Pour je ne sais quelle raison, je devais me rendre sur une petite ile dans l’océan. Je vis l'île à l'horizon. Comme à mon habitude, j’avais navigué sur une petite barque. J’accosta sur le petit bout de terre à la nuit tombé. Ne voulant rien faire, je partis en direction du centre ville à la recherche d’une taverne bien crasseuse comme je les aimes.
Le barman venait de me servir un sixième verre de rhum. Je pouvais déjà ressentir les effets de l’alcool dans mon cerveau. Je posa ma tête sur le comptoir et soupira d’ennui. Quelle idée d’avoir accosté sur une île avec si peu de population? Je me trouvais dans un bar au centre du village et qu’un seul poivrot était en train de dormir au fond de la salle. Un docteur sans patient c’est comme un bucheron sans arbres. Je m’étais légèrement assoupi. Je décollé mon front du comptoir en bois et m’étira. Je devais arrêter de trainer dans les bars. Ca Commençait à être une mauvaise habitude. Surtout pour un docteur. Je n’avais même pas de sous sur moi et la seule façon pour moi de sortir d’ici était de me faire jeter dehors par le gérant. Je me lève avec difficulté et tombe aussi sec sur une table du bar qui éclate sous mon poids.

"Mais ce n’est pas possible, ils ne tiennent pas l’alcool ces médecins."

Il attrapa mes bras et me traina jusque dans la rue derrière la taverne et me jeta dans la poubelle à ordure. Peux importe, j’étais sorti de ce bourbier. La rue puait l’alcool et l’urine un peu partout. La lune pâle était déjà très haut dans le ciel et je n’avais aucun endroit où dormir. Je continuais ma route dans les ruelles sombres et désertes du petit village. Un regard se pose sur moi et un léger frisson parcourra mon corps. Je m’arrête et regarde autour de moi. Là, dans un buisson non loin de moi, des yeux brillaient dans la pénombre. Encore une bête en quête de chaire fraiche. Tiens, il me faisait penser à quelqu’un. Malheureusement pour cet créature, mon corps n’était que putréfaction. La bête sortit du buisson et…et……et…… Un Chat ? Simplement un chat à moitié mourant. Il me regarde fixement et bombe son corps. Il me montre que je ne suis pas le bienvenue.

"Dégage de là le Miron. Je ne suis pas venu m’accaparer ton territoire donc tire toi de mon chemin. Mais au fait, sa se dissèque les ch……"

Pas le temps de finir ma phrase que le chat se jeta sur mon visage et planta ses griffes dans ma joue.

"Ksssss sale Neko. Tu ne crois pas que j’ai assez de cicatrices sur la gueule comme ça ????"

Sous la colère, je pris le chat par la peau du coup et le frappa avec mon pied de toute mes forces. Il mit peu de temps avant de disparaitre dans les airs. J’y étais allé un peu fort. Mais bon, rien à foutre. Comme-ci je me préoccupé d’une boule de poil. Je devais continuer ma route. Mais ? Mais ? Quelle route ? J’errais sans but sur cette île désolée.
Me voilà arrivai dans une petite clairière. Sur le sol, se trouvait le chat qui m’avais attaqué un peu plus tôt dans la nuit. Il était en très très mauvais état. Je m’agenouille tout près de lui, prend un scalpel dans ma poche et…et…et…Bizarrement je ressens les effets des six verres maintenant. Pourquoi maintenant ? Sa fait déjà trois heures que j’avais pris mon dernier verre. J’avais un liquide qui contrait les effets de l’alcool dans une bouteille. Je mis ma main dans la poche de ma blouse, pris la bouteille et bu le contenu d’une traite. Le liquide couleur ambrée coulait dans ma gorge. Son gout corsée mais pas désagréable me fit tourner la tête. Drôle de gout pour un remède. J’ai d’un seul coup une bouffée de chaleur. Je regarde la bouteille et vois avec difficulté sur la bouteille : Rhum.
Sa m’étonne même plus. Je venais de m’enfiler une bouteille de rhum. Et je devais encore m’occuper de ce chat à l’agonie. Je prends le premier scalpel qui me passe sous la main et plante la lame dans la chaire du petit être d’un coup sec. Impossible de travailler précisément. Mon bras faisait des cercles et le ventre de l’animal devint vite une soupe. Fallait vitre trouver une solution. Une idée me vint à l’esprit. Je pris plusieurs poignées de terre et commença l’empaillage. Je n’avais encore jamais fait ce genre de chose. Je prenais tout ce qui me passer sous la main. Feuilles mortes, terre, herbes, brindilles. Bon ce n’était pas parfait mais j’avais fait mon maximum pour lui redonner de son vivant………d’autrefois.
Cette opération avait été éprouvante pour moi. Surtout sous les effets de l’alcool. Mon repos fut de courte durée. Un vieil homme inoffensif sortit du brouillard. Il avait l’aire assez paniqué.

"Je peux vous aidez monsieur ? Vous avez l’aire paniqué."

"Bonjour jeune homme. Je suis à la recherche de mon chat. Vous ne l’auriez pas vu par hasard ? Il est complètement noir."

Un chat noir ? Je me retourne et……comment savoir si il est noir ? Il est surtout rouge oui. Je prends le chat des mes bras et le montre au vieil homme.

"Es-ce que c’est lui ?"

Le personnage âgé s’approcha pour mieux le voir.

"Oui oui c’est lui mais……il a légèrement changé."

"Non je le trouve vivant. Je l’ai trouvé sur le sentier et il ma suivit. Tenez monsieur et faite attention à lui."

"Euh…euh……oui heu bien sur."

Il le pris dans ses bras et sans qu’il n’est eu le temps de me remercier, je disparu dans le brouillard.