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Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] |
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| Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Ven 3 Juin - 18:00 | |
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| Ma lumière avait fait beaucoup d'effet dans les environs. Peut-être était-elle trop brillante. Nous continuâmes de marcher un peu lorsqu'un rugissement puissant se fit entendre dans les environs. Il interrompu la réponse que Kôta avait à me donner à propos des animaux. Mieux encore, la force de ce hurlement nous empêcha tous deux de nous entendre nous-même parler, ce qui était assez effrayant en somme. Kôta se plaça immédiatement dos-à-dos avec moi, s'équipant de deux poignards dissimulés dans ses jambes. " Tu as une épée, tu sais te battre, hein... " Je n'eût même pas le temps de répondre qu'un buisson d'une taille imposante fût projeté dans notre direction par un ours géant. Je m'écartais en courant sur le côté pour éviter le projectile. Et c'est à ce moment que je me rendit compte de l'énormité de la bête. J'avais peur. Mes membres commençaient à trembler, je n'avais jamais affronté de bête aussi grande. Elle devait bien faire trois mètre de haut, elle devait être assortie de griffes aiguisées et de dents acérées. Kôta lui, se reprit immédiatement pour contre-attaquer la bête. Avec quelques galipettes pour se rapprocher du monstre, il fût assez rapide pour utiliser sa magie de Take-Over de l'aigle. Il réussit a lacérer le ventre de l'animal à l'aide de ses serres déchirantes. Une seconde attaque fût manquée pour l'ours qui frappa de ses puissantes pattes l'air, mais il réussit à enchaîner un second coup puissant qui envoya le mage valser contre un arbre. " Kôta-dono !! " La douleur devait être difficile à supporter. Rien que l'idée de me prendre un de ses coups me remplissait de peur. Je ne savais pas quoi faire et regardait l'ours enragé avancer vers mon compagnon. Je savais une chose, c'est que je ne pourrais pas battre cet ours dans un combat physique. Mais je pouvais tout faire pour aider Hirata Kôta. Mes sorts de soutien pouvaient lui permettre de remporter cette bataille. Il suffisait que je chante l'incantation afin de le faire fonctionner. O Tugend! O Licht! Verhindern, verletzt derjenige, der seine Klinge Scheide ~ Pietas Virtus ~ Ce sort de soutien permet à la cible de mieux supporter la douleur causer par des blessures physiques mentales ou magiques pour une durée de cinq minutes. Je l'ai utilisé avec une incantation, mais puisque Hirata Kôta est situé a bonne distance de moi, l'effet sera moyennement puissant. Mais cela devrait lui suffire à vaincre l'ours. De plus, je me devais également d'être utile au combat. C'est pourquoi j'allais me lancer à l'assaut de cet animal. Je sais utiliser une épée, je m'en persuadais. Je sais utiliser une épée ! " Kôta-dono, je vous défendrais ! Je sais utiliser une épée ! " Je chargeais vers l'animal dont la rage concentrait toute son attention sur Hirata Kôta. J'allais profiter de cette occasion pour l'attaquer en arrière. Une fois arrivée au niveau de son dos, je tailladais puissament de manière horizontale. ~ Delight Roll ~ Donner un nom a un coup simple me permettait de croire plus en sa puissance. C'est ce que m'avais enseigné Siegfried. Et de cette manière, mon esprit combatif rendait mon coup plus redoutable. ----------------------------------------- Ce coup est porté par le souvenir de mes enseignements. " Cäcilie, tu sais, le voyage jusqu'en Fiore risque d'être éprouvant, long et dangereux. Il vaudrait mieux que je t'entraîne à te battre. J'ai peur de ne pas pouvoir être toujours là pour toi. " J'aimerais rester toujours avec vous si je le pouvais vraiment..." Tu sais parfaitement que ce n'est pas possible, je ne peux pas vous traîner avec moi dans mes guildes illégales. Quoiqu'il en soit, je vous prie d'accepter cette épée. C'est une lame fine et légère, pour une personne raffinée comme vous. Il ne faut cependant pas sous-estimer son tranchant. On dit toujours que les plus belles roses ont les épines les plus pointues. Prenez là. " " Je vous remercie du plus profond de mon coeur Siegfried. Mais nous allons nous entraîner tout de suite ? " " C'est cela même. Venez. Cet endroit est parfait. " " Je vous suis. " [...] Quelques heures d'entraînement plus tard. [...] " Vous êtes trop fort, je ne peux pas vous surpasser ni en vitesse, ni en puissance " dis-je essouflée. " Vous vous débrouillez pourtant très bien, vous frappez gracieusement et vos coups sont très fluides. Vous parvenez a bien les enchaîner. " " Vraiment ?! " " Assurément. J'ai une idée qui pourrait vous aider. Souvent je crie lorsque je combat, pour augmenter ma puissance, mais vous êtes bien trop délicate pour vous réduire a de telles extrémités, je vous propose alors de donner un nom à vos enchaînement. Vous y mettrez toute votre conviction et vos coup porteront mieux ainsi. " " Je vais essayer ... " ...Je courut vers lui... ...Un coup puissant et Horizontal...
~ Delight Roll ~
...Il bloque l'attaque... ...Recule légèrement... " Vous avez bien progressé, n'est-ce-pas ? " ----------------------------------------- Mon attaque fit mouche, découpant une bonne largeur de sa chair à l'horizontale. Le sang coula et chauffa. En effet, mon épée une fois qu'elle a été imprégnée de la magie "Light Uirtutis" devient une épée lumineuse et très chaude. Quiconque la touche est immédiatement brûlé. L'ours souffrait terriblement et commençait à devenir dingue. Il poussa un horrible hurlement à cause de la douleur. Je fit un saut en arrière pour éviter d'être prise dans sa folie et avait de nouveau peur. J'avais peur de sa réaction. Allait-il s'attaquer à moi ? Ou commencer à tout détruire ? |
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| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Sam 4 Juin - 15:55 | |
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Hirata Kôta
| Kôta, plaqué contre le tronc d'un arbre, voyait l'imposant animal se diriger d'un pas lourd vers lui. Il sentit alors du sang lui couler le long de la nuque, puis glisser lentement dans son dos. Il avait été touché à la tête à cause du choc contre l'arbre. Il avait une grosse trace de griffure sur sa chemise, et un mince filet de sang en découlait sur son ventre, mais c'était superficiel comparé au trou béant qu'il devait avoir à l'arrière du crane. Il commençait à sentir un lancement douloureux dans la tête, qui s'amplifiait de plus en plus. Il ne lui restait qu'un seul poignard, ce qui réduisait son champ d'action. Il était également bloqué, ne pouvant qu'esquiver que vers la droite ou vers la gauche, mais l'ours avait une portée effrayante avec ses longues pattes, et Kôta sentit que toute esquive serait vaine. Il fallait l'attaquer de front. Lui, le jeune Kôta, gringalet physiquement, allait devoir se mesurer dans un combat physique face-à-face avec un ours deux fois plus gros, deux fois plus agressif que la normale. L'ours était à quelques mètres de lui quand il entendit une voix, celle de Cäcilie, Cäcilie la Lumineuse, qui tenait toujours son épée pour ne pas plonger dans les ténèbres. Il ne discerna pas vraiment ce qu'elle disait, mais il entendit la fin de sa phrase, dite sur un ton bien différent, un ton presque magique
«Pietas Virtus !» Soudainement, le sort de Cäcilie fit effet : il se souvenait parfaitement qu'elle était une magicienne de soutien, et il comprit immédiatement qu'elle lui avait lancé un sortilège aux fonctions vertueuses quand il sentit le lancement perdre de sa frénésie, dans sa tête, lui permettant de reprendre parfaitement ses esprits, au-delà de la douleur qui s'atténuait. Il remercia infiniment sa jeune amie dans sa tête. La bête, à présent toute proche de lui, s'arrêta en poussant un hurlement traduisant une étrange douleur. Kôta profita de l'arrêt de l'ours pour se décaler, et vit Cäcilie, qui venait d'abattre un violent coup sur le dos de la bête féroce. La bête, après une seconde où elle encaissa le coup, se retourna violemment, redoublant de brutalité. Cäcilie, prévoyante, s'était déjà écartée, et par chance, évita un coup rageur de la bête.
«Cäcilie, écarte-toi !» Kôta se mit à courir à toute vitesse vers la bête, qui lui tournait alors le dos, et une fois à quelques mètres d'elle, sauta sur son dos. Il arriva à la hauteur de la tête de l'animal, et se retint en passant ses deux bras autour de son cou. Alors que la bête se débattait, agitant ses bras dans tous les sens, manquant même de toucher Cäcilie, détruisant le paysage autour de lui, Kôta, ayant toujours son fidèle poignard en main, trancha d'un coup sec le cou de l'animal, répendant une nouvelle quantité astronomique de sang tout autour. L'animal resta immobile, quelque secondes, n'arrivant à produire plus qu'un minuscule râle aigu, puis tomba sur le côté, permettant à Kôta de sauter à terre juste avant. L'animal était mort. Kôta s'empressa d'essuyer son poignard sur les poils de la bête, puis s'avança vers Cäcilie, l'air maussade.
«Il était juste effrayé par notre présence. Si nous n'étions pas là, il serait resté docile. Il défendait son territoire. Mais il était prêt à nous tuer pour ça. Il n'y avait pas d'autre solution.» Il s'assit contre un tronc pour reprendre son souffle, et ferma quelques secondes ses yeux. Il porta sa main au dessus de sa nuque, et sentit une plaie moyenne, mais le sang ne coulait plus.
«Au fait, merci pour ton sort.» Il se releva, et tourna autour de l'ours avant de finalement trouver, entre deux touffes d'herbe, son second poignard. Ils les replaça autour de ses jambes, reprit son sac à dos, et fut prêt à repartir.
«Le village ne doit plus être très loin. Ne perdons pas de temps.» |
| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Dim 5 Juin - 16:22 | |
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| Le combat continuait après que je me sois écarté de la bête qui manqua de m'asséner un coup fatal avec sa patte puissante. Je ne bougeais plus, attendant que Kôta finisse le travail. Le comportement de l'ours me faisait encore plus peur qu'au départ. Je n'entendit plus rien jusqu'à la fin, le dernier faible cri de la bête, s'effondrant, probablement après avoir été touché par un coup fatal de Kôta. Son poids leva un nuage de poussière autour de lui, tamisant la lumière émise par ma lame. Je suivais Kôta dans son initiative et lava ma lame des impuretés qu'elle portait sur elle. Kôta avait l'air triste en s'avançant vers moi. Je réalisais que lorsque je lui avais demandé s'il aimait les animaux, il les aimait plus que tout. Il devait énormément les respecter. | Il était juste effrayé par notre présence. Si nous n'étions pas là, il serait resté docile. Il défendait son territoire. Mais il était prêt à nous tuer pour ça. Il n'y avait pas d'autre solution.
[...]
Au fait, merci pour ton sort. |
J'étais mois aussi extrêmement fatiguée, ce combat m'avait fait beaucoup utiliser de ma magie. J'avais du mal à récupérer et à reprendre mon souffle. Après quelques instants seulement, je fût en mesure de répondre à celui qui m'avait sauvé la vie. Je vous en prie, ce n'était que mon devoir de vous porter assistance. Vous m'accompagnez et me protégez, il fallait bien que je puisse vous exprimer ma gratitude. Toutefois, ce n'est pas complètement terminé, je vais de ce pas m'occuper de vos blessures. | |
O Tugend! O Licht! Sparen Sie ihm, fragt Sie nach Ihrem schade Sanatio Virtutis Un cercle magique se créa au dessous de mes pieds et à la fin de mon incantation, une lumière rose clair enveloppa mon allié, soignant la plupart de ses blessures puisque le sort a été utilisé avec l'incantation et non loin de la cible. On avait presque l'impression que c'était la lumière elle-même qui venait combler les plaies et recréer la chair. Soudainement, j'eus une idée à mon goût sympathique. Je la proposais immédiatement à mon partenaire. Dîtes, ne serait-il pas judicieux d'apporter cet ours en tant que présent aux habitants du village ? Je suis sûre qu'ils nous accueilleraient de manière encore plus hospitalière si nous nous présentons à eux avec de la nourriture. Après tout, le peuple de la lune doit se nourrir de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Du coup, je me suis dit que si nous apportions cet ours, il pourrait être prit comme un signe de bienveillance. De plus, nous pourrons reprendre des forces là-bas de manière plus optimale. N'est-ce pas ? | |
[HRP : Je sens que cette échange de RP vont être des post' de transition : 3] |
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| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Dim 5 Juin - 18:27 | |
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Hirata Kôta
| Cäcilie, elle aussi prêt à partir, s'approcha de Kôta pour lui répondre. «Je vous en prie, ce n'était que mon devoir de vous porter assistance. Vous m'accompagnez et me protégez, il fallait bien que je puisse vous exprimer ma gratitude. Toutefois, ce n'est pas complètement terminé, je vais de ce pas m'occuper de vos blessures.» Elle récita ensuite une magnifique incantation, et une lumière apparut alors tout autour de Kôta. Resplendissant, le garçon, lové dans cette poussière rosée, sentit aussitôt ses blessures se refermer. La fatigue de Kôta s'envola presque, elle aussi. Il était d'aplomb pour la suite de leur aventure, et en remercia Cäcilie avec un sourire. Elle, pourtant, en l'observant de plus prêt, était gravement fatiguée. Elle avait employée trois sorts importants depuis leur arrivée sur l'île, et malgré son somme passager sur l'embarcation, elle devait déjà ressentir un nouvel abattement. Kôta, soucieux, ne lui en parla pas à cet instant, mais il veillerait à ce qu'elle se repose au village, quitte à y passer une bonne partie de la nuit. Si le village n'était pas contaminé, chose sûre. Extenuée, la jeune fille dissimulait quand même parfaitement sa faiblesse, et elle reprit la parole, pleine de conviction : «Dîtes, ne serait-il pas judicieux d'apporter cet ours en tant que présent aux habitants du village ? Je suis sûre qu'ils nous accueilleraient de manière encore plus hospitalière si nous nous présentons à eux avec de la nourriture. Après tout, le peuple de la lune doit se nourrir de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Du coup, je me suis dit que si nous apportions cet ours, il pourrait être prit comme un signe de bienveillance. De plus, nous pourrons reprendre des forces là-bas de manière plus optimale. N'est-ce pas ?» Kôta fut heureux de l'entendre évoquer un potentiel repos au village : au moins, elle ne succomberait pas au surmenage. Sa proposition, également, était subtile et non pas sans sens, et Kôta était d'accord, mais pour arriver plus vite au village, et ne pas faire attendre la prochaine escale pour que sa compagne se repose, opta pour une autre idée : «J'avoue que ce présent serait idéal pour un peuple comme le leur, mais je ne pense pas que nous soyons capable de le transporter jusqu'à destination. Il faudrait se dépêcher, avant que d'autres animaux ne s'emparent de la dépouille, et une fois au village, nous indiquerons la position de l'animal aux hommes. En échange, ils nous livrerons forcément des informations, et peut-être de quoi manger pour reprendre des forces.» Ils se mirent alors à continuer leur marche, suivant le sentier éclairé par la douce lumière de l'épée de Cäcilie. Bien qu'ils ne pouvaient l'apercevoir, Kôta devinait la clarté de la lune. Ils marchèrent ainsi les minutes qui suivirent, et enfin, le chemin les mena à un croisement : perpendiculairement, un autre chemin, plus vaste et dégagé d'arbres, se présentait. Kôta et Cäcilie purent ainsi se retrouver sous la voute céleste. Avant même que l'un d'eux puisse parler, le garçon aperçut, au bout de ce chemin, un village. Le long axe reliait sans doute le village à la mer. Les deux mages, qui étaient arrivés sur une petite crique, avaient eux de la chance de tomber sur un sentier qui menait à cet endroit, à la route principale. Ils continuèrent ainsi leur marche jusqu'au village, entouré d'une barrière circulaire de longs troncs de bois, sans doute la seule défense qu'ils avaient contre les bêtes féroces de la jungle. A l'issue du chemin, une large porte, elle aussi en bois, leur fit face, et par pur instinct, Kôta siffla suffisament fort pour attirer ce qui s'apparentait à un gardien. En effet, un homme se tenait sur une tour de guêt, de l'autre côté de la porte, et se pencha pour observer les deux arrivants. Après quelques secondes de réflexion, il disparut, puis la porte s'ouvrit. A l'intérieur du village, le chemin continuait au-delà de la barrière jusqu'à une place centrale, elle aussi circulaire. Les maisons se construisaient autour de ce cercle, elles étaient minutieusement élaborées, et malgré leur manque de moyens, elles étaient ambitieuses, côté architecture. C'était un véritable eldorado dans cette jungle hostile, et Kôta, accompagné de Cäcilie, s'avança, regardant partout autour de lui, jusqu'à la place centrale. Le village gardait un certain aspect naturel en gardant la présence de nombreux arbres, et le mage, émerveillé, se rendit même compte que certaines maisons posaient leurs fondations sur ceux-ci. Le défilé prit fin quand Kôta et Cäcilie arrivèrent au centre du village, sur la place circulaire, où un vieillard, se reposant sur un bâton, s'approcha d'eux, accompagné de quelques hommes et femmes. «Bienvenue, voyageurs. Je me nomme Moka, je suis le chef du village. Que nous vaut l'honneur de votre visite ?» Kôta s'avança, et s'inclina devant l'homme avant de prendre la parole. «Je me nomme Hirata Kôta, et voici Cäcilie Frieda. Nous sommes deux mages envoyés pour déterminer l'origine d'une mystérieuse maladie qui a mortellement touchée un groupe d'archéologues venus faire quelques recherches sur l'île. Nous aimerions savoir si vous avez quelques informations sur ce sujet.» L'homme, Moka, resta sceptique quelques instants. Il murmura à l'oreille d'un de ses voisins, puis répondit, solennel : «Nous savions qu'un groupe d'archéologue était sur l'île, car à leur arrivée, ils ont passés par le village. Mais nous n'avons eut aucune information depuis.» D'un côté, Kôta était rassuré : le village n'était pas touché par l'infection. L'épidémie n'était pas d'une grande envergure, donc. Pour l'instant, du moins. «Merci d'avoir répondu à cette question. Je tiens à vous signaler que, sur le chemin, Cäcilie et moi-même avions été attaqués par une bête, et si vous souhaitez récupérer sa dépouille, nous l'avons laissé sur place. Elle se trouve dans un petit sentier perpendiculaire à l'axe principal, à droite.» Immédiatement, des hommes se mirent à l'action, et s'apprêtèrent à partir. Apparemment, l'idée les emballa. Kôta continua son récit. «De plus, j'aimerai demander, si c'est bien évidement réalisable, à disposer pour quelques heures d'un endroit où coucher. La nuit n'est pas froide, ni moins obscure, tant que nous ne nous trouvons pas dans la jungle, mais j'aimerai disposer d'un peu de repos avant de continuer notre mission.» Kôta espérait que l'homme allait répondre favorablement. Si oui, il irait se coucher pour les prochaines heures, et à son réveil, s'ils avaient de la chance, ils auraient peut-être un repas. De quoi remettre d'aplomb Cäcilie, qui en avait grandement besoin. |
| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Mar 7 Juin - 21:33 | |
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| Nous sommes arrivés sur L'ile de la lune, Galuna. Nous étions en chemin jusqu'au seul village situé dans les profondeur de la jungle. Luttant contre l'obscurité, j'utilisai ma magie, permettant à ma lame de s'illuminer. Toutefois, un ours enragé apparu, attiré par la lumière et la considérant comme hostile. Après un court, mais exténuant combat, nous pouvons enfin reprendre la route vers le village. J'avouerais que je me sentais extrêmement fatiguée à cause des multiples sorts que j'ai lancé, mais j'avais à côté de cela, l'impression de réellement faire de mon mieux, ce qui m'offrit la force de continuer légèrement plus loin. Je savais que je ne tiendrais plus si longtemps que ça. A ce moment là, bien qu'épuisée, j'avais encore pleine possession de mes moyens. Je proposais a Kôta la chose suivante : Dîtes, ne serait-il pas judicieux d'apporter cet ours en tant que présent aux habitants du village ? Je suis sûre qu'ils nous accueilleraient de manière encore plus hospitalière si nous nous présentons à eux avec de la nourriture. Après tout, le peuple de la lune doit se nourrir de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Du coup, je me suis dit que si nous apportions cet ours, il pourrait être prit comme un signe de bienveillance. De plus, nous pourrons reprendre des forces là-bas de manière plus optimale. N'est-ce pas ? | |
| J'avoue que ce présent serait idéal pour un peuple comme le leur, mais je ne pense pas que nous soyons capable de le transporter jusqu'à destination. Il faudrait se dépêcher, avant que d'autres animaux ne s'emparent de la dépouille, et une fois au village, nous indiquerons la position de l'animal aux hommes. En échange, ils nous livrerons forcément des informations, et peut-être de quoi manger pour reprendre des forces. |
J'étais contente que mon idée plaise à mon compagnon. Je trouvais moi-même très indiqué de procéder ainsi. Et, je me disais que quitte a avoir tué cet animal, je n'aimerais pas que sa carcasse pourrisse de cette manière. Et si cela peut nourrir des personnes pour un bon moment autant l'offrir. Toutefois, je me sentais encore mal à l'aise vis-à-vis de l'animal. C'est vrai : Mis à part la légitime défense, quel droit nous permet de commettre l'acte de tuer ? Qui sommes nous pour juger de la mort ou de la vie d'un être vivant ? Personne ne pouvait répondre à cette question. Ce qui rend la réflexion d'autant plus nécessaire. Mais je ne pouvais pas dans l'état ou j'étais présentement, réfléchir sur de tels sujets. Je suivit Kôta sur la route à travers la jungle jusqu'au moment ou nous arrivons enfin à ce village, tant espéré. Nous craignions certainement que d'autres bêtes ne viennent nous attaquer, mais par chance, nous nous en sommes sortis sains et saufs. Nous entrions dans le village très arboricole, préservant magnifiquement les cadeaux qu'avait fait la nature à cette île. Mais plutôt que de me soucier de l'architecture, pour l'instant, je me sentais assez mal. Je tentais bien de dissimuler la fatigue et de l'enfouir en moi. Mais cela se voyait, j'avais une longueur de retard par rapport à mon compagnon qui directement alla s'entretenir avec le chef du village. | Bienvenue, voyageurs. Je me nomme Moka, je suis le chef du village. Que nous vaut l'honneur de votre visite ? |
| Je me nomme Hirata Kôta, et voici Cäcilie Frieda. Nous sommes deux mages envoyés pour déterminer l'origine d'une mystérieuse maladie qui a mortellement touchée un groupe d'archéologues venus faire quelques recherches sur l'île. Nous aimerions savoir si vous avez quelques informations sur ce sujet. |
| Nous savions qu'un groupe d'archéologue était sur l'île, car à leur arrivée, ils ont passés par le village. Mais nous n'avons eut aucune information depuis. |
| Merci d'avoir répondu à cette question. Je tiens à vous signaler que, sur le chemin, Cäcilie et moi-même avions été attaqués par une bête, et si vous souhaitez récupérer sa dépouille, nous l'avons laissé sur place. Elle se trouve dans un petit sentier perpendiculaire à l'axe principal, à droite.
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De plus, j'aimerai demander, si c'est bien évidement réalisable, à disposer pour quelques heures d'un endroit où coucher. La nuit n'est pas froide, ni moins obscure, tant que nous ne nous trouvons pas dans la jungle, mais j'aimerai disposer d'un peu de repos avant de continuer notre mission |
Je laissais couler la conversation. Je n'étais pas assez en forme pour m'exprimer longuement. Mais j'étais rassurée qu'ici, aucune infection n'eût été déclaré. | Certainement, vous avez apporté beaucoup à notre village alors que même pas nous ne nous connaissons. Ce ne peut être que le signe de la bienveillance de Dieu. C'est pourquoi, j'exige expressément qu'une chambre vous soit préparée. Ensuite, lorsque les villageois seront retournés avec l'ours que vous nous offrez, nous vous inviterons a festoyer avec nous. Pour le moment allez vous reposer. Je sens la fatigue en vous. |
Nous vous remercions du plus profond de notre coeur. | |
En compagnie d'Hirata Kôta, nous étions escortés jusqu'à notre chambre. Je n'eut pas le temps d'examiner l'intérieur que je m'écroulais de fatigue sur l'un des lit en bois recouvert de feuilles avec un grand soupir. Je fermais les yeux un moment pour m'évader quelques secondes pour me ressourcer. Puis, je me retournais vers mon compagnon. Lui aussi devait être fatigué. Je regardais ensuite le toit de manière désintéressée. Et là, je repensais a tout ce que j'avais déjà vécu jusque là. Mes parents, Siefried, Fairy Tail, les amis. Et maintenant Hirata Kôta de Blue Pegasus. En quelques semaines, je me suis déjà faite des tas de nouveaux amis. Chose que je n'aurait jamais pût faire, si je n'avais pas quitté le château. J'étais heureuse, je me rendais compte que depuis le début de mes aventures en Fiore, je me suis complètement dépassée. La rencontre avec Seiren Isaya et l'affrontement avec Black Jack. Je me rendais également compte qu'aider les autres était ma passion. Même si c'était des choses qui au premier abord, ne nécessitaient rien. Le vendeur de sucettes, La garde de l'enfant. Chaque fois que j'apportais mon aide à quelqu'un, mon coeur se sentait entièrement satisfait, emplit de bonheur et revigoré par l'action gratifiante de tendre sa main à celui qui en a besoin. Et c'est à ce moment crucial que je comprit quelque chose. Ce que je voulais, c'était un monde ou tout le monde puisse tendre la main a l'autre, sans rien attendre en retour. Que chacun par son action bienveillante, contribue a la création d'un lien solide et puissant. Et que ce lien soit fondateur de ce nouveau monde. Rien ni personne ne devrait pouvoir le briser. C'est le monde que je veux. Je le savais a partir de maintenant. Et dès lors, je me résout à ce que toutes mes actions aillent dans ce sens là. Ayant réfléchi à ma vision du monde idéal, je me retournais vers Hirata Kôta, assez curieuse : Kôta-Dono. Je me demandais... Pour vous, quel serait le monde idéal ? Comment voyez vous un monde idéal ?. Pour tout vous dire, mon monde idéal, celui que je désire au plus profond de mon coeur, c'est un monde ou chacun puisse aider l'autre sans rien attendre en retour. Que chacun puisse tendre la main a celui qui est seul, sans que ce-dernier n'ait rien demandé, et que cette personne à son tour, tende la main en retour. Dans mon monde, les gens s'entendraient si bien entre eux, que les armes et la guerre ne seraient plus que des questions futiles, gravées de manière négative dans l'inconscient collectif. Pour finir, le monde idéal, ce serait un monde dont on pourrait réellement contempler la beauté, si je devais résumer.
[...]
Et vous ? | |
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| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Mer 8 Juin - 15:39 | |
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Hirata Kôta
| L'homme marqua une pause, réfléchissant à la proposition de Kôta. Soucieux, le mage priait dans sa tête que le chef du village réponde favorablement à sa demande. Laissant échapper un sourire sur son visage sérieux, l'homme rompit la tension qui parcourait Kôta en répondant d'une manière décontractée : «Certainement, vous avez apporté beaucoup à notre village alors que même pas nous ne nous connaissons. Ce ne peut être que le signe de la bienveillance de Dieu. C'est pourquoi, j'exige expressément qu'une chambre vous soit préparée. Ensuite, lorsque les villageois seront retournés avec l'ours que vous nous offrez, nous vous inviterons a festoyer avec nous. Pour le moment allez vous reposer. Je sens la fatigue en vous.» Cäcilie, certainement la plus concernée vis-à-vis de la dernière phrase du doyen, montra toute sa gratitude, et l'homme, fier de porter son aide, laissa deux femmes guider les deux invités dans des appartements. L'intérieur était élégant, mais totalement tourné, comme le village en lui-même, vers la nature. Les murs étaient pour la plupart en bois, et ce matériel fournissait une bonne partie de du mobilier des habitants. Les femmes indiquèrent une chambre simple, munie d'une penderie et de deux lits, et Cäcilie s'y avança comme si c'était le paradis qui apparaissait sous ses yeux. Elle s'installa directement sur des feuilles souples et douces qui servaient de drap dans cette civilisation, et elle chatoya avec le sommeil quelques instants, les yeux clos. Kôta, lui, prit le temps de poser ses affaires. Il sortit une aiguille et du fil pour recoudre ses chaussures, entièrement rapiécées par ses propres griffes quand il s'était transformé, et une fois le travail qu'il avait tellement fait fut terminé, il s'allongea sur son lit, tournant le dos à Cäcilie, qui dormait d'un sommeil visiblement léger. La lune éclairait légèrement la chambre, ses rayons filtrant au delà d'un rideau de perles – qui devaient être des graines -, et Kôta se surprit à penser que, d'habitude seul au moment de se coucher, il avait pour rituel de parler avec son grand-père par le biais du satellite lunaire. Pour ne pas réveiller sa camarade, il n'osait pas faire de bruit, et dérogea à la règle. Il ferma les yeux, et s'imagina la silhouette de son grand-père, marchant dans les rues de Shirotsume recouvert d'une fine couche de neige, comme les premiers jours d'hivers qu'ils passaient ensembles à se promener sous les flocons. Et si dans ses souvenirs, son grand-père était beaucoup plus grand que lui, encore enfant , désormais il avait une toute autre vision de sa figure paternelle : presque adulte, ils marchaient côtes-à-côtes, faisant la même taille. Le mage aurait bien aimé que son grand-père vive, il aurait bien aimé lui raconter réellement face-à-face les exploits qu'il faisait à la guilde. Mais si son grand-père était toujours vivant, il n'aurait pas été recueillit par Bob, et n'aurait rien d'autre à raconter à son grand-père que l'étrange goût frais des flocons sous sa langue. «Kôta-Dono. Je me demandais... » Arraché à sa rêverie, il se tourna vers Cäcilie. Allongés tous les deux, ils se regardaient dans les yeux. «Pour vous, quel serait le monde idéal ? Comment voyez vous un monde idéal ?. Pour tout vous dire, mon monde idéal, celui que je désire au plus profond de mon cœur, c'est un monde ou chacun puisse aider l'autre sans rien attendre en retour. Que chacun puisse tendre la main a celui qui est seul, sans que ce-dernier n'ait rien demandé, et que cette personne à son tour, tende la main en retour. Dans mon monde, les gens s'entendraient si bien entre eux, que les armes et la guerre ne seraient plus que des questions futiles, gravées de manière négative dans l'inconscient collectif. Pour finir, le monde idéal, ce serait un monde dont on pourrait réellement contempler la beauté, si je devais résumer.» Le fait qu'elle évoqua une telle utopie alors qu'il venait juste de penser à son grand-père lui fit une violente douleur au cœur, et il réprimât une grimace, que Cäcilie ne verrait surement par, à cause de l'obscurité dominante. «Et vous ?» Il réfléchit quelques instants, l'image du monde idéal de Cäcilie se mélangeant avec celle de son grand-père. Fermant les yeux, il répondit d'un ton presque sec. «Le monde idéal porte bien son nom, car l'utopie n'existe et n'existera jamais. Un mal ne peut-être éradiqué, Cäcilie, et notre société actuelle vit aussi bien grâce aux bonnes choses qu'aux mauvaises. Vois-tu, des guildes noires portent le même jugement que toi, vénérant un monde où tout serait beau, sans peurs, ni pleurs. Si elles sont illégales, c'est parce que, tu dois comprendre, Cäcilie, qu'exiger un tel monde requiert d'obtenir de lourds sacrifices. Ces guildes veulent être la main de Dieu qui chamboulera le monde. Qui rééquilibrera la balance. Et, je crois que tu as saisis l'idée, mais si un peuple s'élèvera vers la lumière, un autre sera obligé de redescendre. Un tel monde n'existe pas, et je ne vois donc pas l'intérêt de l'imaginer.» Il se tourna à nouveau, mettant un terme à la conversation, et contempla le mur devant lui. Il fit semblant de s'endormir rapidement pour ne pas engager un nouveau dialogue avec Cäcilie. Presque blessé, il ne voulait pas s'aventurer sur ce terrain. Et, à force de mimer, en plus d'avoir accumulé une lourde fatigue, au détriment du sort de la magicienne de Fairy Tail, il s'endormit. Le sommeil lui parut court, mais il se réveilla un peu avant l'aube, après avoir sans doute dormi au moins six heures de temps. Cäcilie dormait toujours sur le lit voisin, et sans un bruit, le jeune Kôta se leva, s'étira, et sortit de la chambre. Traversant ce qui s'apparentait à un salon pour arriver sur un balcon dominant la place principale – ils se trouvaient au premier étage –, il observa la vie qui prenait court rapidement dans le village. Un bruit de frottement, quelques minutes après qu'il se soit posé, le fit sursauter, et il se retourna, pensant voir Cäcilie. C'était en réalité une femme, celle qui les avait conduit jusqu'ici, et qui portait sur un plateau une dizaine de fruits exotiques pour prendre un petit-déjeuner vitaminé. La femme, après avoir posé le plateau sur une petite table présente sur le balcon, parla d'une voix douce : «Voici votre repas, offert par le grand chef du village. Il tient à vous informer qu'ils ont bien trouvés l'ours géant que vous aviez abattus, et le temps de procéder au rituel sacré qui purifiera l'animal et la distribution des parts, le chef prévoit un festin demain soir, en espérant que vous serez de retour de votre mission.» «Je vous remercie de votre attention. Je tiens également à ce que vous commenciez le festin sans nous; si nous sommes de la partie, tant mieux; si nous sommes absents, tant pis. C'est un gage offert en échange de votre accueil bienveillant, et avec ou sans nous, j'aimerai que vous le savourez bonnement.» «Très bien, j'enverrai le message au grand chef du village. Autre précision : dois-je réveiller votre compagne, Dame Cäcilie Frieda, pour l'inviter à prendre ce repas avec vous ?» Oui, je vous prie; merci beaucoup.» La femme s'inclina, et Kôta ne put résister à l'envie de faire de même. Elle rentra ensuite à l'intérieur, et quelques minutes plus tard, Cäcilie arriva, et s'assit face à Kôta. «Bonjour Cäcilie-chan. J'espère que tu as bien dormi. Je tiens à tu présenter mes excuses concernant mon comportement hier soir, au moment du coucher. J'ai pu être désagréable.» Il inclina à nouveau légèrement la tête. «Je te souhaite bon appétit, désormais ! Il faut prendre des forces, nous partons juste après nous être préparés pour la mission !» Kôta prit une mangue qu'il commença à déguster, tout en pensant que la mission allait être surement longue malgré toutes les promesses qu'ils devaient rendre. Il fallait, le jour-même à dix-huit heures, qu'ils se rendent sur la crique pour avertir le marin de l'avancement de la mission. Il pensa à laisser Cäcilie dans un endroit sûr pendant qu'il irait par la voie des airs, il y serait alors en quelques minutes. Si, cependant, Cäcilie et lui étaient en danger, il ne pourrait penser au marin, qui reviendrait le lendemain. Et, désormais, il fallait également qu'ils soient, d'une manière ou d'une autre, présent au festin organisé par Moka. Terminer une telle mission avant le lendemain soir, c'était possible, d'après Kôta, s'ils travaillaient assidument toute la journée, une partie de la nuit, et le lendemain. «Demain soir, Moka-sama organise un festin, et il aimerait que nous soyons présent. C'est pourquoi il faut nous dépêcher.» Il prit, après avoir terminé la mangue, un étrange fruit qu'il ne connaissait pas, et trouva le goût – acide et sucré – très original avec le reste de saveur que la mangue avait laissé. Totalement rassasié, il se leva alors. «Je crois que le village possède son propre système de déversement d'eau; il doit être ingénieux, j'imagine. Je vais donc faire ma toilette de mon côté, et je t'invite à nous retrouver dans une heure ici, prête à partir.» Il adressa un sourire à Cäcilie, attendant de voir si elle souhaitait ou non parler avant qu'il s'en aille. |
| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Dim 12 Juin - 19:43 | |
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| Le monde idéal porte bien son nom, car l'utopie n'existe et n'existera jamais. Un mal ne peut-être éradiqué, Cäcilie, et notre société actuelle vit aussi bien grâce aux bonnes choses qu'aux mauvaises. Vois-tu, des guildes noires portent le même jugement que toi, vénérant un monde où tout serait beau, sans peurs, ni pleurs. Si elles sont illégales, c'est parce que, tu dois comprendre, Cäcilie, qu'exiger un tel monde requiert d'obtenir de lourds sacrifices. Ces guildes veulent être la main de Dieu qui chamboulera le monde. Qui rééquilibrera la balance. Et, je crois que tu as saisis l'idée, mais si un peuple s'élèvera vers la lumière, un autre sera obligé de redescendre. Un tel monde n'existe pas, et je ne vois donc pas l'intérêt de l'imaginer
J’y réfléchissais encore les yeux ouverts sur le plafond dans mon lit. Dans un sens, Kôta avait raison d’une certaine manière. Toujours a été-t-il dit « Il faut de tout pour faire un monde ». Et peut-être même d’un peu de mal ? Mais cela était-il suffisant pour justifier les exactions de certaines personnes ? Là, j’étais beaucoup moins convaincue. Avoir des idées, même aussi pures soient-elles, ne justifient pas le crime. Après tout, chacun avait eu le choix entre la bonne et la mauvaise voie. Et, l’intérêt d’imaginer un monde idéal ? L’impossibilité pour une utopie de se réaliser ? A quoi pouvaient-elles bien servir ? J’étais convaincue que croire se suffisait à lui-même. Après tout, même si cette impossible possibilité est ancrée dans mon esprit, c’est celle-là même qui guide mes actions. L’intérêt de croire en quelque chose est alors bien ce que je disais : Croire se suffit à lui-même, car si nous nous fiions qu’au champ de la possibilité, jamais nous ne pourrions les dépasser. J’avais trouvé ce qu’il manquait à Kôta, un guide idéologique. Je ne sais pas si je pouvais l’influencer, mais je commençais à mieux cerner son caractère. Mais je ne pus aller plus loin, bientôt, la nuit m’avait fermé les paupières, je m’endormis, ne me réveillant qu’à l’aube.
Je ne me réveillais que plus tard. Je pris mon temps pour contempler cette pièce baignée par la lumière du jour. Cette mission est la première mission difficile que j’ai prise depuis le début. J’avais surmonté beaucoup de difficultés en passant par cet homme, envieux des nouvelles recrues de Fairy Tail, et de cet ours géant. Au combat, mon comportement se révélait, j’aidais impulsivement les autres, quitte à me mettre en danger comme au moment où j’assénai un coup horizontal à l’animal, manquant de me faire projeter au loin. J’étais fière de ce que j’avais accomplie et heureuse de pouvoir servir efficacement quant à la réussite de la mission.
C’est lorsque j’étais perdue dans mes pensée qu’une femme du village vint pour me convier au repas. J’acceptais volontiers de partager le couvert avec ces braves gens. Une fois sorti jusqu’au lieu du buffet, je prit place face à mon compagnon. Hirata Kôta, qui s’exprima le premier.
Bonjour Cäcilie-chan. J'espère que tu as bien dormi. Je tiens à tu présenter mes excuses concernant mon comportement hier soir, au moment du coucher. J'ai pu être désagréable.
Je vous prierai, Kôta-dono de ne point vous sentir coupable, vous n’avez de plus aucun motif qui viendrait justifier cet état d’esprit. J’ai cherché à connaître votre point de vue et à vous connaître plus amplement. Il est vrai que votre avis diffère du mien, mais je m’en tiendrais à cela, car je respecte ce que vous pensez, et je pense que d’une certaine manière vous avez raison. Objectivement, par ailleurs, je pense que vous êtes mieux placé que moi pour parler du monde, après tout, n’ai-je-pas omis de dire que je n’avais jusque-là jamais été à l’extérieur de mon château. Votre comportement était tout à fait justifié. Je vous demanderai maintenant de profiter agréablement de ce repas qui nous est offert, nous devrons fournir des efforts conséquents ensuite.
Je ne connaissais pas la cuisine de ce village, mais la manière dont étaient présentés les plats me plurent beaucoup. A défaut d’avoir des plates allouées à une seule personne, les plats sont rassemblés dans d’imposant plateaux, plus conviviaux où chacun piochait dedans. Je pris des morceaux de salade, des fruits de mer et des fruits. Je n’avais pas le cœur à manger cet ours que j’avais tué avec mon camarade. Pendant mon repas, Kôta-dono m’interrompit pour me signaler la chose suivante :
Demain soir, Moka-sama organise un festin, et il aimerait que nous soyons présent. C'est pourquoi il faut nous dépêcher.
Très bien, nous ferons tout pour honorer notre promesse. Allons-y. Je vous aiderais au mieux dans cette mission. Après tout, notre équipe a depuis le début extrêmement bien fonctionné bien que ça soit une première fois. J’espère sincèrement que notre coopération sera aussi efficace dans les heures à venir.
Je crois que le village possède son propre système de déversement d'eau; il doit être ingénieux, j'imagine. Je vais donc faire ma toilette de mon côté, et je t'invite à nous retrouver dans une heure ici, prête à partir.
Retrouvons nous dans une heure alors.
Je ne pensais même pas à aller faire ma toilette ou autre chose à l’heure actuelle. Je voulais aider les villageois du mieux que je pouvais, alors, je revenais vers le salon ou étaient réunis tout le monde. Je demandais aimablement, et individuellement, à chacun s’ils avaient besoin d’aide. Certaines personnes m’informèrent qu’elles étaient souffrantes. Alors, avec ce que je pouvais, je trouvais des remèdes pour ces gens qui nous ont accueillis si chaleureusement. Les plantes, la nature pouvait être utilisée pour panser les blessures. J’utilisais, à très faible dose ma magie pour panser les blessures mineures. Voir la joie des villageois et des enfants lorsque je les soignai était si exquis à mon esprit. Ces sourires, cette joie était celle de mon monde idéal. Pendant une heure, je m’affairais aux petits soins des gens, et une fois écoulées, je revins au point de rendez-vous. Je n’oubliais pas de demander la direction du temple de la lune.
Kôta-dono, vous voilà, nous sommes maintenant fin prêts à partir. J’ai demandé rapidement à une personne de m’indiquer ou était le temple de la lune, et une sympathique villageoise m’indiquât qu’il fallait prendre cette direction pendant une heure de marche à pied. Je suis prête à vous aider et à faire de mon mieux.
Nous nous mirent donc en route vers le temple. En plein jour, la forêt était verdoyante, la densité des arbres n’était pas trop importante, et de cette manière, nous pouvions voir la lumière du ciel. Le soleil était presque face à nous, et il devait être dans les 13 Heures, ce qui signifiait qu’en s’aventurant par-là, nous allions vers le sud, c’est dans un livre que j’avais lu cela. Ainsi ai-je quelques notions en orientation. Une fois plus loin dans la forêt, nous marchions tous les deux tranquillement. Et si j’apprenais encore à connaître plus avant Hirata Kôta ? Après tout, ça fait déjà un jour que nous sommes complètement ensemble. Peut-être devenais-je trop curieuse, mais bon, cela devenait plus fort que moi, et je ne pus réellement m’empêcher de l’interroger à nouveau.
Kôta-dono, vous m’aviez dit que vous aimiez les livres, quels genre de livre avez-vous lu jusqu’à présent ?
[HRP] : C'est nul :/ I'm sorry |
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| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Lun 13 Juin - 13:10 | |
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Hirata Kôta
| Kôta se pencha en avant vers une bassine remplie d'eau claire. Au delà de son reflet, il voyait le visage souriant de Cäcilie répéter ce qu'il entendait pas écho dans sa tête : «Très bien, nous ferons tout pour honorer notre promesse. Allons-y. Je vous aiderais au mieux dans cette mission. Après tout, notre équipe a depuis le début extrêmement bien fonctionné bien que ça soit une première fois. J’espère sincèrement que notre coopération sera aussi efficace dans les heures à venir.» Elle s'était, à nouveau, montrée conciliante face à ses excuses, qu'elle avait directement acceptée sans montrer un soupçon de reproche, et Kôta en avait été des plus étonnés. Elle était presque insondable, à tout dissimuler sous une couche grossière de bienveillance. Le jeune garçon se sentait parfois confus en constatant l'attitude qu'il avait face à elle, mais d'un autre côté, il brulait d'envie de connaître les secrets de Cäcilie. Même si elle avait vécu une immense majorité de son existence enfermée dans un château, elle n'était du moins pas captive et limitée dans ses mouvements, et avec cette once de liberté, devait au moins avoir quelques secrets. Et les semaines qu'elle avait passée à Fiore, même pour elle, devaient renfermer des secrets. Plus Kôta la regardait, plus il voyait ses paroles comme étant voilées. Tout avait commencé quand, malgré ses souffrances, la veille, elle s'efforçait de garder le sourire. En se passant de l'eau sur le visage, le mage se demanda pourquoi s'efforçait-elle à tout montrer sous son meilleur jour ? Il sortit de sa poche une montre à gousset, et l'ouvrit pour voir qu'il était presque 13H. «Retrouvons nous dans une heure alors.» Il se regarda une dernière fois le reflet de son visage dans l'eau, puis se dirigea vers le point de rendez-vous. Cäcilie y était déjà, semblant prête depuis longtemps. En le voyant arriver, elle s'approcha. «Kôta-dono, vous voilà, nous sommes maintenant fin prêts à partir. J’ai demandé rapidement à une personne de m’indiquer ou était le temple de la lune, et une sympathique villageoise m’indiquât qu’il fallait prendre cette direction pendant une heure de marche à pied. Je suis prête à vous aider et à faire de mon mieux.» Kôta fut ravi d'apprendre qu'elle avait déjà prévu ceci alors qu'il avait complètement oublié ce détail; habituellement, il lui suffisait de se transformer et de survoler la région pour se rendre à l'endroit prévu, mais en compagnie d'une autre personne, c'était une méthode à oublier. Il fallait donc une heure de marche pour enfin attendre la dernière étape de leur voyage. Impatient, Kôta était prêt à partir pour s'y rendre. Ils quittèrent donc le village, promettant de revenir le lendemain soir, et se mirent en marche. Il fallait retourner dans la forêt, mais elle était moins dense que l'endroit où ils se trouvaient la veille, et les rayons du soleil perçaient à travers les branches. Ils marchèrent ainsi quelques minutes, s'appropriant un rythme régulier de marche, ni trop rapide, ni trop lent, puis, une fois bien lancés, Cäcilie parla : «Kôta-dono, vous m’aviez dit que vous aimiez les livres, quels genre de livre avez-vous lu jusqu’à présent ?» Kôta, trop absorbé par la question «où poser ses pieds ?», gardait les yeux rivés sur le sol tandis qu'il répondait. «Quand j'étais tout petit, c'étaient des histoires. Des histoires de mages. C'est un peu plus tard que, tellement intéressé, j'ai commencé à lire des livres théoriques sur la magie. Pour mieux les comprendre, il fallait également suivre l'histoire et la géographie du royaume. Quand je parle d'histoire, c'est aussi bien l'histoire politique que religieuse, sociale, économique; bref, tout ce qui a fait ce que Fiore est aujourd'hui. Si tu veux, je n'aime pas laisser des zones d'ombres dans mes connaissances. Pour rester dans le même exemple; j'ai lu un jour qu'il y aurait eut des flux migratoires de mages venant d'autres pays. Je me suis senti obligé de me renseigner avec autant de précision que possible sur ces pays cités. J'aime beaucoup les ouvrages sur la psychologie, par contre, il y en a très peu que j'apprécie réellement sur tous ceux que j'ai lu. Aussi, au-delà de tous ces ouvrages, je suis quand même beaucoup resté à lire des grimoires de magie, et aujourd'hui encore, je suis fasciné par toutes les nouvelles choses que j'y apprend. Il m'arrive, bien sur, de lire des romans, par défaut de lire autre chose. A 13 ans, j'ai reçu le titre de meilleur lecteur de Shirotsume, car j'avais déjà lu une bonne partie de toute la bibliothèque !» Il termina en riant, si bien que personne ne pouvait savoir s'il était réellement sérieux en disant sa dernière phrase. «Et toi, Cäcilie, tu aimes les livres, aussi ? J'avoue que ca devait être un échappatoire pour toi, je veux dire...quand tu étais chez toi.» Lancé trop vite dans son élan, il ne s'était pas rendu compte qu'il pouvait blesser Cäcilie ainsi, en évoquant son passé : était-il douloureux pour elle ? Cachant bien son jeu, il ne le saurait peut-être jamais. [HRPG : Tu voulais du nul ?] |
| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Mer 22 Juin - 6:44 | |
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| Nous étions de nouveau dans la forêt à nous diriger vers le temple de la lune. Apparemment, la végétation était moins enchevêtrée qu'à l'accoutumée en tant que le soleil parvenait à nous baigner de sa lumière sans trop de difficultés. Dans mon intérêt pour autrui, je ne pus m'empêcher d'aborder Kôta semblant distrait par quelque chose au sol pour en apprendre plus sur lui. Je lui posait timidement la question. Kôta-dono, vous m’aviez dit que vous aimiez les livres, quels genre de livre avez-vous lu jusqu’à présent ?Quand j'étais tout petit, c'étaient des histoires. Des histoires de mages. C'est un peu plus tard que, tellement intéressé, j'ai commencé à lire des livres théoriques sur la magie. Pour mieux les comprendre, il fallait également suivre l'histoire et la géographie du royaume. Quand je parle d'histoire, c'est aussi bien l'histoire politique que religieuse, sociale, économique; bref, tout ce qui a fait ce que Fiore est aujourd'hui. Si tu veux, je n'aime pas laisser des zones d'ombres dans mes connaissances. Pour rester dans le même exemple; j'ai lu un jour qu'il y aurait eut des flux migratoires de mages venant d'autres pays. Je me suis senti obligé de me renseigner avec autant de précision que possible sur ces pays cités. J'aime beaucoup les ouvrages sur la psychologie, par contre, il y en a très peu que j'apprécie réellement sur tous ceux que j'ai lu. Aussi, au-delà de tous ces ouvrages, je suis quand même beaucoup resté à lire des grimoires de magie, et aujourd'hui encore, je suis fasciné par toutes les nouvelles choses que j'y apprend. Il m'arrive, bien sur, de lire des romans, par défaut de lire autre chose. A 13 ans, j'ai reçu le titre de meilleur lecteur de Shirotsume, car j'avais déjà lu une bonne partie de toute la bibliothèque !Ce que je pouvais en conclure de mon partenaire à partir de ces informations là, c'est qu'il semblait être une personne extrêmement curieuse. Ayant un savoir plutôt éclectique, quelque part, nous avons l'air de nous ressembler légèrement. J'eus un petit rire quand il m'annonça qu'il avait été élu meilleur lecteur de Shirotsume. Avoir parcouru tous les livres d'une bibliothèque ressemblait tellement à ce que j'avais fait à la maison. Kôta me posa ensuite une question en retour. Et toi, Cäcilie, tu aimes les livres, aussi ? J'avoue que ça devait être un échappatoire pour toi, je veux dire...quand tu étais chez toi.Je me rappelle du jour ou mère m'avait montré les ressources bibliothécaires du château. J'étais encore jeune, mais j'étais émerveillée par ces grandes étagères, conservatrices du savoir. Ma mère me disait de n'en prendre qu'un, et de ne le remettre que quand je l'avais fini, ou lorsque j'avais envie de passer à autre chose. Ce qui était amusant, c'est que jeune, je choisissais les livres en fonction de leur couleurs, et moins en fonction de leurs titres, et les livres qui avaient le plus de couleur étaient certainement les contes de fées, les légendes à propos du monde, de l'humanité, des mythes, et même de la magie. J'étais fascinée par les images, je ne pouvais pas en voir depuis mon château, hormis celle du jardin, c'est pour cela qu'elles étaient à l'époque ma seule source d'imagination. Plus tard, je pût lire d'autres livres, plus compliqués, les livres documentaires étaient l'une de mes passions, j'y découvrais tout ce que le monde extérieur recelait, mais je me suis rendue compte lors de mon voyage ici, que la réalité est bien différente. Je me suis également intéressée à la philosophie, beaucoup plus tard. J'y découvrais les points de vue que chacun pouvait avoir, et à partir de tous ceux que pensaient les auteurs des livres que j'ai lu, j'ai établit ma propre manière de penser. Mais aujourd'hui encore, je lis souvent des contes, et j'en connaît même plusieurs par cœur. D'ailleurs à Fairy Tail, j'ai fait la connaissance de Lucy Heartfillia & de Levy Macgarden, deux passionnées de lecture. C'est vraiment embaumant de pouvoir partager ses passions avec les autres. J'avais beaucoup parlé, et en marchant un peu plus longtemps, nous avions atteint le temple de la lune. Aucun signe de vie. Je regardais aux alentours, et en faisant plus attention, je remarquais le corps d'un humain. Je m'adressais directement a Kôta. Kôta-dono ! Regardez par là ! Il y a quelqu'un !Sans attendre de réponse de sa part, je me précipitais vers le corps. J'entendais a peine ses pulsations lorsque je posais mon oreille sur sa poitrine. Son rythme cardiaque était extrêmement faible. Je devais le soigner, déjà en utilisant un sort qui réduirait la fatigue. Je ne sais pas du tout ce qu'il se passe, mais peut-être qu'il pourra nous parler ensuite. Au lieu de cela, il se releva abruptement, et dans ma surprise, il m'attrapa, et m'envoya valser vers Kôta. Je poussais un cri de douleur. L'architecte eût un rictus diabolique. Je me relevais alors qu'il s'adressait à nous. Je savais que vous alliez venir mages, mais vous avez déjà perdu. Je me suis déjà occupé de la plus faible d'entre vous. Je ne pensais pas qu'elle serait aussi imprudente et innocente, mais ce fût une occasion en or, je ne pouvais pas la manquer.*Pouf*, en effet, je me sentais extrêmement fatiguée tout d'un coup. En y réfléchissant, mon rythme cardiaque oui ! C'était ça ! Il fallait que je me soigne tout de suite Afin de prévenir Kôta. Avec difficulté, je prononçais le nom de la technique que j'allais employer. ~ Salute... Uirtutis... ~ Ce sort que je lançais sur moi dissiperait les effets négatifs de la magie de cet homme. Par contre, je ne pouvais pas restaurer ma propre énergie magique. L'homme paraissait surpris. Il paraissait même qu'il avait récupéré son énergie. Il semblerait donc qu'il soit capable de dissiper sa magie selon sa volonté. Qu'est ce que cette magie ?! Je n'en avais jamais entendu parler auparavant. Je le sens, vous êtes guérie de ma malédiction. Comment avez vous fait ?! Vous allez rompre votre sortilège sur les archéologues tout de suite. Rendez vous, et aucun mal ne vous sera fait. Vous avez commis assez d'exactions pour le moment. disais-je en m'adressant au mage ennemi. Kôta-dono, ce mage utilise une magie qui ralenti le rythme cardiaque pour affaiblir les gens. Je ne sais pas encore comment il fait. Mais il a un moyen de nous maudire. Je le sais car avant d'utiliser mon sort, je ne sentais plus mon coeur battre tellement il battait lentement. Mais ne vous inquiétez pas, je vou assisterait pendant que nous nous battons, si jamais vous êtes touché par sa malédiction, je vous soignerai. Je ferais de mon mieux pour ne pas occasionner de gêne.J'attendais maintenant la suite des évènements. [HRP : Enfin l'action commence ♥ |
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| | | Sujet: Re: Problèmes de Logistique - Mission [B] - [Cäcilie Frieda - Hirata Kôta] Ven 24 Juin - 18:51 | |
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Hirata Kôta
| «Je me rappelle du jour ou mère m'avait montré les ressources bibliothécaires du château. J'étais encore jeune, mais j'étais émerveillée par ces grandes étagères, conservatrices du savoir. Ma mère me disait de n'en prendre qu'un, et de ne le remettre que quand je l'avais fini, ou lorsque j'avais envie de passer à autre chose. Ce qui était amusant, c'est que jeune, je choisissais les livres en fonction de leur couleurs, et moins en fonction de leurs titres, et les livres qui avaient le plus de couleur étaient certainement les contes de fées, les légendes à propos du monde, de l'humanité, des mythes, et même de la magie. J'étais fascinée par les images, je ne pouvais pas en voir depuis mon château, hormis celle du jardin, c'est pour cela qu'elles étaient à l'époque ma seule source d'imagination. Plus tard, je pût lire d'autres livres, plus compliqués, les livres documentaires étaient l'une de mes passions, j'y découvrais tout ce que le monde extérieur recelait, mais je me suis rendue compte lors de mon voyage ici, que la réalité est bien différente. Je me suis également intéressée à la philosophie, beaucoup plus tard. J'y découvrais les points de vue que chacun pouvait avoir, et à partir de tous ceux que pensaient les auteurs des livres que j'ai lu, j'ai établit ma propre manière de penser. Mais aujourd'hui encore, je lis souvent des contes, et j'en connaît même plusieurs par cœur. D'ailleurs à Fairy Tail, j'ai fait la connaissance de Lucy Heartfillia & de Levy Macgarden, deux passionnées de lecture. C'est vraiment embaumant de pouvoir partager ses passions avec les autres.» Kôta tilta en entendant Cäcilie parler. Au début, il ne dit rien, réfléchissant à ce qui l'avait dérangé dans ce qu'elle avait dit. Puis soudain, tout devint clair : elle avait évoquée Lucy Heartfilia, et c'était cette même Lucy qu'il avait rencontrée plus tôt, à Magnolia, un jour de pluie ! A cette époque, il n'était encore qu'à ses débuts en tant que mage. Même s'il n'était pas très puissant, il savait qu'il s'était énormément amélioré depuis. Il n'avait pas faillit à une seule mission – officiellement, une mission n'avait pas été réussie, mais c'est car il avait laissé le cambrioleur en liberté après s'être assuré qu'il remontait la pente. Il n'avait donc connu aucun échec, et espérait, à cet instant, que sa série de victoire n'allait pas se stopper brutalement. Il arrivèrent finalement au temple, en haut d'une colline, se dégageant des arbres par sa pierre claire et son architecture aux formes plus que géométriques. L'entrée leur faisait face, aspirant la lumière dans une cavité sombre, et Kôta fut tenté de s'approcher, mais Cäcilie préféra s'assurer d'observer les alentours pour voir si quelque chose paraissait suspect. Elle avait eut raison de faire ce choix, car au loin, elle désigna la silhouette lugubre d'un homme, allongé à terre. La jeune fille se mit à courir sans hésitation vers lui, et s'agenouilla à ses côtés pour l'examiner davantage. Kôta se mordit la lèvre; c'était trop tard pour prendre des précautions, tant pis si c'était un piège. Il s'approcha tout aussi vite des deux silhouette, quand soudain l'homme se leva en poussant brutalement Cäcilie, une expression malsaine sur le visage. Kôta se lança pour aider Cäcilie à se relever, ne quittant cependant pas l'homme des yeux. Heureusement, son amie n'eut pas de mal à se relever, et Kôta la soutint en restant à ses côtés pour ne pas que l'homme ne recommence à être agressif. L'homme en question n'était pas si grand, mais il se distinguait tout de même des deux mages par sa carrure physique assez développée. Ses vêtements étaient sales et poussiéreux, il portait une barbe de plusieurs jours, mais en revanche, avait le crane absolument chauve. Ses yeux, bien enfoncés dans ses orbites, lui donnaient un regard perçant, vicieux, et sa bouche ne pouvait se défaire d'un rictus méprisant. «Je savais que vous alliez venir mages, mais vous avez déjà perdu. Je me suis déjà occupé de la plus faible d'entre vous. Je ne pensais pas qu'elle serait aussi imprudente et innocente, mais ce fût une occasion en or, je ne pouvais pas la manquer.» Kôta ne comprit rien à ce qu'il disait, quand soudain, il sentit Cäcilie se crisper, proche de lui. Presque haletante, elle murmura une incantation, qui sembla lui donner une meilleur mine. L'homme, de son côté, parut excédé. «Qu'est ce que cette magie ?! Je n'en avais jamais entendu parler auparavant. Je le sens, vous êtes guérie de ma malédiction. Comment avez vous fait ?!»
«Vous allez rompre votre sortilège sur les archéologues tout de suite. Rendez vous, et aucun mal ne vous sera fait. Vous avez commis assez d'exactions pour le moment.» Kôta se demanda, à ce moment, s'il n'était pas fou. Il n'arrivait pas à lier entre eux les différentes pièces du puzzle qu'il vivait. Le comportement de l'homme, le sort de Cäcilie, le blâme qu'elle lui faisait. Elle le considérait déjà comme la cause du mal qui touchait les architectes. Fort heureusement pour Kôta, qui n'allait pas tarder à être touché par une migraine à force de trop réfléchir sans avoir de réponse, Cäcilie lui dévoila tout : «Kôta-dono, ce mage utilise une magie qui ralenti le rythme cardiaque pour affaiblir les gens. Je ne sais pas encore comment il fait. Mais il a un moyen de nous maudire. Je le sais car avant d'utiliser mon sort, je ne sentais plus mon cœur battre tellement il battait lentement. Mais ne vous inquiétez pas, je vous assisterait pendant que nous nous battons, si jamais vous êtes touché par sa malédiction, je vous soignerai. Je ferais de mon mieux pour ne pas occasionner de gêne.» Tout devint subitement clair : l'homme était un mage qui pouvait ralentir, voire stopper le cœur d'une personne, lui mettant déjà un pied dans la tombe; d'où sa première phrase pleine d'orgueil. Si Kôta n'avait pas été touché, c'était car il n'avait pas été en contact avec l'homme, contrairement à la jeune fille qui s'était baissée sur lui. D'où son incantation pour échapper au mauvais sort qu'il lui avait lancé. Kôta avait senti le piège, mais il n'aurait jamais imaginé une chose aussi machiavélique. Cet homme, avec sa magie, faisait le meilleur suspect, responsable de la mort de nombreux architectes. Le fait qu'il les ait accueillit ainsi démontrait qu'il était fourbe et capable de tuer quelqu'un. Il s'était lui même authentifié comme meurtrier, et, comme l'avait dit Cäcilie, c'était leur devoir de l'arrêter. L'homme, sentant qu'il était démasqué, sortit soudainement un poignard à la larme courbée, qu'il agita devant les deux jeunes mages en tirant la langue d'une façon obscène. «Il y a de meilleures manières de tuer, jeune fille. Je vais t'en montrer une !» En finissant sa phrase, il abbatit son poignard vers Cäcilie, mais Kôta, sentant l'attaque venir, bondit, ayant déjà sortit un de ses poignards, et stoppa l'attaque avec sa propre lame. Il força le mieux qu'il put pour ne pas que l'homme puisse continuer son coup, puis il se rendit compte que, l'homme, à quelques centimètres de lui, pouvait le toucher à n'importe quel moment avec sa main libre. En effet, la main gauche de l'homme s'avançait dangereusement du flanc droit de Kôta, qui serra des dents, et tenta une parade pour se dégager sans aucun contact. D'un coup brusque, il envoya la lame de l'homme en l'air, et tourna sur lui même en plongeant sur sa gauche. De peu, il rata la main de l'homme qui effleura sa chemise blanche. Kôta atterrit par terre, et se mit immédiatement sur le dos à l'aide de ses coudes. L'homme était prêt à bondir sur lui pour le maitriser contre le sol, et par pur réflexe, il transforma ses pieds en serres d'aigles, et avec ses griffes acérées, balafra le ventre de l'homme pour le faire reculer. L'effet ne fut pas celui qu'il avait espéré, car l'homme, malgré la douleur des lacérations qu'il venait de subir, agrippa avec ses mains une cheville de Kôta. Prit au piège, le jeune garçon plongea son regard dans celui du dément. Il sentit soudainement une affreuse fatigue, accompagnée d'un sentiment d'allégresse assez peu prononcé. Il eut envie de fermer les yeux, et comprit alors que son cœur battait au ralenti, proche de l'arrêt total. Alors que la vitesse des battements diminuait de plus en plus, Kôta, dans un dernier geste, lança son poignard en direction de l'homme qui tenait presque avec passion la cheville de Kôta, transmettant la mort par ce contact. Par défaut de se prendre le poignard, l'homme du se baisser en lâchant Kôta. Libéré de l'étreinte, le sort se fit moins ressentir et la progression se stoppa, mais la malédiction était tout de même bien ancrée dans le corps du jeune homme. A l'aveuglette, il murmura. «Caci...» |
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