Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Dim 13 Jan - 11:08
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Wow, je crois que je commence à adorer la magie picturale d’Amaterasu. Comme convenue, la louve nous fraie un chemin sur la rivière à l’aide de nénuphars rigides qui résistent au courant. Dans une confiance absolue, je me jette à sa poursuite, toujours privé de l’agilité canine qui lui permet de sauter avec plus de rapidité et de précision que moi. Aussi, quand les deux pauvres humains que nous sommes arrivons de l’autre côté, Amaterasu est hors de vue. Mais celle-ci nous indique sa position par un long hurlement, avant de jeter un sort qui me laisse sans voix. Ebahi, je regarde la façade céder et un chemin se créer sous nos yeux. Woho, ce que je suis fan de notre trio, franchement. Angel’s Sky est la meilleure, gare à vos fesses. Je m’aventure à la suite de Sven dans ce passage peu ordinaire pour rejoindre Amaterasu qui en profite pour se reposer. Tu m’étonnes, ça crève ce genre de performance. Je marque une pause tout près d’elle. J’hésite à lui ébouriffer le poil en lui passant la main sur la tête, puis je me ravise en me disant qu’elle n’appréciera peut-être pas ce genre d’affection qu’on réserve habituellement aux animaux de compagnie.
Peu importe, nous n’avons pas le temps des réjouissances devant nous, les Balkans nous narguent avec leur rire qui commencent sincèrement à me taper sur les nerfs. On dit que Mère Nature fait bien les choses, mais alors ce rire, elle aurait pu leur en trouver un meilleur. Sven, comme le veut la coutume, est déjà parti devant, sur un pont… Non, Sven, attends ! Et fuck. C’est déjà trop tard pour que je le prévienne de ce qui se trame. En plus de celui que j’avais senti caché non loin venu nous barrer la route, deux gros moches se sont donnés rendez-vous de l’autre côté pour faire tomber le pont. Peu m’importe celui qui nous barre la route, Sven court déjà dans sa direction & Amaterasu est probablement sur le coup. Je fais alors apparaitre une épée innominée que je fais fuser en direction des deux Balkans qui jouent du djembé sur le pont. Elle ne transperce qu’un seul des deux et c’est dans un échec cuisant que je vois le pont s’effondrer, Sven avec. Je me précipite au bord du gouffre, observant Sven et le perdant de vue lorsqu’il se prend dans la paroi.
«Sven ! Sveeeen !»
Ma voix disparait en écho dans l’immensité du vide. Damn. Avec sa magie du vent, il devrait s’en sortir, c’est sûr. Cependant, il l’a dit lui-même, les conditions climatiques le limitent dans ses performances. Je sens l’inquiétude monter en moi, jusqu’à ce que de nouveaux ricanements derrière moi me fassent faire volte-face. Ils sont au moins trois, à nous fixer avec leurs grands yeux d’abrutis, s’avançant dans la neige. Vu leur sadisme, ils ont probablement prévu de nous pousser dans le vide. Quand sont-ils arrivés là d’ailleurs ? A vrai dire, j’en ai strictement rien à faire de tout ça, il n’y a que la colère de leur faire payer ce qu’ils ont fait à mon camarade de guilde. On devrait s’en sortir, Amaterasu est à mes côtés de toutes façons.
Enragé, j’active mon Emotion Wave et je saute sur le premier Balkans qui s’offre à moi. Sous ma forme enflammé, je fais mine de lui mettre un coup de poing que je rate volontairement. Je profite alors de sa prise d’assurance pour me baisser et donner un violent coup dans le genou. Le monstre laisse échapper un geignement, mais je ne m’arrête pas là et je lui saute littéralement dessus pour le mettre à terre. Au sol et un Miku sur le torse, le Balkan ne voit pas sa fête venir. Je m’acharne avec frénésie, lui assénant moult coup dans le visage jusqu’à ce qu’il perde connaissance, une légère odeur de brulée dans l’air. Paix à sa fourrure. S’en prendre à Sven était une terrible erreur, et quand je sens un deuxième tenter de m’attraper par le col avant de réaliser que je suis une torche humaine, je le repousse d’un coup de pied dans l’abdomen. Je reprends forme normale avant de dégainer mon épée et de m’assurer qu’Amaterasu est toujours en course. Admirable, elle s’en sort de manière admirable. Je reprends donc le combat avec le Balkan qui me fait face sans aucune crainte. Bordel, faut venir en aide à Sven. Le plus vite possible.
[Amaterasu, je te laisse carte blanche sur les actions de Miku dans ton prochain post si besoin =)]
Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Mer 23 Jan - 17:49
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☼Le petit groupe avait bien progressé, mais d'autres Primates étaient intervenus en chemin. L'un d'eux fut plus ou moins maîtrisé par Sven qui, pris par surprise par deux voulant détruire le pont, a jugé plus utile d'en entraîner au moins un dans sa chute. Se retrouvant séparé du groupe, il avait aussi sûrement du se blesser. Amaterasu, prise de panique, s'élança face au ravin et remarqua que le Balkan de Sven était blessé à l'épaule, mais que leur équipier boitait... Les deux ne s'en étaient pas vraiment bien sortis.
☼Le premier réflexe de la déesse, altruiste et solidaire comme elle est, fut de faire apparaître sa toile sur laquelle elle traça une ligne dessus avant de laisser tomber la calligraphie dans le vide. Issun avait bien compris la manœuvre et expliqua les directives à Sven concernant la toile :
« Eh Sven !! Récupère cette toile et vite !! Ensuite à toi de faire le choix le plus judicieux, si tu le places le long de ta jambe, elle sera guérie de suite grâce à la Renaissance. Et tu peux aussi t'en servir en la plaquant sur l'ennemi pour l'attaq... -OUUAAAAAAAARG -NAN MAIS CA VA PAS D'HURLER COMME CA ?!!..... AMA derrière toi !! »
☼Le Balkan venait de pousser un cri à en déchirer les tympans ; dressant ses bras de marbre au-dessus de lui afin de les laisser s'abattre sur la louve. Issun sauta alors en derrière du visage du gorille dans un élan de lucidité pour lui planté sa petite épée entre les des yeux. Il évita ensuite les paluches de la bête qui les plaqua sur son visage par réflexe, se retrouvant se son épaule, il lui piquait le cou de son mieux à travers cette crinière glacée et puante. Le balkan voulut de suite se frotter l'épaule pour se débarrasser de l'envoyé céleste. Or pour cela, il avait retiré les mains de son visage, grosse erreur car la déesse profita de son inattention pour faire apparaître son Miroir de bronze, le Châtiment Divin, et le lui plaquer au beau milieu du visage. Le macaque en perdit légèrement l'équilibre, titubant en arrière. Déséquilibre dont la louve tira profit pour s'appuyer sur le torse de l'animal bipède, bondir derrière lui avec un magnifique dérapage dans la neige faisant pencher le géant des neiges encore plus. Un écran blanc s'était formé et une lame bleue en sortit, comme fendant l'air.
….
☼Tsumugari, l'épée divine découpant le mal... Une épée qui se trouvait être à l'origine le bout de la queue du maléfique dragon octocéphale Orochi. Cette épée prisonnière du mal était paradoxalement conçue pour l'éradiquer. Est-ce que ces balkans sont vraiment mauvais au fond ? Nul ne le sait mais leurs intentions l'étaient souvent bien que guidées par leurs pulsions. Cette raison suffisait tout de même à Tsumugari qui venait d'empaler le cœur de la bête. Ne lui laissant aucun instant de souffrance supplémentaire ainsi qu'une mort digne des plus grands.
☼Amaterasu, son manche dans la bouche et sa fourrure rougie par endroit, repoussa le balkan en faisant appel à sa force bestiale et divine afin de le redresser et finalement retirer ce poids du cœur de la bête. Le gorille au regard vide et la fourrure rouge se laissa tomber humblement en avant, chutant de la falaise, il ne restait plus qu'à espérer qu'il tombe sur le balkan blessé de Sven. Il ne risquait pas de tomber sur le mage de vent après tout, se trouvant trop loin de la zone de crash du corps inanimé.
« Bien joué Amaterasu !! Et paix à ton âme le primate et que les kamis te guident vers les plaines célestes... »
☼Suite à ces paroles solennelles, la déesse se retourna, haletante, pour finalement voir que Miku s'en sortait bien lui aussi de son côté mais fatigué aussi de son combat, mais sûrement encore plein de ressources. La louve ne voulait pas gâcher le combat de l'angelot blond et patienta le temps qu'il finisse. Elle put ainsi se reposer encore un peu. Suite à leurs victoire en hauteur, la louve poussa un long hurlement triomphant. Ce dernier permettrait aux prières d'Issun de repos à l'âme des balkans, et servira d'encouragement à Sven si son combat n'était pas fini.
Encre en charge:
1,5 / 5
Spoiler:
Désolé du retard et dites moi si je dois changer quoique ce soit
Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Lun 28 Jan - 1:31
Tu entends les voix de Miku et d'Okami plus haut. Tu entends leur combat faire rage. Et tu fais face à ton adversaire, toujours un peu sonné. Tu vois alors une corde tomber à tes pieds, alors que la voix du nain vert se fait entendre. Te soigner ? Avec ça ? Bah, ça vaut le coup de tenter. Tu attrapes alors la calligraphie, sans avoir la fin des explications, le combat reprenant plus haut, tandis que ton adversaire s'avance vers toi, l'air décidé. Bon, t'as compris, l'un de vous crèvera durant ce face à face. Et ce ne sera pas toi. Tu passes rapidement la corde autour de ta jambe, sentant la douleur s'envoler, pour finalement te redresser face à ton adversaire, plus fier et plus droit qu'auparavant. C'est bon, ce n'est qu'un singe. Ca va aller. Tu fais apparaître deux lames de vent, une dans chaque main tout en pensant à cela. Tu vas gagner. Cela ne fait aucun doute. Ce n'est qu'une bête agissant avec violence. Contrairement à toi... Quoique. Peut être pas en fait.
Oui, qu'êtes vous en réalité ? Des monstres. Vous les massacrez par besoin. Pour de l'argent. Parce que des gens vous l'ont demandé. Et en réalité, ces animaux, toutes bêtes qu'ils sont, méritent-ils vraiment la mort ? Tu réfléchis à tout ceci, en dépit de la prudence qui devrait être de mise dans cette situation, ne voyant pas ton adversaire s'approcher et lever son poing, réagissant bien trop tard. Un instant d'inattention fatal. Tu sens son énorme poing frapper en plein centre de ton torse, alors qu'un craquement lugubre se fait entendre, une vive douleur te déchirant la poitrine, alors que tu es violemment projeté en arrière. Tu serres les dents, réprimant un cri de douleur et de surprise. Tu voles sur quelques mètres, c'est le cas de le dire, retombant finalement sur la neige, qui amortit un peu ta chute. Toi qui te pensais soulagé après avoir reçu cette corde pour soigner ta jambe, c'est pire. Surtout que la précédente blessure que tu avais ici s'est rouverte sous le coup. Tu te souviens de cette douleur cuisant reçue lors de ton combat à Oshibana, alors que le sang commence à couler sur ton torse, tâchant ta chemise. Tu grognes, tout en te relevant difficilement, alors que le singe se rue sur toi. Tu tends la main, lâchant une salve de sphères de vent en sa direction, dont la moitié se fait dévier par le vent, le retenant alors juste assez pour te permettre de te relever, lâchant une de tes épées pour porter la main à ta blessure. Oui, tu es sérieusement amoché cette fois. Et pas question d'hésiter. Tu ne peux pas être gentil. Tu dois le tuer. Tu n'as pas le choix. C'est tuer ou être tué...
Tu tends alors la main sur le côté, pendant qu'il revient à la charge. Tu fais apparaître ce maelström blanchâtre habituel, en tirant Fléau, ton épée dentée, telle la gueule d'un tigre. Tu la prends alors à deux mains alors qu'il s'apprête à frapper, tranchant dans le vif alors que son poing se dirige vers toi. Tu sens alors la lame découpe et déchire la chair, les tendons et les os. Tu tranches horizontalement, finissant par découper l'animal en deux, voyant son buste tomber au sol, le bras tranché en deux. Tu halète, sans bouger, toujours dans cette position de combat, alors que ton ennemi s'écroule à tes pieds, déversant une mare de sang sur tes pieds et te tachant au passage. Tu reposes alors ta lame, la plantant dans la neige, avant d'aller t'asseoir contre une des parois gelées, à même le sol. Tu respires difficilement, blessé aussi bien physiquement que dans ton orgueil. Tu entends une hurlement animal s'élever dans les airs. Alors ils s'en sont sortis ? Au vu du ton de ce cri, on dirait bien... Tu souris légèrement, retournant rapidement à ta douleur. Tu tentes alors de leur adresser quelques mots, montant la voix au mieux de tes possibilités en ce moment.
OKAMI ? MIKU ? CA VA POUR VOUS LA HAUT ?
Tu reprends alors le silence, haletant, posant ta tête contre la paroi glacée, attendant une réponse. Tu espères qu'ils vont bien, et qu'ils pourront venir te chercher.
Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Mer 30 Jan - 18:19
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Le balkan pare mon coup d’épée de son bras solide. Un frisson me parcourt l’échine et je me stoppe dans mes mouvements : Amaterasu a tué son ennemi de sang-froid, et je ne m’y attendais pas, aussi la douleur me traverse instantanément. Le balkan, loin d’être aussi stupide qu’il en a l’air, profite de l’occasion pour me coller une beigne qui me fait saigner du nez. Ugh, quel chieur. Je m’élance vers lui et attrape son bras en tout connaissance de cause. Il est bien plus fort que moi, alors il tente de m’envoyer en l’air, et c’est là que je prends appui sur son corps massif pour me propulser en l’air avant de lui retomber dessus, pied dans la face. Je rebondis alors sur sa tête sans gêne, évitant le bras qui tente de m’attraper la cheville, et profite de ce second saut pour le repousser d’un coup dans le dos. Les pieds à nouveau à terre, je lui assène deux coups d’épée bien précis dans les coudes pour lui paralyser définitivement les bras, menant le pauvre animal à fuir bras pendants. Tch. Je passe ma main sur mon visage pour le nettoyer du sang, haletant. Nous nous sommes défaits de cette embuscade, notre force et le hurlement d’Amaterasu mettant fin au combat, la totalité des balkans cachés que je pouvais encore sentir prenant la poudre d’escampette de peur de subir le même sort. Pour eux, c’est fini, ils ne viendront plus embêter personne, mais pour nous…
« OKAMI ? MIKU ? CA VA POUR VOUS LA HAUT ? - Oui, on s’en est bien sorti, et toi comment ça va ? »
Question con, vraiment, mais j’étais tellement soulagé de l’entendre vivant que je n’ai pas réfléchi. Je redresse ma tête du bord de la falaise où je m’étais précipité, puis je regarde le pont détruit avant de me tourner vers Amaterasu. J’avais dans l’intention de lui demander de créer des plateformes, mais elle semble encore plus fatiguée que moi, alors il va falloir changer de plan.
« Issun, Amaterasu, je vais descendre rejoindre Sven, et nous allons remonter le chemin dans cette direction » Je lève mon bras pour donner l’indication essentielle complémentaire à mes paroles « Est-ce que vous pourrez détruire un morceau de falaise pour nous créer un chemin encore une fois ? Ou quelque chose du genre. Je ne peux pas laisser Sven tout seul, il n’a pas l’air tout beau tout neuf. Dans tous les cas, avançons vers cette même direction, on trouvera bien. »
Au pire, pensé-je, le cri d’Amaterasu nous guidera. Je me change donc en métal et je me dirige vers les reliquats du pont. Je m’accroupis et m’accroche au restes de bois et de corde pour m’en servir comme d’une échelle. J’arpente alors la corniche du mieux que je peux, descendant toujours plus bas progressivement jusqu’au maximum que le pont pouvait m’accorder. Je passe ensuite à la roche elle-même, cherchant mes appuis où je pouvais, le tout étant rendu très difficile par le vent violent et mordant. Je jette un regard vers le bas pour jauger ma progression. J’y suis presque, encore quelques efforts. Enfin, je suis descendu plus vite que prévu lorsqu’un appui cède sous mes pieds, me laissant perché à mes deux bras qui, devenant trop lourd, provoque également la cassure du minéral. Et fuck. Je tombe alors à mon tour, mon corps métallique n’aura pas été une prévention de trop. Ma lourde chute est amortie par un monceau de neige qui éclate en une nuée de flocon à l’impact. Je me redresse dans un grognement douloureux, non loin de Sven que je salue d’un mouvement honteux. Toujours pour ma pomme ce genre de truc. Mais mon état n’a rien à envier au sien et je me dirige vers lui en pressant le pas, retrouvant ma forme normale. Je retire mon foulard, j’avais l’intention de m’en servir pour mon nez mais franchement, on repassera, je m’applique donc à l’entourer autour de la jambe de Sven, serrant avec force pour éviter qu’il s’en aille et ignorant les potentielles plaintes de celui-ci.
« Eh bah, t’y es pas allé de main morte mon pauvre ! Faut que tu te ménages un peu. »
Que ferai Laxus sans son bras droit, hein ? Je lui adresse un sourire taquin et je le redresse, passant mon bras sous son épaule pour l’aider à marcher en lui servant d’appui. De ce que j’en sais, Sven n’est pas du genre à apprécier les aides extérieures, mais il fera une exception pour moi ou je quitterai mon rôle d’infirmier naïf pour celui de l’ami qui force la main, quoi qu’il en coute. Espérons qu’Amaterasu aura trouvé une solution pour la suite.
[Je pense que l’un de vous deux peut songer à clore ^^]
Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Dim 3 Fév - 16:27
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☼Miku devait s'attendre à ce que la louve trouve une solution, si bien qu'il se rendit aux côtés de Sven afin de lui porter secours. Le pont étant détruit et le chemin peu praticable, les balkans ne risquaient pas de revenir de sitôt. C'était donc une aubaine pour la louve qui sauta vers la falaise dans le sens opposé au vent, puisque ce dernier lui venait de face, Amaterasu ne sera donc pas déviée dans son saut pour une rafale trop violent. Evitant par la même occasion d'avoir un blessé supplémentaire dans le trio. Les deux autres étant déjà bien amochés et la déesse elle-même n'était plus en état de combattre. Une ou deux techniques de plus et elles perdrait ses attributs divins, ne devenant qu'un banal loup albinos vulnérable face à la force des primates qu'ils devaient chasser.
☼Elle réussit donc à le rejoindre et remarqua que Miku avait pris les devants, épaulant le pauvre Sven qui n'était plus vraiment en état de se mouvoir. La louve adressa une léchouille affective au blond et Issun ajouta
« On est tous HS je pense là, je vous propose donc de repartir. Ce chemin était le second, plus praticable mais aussi plus long. Et les risques d'embuscades auraient été plus grands encore. Bref, vous êtes tous aussi crevés les uns que les autres mais moi je pète la forme !! Je pars en éclaireur »
☼Issun ouvra sa grande gu*ule donc la marche, assumant parfaitement son rôle de guide. Quant à Ama, elle aida elle aussi Sven à se mouvoir, restant à côté de lui en cas d'une éventuelle baisse de tension de sa part. La traversée de ce sentier sinueux si fit sans trop trop d'encombres mis à part certain moment où Amaterasu assista ses acolytes dans les descentes qui pourraient s'avérer dangereuses pour eux. Etant désormais arrivés au village, ils comptaient faire une escale mais Issun les en dissuada
« Allez on est pas sortis de l'auberge !! Encore un effort bande de fainéants assistés !! D'ici peu nous seront à la guilde, il y a bien une pierre de téléportation non ? Alors tenez bon !! »
☼L'envoyé céleste ne savait pas si ses propos les avaient encouragés ou irrités, et il n'en avait d'ailleurs strictement rien à faire. Il se contenta de rester à la tête du groupe et de garder le cap. Leur quête touchait à leur fin et leur repos bien mérité approchait enfin à grand pas !
☼Or Amaterasu se rappela de la présence qu'elle avait senti et qui lui était familière. Elle en était sûre, un Kami était là, quelque part dans le Mont Yakobe. Issun eut compris cela aussi quand la déesse s'arrêta et semblait douter. Se retournant à maintes reprises sur leur route. Tout aussi troublé que la louve, il signala alors à leur deux compères qu'il ne rentreraient pas à la guilde
« Le blond, emmène Sven avec toi, rentrez à la guilde et faites votre rapport. On a encore quelque chose à régler ici.. Un Kami nous attend dans ces montagnes et c'est le moment ou jamais. Nous rentrerons plus tard, ne vous inquiétez pas ! »
Sven, on te laisse l'honneur de boucler ce rp :3
Sujet: Re: Bah oui, mais il faut bien vivre... Dim 3 Mar - 4:28
Te ménager ? Quelle blague. Comme si tu avais le temps et l'envie de te ménager. Tel est le devoir des grands. Tout donner une fois jeté dans le combat, ne serait ce que par respect pour l'adversaire. Pour preuve que tu ne le sous estimes pas. L'hésitation n'a plus sa place en ton coeur, alors, le ménagement non plus. Tes coups doivent être fiers et assurés. Alors non, tu ne te ménageras pas. Tu le laisses t'aider à te relever malgré tout. Tu sais bien que seul, tu ne pourras pas faire grand chose de toutes façons. Il est aussi amoché que toi, et pourtant il te vient en aide. Tu retiens une question stupide. Mais tu ne comprends pas. Tu as fait une erreur, tu les as mis en danger. Les forts survivent quand les faibles succombent, alors, pourquoi ? Pourquoi tu as l'impression d'être assisté cette fois ? Pourquoi tu as cette bizarre impression de devenir un poids ? C'est mauvais. Tu as été mauvais sur cette mission. Et il va falloir rectifier ça...
Tu grimaces légèrement alors que la louve vient aussi se placer à côté de toi pour te soutenir au cas où... Non, pas besoin. Tu boites comme tu peux, tentant malgré tout de rester digne, alors que vous prenez le chemin du village. Tu aimerais pouvoir fermer la grande bouche du gnome si tu le pouvais, mais bon... Comme si vos blessures ne vous faisaient pas suffisamment souffrir, il faut qu'il en rajoute avec sa voix légèrement horripilante... Mais tu ne veux pas non plus les laisser seuls dans ces montagnes, ce serait de l'inconscience.
Vous êtes surs que ça va aller ?
Oui, tu devrais d'abord t'occuper de toi, mais tu es celui qui a initié cette expédition, tu es donc le plus responsable si quelque chose venait à arriver. Mais tu les laisses tout de même partir comme bon leur semble, après tout, tu n'es pas en état de les retenir... Tu reprends donc la direction du centre du village, tentant de t'appuyer un peu moins sur le blondinet, tout en avançant avec plus ou moins de difficultés. Tu approches alors de la pierre, posant ta paume dessus, alors que ta magie s'écoule pour nourrir le sortilège de téléportation... Tu sens alors tout basculer autour de vous, et lorsque tu rouvres les yeux, vous voilà rentrés...
Bon, désolé Miku, mais je vais devoir te laisser faire le rapport tout seul, ou attendre demain pour y aller... Je ne pense pas vraiment être en état d'y aller maintenant. D'ailleurs, si tu veux mon avis, toi non plus. On ferait mieux d'aller faire notre compte rendu demain, sinon, de quoi on aura l'air, à se présenter débraillés comme ça pour faire notre rapport ?
Tu le laisses alors, pour partir en boitant, à la recherche de ton lit. Tu vas aller te reposer, et ensuite, tu aviseras. Ta blessure te fait souffrir, tu es fatigué, et le doute commence à te ronger. Alors oui, il est grand temps d'en finir avec cette journée...
Spoiler:
HJ : Désolé du temps de réponse, l'inspiration ne venait pas. MP si quelque chose ne vous convient pas.
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