nuit, était hanté par une ombre bleu. Elle n'avait tuer personne, mais ses victimes se sentaient affaiblies et avait étaient hospitalisés quelques jours. Il répugnait à faire ça, mais les animaux ne marchaient pas bien. Seul les êtres humains pouvaient lui permettre de réparer son corps et de le préserver de l'influence néfaste de ses flammes bleues. La nageoire était un café qu'il n'aimait pas; Il trouvait la mer très moche et tout ce qui s'y rattaché le dégoutait profondément ... Il n'aimait pas l'eau en général de toute façon. Avançant dans les rues bondées & enneigées, il vira dans une artère. Grimpant de murs en murs, il se retrouva sur les toits. Ces derniers étaient un moyen de gagner du temps quand on fréquentait une ville aussi peuplée que la capitale de Fiore. De plus, les gens ne pensaient à pas regarder sur les toits. Il accéléra de toits en toits. Sa valise dans une main, l'autre dans une poche, il finit par surplomber le café où il devait retrouver celui qui l'accompagnerait dans cette mission.

C'était la première à être aussi technique et la mieux payé qu'il avait pu chercher à faire. Ses modestes débuts lui avaient permis de grimper d'un échelon dans la hiérarchie de Silver Fang. Donc d'avoir accès à des missions plus compliqués. Celle-ci, pour le coup, était l'une des plus compliqués que son nouveau rang lui offrait. C'est pourquoi on lui avait fortement conseiller de faire équipe avec quelqu'un. Oui, faire tout cela seul sans briser sa couverture n'aurait pas été une mince affaire. Un sacré challenge. Qu'il n'avait d'autre choix que de relever avec son ami ... qui était pour le moins oriental. Oui, il n'était pas de Fiore, mais devait venir de très loin. Ses vêtements et ses longs cheveux (pour un homme) criait le fait que c'était un étranger. Pour d'autre, cela pouvait aussi signifiait qu'il faisait partie de la nouvelle vagues des travestis Fiorienne. Mais c'était une (possible?) insulte qu'il éviterait de lui dire. Encore une fois, dans ce métier, on ne savait pas avec qui on faisait équipe. Et c'était sûrement pas des enfants de coeur. En contre-bas, ne se sentant pas observer, l'étranger remarqua tout de même le vol de son sac. Le diable perché, étudia sa réaction qui paraissait impassible; Avait-il affaire à quelqu'un de mou du genou ? Ah. Il se leva pour se diriger dans une ruelle avoisinante ... Là où les voleurs s'étaient rendus après leur larcin.

La suite fut désagréablement surprenant. Il semblerait qu'il ai affaire à une sorte de dominateur. Avait-il affaire à un pervers ? Oméga avait entendu de sombres rumeurs concernant les pratiques de certaines peuplades étrangères lointaines .. Soupir. Non, il s'en fichait. Le but était de remplir la mission. Pas de se rapprocher ou s'intéresser à l'identité de son co-équipier. Oméga, du haut de son perchoir, interpella le chevelu :


La Mort aux trousses [Mission rang C] Ptxaw2h4
Oméga :
« C'est moche de mentir. »

Oui, c'était honnête au moins. Quitte à dire quelque chose, il fallait s'y tenir. Zut, il ne devait pas le juger, mais c'était, il semblerait, plus fort que lui. Descendant de son perchoir d'un grand saut dans le vide, il barra la sortie de la ruelle.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Ptxaw2h4
Oméga :
« Je sais pas qui t'es ; Et tu n'en sauras pas plus sur moi. Tu dois juste savoir que je suis le contact de Silver Fang. La propriété de notre cible n'est pas trop loin de notre point de rendez-vous. J'ai, grâce à mes contacts, un point d'infiltration. Je te ferai rentrer dès que possible à l'intérieur. Après, on avisera pour mieux se séparer et trouver les objectifs. »

Oméga se retourna et avança vers la propriété. Il n'avait pas chercher à être froid ou enjoué. Sa voix n'avait rien révéler concernant ses propres émotions ou ses propres pensées. Tout avait été calculer pour être utile et professionnel. D'ailleurs, sur la route, il ne se retourna point et il avança en silence sans jamais rien dire jusqu'à la propriété. Marchant dans les rues, traversant la foule, ils traversèrent la ville jusqu'à ses banlieues et atteindre les limites de la ville. C'est là que commençait à pulluler les domaines des gens riches de Crocus qui ne se mêlaient pas avec la fièvre du centre-ville. Oméga, cependant, rentra par l'entrée principale en grimpant à la grille. Oui, son coéquipier allait devoir faire le grand tour pour ne pas éveiller les soupçons. Oméga disparu du champ de vision de celui-ci pour s'enfoncer dans les jardins. Là, discrètement, il assomma un serviteur qui passait par là, et l'allongea dans un buisson pour bien le cacher. Attrapant sa carte d'identité, il se changea rapidement avec son costume de serviteur et épingla la carte sur le haut de sa poitrine. Jean Lamarre, était son identité pour cette mission. En silence, il déshabilla l'infortuné Jean Lamarre, parti sucrer des fraises. C'était pour son collègue. Il n'avait pas l'oeil pur s'assurer que ces "frusques" lui iraient, mais ce serait mieux que rien. Il faudrait lui trouvait une carte d'identité à lui aussi, mais ils feraient ça sur la route.

Le retrouvant derrière la propriété, là où le rendez-vous avait été donner, il lui déposa les vêtements.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Ptxaw2h4
Oméga :
« Pas le choix; Si on te voit dans cette tenue, ils fileront l'alerte. J'ai essayer de les prendre à ta largeur d'épaules, mais si ça serre un peu, t'aura pas trop le choix que de faire avec. Je m'occupe de la fille et toi, tu t'occupes de trouver un moyen de trouver le contrat. Si on est logique, il doit être dans un bureau. Et peut-être qu'il sera prêt des actions, les êtres humains aiment grouper leur possessions les plus précieuses. Je rentre en premier. Tu te changes et tu me suis par la haut. On se retrouve dans cette endroit à midi pour faire le point. »

Oméga sorti de sa valise un grappin qu'il lança pour grimper à un balcon d'une chambre. Rentrant à l'intérieur, la décoration luxueuse lui ravit les yeux; mais il n'était pas là pour faire une visite. Où pouvait-il trouver la fille et ses ravisseurs ? Les informations fournis avec la mission étaient claires : Elle était retenue captive dans cette maison. Mais où? Oméga, se gratta les cheveux, avança dans les couloirs, a l'affut d'un détail pouvant l'aider à trouver son otage. Néanmoins, la maison était vide. Il allait devoir mener son enquête... il fut envoyé aux cuisines où il fit connaissance avec une jeune servante. Oméga la fit discrètement chuter et la rattrapa avant qu'elle ne se fasse mal.


« Merci ... Vous êtes.. »


« Jean Lamarre. J'ai été embauché récemment. Et vous, qui êtes-vous ? »


« Je .. suis Lucie Buchet, une employé de.. »


« Ah, ça je m'en doute. Dis-moi, Lucie, peux-tu me dire si le patron à interdit qu'on aille dans une pièce ? »


La jeune servante, en soubrette, tenue près d'Oméga, légèrement gênée, se mordit la lèvre. Elle savait quelque chose.

« Il y à bien ... Colette qui s'est fait renvoyer alors qu'elle fouillait les caves à vins mais ... »


« N'ai crainte Lucie, nos n'avons jamais eu cette conversation. »
répondit Oméga en souriant à la jeune demoiselle, charmeur.

Les Humains étaient facilement manipulables et il était un véritable comédien. Néanmoins, il avait dit qu'il ne dirait rien et il respecterait ses engagements. L'aidant à reprendre son équilibre, en souriant, il s'empara d'un plateau qu'il amena au maitre des lieux sans se faire remarquer. S'extirpant de ses faux devoirs serviles, il retourna dans la chambre d'hôte qui leur servait de point de rendez-vous. Il avait quelques informations en poche et savait où chercher dorénavant. Il espérait que Jiro avait trouver un moyen d'accéder au bureau du maitre des lieux sans éveiller les soupçons. Ils n'avaient pas obtenu d'infos sur eux lors de la réception de l'ordre de mission. Donc ni lui ni Oméga ne pouvait connaître les capacités de l'autre. Enfin, Oméga n'avait aucune compétence magique utilisable pour l'assassinat ou les cambriolages ... il devait utiliser les bonnes vielles méthodes, la manipulations, la discrétion etc, pour pouvoir arriver à ses fins. En définitive, ses flammes ne lui servaient que dans les altercations ou dans des missions où la destruction était de mise. Là où il devait la jouer finesse, ses pouvoirs étaient peu utiles. Et vu sa faible maitrise sur ceux-ci à cause de sa cohabitation dans un corps humain, il risquait de causer plus de dommage qu'il ne l'aurai voulu ... un peu comme sa première mission où ses flammes s'étaient déchainés contre sa volonté et avait donc provoquer une émeute. Qui l'avait conduit à pratiquement faire disparaître le train en entier dans une purification par le feu glauque, malsaine et malodorante.

Rentrant dans la pièce avec une pomme, il s'assit sur le lit attendit que midi sonna sur l'horloge de la chambre d'hôte, en attendant son complice.


 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyMer 11 Jan - 19:56

Jiro Yu
Jiro Yu

Eagle's Claw

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Une voix résonna dans la ruelle alors que Jiro semblait être seul. Les deux cadavres étaient étendus plus loin et il était impensable que cela provienne d'eux. Non, la voix venait de quelque part au-dessus de sa tête. S'arrêtant, levant lentement le regard vers l'endroit d'où il pensait venir la voix, il se concentra sur ce qu'il disait.


Inconnu:
« C'est moche de mentir. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

Un jeune homme, mince, peu musclé d'apparence, enveloppé dans de simples vêtements, à la chevelure courte et noire, au regard perçant et déconcerté, se tenait perché sur les hauts toits des ruelles. C'était un parfait belvédère pour assister à la scène qui venait de se dérouler, et Jiro fronça les sourcils en se disant qu'il aurait du porter plus attention au décor qu'aux acteurs – à savoir, il lui était encore difficile de savoir ce qui se passait autour de lui quand il utilisait la Création. Sinon, il aurait senti cet inconnu arriver. Désormais, quelqu'un savait que Jiro était un assassin. Et il ne devait pas laisser de traces. Se demandant s'il fallait qu'il le tue ou pas, il l'observa davantage. La prestance du jeune homme était assez remarquable. Il venait sans aucun doute d'assister à un meurtre mais gardait un sang-froid impressionnant. Le marionnettiste émit alors l'hypothèse que cet homme pouvait être lui aussi un assassin, ce qui confirmerait le fait qu'il ne soit nullement dérangé par un tel accès de violence.
Sautant dans le vide, se réceptionnant sans mal devant Jiro, le garçon continua sa tirade.


Coéquipier :
« Je sais pas qui t'es ; Et tu n'en sauras pas plus sur moi. Tu dois juste savoir que je suis le contact de Silver Fang. La propriété de notre cible n'est pas trop loin de notre point de rendez-vous. J'ai, grâce à mes contacts, un point d'infiltration. Je te ferai rentrer dès que possible à l'intérieur. Après, on avisera pour mieux se séparer et trouver les objectifs. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

Sur ce, il se retourna et commença à marcher. Jiro eut un faible sourire, à la limite de l'imperceptible, ce qui était déjà beaucoup pour lui. Il était intéressé par une telle droiture, ce froid instauré par les paroles de l'inconnu. Ainsi, c'était avec lui qu'il ferait son premier travail à Fiore. Silver Fang devait être une guilde pour laquelle il travaillait. Il regarda la silhouette s'éloigner, connaissant son chemin, et il se mit à le suivre, gardant tout de même une petite distance entre eux.
Pas une fois durant le trajet, l'homme se retourna pour s'assurer que Jiro le suivait. Cela témoignait un désintéressement complet. Tout comme Jiro, d'un certaine manière, qui n'avait aucune expression du visage et paraissait aussi froid que la glace. Contemplant le dos de son associé, épiant sa démarche rapide, il essayait de se demander comment pouvait pratiquer le garçon. Il aimait se représenter l'homme au moment où il tuait. C'était parfois un spectacle intéressant. Il en serait de même avec l'inconnu de Silver Fang.

Ils arrivèrent bientôt devant l'immense propriété entourée d'un vaste mur. S'arrêtant devant la grille, l'associé passa aisément par dessus en quête de premières informations. Il devait venir chercher Jiro de l'autre côté de la bâtisse ; avec un calme déconcertant, Jiro fit le tour de la propriété et attendit patiemment.
Il ne savait pas grand chose de la mission, seulement les grandes lignes, tandis que son coéquipier avait plus d'informations que lui. Mais cela ne semblait aucunement risqué. Ils devaient prôner la discrétion, et Jiro était un maître en la matière. L'autre, qui était passé avec plein de désinvolture par dessus la grille, devrait faire plus attention.
Jiro se remémora son entrée sur scène, à l'inconnu. Il l'avait qualifié de menteur. Pourtant, Jiro n'avait jamais menti. Une telle insulte l'avait un semblant offusqué. Dérangé par le personnage, n'aimant pas la distance qu'il mettait entre eux deux, il se demanda s'il ne ferait pas mieux de le tuer après la mission. Il inventerait un quelconque motif pour expliquer à la guilde que son coéquipier avait été tué. Il empocherait la récompense seul et le monde serait débarrassé d'un incompétent.
Justement, alors que ces sombres pensées flottaient dans la tête de Jiro, se présenta l'inconnu, habillé comme un majordome. Il portait des vêtements à l'identique dans ses bras et les tendis à Jiro.


Coéquipier :
« Pas le choix; Si on te voit dans cette tenue, ils fileront l'alerte. J'ai essayer de les prendre à ta largeur d'épaules, mais si ça serre un peu, t'aura pas trop le choix que de faire avec. Je m'occupe de la fille et toi, tu t'occupes de trouver un moyen de trouver le contrat. Si on est logique, il doit être dans un bureau. Et peut-être qu'il sera prêt des actions, les êtres humains aiment grouper leur possessions les plus précieuses. Je rentre en premier. Tu te changes et tu me suis par la haut. On se retrouve dans cette endroit à midi pour faire le point. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

A l'aide d'un grappin, il retourna dans la maison, grimpant sur le balcon à l'étage. Jiro contempla les vêtements tandis que son coéquipier s'en allait encore de son côté. Restant dans la pièce à la décoration luxuriante, il réfléchit rapidement à la situation. Il avait vu que son allié tenait un badge affiché sur sa veste, avec un nom. Pour différencier ainsi chaque domestique, cela devait prouver qu'ils étaient en grand nombre. Abandonnant les vêtements de son allié, il partit sans se changer inspecter la demeure.
Pour lui, adopter l'identité d'un homme sans prendre son visage était quelque chose de ridicule. Son allié n'était vraiment pas compétent sur ce point. Il suffirait que Jean Lamarre soit reconnu dans la maison pour qu'on arrête l'usurpateur. De plus, si une captive est réellement retenue dans la maison, il était certain qu'on ferait attention à chaque identité. Jiro, en désaccord avec son coéquipier, se dit cependant qu'il avait montré une courte sympathie en cherchant des vêtements adaptés, par exemple. Il avait du le juger sur un coup de tête. Mais, en général, il n'avait pas besoin d'observer longtemps une personne pour la comprendre...
Ouvrant la porte de la chambre, il jeta un furtif coup d’œil dans le couloir. Personne ne rôdait, aucun bruit ne se faisait entendre. Il sortit de sa cachette et avança, guidé par son seul instinct, dans la demeure. Après quelques longues minutes, il entendit un bruit grave, et se figea. Au loin, un bruit de pas se faisait entendre. Il se concentra rapidement pour déterminer le nombre de personnes – deux – et se cacha dans une pièce adjacente, laissant un entrebâillement pour observer les deux personnes. Ce furent des servantes, habillées en noir. L'une était vieille aux joues gonflées. L'autre était jeune au teint cadavérique. La première tenait comme un sceptre un simple balai tandis que l'autre essayait de prendre d'une façon qu'elle ne jugeait pas convenable le sien. Visiblement, cette dernière était une novice dans la maison, et ne savait sans doute pas comment s'y prendre. Jiro tendit l'oreille et les entendit discuter, confirmant ce qu'il avait déduit : la jeune fille demandait où se trouvait les chambres des enfants. Ayant obtenu réponse, elle se sépara de la vieille dame. Jiro attendit que celle-ci parte également de son côté pour suivre à la trace la jeune débutante. Il la retrouva rapidement, errant avec hésitation dans les couloirs, et s'approcha derrière elle sans un bruit. Il leva le bras et assena un coup direct, vif, sur sa tempe. Assommée, la fille tomba sur le côté. Jiro la rattrapa de son autre main et la porta dans une pièce non-loin. C'était une bibliothèque, et malgré l'heure matinale, personne ne s'y trouvait. Si les enfants ne faisaient pas leur éducations en ces lieux, c'est qu'il devait être considéré comme inviolable par des innocents ; ainsi, personne ne devrait passer par là. Étalant la servante sur une table, il la déshabilla, posa ses vêtements à côté d'elle et puis ferma les yeux, levant les bras et se concentrant.


INVOCATION – SAYUKI


Devant lui apparu la silhouette modelée de Sayuki, sa belle-sœur aujourd'hui transformée en marionnette à jamais. Celle-ci possédait un don particulier : si elle prenait bien son temps, elle pouvait modeler une personne et modifier son physique. Jiro devait rejoindre son allié pour midi. Le temps de se faire modeler durait environ une demi-heure. Il lui resterait suffisamment de temps pour trouver les contrats.


MODELISATION – JIRO



Jiro se déshabilla et s'allongea à côté de la servante endormie. Pendant ce temps, la marionnette, Sayuki, observa finement les caractéristiques de la servante, puis s'activa à la tache en touchant le corps de Jiro. Une demi-heure plus tard, Jiro se releva. C'était toujours un homme, car il ne pouvait changer de sexe avec la technique de Sayuki ; mais il avait le même physique que la servante, des orteils aux cheveux. Il regarda son modèle allongé à côté de lui, jugea que le travail était parfaitement fait et fit disparaître Sayuki. Il s'habilla avec les vêtements de la servante, mit dans sa poche un bout de réglisse – une condition pour que le sort perdure est de garder une confiserie sur soi – et s'en alla avec son balai.
Dans son nouveau corps, Jiro pouvait se déplacer à sa guise sans crainte de croiser quelqu'un. Même : il espérait recroiser la vieille femme pour lui demander où se trouvait le bureau. Se dirigeant dans la direction où il l'avait vu partir, il ouvrit quelques portes pour chercher l'autre servante et la trouva au bout de quelques minutes. L'autre lui lança un regard noir, Jiro, adoptant le comportement de la servante, se pencha en avant pour s'excuser.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« On vient de me signaler qu'il faudrait faire du ménage dans le bureau; on vient d'y renverser un vase et les fleurs sont étalées par terre. Je ne me souviens cependant pas où est-ce que c'est. »


Soupirant sans le moindre mot, la servante la poussa dans le couloir et lui indiqua une porte tout au fond. Jiro s'inclina une dernière fois puis s'y rendit.
La pièce était vaste et luxuriante, rangée et ordonnée de fond en comble, et bien évidement, aucun vase n'était cassé. Jiro ne perdit pas de temps et s'avança vers le bureau. Il fouilla dans quelques tiroirs et trouva finalement le contrat dans une lettre ouverte. Il le plaça à l'abri dans ses vêtements et s'apprêta à partir quand il se dit que, tant qu'il était sur place, il pouvait chercher les actions du propriétaire. Il fouilla un peu plus puis découvrit une trappe dans le mur derrière un tableau. Là, des billets ainsi que les actions étaient délicatement entreposés. Jiro prit le tout, rembourrant ainsi ses vêtements, et s'en alla. Il passa devant l'autre servante qui l'attendait dans le couloir sans la regarder et se dirigea vers la bibliothèque. Par chance, on n'avait pas découvert le corps de la servante.
Il leva la tête et vit qu'il était déjà midi. Il se dit alors qu'il devrait rejoindre son allié sans perdre de temps à reprendre son véritable corps – il ne voulait pas perdre encore du temps à effectuer à nouveau la modélisation. Il se rendit donc dans le lieu du rendez-vous où se trouvait déjà son coéquipier. Ne voulant pas qu'on lui saute dessus pour l’assommer – on ne devait pas le reconnaître ainsi – il sortit immédiatement les actions et les billets, les déversant sur le sol.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« C'est moi. J'ai fait ce que je devais faire. Qu'en est-il de ton côté ? »

 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyJeu 12 Jan - 19:11

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Jirô fut à l'heure. Enfin, Jirô c'était une bien étrange façon de le dire. Il avait, il semblerait, copier le corps d'une servante pour pouvoir s'infiltrer. Il espérait que dans le processus, il n'avait tuer personne. Il devait se méfier de lui. Quelque chose le dégoutait profondément de Jirô; Quelque chose de physique. Une répulsion native à son corps. Il refusait de s'y fier totalement, mais Jirô était semblable à des créatures qu'il avait pu voir de là où il venait. Tuer ne provoquait rien en lui. Sauf peut-être de la satisfaction. Bien qu'Oméga était sensible à ce genre de plaisir malsain, il le désapprouvait de plus en plus. Il avait appris que le meurtre n'était pas quelque chose qui devait servir automatiquement à répondre à ses problèmes. Et que tuer les innocents n'étaient pas quelque chose de très utile. C'est pourquoi il ne tuait plus n'importe qui.

« C'est moi. J'ai fait ce que je devais faire. Qu'en est-il de ton côté ? »

« Parfait. Je ne serais pas long. Essaye de surveiller le couloir vers la cave et prépare une diversion au cas où. »

Oméga se releva du lit où il était assis. Il prit la Kurikara dans son fourreau qu'il cacha dans un chariot à nourriture qu'il avait pris soin de subtiliser pour pouvoir transporter son arme. Se dirigeant dans les couloirs sans même se retourner ou prêter attention à son interlocuteur, il se dirigea vers les caves en traversant avec son chariot les couloirs et les escaliers de la maison. Il arriva face à une porte gardée par deux hommes. Sortant la Kurikara dans un mouvement brusque et brutale, l'un fut neutraliser dans un coup de garde dans le ventre suivit d'un second coup sur la tête. Le second, qui s'apprêtait à hurler ne pu le faire. Un bon coup de pied retourner dans le visage lui avait fait étouffer son cri. Un second coup de garde dans la rotule le mit a terre. Un troisième l'assomma une bonne fois pour toute. Les fouillant rapidement, il récupéra la clef sur eux. Il ouvrit la porte et y tira les deux gardes dedans. Il referma à clef derrière lui. Il profitait du fait que tout le monde était occuper à servir le maitre des lieux... quand l'attention des gens étaient focalisés en un point. Il descendit dans les escaliers sans éteindre la lumière. Il retira avança, la mains sur la garde de la Kurikara. Sa nature partiellement diabolique lui permettait de voir en pleine nuit comme en plein jour, ce qui lui permettrait de surprendre ses adversaires. Marchant sur la pointe des pieds, il continua la descente.

L'escalier était circulaire et froid. Tailler dans le pierre. Lugubre sans la lumière. Finalement, un peu de lumière le fit ralentir. Un Homme gardait l'entrée. Un autre au fond en train de dormir. L'autre en train d'uriner dans un coin. L'un près d'une fille ligotée à une chaise. La pièce était éclairer par un vieux chandelier avec des torches. Oméga, bondit des ombres de l'escalier, Kurikara dégainée et découpa au passage le chandelier dont les flammes s'éteignirent. Seule les cornes d'Oméga éclairait la scène. Celui qui urinait poussa un juron en se faisant dessus. Celui près de la chaise recula en sortant une dague. Celui à l'entrée se prit les pieds. Celui au fond se réveilla en sursaut et rentra dans le dos de celui qui avait reculer. Il était temps de les tuer. D'un mouvement précis, deux hommes furent empalés puis enflammés. Le sang et son odeur fit frisonner Oméga qui se retint. Sentant un mouvement dans son dos, il se retourna en retirant la Kurikara et projeta un des ravisseurs contre un mur dans un coup de poing enflammé. Il le trancha latéralement pour le finir. Le dernier était caché dans un coins et faisait le mort. Oméga lança la Kurikara dans le visage de celui-ci qui mourut dans un son affreux. Oméga procéda à une fouille des cadavres et récupéra plusieurs bourses et un contrat. Maintenant ... Il fallait faire disparaître les preuves. De la lame, le feu se répandit. Oméga jeta trois autres bordée de flammes qui se mirent à faire disparaître les corps dans une odeur macabre.

Dieu merci, la fille qu'ils étaient venue sauver était muselée par un bâillon car elle était horrifié par le massacre en règle de ses ravisseurs. Omy referma la Kurikara et la débâillonna. Il dût lui couvrir le visage pour qu'elle ne hurle pas.

« C'est votre père qui nous as payer pour vous libérer. Suivez-moi. Et faites attention aux marches. » dit-il en la trainant. Il courraient pratiquement. La jeune fille trébucha plusieurs fois. Oméga rouvrit la porte fermée à clef. Il la referma à clef. Ils allaient bientôt finir de manger ... Peut-être que Jirô allait faire une diversion. Il fit sortir la jeune fille en courant. Celle-ci, trébucha. Omy se retourna, la pris dans ses bras, et continua de courir vers le mur. D'un grand bond, il sauta en dehors et la reposa au sol.

« On doit attendre quelqu'un qui m'a aider à libérer. »

Il l'attendait par fair-play. Mais il espérait que Jirô ne tente rien ... pour tenter de s'approprier la récompense tout seul. Sait-on jamais ... Mais un combat en pleine rue serait problématique.
 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptySam 14 Jan - 16:25

Jiro Yu
Jiro Yu

Eagle's Claw

Click


Jiro, sous les traits de la servante, observa son coéquipier, qui sous son faux-air nonchalant se contenta de répondre le plus brièvement possible.


Coéquipier :
« Parfait. Je ne serais pas long. Essaye de surveiller le couloir vers la cave et prépare une diversion au cas où. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

Jiro acquiesça. Même sous les traits de la servante, aucune expression ne passait sur son visage. Il suivit du regard l'homme qui passait pour majordome puis emboita le pas en refermant la porte derrière lui. Ils déambulèrent dans les couloirs, la servante suivant le majordome jusqu'à l'escalier menant à la cave. Une lourde porte était gardée par deux hommes musclés, mais qui n'inspiraient aucun danger au jeune homme. Seul, il s'en défit en quelques secondes. Jiro, délaissant le spectacle, laissa son allié explorer le sous-sol et se retourna pour monter la garde.
Son allié avait parlé d'établir une diversion si jamais quelqu'un voulait se rendre à la cave. Il ne fallait que personne ne les surprenne, leur visite dans la demeure devait passer inaperçue. Cependant, le fait de retrouver l'otage assurerait au propriétaire que quelqu'un était passé dans sa demeure – la disparition de ses actions et du rapport confirmant l'enlèvement également, de même que du vol de ses économies. Pour couronner le tout, son camarade avait déjà attaqué deux gardes qui allaient pouvoir dire qu'un majordome les avait attaquer, même si ils ne retrouveraient jamais le majordome en question.
Un problème vint subitement à Jiro : en suivant son coéquipier, il s'était montré devant les deux gardes qui retiendraient à coup sûr sa présence à leur réveil. Le propriétaire se fera un plaisir d'interroger la pauvre servante qui n'aura aucun souvenir de ce qu'elle avait vu car elle n'avait tout bonnement pas assisté à la scène. Alors qu'il méditait lentement à ce sujet, il entendit alors un bruit de pas rapide qui s'approchait. Il eut juste le temps de prendre son balai et de feindre le fait qu'il nettoyait le sol quand arriva un homme au bout du couloir. Il portait un costume rouge, avait un regard vif et colérique, un front large. Son visage, inspirant une assurance sans conséquent, fit comprendre à Jiro que c'était sans doute le propriétaire de la maison qui venait de terminer son repas. Il s'arrêta et s'inclina.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« Bonjour monsieur. »


L'homme s'arrêta subitement, haussant les sourcils. Il observa de bas en haut la jeune servante, puis releva son visage du bout des doigts pour plonger son regard dans le sien.


Propriétaire :
« Tu es la nouvelle servante que j'ai embauché il y a une semaine, n'est-ce pas ? Tu es une jolie fille. J'aimerai que tu t'occupes de mes propres appartements dès à présents. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Propritaire


Son regard était évocateur. Jiro restait stoïque, mais acquérait la certitude que cet homme était dangereux pour la servante. Il devait sans doute se conforter dans sa puissance et abuser de son autorité sur la pauvre femme.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« Monsieur, je m'excuse d'avance, mais un incident a été relayé dans votre bureau. »


L'homme, ses traits se durcissant, serra davantage le menton qu'il tenait toujours de la jeune fille pour ne pas qu'elle dévie le regard. Serrant des dents, il répondit en un souffle :


Propriétaire :
« Comment ça ?! »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Propritaire


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« Je ne saurais vous l'expliquer, je vous prierais donc de m'accompagner. »


L'homme la relâcha brusquement, déséquilibrant Jiro qui simula une chute en arrière, puis sans se soucier de la femme, il se rendit de sa marche rapide vers son bureau. Se relevant, Jiro le rattrapa et rentra juste derrière lui, discrètement, dans le bureau, et referma la porte derrière lui, ce qui fit sursauter le propriétaire.


Propriétaire :
« Qu'est-ce que tu fous là, toi ? Et qu'est-ce qui s'est passé dans mon bureau ? Rien n'a changé de place ? »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Propritaire


Il termina en giflant sauvagement la servante. Mais cette fois, elle ne tomba pas. Crachant un flot d'obscénité, il frappa de son autre main la fille, balançant sa tête meurtrie de droite à gauche. Jiro ne disait rien, se laissant recevoir des coups. Il ne bronchait pas. Il essayait juste de se maitriser.


« T'es censé être le plus discret possible pour cette mission, Jiro. »

Alors que l'homme allait le gifler à nouveau, Jiro sortit de sa robe une aiguille qu'il avait emporté et l'enfonça dans le front, perçant son crâne et son cerveau.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2
Jiro Yu :
« On ne frappe pas un Yu. »


Il retira brusquement l'aiguille, déversant un flot de sang autour de lui, et se retourna, laissant le corps sans vie du propriétaire derrière lui.
Jiro se trouvait actuellement dans un état second. Il n'était pas énervé, mais seulement excité. On l'avait insulté en le frappant, et insulter un Yu l'excitait profondément. Il ressentait un immense plaisir car il savait qu'il allait tuer celui qui avait commis l'outrage. On lui avait donné une raison de tuer. C'était plus que suffisant pour sa satisfaction.
Il retourna machinalement dans la chambre où se trouvaient tous les billets éparpillés ainsi que les contrats. Il ramassa le tout puis se rendit à la bibliothèque. Il prit le réglisse de sa poche et croqua dedans, retrouvant son apparence originelle immédiatement. Il se rhabilla, rhabilla la servante et la réveilla.


Servante :
« Qui êtes-vous ? »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Mon identité n'a aucune importance. Il faut juste que vous partiez. Le propriétaire a été tué. Et vous serez sans doute suspectée. Tenez, prenez cet argent, et partez à l'étranger quelques semaines le temps que cette affaire se calme. »

Servante :
« Mais... »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Servante2


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Ne discutez pas. Fuyez. »

La femme prit les quelques billets que lui tendaient Jiro puis s'en alla, apeurée. Jiro resta quelques instants pensif, ressentant les effluves du plaisir donné par le meurtre encore dans son corps. La mission serait sans doute un échec, car ils n'avaient pas été discrets, mais le reste avait été bien orchestré. De plus, il avait touché de l'argent en plus, volant celui du propriétaire qu'il avait tué. Au final, ça lui était donc égal. De toute façon, si quelqu'un était sanctionné si jamais la mission devait être un échec, ce serait son coéquipier.
D'ailleurs, ce dernier devait être en train de l'attendre dans une ruelle dehors. Porté par le sentiment extatique du au meurtre, il s'y dirigea. Il retrouva l'homme et une jeune fille, sans doute l'otage, qui l'attendaient. Il sortit les actions et le contrat du propriétaire qui confirmait la prise d'otage.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« J'ai tué le propriétaire. En plus de ça, c'est moi qui ait les actions, le contrat et l'argent. En gros, tu as raté une bonne partie de ta mission. Je peux te laisser ce qu'il te faut et te laisser rentrer chez toi si tu me satisfais davantage. Je veux de la satisfaction. »


Il n'avait pas ressentit un tel plaisir depuis qu'il avait quitté son pays natal, si bien qu'il voulait faire perdurer l'instant. Il voulait combattre son adversaire. Pas forcément le tuer. Juste faire perdurer le plaisir un peu plus longtemps.

Il sortit une aiguille et la lança d'un coup rapide vers l'otage. S'il tuait l'otage, son ex-allié aurait tout perdu. Et Jiro, lui, gagnerait de la satisfaction.
Il savait cependant que son comportement n'était pas conforme. Il n'avait pas l'habitude d'opérer ainsi. Il tuait uniquement ce qui devait être tué. Mais aujourd'hui était un autre jour. Il goutait à nouveau aux plaisirs depuis si longtemps. Oubliant ses conventions, il se concentra sur un unique but : il fallait que ca soit spectaculaire.

 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptySam 14 Jan - 18:31

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- J'ai tué le propriétaire. En plus de ça, c'est moi qui ait les actions, le contrat et l'argent. En gros, tu as raté une bonne partie de ta mission. Je peux te laisser ce qu'il te faut et te laisser rentrer chez toi si tu me satisfais davantage. Je veux de la satisfaction.

Oméga ouvrit les yeux ronds. Il fut parcouru d'un soubresaut. Quelque chose qui le fit trembler. Ses dents et sa mâchoire se serra. Il n'arrivait plus à déglutir. Quelque chose de lourd était en lui. Son dos fut parcouru d'un frisson. Il perdit son sourire. Sa tête se décala sur le côté. La neutralité de son expression fut remplacé par un regard choqué. Mais cela dura quelque seconde. Une partie de lui été choquée. L'autre était ... indigné. La fille derrière lui recula. Oméga baisas les yeux. D'un geste presque synchronisé, quoi que légèrement anticipé, Oméga attrapa l'aiguille en plein vol. Il releva ses yeux qui avaient pris une teinte diabolique. Ses crocs étaient visible. De son pantalon, sa queue au bout touffu sorti et serpenta de gauche à droite furieusement. De sa main libre, il sorti le sabre saint qui retenait ses pouvoirs. Celui-ci se teint de flamme bleu. Ses cornes réapparurent et et ses yeux se mirent à flamboyer alors que c'est bientôt tout son corps qui se recouvra d'un manteau de feu couleur azur. Sa peau se renforça. Ses muscles se tendirent. Des veines apparurent sur son visage. Oméga se retourna vers la jeune fille.

- Fuis et ne retourne pas ... Je m'occupe de cette ordure ...

La fille ne répondit pas et s'en alla en tremblant. Le regard d'Oméga n'avait plus rien d'Humain. L'aiguille dans sa main s'enflamma et commença à fondre. Oméga la relança avec force sur Jirô . Puis il grogna de façon bestiale et se jeta en avant sur Jirô dans une charge enflammée. Il ne se battait pas pour la mission ou autre chose. Il voulait punir Jirô de ses actes. Il voulait le châtier et à présent qu'il savait à qui il avait affaire, il savait que s'il pouvait le tuer ou l'envoyer en prison, il n'hésiterai pas un seul instant. Tout en attaquant il hurla sur un ton diabolique :

- Pourquoi avoir saboter la mission, saloperie ? Pourquoi avoir tuer cet Homme alors qu'il allait aller en prison ? Et t'as penser à tout ces gens qui se retrouveront sans emploi ? Et sa famille ? Ou alors t'en as rien à foutre des autres ? Du plaisir t'en veux ? Si t'es masochiste mon gars, je vais t'en donner et te faire brûler en enfer !

La fureur d'Oméga était palpable. Ses flammes dansaient avec ferveur et semblait n'avoir qu'un but : Dévorer Jirô pour l'envoyer en enfer. Mais la scène était étrange. C'était bien le diable ici qui prenait la défense de tout les innocents lésées par les actes de Jirô. Et c'était bien un être humain qui avait l'air diabolique ici. Les rôles étaient inversés alors que les flammes bleus dansaient dans la rue devant la maison du bourgeois.
 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyDim 15 Jan - 21:00

Jiro Yu
Jiro Yu

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La réaction de son ex-coéquipier ne se fit pas attendre et fut pour le moins assez spectaculaire. Outre son visage qui prenait une teinte radicalement coléreuse, une queue touffue sorti de son pantalon en battant l'air pour combler son énervement, des petites cornes se firent voir sur son crane et tout son corps fut enveloppé d'une flamme bleutée. Il attrapa au vol l'aiguille sans difficulté, et somma à la jeune otage de s'en aller. Jiro n'émit aucun sourire, mais il était rassuré que son ex-coéquipier réagisse ainsi. Le combat semblait imminent ; Jiro allait mesurer pour la première fois son art à la magie de Fiore.
Son adversaire relança alors aussi rapidement l'aiguille de l'autre côté, et Jiro, montrant qu'il maitrisait d'autant plus la situation que lui, se contenta, sans dévier du regard, de rattraper l'aiguille d'une main avant qu'elle ne transperce son visage. Cette dernière était très chaude, elle fondait presque, ce qui lui donnait une forme délurée. Elle serait inutilisable pour la suite, si bien que Jiro la laissa retomber à terre avant de la dégager d'un coup de pied. Il se concentra à nouveau sur son adversaire, qui bouillonnait sur place, tenant fermement une épée qui dégageait également l'aura chaude et bleutée. Il poussa subitement un hurlement sauvage. Avec sa métamorphose et son manque de sang-froid, on pouvait le comparer à un animal. Une autre comparaison intéressante serait également celle avec Jiro : si son adversaire sautait presque sur place en quête de vengeance, Jiro se tenait bien calmement, le visage impassible, à le fixer. Le paysage fut cependant modifié quand le bleu commença à s'avancer.


Coéquipier :
« Pourquoi avoir saboté la mission, saloperie ? Pourquoi avoir tué cet homme alors qu'il allait aller en prison ? Et t'as pensé à tous ces gens qui se retrouveront sans emploi ? Et sa famille ? Ou alors t'en as rien à foutre des autres ? Du plaisir t'en veux ? Si t'es masochiste mon gars, je vais t'en donner et te faire brûler en enfer ! »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

En terminant, il accélérera la cadence, sautant littéralement sur Jiro pour l'attaquer de front. Le marionnettiste se contenta de glisser sous son adversaire, passant ainsi dans son dos, mais à la place de l'attaquer par derrière, il se releva et établie une distance conséquente entre eux pour répondre aux questions qu'on lui avait posé.
L'homme avait qui il devait faire la mission s'était relevé froid, distant, mais la colère avait réveillé sa nature. Il se prenait apparemment pour un défenseur des valeurs morales, ce qui était une lourde contradiction avec son profil d'assassin.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Le propriétaire abusait de ses employés, et il m'a agressé, ce n'était que de la simple légitime défense. Il vaut donc mieux qu'ils se trouvent un nouvel emploi plus certain. Pour sa famille, ca doit être un fardeau qui s'envole ; vu le profil qu'il avait, c'était un manipulateur coriace et cruel. Mais ce n'est pas là l'important : c'est juste relativement intéressant de voir que tu es capable d'accepter des missions périlleuses, que tu es capable de tabasser des personnes juste pour te frayer un chemin, mais qu'en retour tu prônes des pseudos-valeurs existentielles. »

Il sortit alors une nouvelle aiguille qu'il tripota, la montrant avec évidence à son adversaire.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« J'aimerai bien connaître ton petit nom. Moi, c'est Taro. Je viens d'arriver à Fiore. Et toi ? Tu viens de Silver Fang, n'est-ce pas ? Que fait dans une guilde noire un homme qui est écœuré par le crime ? »

Il n'attaqua pas ; il voulait seulement voir ce que son adversaire allait répondre.
 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyMar 17 Jan - 16:40

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Il était amusant de se rendre compte que ces petits humains étaient parfois bien pire que ses semblables. L'ironie était douce. Jirô n'avait forme humaine que de corps. Son âme, si elle devait aller un jour quelque part après sa mort, ça serait de là où Oméga venait. Là où il avait régner des temps immémoriaux. Maintenant qu'il était arriver ailleurs que son monde d'origine ; lui qui était l'ultime incarnation de la notion de mal pour les êtres vivants ici, il pouvait le dire. Vivre en tant qu'être Humain était une chance, car ici, il y avait autre chose qu'une lutte pour la survie cruelle & éternelle. Il y avait mieux. Il y avait la compassion et autre chose que la domination par la force et la ruse. Et c'est parce qu'il connaissait la vision de l'enfer mieux que quiconque et l'ordre qui y régnait qu''il pouvait se sentir heureux d'avoir pu connaître autre chose. Il plongerait avec joie son ancien coéquipier là-bas pour lui faire regretter ses actes. Oméga était bel et bien conscient que son adversaire n'était pas un rigolo mais il sentait aussi qu'il avait l'avantage. Il ne semblait pas comprendre ce qu'il était et c'était peut-être le plus intéressant dans tout ça. Il allait pouvoir lui montrer qu'il n'avait pas en face de lui un simple être humain, mais quelque chose de bien plus dangereux et de supérieur. Oui, les créatures telles qu'Oméga se sentaient largement supérieur aux êtres Humains et pour cause : Ils chassaient et massacraient plus souvent des êtres humains que la situation inverse.


<< On peut pas le laisser s'en tirer comme ça, Oméga ! Il faut qu'on fasse quelque chose !! >>

<< Tiens-toi tranquille et laisse-moi faire. Je vais me charger de son cas moi-même. La vérité est que tu m'as permis de connaître d'autre chose. Disons que je met en application ce que tu m'as montrer, mon garçon. >>

Oméga bouillonnait d'émotion. Mais ils reprit lentement le contrôle de lui-même. Sa partie humaine était en colère. La partie diabolique était, par contre elle, amusé. Amusé et pleine de dédain pour Jirô. Le diable et l'adolescent s'était convenu pour avancer ensemble et depuis qu'ils avaient pris cette décision, son corps avait progressivement arrêter de s'autodétruire. Le jeune adolescent avait proposer un pacte avec le diable (ce qui était amusant) et en échange de celui-ci, Oméga allait l'écouter. Ce pacte avait été rempli et Oméga avait pu commencer à comprendre pourquoi la race humaine avait été tenté par le bien & le mal. La queue se mit à faire des mouvements plus lents et doucereux, comme celle d'un chat. Oméga était complaisant. Son adversaire lui avait fait une glissade pour l'esquiver. En même temps, Oméga avait perdu son calme et toute la rage de sa partie humaine lui avait fait réagir de façon bien trop violente. Il écouta l'humain en face de lui en souriant. Son regard avait quelque chose d'insoutenable. Comme une souris fixé par les pupilles félines d'un chat. Il planta la Kurikara au sol, écoutant les divagations d'un être humain qui osait lui poser des questions. Il était déjà clément de l'écouter. Surtout que cet être humain puait. Il sentait la mort et le sang. Il était soit un psychopathe, soit un simplement une ordure. Ce qui est amusant, c'est que les deux se rejoignaient et dans tout les cas, cela signifiait que cet être humain était quelqu'un, qui, pour le bien commun de sa propre race, devait disparaître. Qui était-il pour juger de cela ? Un diable. Les flammes autours d'eux commençaient à se répandre tout autour. Le vent n'aidait pas à rendre moins discret leur altercation et les arbres et les herbes autours devenaient des proies pour les flammes. Le jardin qu'ils avaient traversés aller bientôt se transformer en enfer pour toute vie, mais la couleur des flammes rendaient celle-ci bien plus visible. Alors qu'il écoutait, exaspéré le pitoyable être vivant qu'il avait en face de lui, il es mit à rire brutalement et bruyamment, un rire hautain qui avait pour but de couper son interlocuteur. Il enchaîna sèchement sur un ton particulièrement supérieur :


« Ferme la, Humain. Dit-il en lui lançant une vague enflammée de sa main gauche vers Jirô. C'était une simple attaque pour le forcer à bouger et donc à se taire. Tu n'es pas en mesure de me juger, toi qui est un être qui n'a pas connu autre chose que ce monde. Tu es né trop jeune pour pouvoir dialoguer avec moi »


Oméga le pointa du doigt et lui dit alors, avec un sourire moqueur :


« Tu es un menteur, je te l'ai déjà dit. Tu as menti sur ton appellation parmi les êtres de ta race. Par ailleurs, tes justifications sont pitoyables et je me fiche de savoir ce que tu penses de tes actes. Au final, il y n'y à qu'une chose à savoir... A la toute fin, peu importes tes actes, il n'y aura que tes juges et ta conscience. Disons juste que je suis là pour accélérer l'heure de ton jugement. Pour ce qui est de mon identité, dis-toi juste je suis un être qui t'es supérieur, c'est tout ce dont tu as à savoir... Humain. »


Les flammes autour d'Oméga dansaient avec un éclat intimidant. Il était redevenu totalement calme. pourtant ses yeux brillaient d'un éclat lui aussi effrayant. Quelque part, la mort de Jirô pouvait se refléter à l'intérieur des pupilles diaboliques de notre saint-patron des enfers. Mais son reflet était celui d'un être qui allait brûler dans des flammes d'un bleu azuré.


« Peu importe mes motivations, peu importe ce que je suis ou qui j'ai pu être ; ce qui importe est ce que je veux devenir. Et devenir celui qui débarrassera ce monde de ta souillure ne me déplaît pas du tout. »


La Mort aux trousses [Mission rang C] Hd4w0duy

Le diable reprit le sabre qui se ré-enflamma avec ferveur. Quelques secondes suffirent à Oméga pour combler la distance entre eux et l'agressa avec son sabre enflammé, envoyant des flammèches tout autour de lui. Il était diaboliquement précis et l'esquivait serait beaucoup plus complexe. Par ailleurs, les flammes avaient profité des longs monologues de deux dialogueurs pour continuer à se répandre. Tôt ou tard, les mages-aquatiques, pompiers de Crocus, allaient arriver pour endiguer celui-ci. Il ne doutait pas que Jirô allait tôt ou tard s'en aller. Néanmoins, Jirô ne pourrait pas réclamer un centimes des actions de l'Homme ou une partie de la récompense de la mission ... Oh oui. Oméga savait déjà ce qu'il allait faire pour empêcher Jirô de profiter de sa traitrise ... Oméga était un félon, alors devenir un parjure n'était pas si compliqué que ça pour lui.

 MessageSujet: Re: La Mort aux trousses [Mission rang C]   La Mort aux trousses [Mission rang C] EmptyLun 13 Fév - 17:54

Jiro Yu
Jiro Yu

Eagle's Claw

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La seule et unique réponse de l'homme en face de Jiro fut un éclat de rire sournois et dédaigneux. Jiro n'en fut pas offensé ; il aurait été davantage étonné que l'autre homme lui donne son identité du premier coup. C'était une sorte de règle à ne pas faillir dans ce milieu où les crimes fusaient. Pour preuve, même lui avait donné une fausse identité. Mais dans l'état actuel où il se trouvait, où la délicatesse de ses sentiments meurtriers se réveillaient depuis si longtemps, il aurait été bien capable de commettre quelques mégardes. Pire ; il en était pleinement conscient, et pourtant, cela ne l'affectait guère. Le regret n'égalerait jamais le désir profond qu'il éprouvait à l'instant même.


Coéquipier :
« Ferme la, Humain. Tu n'es pas en mesure de me juger, toi qui est un être qui n'a pas connu autre chose que ce monde. Tu es né trop jeune pour pouvoir dialoguer avec moi. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

Il termina en balayant nonchalamment l'air devant lui, envoyant une petite sphère enflammée pas de quoi apeurer Jiro, si ce n'est que le forcer à se concentrer à nouveau sur son adversaire. Ce dernier semblait se maitriser pour rester sur place, mais si son corps ne faisait plus transparaitre sa vive colère, elle semblait se dégager par ses paroles.


Coéquipier :
« Tu es un menteur, je te l'ai déjà dit. Tu as menti sur ton appellation parmi les êtres de ta race. Par ailleurs, tes justifications sont pitoyables et je me fiche de savoir ce que tu penses de tes actes. Au final, il y n'y à qu'une chose à savoir... A la toute fin, peu importes tes actes, il n'y aura que tes juges et ta conscience. Disons juste que je suis là pour accélérer l'heure de ton jugement. Pour ce qui est de mon identité, dis-toi juste je suis un être qui t'es supérieur, c'est tout ce dont tu as à savoir... Humain.
Peu importe mes motivations, peu importe ce que je suis ou qui j'ai pu être ; ce qui importe est ce que je veux devenir. Et devenir celui qui débarrassera ce monde de ta souillure ne me déplaît pas du tout. »
La Mort aux trousses [Mission rang C] Omgaw

Jiro nota une nouvelle fois l'utilisation acerbe du mot humain, qui le forçait presque à réprimer une grimace. Son adversaire était un être intéressant, vouant une étrange rancœur à l'homme mais lui même causant des meurtres, actes jugés « inhumains ».
L'homme en face de lui fixait toujours Jiro quand, armé de son épée, il lui fonça dessus, répandant des nuées de flammes aux alentours pour toucher le marionnettiste. Jiro, misant sur son agilité, lança simplement son aiguille vers l'autre homme, non pas dans le but de le toucher, mais pour que, forcé à l'esquiver, il se décale légèrement et que Jiro en profite pour amorcer une digne esquive. Chose faite, il se déhancha brutalement et par maintes acrobaties évita la longue lame brillante de l'épéiste. Malheureusement pour lui, une flammèche fusa vers lui et le percuta en plein torse, abimant son habit, le propulsant légèrement en arrière et le faisant perdre sa valise qui comportait tout l'argent et les papiers de la mission qui se répandirent sur le sol. Cela n'avait pas suffit à le déstabiliser, et il retomba sur ses appuis quelques mètres derrière Jiro. D'un coup d’œil, il évalua les dégâts : rien d'important ; et il releva la tête.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Mes justifications sont valables, tandis que toi, tu sembles te mouvoir à ton simple instinct et à ta propre humeur ; n'as-tu donc aucun précepte, aucune valeur morale qui t'oblige à suivre ton propre chemin ? Tu es un être bien mystérieux, tu m'intéresses. »

Un vacarme, non-loin, se fit entendre. On allait pas tarder à intervenir sur place, il allait falloir que Jiro et l'autre homme s'enfuient. Leur brève altercation prenait donc fin. Mais Jiro n'allait pas s'enfuir ainsi. Il fallait tout de même qu'il marque l'esprit de son adversaire. Qu'il prolonge un peu plus le plaisir...


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« Qui es-tu pour te croire supérieur aux humains ? Avec toutes les formes chimériques qui existent en ce monde et tes aptitudes assez spéciales, je ne douterai pas que tu ne sois pas un humain normal. Mais qui t'as dis que tu étais le seul ? »

Jiro eut, pour la première fois depuis longtemps, un signe distinct qui se marqua sur son visage : un leger rictus. Pour la première fois, son visage froid et hostile, neutre et impassible, prenait une expression singulière qui traduisait son état d'esprit. Mais celà ne dura qu'une seconde.


La Mort aux trousses [Mission rang C] Jirof
Jiro Yu :
« En effet, qui t'as dis que tu m'étais supérieur ? D'accord pour être supérieur aux humains, mais qui t'as dis que j'étais moi-même un humain ? »

Il sortit alors de sa poche un simple bâton de réglisse. La simple preuve que le sort de Modélisation de Sayuki tenait toujours. Le simple réglisse qui permettait de lui offrir une apparence humaine et de cacher sa véritable forme. Il le montra avec insistance à son adversaire, puis d'une pichenette, il se l'envoya dans la bouche. Au moment où il le croqua se passa quelque chose d'assez spectaculaire. Sa peau se brunit, ses traits devinrent grossiers, ses membres ballants. Il réapparu sous sa forme de marionnette. Des yeux coulissants, des bras et jambes qui pivotent grâce à des articulations trop visibles, un léger couinement à chaque mouvement. Sa couverture, rigide, n'était pas du bois, mais quelque chose de plus résistant, un alliage de métal et de magie propre à Jiro. Pour ainsi dire, son apparence sordide était assez glauque, car cette fois on pouvait se rendre compte que, jamais, l'expression du visage du pantin ne changera ; pour toujours, la marionnette sera vouée à l'immobilité stricte.
Soudain, du bout de la ruelle, surgirent une douzaine de personnes en combinaison, prêtes à foncer sur eux. Jiro, réagissant au quart de tour, s'empara de sa mallette non-loin, ramena le plus de billets en son intérieur possible et fit un bond périlleux pour disparaître sur les toits. Il bondit ainsi aux dessus des maisons, sous son apparence de marionnette, balançant sa valise au rythme de ses sauts.


Ainsi s'achevait cette première mission pour Jiro. Tard, la nuit qui suivit, dans une chambre louée dans une auberge quelque peu miteuse, assis face au mur, il se mit à réfléchir au comportement qu'il avait eut cette journée. Il avait été inconscient sur bien des bords, épris par l'envie insoutenable de satisfaire un désir trop longtemps inavoué. Il avait même donné le nom de son frère ainsi que sa véritable apparence à un homme qui resterait peut-être à jamais un inconnu pour Jiro.
Dans la valise se trouvaient seulement des centaines de billets ; l'autre homme, en s'enfuyant de son côté également, avait du en récupérer l'autre moitié ainsi que les contrats, actions et toute l'imprimerie de sa victime. Pour quelqu'un, la mission serait au moins une réussite.
Ce n'était pas qu'il considérait cette journée comme un échec ; mais plutôt comme une mauvaise passe. Maintenant que son profond désir de meurtre était assoupi, il ne faillirait plus. Depuis la mort de sa famille, il s'était contenu du mieux qu'il pouvait ; il devait immanquablement exploser. Il se pardonnait donc cette mégarde. Le seul problème resterait l'inconnu, l'homme de Silver Fang. Si jamais il fallait effacer des traces, la première chose à faire serait donc de tuer le mage aux flammes bleues. Un mage puissant, mais qui pourrait facilement, par son manque évident de précepte fiables, se faire avoir par la ruse de Jiro, qui, dès à présent, ne prendra plus de risque à ses dévoiler ouvertement.



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